jeudi 22 avril 2021

"Vérification des titres de propriétés” du Groupe Blackout : Jovenel Moïse marche sur les traces de Jean-Jacques Dessalines, assassiné en 1806 pour avoir voulu "vérifier les titres de propriétés des mulâtres".- #LeRéCit

"Vérification des titres de propriétés” du Groupe Blackout : Jovenel Moïse marche sur les traces de Jean-Jacques Dessalines, assassiné en 1806 pour avoir voulu "vérifier les titres de propriétés des mulâtres".- #LeRéCit
Un rappel historique à la page 41 du Livre “Idéologie, Histoire et Politique en Haïti", du professeur Mac-Ferl Morquette, m’aide à déduire que la décision du Président Jovenel Moïse de questionner les contrats de vol des entreprises de l’Etat comme les usines électriques de l’EDH, ressemble à la volonté de Jean-Jacques Dessalines de vérifier les titres de propriétés des mulâtres. Une ordonnance pour laquelle l’Empereur fut assassiné. Selon cette analyse dans le livre, il faut considérer ce crime suivant une approche marxiste à savoir l’appropriation de la base économique du jeune Etat d'Haiti par un petit groupe, en fonction de leur caractère mulâtre, fils d’anciens colons, aux préjudices des masses d’anciens esclaves noirs…“ceux dont les pères sont en Afrique”. Si en 1806, l’idéologie mulatrisme avait servi de justification à un prétendu droit d'héritage des terres de la nouvelle République au point d’assassiner le Père de la Patrie, aujourd’hui l’astuce idéologique est le “déni de la réalité ethno-sociale” qui constitue la base même du système de domination, de privilèges et d’arrogance de ce petit groupe d’oligarques, au mépris de la majorité nationale. Il n’y a pas de compétitivité économique en Haiti. On est riche parce qu’on est de peau claire, parce qu’on est membre d’une famille membre de cette classe dominante qui paralyse l’Etat (justice, administration publique, Cour des comptes, Commission de passation de marchés publics), les banques, conserve les monopoles, empêche à la diaspora d’importer des biens et services, etc, etc... Le pire, ils ont pu trouver des intellectuels pour nous faire répéter "Haïti a choisi d’être pauvre!” ou “le Président — sans pouvoir réel sur le système — est responsable de tous les problèmes du pays.” Ils osent critiquer le peuple haitien qui a payé la dette de l’indépendance, blâmer l’Etat qui malgré tout est le plus grand employeur du pays, assure l'éducation nationale quasi gratuite, aménage le peu de promotion sociale de fils des masses, subventionne la francophonie par l'enseignement du français dans les écoles nationales, forme des cadres qui iront travailler dans les pays riches… Le minimum qui existe en Haïti est l'œuvre de cet État fondé par Jean-Jacques Dessalines. Malgré tout, l'élite la plus répugnante, composée de contrebandiers et de délinquants fiscaux, croit pouvoir masquer la réalité en se payant les services d’ "intellectuels faussaires” sans aucune conscience de leur histoire ni de leur origine sociale. Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 22 Avril 2021 WhatsApp: 509-3686-9669 @ReseauCitadelle reseaucitadelle@yahoo.fr

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