vendredi 17 juillet 2009

Vers Novembre 2010 : Dr. Guy Théodore se lance…

Dr. Guy THEODORE ( à gauche), Stephan L. JOSEPH ( au milieu), JJ ( à droite)

En bon créole, on peut dire sans ambages que le Dr. Guy Theodore « lage cha a ». Dans une salle remplie de curieux, 400 à peu près, à l’hôtel Holiday Inn non loin de l’aéroport de JFK, le dimanche 12 juillet 2009, le journaliste très connu de la diaspora new yorkaise, Edens DESBAS lance le débat sur les présidentielles prévues au dernier dimanche du mois de novembre 2010.


De son côté, l’ancien Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales du Gouvernement Intérimaire, Paul Gustave Magloire multiplie les interviews, soit en Haïti ou dans la diaspora nord-américaine, rend public sur le Net le manifeste du Mouvement pour la Réconciliation et la Renaissance Nationale (MORN).

Parlons de Guy Theodore

Pour Guy Theodore, c’est le motto qui a fait boule de neiges récemment en Haïti, à travers la voix de Valery NUMA, journaliste-vedette de Radio Vision 2000. NUMA, depuis des années, qui répète incessamment à la fin de ses rubriques Invité du Jour « Une Autre Haïti est Possible », terme contesté récemment par certains militants anti-altermondialistes. Dr. Guy Theodore démarre sa campagne en grande pompe « Wi, nou ka fèl », « Une nouvelle Haïti est possible ».
Durant mon bref séjour à New York, Valéry NUMA, mon fils Stéphan et moi, étions parmi les curieux.



Dans mes exercices de journalisme sur les ondes de Radio Lakay-New York, lors d’une interview live avec le Dr. Guy Theodore en 2004, il m’a exhibé sa carte de résidence pour justifier sa citoyenneté haïtienne et couper les rumeurs selon lesquelles, il serait américain le fait qu’il a obtenu le grade de Colonel dans les rangs de l’Armée Américaine.


Dans ce bloc-notes de JJ, je préfère poser des questions pertinentes à l’équipe Theodore en guise de réactions comme participant de la réunion du 12 juillet 2009:

1) Pignon, commune de Saint-Raphaël dans le Nord d’Haïti a su bénéficier des œuvres humanitaires du Dr. Guy Theodore depuis plus de vingt ans… mais une campagne présidentielle, ne devrait-elle pas dépasser cette localité de moins de 40,000 habitants?

2) Quel est le plan stratégique pour remettre Haïti sur la carte touristique considérant que le Département d’État met en garde sur son site Internet les citoyens américains de voyager en Haïti?

3) Comment peut-il souligner en des termes clairs une sortie d’Haïti sur les questions de la bonne Gouvernance administrative, économique, judiciaire, sécuritaire et locale pour une décentralisation politico-économique?

4) Quels sont les trois points forts de sa campagne?

5) Cette dernière question est celle d’un jeune lors de mes 48 heures à Port-au-Prince, au restaurant Break Time de Pétion-Ville le mardi 14 juillet 2009: Comment Theodore va-t-il articuler une campagne présidentielle pour faire ressortir qu’il n’est pas un candidat express des américains et qu’il est surtout un candidat Haïtien?

En tant que communicologue, je suggérerais que l’équipe Theodore consacre beaucoup de temps sur le charisme du candidat car il a un avantage, il fait partie de la liste des sangs neufs dont Haïti a soif de voir au timon des affaires.



Jean-Junior JOSEPH
Brooklyn, New York, USA, 17 juillet 2009
Email :
jeanjunior@gmail.com

jeudi 16 juillet 2009

Haitian drug trafficker's sentence cut : Jean-Bertrand Aristide has been under investigation for drug trafficking and money laundering

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Haitian drug trafficker's sentence cut

A big-time cocaine smuggler who gave the U.S. government an inside view of drug trafficking in the administration of former Haitian president Jean-Bertrand Aristide saw his nearly 20-year sentence cut in half Wednesday.

