Au Sénat de la République se joue une triste comédie qui ne fait rire personne. Un mélodrame qui s'écrit à l'encre de l'intransigeance de l'inflexibilité et de la démagogie. Un groupuscule de 6 Sénateurs qui d'un côté affichent clairement, sans la moindre gêne, leur volonté de bloquer le fonctionnement du Grand Corps, et qui d'autre part font tout pour tenter de prendre en otage la démocratie et notre pays.
150 jours depuis que les amendements à la loi électorale ont été transmis par la chambre basse au Sénat de la République. Il est important de rappeler la célérité et l'efficacité avec lesquelles les Députés s'étaient penchés sur ces articles. 150 jours, une éternité, une longue période d'attente où la surenchère a totalement pris le pas sur la morale Républicaine et le sens des responsabilités.
A ce stade il convient de souligner à l'attention des observateurs avisés trois éléments importants de ce triste feuilleton :
1) Les Honorables Sénateurs dans leur grande majorité veulent travailler pour franchir l'étape de la loi électorale et passer à autre chose.
2) L'enfermement du groupe des 6 dans le dilatoire, la mauvaise foi et l'irresponsabilité bloque le fonctionnement normal du Grand Corps qui est devenu pratiquement bancal et par conséquent, improductif. Le fait de boycotter continuellement le quorum empêche la tenue des séances.
3) A ce jour tous les appels à un assouplissement n'ont bénéficié d'aucun écho favorable. C'est l'indifférence la plus totale. Pire, les dernières déclarations de certains membres de ce groupe réfractaire, rebelle, irréductible et allergique aux élections, traduisent un durcissement de leur position.
On a eu droit ces dernières semaines à des sorties dans la presse les unes plus exécrables et plus dangereuses que les autres. Ils parlent d'élections générales anticipées sans la présence du Président de la République qui bénéficie pourtant d'un mandat constitutionnel. Ils parlent de chambardement, de table rase et autres inepties de ce genre.
Bref on vit une situation quasi surréaliste au sein d'une petite frange du Sénat de la République. Ce sont les fantasmes les plus délirants, les déclarations les plus insensées, les plus incendiaires qui fusent de toutes parts au mépris du bon sens de l'élégance, du fairplay politique sans aucun souci de respecter les règles du jeu démocratique et de consolider les institutions républicaines.
C'est l'obsession du chaos qui malheureusement représente la principale source de motivation politique de ces irréductibles. Ils fuient les débats contradictoires qui pourtant représentent la quintessence même de l'univers parlementaire. Ils redoutent plus que tout le combat électoral. Embourbés dans leurs attaques inconsistantes et creuses, tous azimut contre l'administration Martelly et le gouvernement Lamothe, ils s'isolent inexorablement de leurs mandants et de la population qui attendaient autre chose de leur part que cette propension cynique à la politique du pire à l'irrespect et au piétinement constant des engagements pris et à ces arabesques, ces acrobaties lamentables et tourmentées pour fuir leurs responsabilités.
L'attitude de ces six Sénateurs est une déception terrible, une cruelle désillusion, un désenchantement insupportable pour les démocrates de notre pays. Ils n'ont pas su remplir leur contrat vis-à-vis du peuple, de la démocratie et d'eux-mêmes. Ils n'ont pas réussi à s'élever à la hauteur de leur mission. Enfermés dans leur bulle et leurs projets macabres de bousiller le processus démocratique en Haïti, prisonniers de leur égo et aveuglés par la folie du pouvoir, ils préfèrent naviguer dans les eaux troubles de la déstabilisation au lieu d'emprunter les voies salutaires du compromis de l'entente avec l'Exécutif, seules capables de nous conduire vers la paix sociale, la stabilité et le progrès.
Le constat est là, le verdict est cinglant. Ce groupe des 6 c'est un échec cuisant qui a tenté d'entrainer dans sa chute toute une institution. Il n'y est pas parvenu. Une grosse anomalie ébranle aujourd'hui l'institution sénatoriale. Elle exige une correction rapide. Le temps du dilatoire est épuisé. La démocratie ne sera en aucune façon vaincue par le jusqu'au boustisme ni la démagogie. C'est un impératif de prendre toutes les dispositions légales et de puiser dans l'accord d'EL Rancho signé par l'Exécutif, le Parlement et une cinquantaine de partis politiques hautement représentatifs, de l'échiquier politique haïtien, pour donner un grand coup d'accélérateur au processus électoral.
