Karl Jean-Louis n'a passé que six mois à la tête du Centre de facilitation des investissements (CFI). Il a été remplacé par Georges Andy René, installé ce mardi par le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe. Le défi est grand pour le nouveau directeur général : placer Haïti au top 50 des pays les mieux classés suivant les exigences du Premier ministre.
Le Premier ministre, qui avait l'air de plaisanter, a tout de suite précisé en affirmant que rien n'est impossible. Faire passer Haïti de la 174e place (en 2012) au top 50 dans Doing Business 2013. Une mission pharaonique pour Georges Andy René.
« Très vite, il vous faudra, de concert avec les associations de la société civile et les autres organismes de l'Etat, identifier des réformes prioritaires à parachever dans l'optique d'améliorer le classement de notre pays dans les exercices de notation internationale, tel l'index Doing Business », a ajouté le chef du gouvernement haïtien devant un parterre d'invités à la Primature.
« L'une des priorités du CFI sous ma direction sera l'harmonisation maximale des rapports avec les organisations motrices du développement économique à travers tout le pays. Je serai à l'écoute des Chambres de commerce, des associations du secteur de la production nationale et du tourisme; je saurai être à leur écoute », a précisé Georges Andy René, après avoir reçu de Wilson Laleau, ministre du Commerce et de l'Industrie, son ampliation.
Georges Andy René promet à Wilson Laleau, son ministre de tutelle, d'être un collaborateur déterminé à assurer la politique de promotion et de facilitation de l'investissement privé en Haïti. Pour rendre le CFI encore plus efficient, M. René envisage de prendre des mesures pour, entre autres, consolider les liens avec le conseil d'administration afin de permettre à celui-ci de remplir pleinement ses attributions en termes d'orientation ; assurer la tenue des réunions du Conseil consultatif en vue de lui permettre de remplir son rôle de plaidoyer.
Le nouveau directeur général du CFI va chercher à renforcer la fonction d'études du CFI en vue de pouvoir constituer un fonds documentaire pour une meilleure compréhension des marchés nationaux, régionaux et internationaux et l'amélioration des moyens de communication en vue d'une divulgation, tant au niveau national qu'au niveau international, des opportunités d'affaires qui existent sur toute l'étendue du territoire.
Avant de partir, Karl Jean-Louis a eu le temps de remettre son bilan à son remplaçant, bilan dans lequel il a mentionné l'ouverture d'un bureau du CFI dans la deuxième ville du pays et l'ouverture dans les prochains jours d'un guichet unique. Le directeur sortant du CFI a souligné que son administration a facilité la réalisation de projets pour 600 millions de dollars américains et a organisé de la caravane de l'investissement.
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