Jean Eliobert Jasme's prison term was reduced to about 10 years by U.S. District Judge Marcia Cooke, because federal prosecutors and defense lawyers jointly recommended it based on his ''substantial assistance'' in dozens of Miami trafficking cases.


Jasme -- expelled by Aristide in 2003, the year before the president's ouster -- became a central witness in the U.S. government's mission to slow the flow of cocaine from Colombia via Haiti to South Florida. Jasme contributed to at least 17 prosecutions of Haitian government officials, senior police officers and other cocaine smugglers -- with all but one ending in convictions.


Prosecutor Ben Greenberg lauded Jasme for providing incriminating information on a variety of trafficking suspects with ties to the Aristide government, but stopped short of naming the former president as one of them. However, Jasme's attorney, Paul Petruzzi, said that his client ''cooperated' ' against the former president, who was forced from power and fled to South Africa in February 2004.


''It's no secret that Jean-Bertrand Aristide has been under investigation for drug trafficking and money laundering,' ' Petruzzi said.


But federal authorities were never able to prove allegations that Aristide was paid millions of dollars by Haitian traffickers to allow them to use the country as a hub for shipping Colombian cocaine to the United States. Aristide, through his Miami attorney Ira Kurzban, always denied the allegations.


Since he was deposed five years ago, Aristide has not returned to his country.

Prosecutors were able to convict the official closest to Aristide, the former presidential security chief, Oriel Jean.


In 2005, he was sentenced to three years in prison because he gave federal investigators invaluable information on Haiti's drug underworld and the location of fugitives -- and even continued to testify after a cocaine smuggler threatened his life.


But Drug Enforcement Administration agents have not been able to capture Guy Philippe, a former Haitian police official indicted on trafficking charges in 2005 -- the year after he led the rebellion that caused Aristide's ouster.


Philippe, accused of accepting payoffs to aid Haitian and Colombian traffickers, has evaded at least three attempts to arrest him.

mercredi 15 juillet 2009

Communiqué de presse # 392 de la MINUSTAH sur la Grippe AH1N1.


MINUSTAH / NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti

PIO/PR/392/FR/2009
COMMUNIQUE DE PRESSE

Port-au-Prince, 14 juillet 2009 – Tous les personnels militaires devant intégrer la MINUSTAH sont soumis, dès leur arrivée, à des mesures strictes de quarantaine. Ces dispositions sont efficaces notamment dans l’identification, l’isolement et le traitement de tout cas de grippe avéré ou susceptible de se développer au sein des nouveaux arrivants en Haïti.

Sur un total de 11 militaires ayant contracté le virus de la grippe ou suspectés d’en être toujours porteur, un soldat a présenté les symptômes de la grippe AH1N1, et son diagnostic s’est avéré positif. Ces soldats sont arrivés en Haïti les 1er et 2 juillet 2009 respectivement, en provenance de divers pays.

Tous les patients ont répondu positivement aux traitements qui leur ont été administrés. A ce jour, neuf d’entre eux, dont celui atteint du virus H1N1, ont déjà quitté la clinique d’isolement de la MINUSTAH et en sont complètement guéris.

Le 14 juillet, un deuxième cas du virus H1N1 a été décelé dans la clinique d’isolement et demeure sous contrôle médical. Aussitôt qu’un patient est testé positif au virus H1N1, la MINUSTAH en informe le Ministère de la Santé publique et de la population, selon le protocole établi.

Un prélèvement effectué sur chaque patient est envoyé au Centre de contrôle des maladies à Atlanta, en Georgie, pour vérification de la présence du virus H1N1.

La MINUSTAH surveille soigneusement tout les vols entrant et transportant du personnel militaire, et soumet systématiquement tous les nouveaux arrivants à une quarantaine de 10 jours pour une observation de leur état de santé. Ces mesures strictes sont conformes aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et ont pour objectif de limiter la propagation de toute infection s’apparentant à la grippe, et permettent une rapide prise en charge médicale des cas identifiés.

