vendredi 8 mai 2020

#Haiti - #Football Scandale sexuel : Video et "Boby language” questionables à l'encontre Yves (Dadou) !!!


#LeReCit — C’est normal pour un journaliste enquêteur de faire la promotion du résultat de son enquête. Cette vidéo publiée, peut-être considérée comme un début de preuve. Je suppose qu’il y en a d’autres et que le journal anglais The Guardian n’aurait jamais accepté de publier un tel article s’il n’y avait rien de sérieux à la base.

Je ne sais pas si l’audio de la vidéo est disponible, mais grosso modo on peut dire :

Dans la vidéo, nous voyons Dadou Jean-Bart 70 ans et une jeune joueuse.

Tout d’abord, la posture n’est pas professionnelle : La distance, une main sur l’épaule de la jeune fille embarrassée, figée on dirait même apeurée.

Le Body language des deux individus sur la vidéo va dans le sens de l’accusation ou du moins des allégations.

Connaissant les pratiques dans notre cher pays #Haiti, on est en droit d’imaginer le pire.

Pour le moment, contentons-nous des éléments rendus public et espérons qu’une enquête judiciaire sérieuse apportera la conclusion définitive.

Mais, entre nous, Dadou est un homme puissant qui dispose de moyens et de ressources du Football haitien, surtout des millions de la FIFA, dont il peut se servir pour influencer plus d’un.

Signalons que ce n’est pas un hasard si ce travail d’enquête et de dénonciation vient de journalistes étrangers. Car, dans le cercle fermé d’Haiti et encore plus de Port-au-Prince où on se protège mutuellement (“se kolonn ki bat”), les Seigneurs neo-féodaux resteront intouchables, impunis et au-dessus de tout soupçon.

Les rares succès que nous autres au niveau de #LeReCit @reseaucitadelle avons enregistrés dans ce genre de luttes contre l’exploitation sexuelle et le viol ont été grâce à la justice américaine, aux Nations Unies et à l’Ambassade Américaine en Haiti. La Police haïtienne est capable de faire un travail professionnel, mais il faut un support diplomatique et/ou international pour la libérer des pressions des maitres du système.

Quand à la justice haïtienne, elle ne fait pas encore ses preuves dans ce domaine; la presse haïtienne (en majorité d’imposture) se sent plus confortable au côté des bourreaux, blâmant les victimes, fabriquant toutes sortes de doutes favorables aux accusés.


Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
06 Mai 2020
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