Et ça, l'Administration Martelly et le Gouvernement Lamothe l'ont parfaitement compris… Tant mieux pour la démocratie, tant mieux pour la République, tant mieux pour la population.
Rudy Hériveaux
Ministre de la Communication
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150 jours depuis que les amendements à la loi électorale ont été transmis par la chambre basse au Sénat de la République. Il est important de rappeler la célérité et l'efficacité avec lesquelles les Députés s'étaient penchés sur ces articles. 150 jours, une éternité, une longue période d'attente où la surenchère a totalement pris le pas sur la morale Républicaine et le sens des responsabilités.
A ce stade il convient de souligner à l'attention des observateurs avisés trois éléments importants de ce triste feuilleton :
1) Les Honorables Sénateurs dans leur grande majorité veulent travailler pour franchir l'étape de la loi électorale et passer à autre chose.
2) L'enfermement du groupe des 6 dans le dilatoire, la mauvaise foi et l'irresponsabilité bloque le fonctionnement normal du Grand Corps qui est devenu pratiquement bancal et par conséquent, improductif. Le fait de boycotter continuellement le quorum empêche la tenue des séances.
3) A ce jour tous les appels à un assouplissement n'ont bénéficié d'aucun écho favorable. C'est l'indifférence la plus totale. Pire, les dernières déclarations de certains membres de ce groupe réfractaire, rebelle, irréductible et allergique aux élections, traduisent un durcissement de leur position.
On a eu droit ces dernières semaines à des sorties dans la presse les unes plus exécrables et plus dangereuses que les autres. Ils parlent d'élections générales anticipées sans la présence du Président de la République qui bénéficie pourtant d'un mandat constitutionnel. Ils parlent de chambardement, de table rase et autres inepties de ce genre.
Bref on vit une situation quasi surréaliste au sein d'une petite frange du Sénat de la République. Ce sont les fantasmes les plus délirants, les déclarations les plus insensées, les plus incendiaires qui fusent de toutes parts au mépris du bon sens de l'élégance, du fairplay politique sans aucun souci de respecter les règles du jeu démocratique et de consolider les institutions républicaines.
C'est l'obsession du chaos qui malheureusement représente la principale source de motivation politique de ces irréductibles. Ils fuient les débats contradictoires qui pourtant représentent la quintessence même de l'univers parlementaire. Ils redoutent plus que tout le combat électoral. Embourbés dans leurs attaques inconsistantes et creuses, tous azimut contre l'administration Martelly et le gouvernement Lamothe, ils s'isolent inexorablement de leurs mandants et de la population qui attendaient autre chose de leur part que cette propension cynique à la politique du pire à l'irrespect et au piétinement constant des engagements pris et à ces arabesques, ces acrobaties lamentables et tourmentées pour fuir leurs responsabilités.
L'attitude de ces six Sénateurs est une déception terrible, une cruelle désillusion, un désenchantement insupportable pour les démocrates de notre pays. Ils n'ont pas su remplir leur contrat vis-à-vis du peuple, de la démocratie et d'eux-mêmes. Ils n'ont pas réussi à s'élever à la hauteur de leur mission. Enfermés dans leur bulle et leurs projets macabres de bousiller le processus démocratique en Haïti, prisonniers de leur égo et aveuglés par la folie du pouvoir, ils préfèrent naviguer dans les eaux troubles de la déstabilisation au lieu d'emprunter les voies salutaires du compromis de l'entente avec l'Exécutif, seules capables de nous conduire vers la paix sociale, la stabilité et le progrès.
Le constat est là, le verdict est cinglant. Ce groupe des 6 c'est un échec cuisant qui a tenté d'entrainer dans sa chute toute une institution. Il n'y est pas parvenu. Une grosse anomalie ébranle aujourd'hui l'institution sénatoriale. Elle exige une correction rapide. Le temps du dilatoire est épuisé. La démocratie ne sera en aucune façon vaincue par le jusqu'au boustisme ni la démagogie. C'est un impératif de prendre toutes les dispositions légales et de puiser dans l'accord d'EL Rancho signé par l'Exécutif, le Parlement et une cinquantaine de partis politiques hautement représentatifs, de l'échiquier politique haïtien, pour donner un grand coup d'accélérateur au processus électoral.
Et ça, l'Administration Martelly et le Gouvernement Lamothe l'ont parfaitement compris… Tant mieux pour la démocratie, tant mieux pour la République, tant mieux pour la population.
Rudy Hériveaux
Ministre de la Communication
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