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Contacts media :
David Wimhurst, Chef du bureau de la communication et de l’information publique
Téléphones : (509) 244 20 50 – ext : 6025, 6035
Cell : (509) 3702 -6539
E-mail : wimhurst@un.org
ou consultez le Site Internet de la Mission au
http://www.minustah.org

mardi 14 juillet 2009

Mario Andresol désigné à nouveau comme commandant en chef de la Police nationale d'Haïti


Mardi, 14 juillet 2009 13:48


Le président de la République, a renouvelé sa confiance, à Mario Andrésol en le désignant à nouveau comme commandant en chef de la Police nationale d'Haïti (PNH) jusqu'en été 2012, selon les prescriptions de la constitution de 1987 en son article 141.


Le sénateur Joseph Lambert, a confié à radio Metropole que Le président de la République, René Préval avait soumis le nom de l'actuel commandant en chef de la PNH à l'approbation du sénat pour sa propre succession.


Une commission sénatoriale, devrait se pencher sur le dossier du directeur général de l'institution policière haïtienne avant de produire un rapport à l'assemblée des sénateurs qui doit approuver ou non le choix du président de la république.


Mario Andrésol est arrivé à la tête de l'institution policière en août de l'année 2005 sous le régime de transition mis en place à la chute du régime lavalas le 29 février 2004.


Le commissaire divisionnaire de police, a été déjà, investi d'un ‘mandat constitutionnel' de trois ans en vue de mener à bon port la destinée de la PNH. M Andrésol, dont le mandat avait pris fin le 5 juillet dernier, a grandement changé l'image et la perception de l'institution policière selon le réseau national de défense des droits humains qui avait souhaité sa reconduction à la tête de la PNH.


RD

Débat autour du renouvellement de Mario Andrésol comme DGPNH.


Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr
Le Ré.Cit. :

Cap-Haïtien, le 14 Juillet 2009

La fin du mandat du Chef de la Police Nationale d’Haïti Mario Andrésol soulève un débat au sein de population haïtienne. Pour la première fois depuis la création de la PNH en 1995, la nomination du Chef de la PNH est objet de débat public. Le peuple se sent concerner. Il y a un sentiment de bilan ou d’ ‘‘accountability’’. Nous avions questionné plusieurs citoyens a ce sujet, des confrères journalistes, des observateurs politiques et de simple citoyens. Nous sommes arrivés à la conclusion que nous allons présenter dans ce texte.

Le public est divisé entre renouvellement ou remplacement du Chef de la Police Mario Andrésol. La majorité des opinions voit en Mario Andrésol quelqu’un qui a remis la PNH sur les rails. Il y a restauré une chaine de commandement. Ce qui redonne à la PNH l’unité d’action qu’avaient les Forces Armées d’Haïti. Dans le temps un simple agent 2 pouvait exercer n’importe quelle fonction. Dans un commissariat, il était difficile de savoir qui donnait les ordres. N’importe qui faisait n’importe quoi. On se rappelle de cet agent 2 nommé Directeur Départemental de la PNH en 2003. Il y aussi cette femme juge installée Directeur General de la Police. Nous sommes loin de ces cas de désordre et d’anarchie. La PNH est ressuscitée des morts. La population a plus de confiance dans les instructions de la Police. Car, les communiqués de la Police sont respectés à travers le pays. On a l’impression que les commandements sont exécutés. Le bandit qui s’amuse à ne pas respecter les communiqués de la PNH prend un risque énorme. Nous sommes loin de cette situation dans laquelle chaque département faisait ce qu’il veut. On n’a pas l’impression qu’une autorité politique peut dicter directement ses instructions à des agents de la Police. Le Directeur Départemental de la PNH est un vrai chef au niveau de son département. Si un politique peut influencer une décision, il doit le faire à partir du haut commandement.

Pour la population, le point fort est le fait qu’avec Mario Andrésol, le policier n’est plus supporté dans ses actes illégaux. Le policier qui viole le droit d’un citoyen agit pour son compte. Il s’expose à des sanctions de l’inspection générale qui sanctionne sans hésitation les policiers coupables. D’ailleurs à l’académie, on enseigne aux policiers que celui qui ne respecte pas les règlements n’est plus un policier. Il fait son affaire, mais pas la police. On se souvient de ces cas tristes de femmes de policiers qui attaquaient des voisins pour des raisons banales et appelaient en renfort des patrouilles de police qui agissaient sans retenue réprimant les citoyens. Le comportement de Mario Andrésol à la tête de la Police Nationale d’Haïti met à mal cette pratique coutumière de chef au dessus de la loi. Le policier qui se comporte comme un bandit risque d’être en ‘‘panne de chef’’ selon l’expression d’un chauffeur de taxi à Port-au-Prince.

Des habitants des bidonvilles saluent les techniques appliquées lors des opérations de police sous Mario Andrésol, car dans le temps, beaucoup de citoyens innocents étaient victimes. Des dommages collatéraux, comme on dit. Des unités de la Police savaient agir de façon indiscriminée. Elles prenaient pour cible tous les jeunes des quartiers réputés chauds. Mario Andrésol a utilisé des techniques chirurgicales. Les opérations sont réalisées avec plus de précision. On a l’impression que la PNH a un système de renseignements plus efficace qui permet de frapper juste.

Des confrères journalistes pensent que Mario Andrésol a une meilleure approche de communication. Le Chef de la Police ne confronte pas la presse. On est loin de ces chefs de police qui accusaient les journalistes de propager de fausses informations et de chercher en ce sens à faire échec à la Police. S’il y a une remarque négative, il se montre intéressé à en savoir plus et promet d’agir pour résoudre le problème. Des cas de policiers corrompus liés à la drogue, au kidnapping, aux crimes, aux vols et aux viols ont été pris au sérieux par le chef de la PNH et traités avec rigueurs et célérité. Des pratiques d’harcèlement sexuel au sein de la Police, habituellement banalisées chez nous ont été traitées avec rigueur, les coupables punis ou renvoyés de l’institution.

Paradoxalement, la forte opposition à Mario Andrésol vient de l’institution. Les policiers ne veulent plus travailler 12 heures consécutives par jour. Ils n’ont pas de problème pour fournir les heures de travail, mais suivant un roulement allégé de 6 heures ou de 8 heures par jour. Des officiers de la Police n’aiment pas cette pratique qui consiste à traiter les dossiers des policiers sous enquête avec présomption de culpabilité alors que la présomption d’innocence est un principe universel. Le traitement au niveau de l’Inspection générale est trop humiliant pour les policiers. Des policiers de grades inferieurs interrogent des officiers supérieurs de façon irrévérencieuse et en absence de témoin. Ce qui est contraire au manuel enseigné à l’école de police. Les plaignants ont plus de droit que les policiers. On envoie trop facilement des officiers de police en isolement et cela souvent sur simples allégations sans fondement. Trop de policiers sont en détention prolongée. La PNH n’offre pas une défense légale à son personnel engagé sur le terrain. Si lors d’une opération, un policier est accusé de quoi que ce soit, c’est à lui d’organiser sa défense, tandis que souvent, les policiers n’ont pas les moyens de payer un cabinet d’avocat. Le favoritisme est encore pratiqué au sein de l’institution, certes à un degré moindre, mais il existe encore. Les transferts sont utilisés comme sanction. Des communes comme Thiotte, Mole Saint-Nicolas, Bombardopolis, Dame-Marie, Baie de Henne et Les Irois sont utilisées comme lieux pour punir des policiers. Les policiers qui y sont transférés sont complètement démotivés, la majorité d’entre eux restent chez eux et se contentent de récupérer leur paie en versant une partie aux policiers qui habitent la zone et font le travail à leur place. Enfin, il ya la nourriture fournie aux policiers. Dans plusieurs commissariats, elle n’est pas de qualité. La Direction Générale de la Police n’enquête pas sur le service. Les contrats semblent être octroyés par favoritisme à des restaurants qui ne prennent pas au sérieux la satisfaction des policiers.

Pour le chauffeur de taxi suscité, vaut mieux Mario Andrésol qu’un inconnu. Grâce à ce monsieur à la tête de la Police Nationale, il peut circuler et exercer son métier. La PNH n’a pas peur des quartiers réputés chauds. Elle se déploie continuellement à Nazon, Martissant, Bel-Air et Cité Soleil. La nuit ces zones sont sécurisées avec un impressionnant dispositif de réplique aux bandits. « Je sais ce qu’il peut faire. Je ne veux pas perdre le certain pour l’incertain. », dit-il. Ce, à quoi un confrère journaliste a répliqué : c’est triste mais, je doute que René Préval en fin de mandat reconduira Mario Andrédol. Ce dernier se montre trop indépendant. Un homme comme Préval doit chercher un fanatique pour garantir son projet politique. Comme d’habitude, ignorera tout le monde. Il ignorera l’opinion des gens et fera ce qu’il entend.

Le 10 Mai 2009, nous revenions d’une soirée d’anniversaire, il était tard. En rentrant à la barrière principale de notre résidence, une voix nous interpellait :

-Monsieur, avez-vous un problème.
Je ne croyais pas mes oreilles. Je fus sursauté. Me retournant et constatant que c’était une patrouille de police capoise, je fus surpris. Car mon travail de journaliste souvent en prise avec la police crée un reflexe de méfiance envers la PNH. J’ai répondu
- Non. Tout va bien.
- Vous êtes sur.
- Oui ! Ça va !
- Mais il parait que vous agissez avec précipitation. Êtes-vous poursuivi par quelqu’un ?
- Non, c’est juste par reflexe. D’habitude, je suis très prudent quand je rentre chez moi. Vous savez…

Ils ont attendu que j’ouvre la barrière pour garer la voiture et refermer, avant de se déplacer. Cela s’est passé en Haïti, pas en Amérique du Nord. Ce fut pour moi un cadeau d’anniversaire. Je me suis dit : Mon Dieu, si on peut voir ça en Haïti, la lutte n’est pas vaine.

Le succès de la PNH (Police Nationale d’Haïti) n’est pas l’œuvre d’un seul homme. Toute une équipe travaille dans le même sens. Ces policiers qui ont voulu nous protéger et nous servir ce 10 Mai 2009, ont surement agi de plein gré. C’est le cas pour d’autres entités de l’institution. Mais, il y a un leadership quelque part qui a su canaliser cette volonté de remettre l’unique force de sécurité sur les rails. Plusieurs policiers, de Commissaires divisionnaires à des agents 1 nous répètent : Mon cher, nous sommes des haïtiens. C’est à nous de sécuriser notre pays. Nous n’allons pas laisser l’impression que la PNH ne peut pas faire le travail. Mes parents habitent ce pays, nous devons le sécuriser. Nous sommes témoins de ces commentaires. Renan Etienne, Hervé Julien, Ralph Dominique, Joany Canéus sont des commissaires divisionnaires qui en poste dans la ville du Cap-Haitien ont fait la même déclaration. Certes, certains ont eu une meilleure stratégie que d’autres. Même quand souvent la presse s’associe à la population pour les pressurer quand cela va mal, on peut dire qu’au sein de l’institution ceux qui veulent remplir leur mission sont majoritaires.
Il reste beaucoup à faire. La police en milieu rural, la police au niveau des frontières, la police routière, le renforcement du corps de maintien de l’ordre et son déploiement dans des villes importantes, le développement du corps de pompiers en vue de doter la Direction de la Protection Civile de professionnels en cas de désastres, et encore la police en milieu rural. Au parlement d’agir dans le sens de la remobilisation d’une armée nationale pour la défense du territoire. Mario Andrésol doit tirer les leçons de ses erreurs pour éviter des conflits avec la justice, ne plus s’aventurer dans des actions extraterritoriales en République Dominicaine afin d’éviter des incidents diplomatiques, réprimer et empêcher la répétition des détournements de fonds de la drogue comme le fameux dossier de Port de paix.
Pour nous autres à Réseau Citadelle, notre expérience avec la PNH est encourageante. Tous les cas dénoncés par notre organe ont été traités avec intérêt par la Direction Générale de la Police : tentative de viol d’un agent de l’APENA sur la femme d’un prisonnier, l’implication des policiers dans des cas de kidnapping, l’harcèlement de femmes postulantes par des hauts gradés de la PNH, viol d’une jeune femme par un inspecteur au Limbé, actes de pédophilie contre des enfants de rue de la ville du Cap-Haitien, abus contre de militaires démobilisés, tentative d’implication de policiers dans des fraudes électorales, violence à Pignon, tentative de viol par les soldats népalais. Après chaque fait dénoncé dans un article, nous recevons un appel de la PNH ou de la MINUSTAH pour nous donner la garantie que le suivi sera fait ou pour éclaircir la situation en fournissant plus d’information.

A la rédaction de ce texte nous apprenons que Mario Andrésol est reconduit par le Chef de l’Etat René Préval. M. Préval, disposant d’une majorité confortable au Sénat, suite aux récentes élections sénatoriales, Mario Andrésol n’a aucun problème d’être reconfirmé Commandant en Chef de la PNH, à moins que le Chef de l’Etat ne nous entraine dans son jeu machiavélique habituel consistant à envoyer son prétendu élu s’écraser contre sa majorité parlementaire.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 14 Juillet 2009, 17 heures 22.

lundi 13 juillet 2009

BRH/Cap-Haitien : Des employés contestent les sanctions pour soustraction de billets U.S.


(Photos by Cyrus Sibert, www.reseaucitadelle.blogspot.com)

Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/

Cap-Haïtien, le 13 Juillet 2009

Un fait bizarre existe à la Branche Nord de la Banque Centrale sise au Cap-Haitien. Des employés continuellement condamnés à rembourser des billets de dollars américains manquants suite aux transferts de fonds vers la Capitale.

Même quand ils avaient bien contrôlé, vérifié et revérifié les liasses, après le transport vers le siège central de la BRH à Port-au-Prince, il y a souvent une note signalant aux responsables de la branche capoise que la somme transférée n’est pas correcte : Il manque des billets.

Conséquences, des employés sont condamnés à rembourser les billets manquants. Souvent le montant à rembourser constitue une forte somme d’argent en dollars US.
Cette situation a été rapportée à Réseau Citadelle depuis plusieurs mois. Comme on dit une hirondelle ne fait pas le printemps, nous avons attendu plusieurs autres témoignages pour signaler cet état de fait à l’opinion publique.

Les employés victimes souhaitent qu’une enquête sérieuse soit menée pour déterminer le maillon faible de la chaine. Les caciques de Port-au-Prince ne doivent plus décider au hasard que les billets auraient été dérobés à partir de la BRH/Nord et sanctionner de pauvres petits employés qui résistent mal avec un ‘‘salaire de ville de province’’.

Une enquête sur toute la chaine de transfert de fonds, telle est la demande des employés de la BRH du Cap-Haitien.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 13 Juillet 2009, 08 heures 45.

dimanche 12 juillet 2009

Bill Clinton prétend évaluer sans le Secrétariat National de Gestion des Risques et Désastres.

Agr. Jean Arsène Constant présentant aux journalistes le (PNI)
Plan national d'Intervention en cas de désastres
.
(Photo by Enosch JOSEPH)



Par Cyrus Sibert

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Côte des Arcadins, Montrouis, le 10 Juillet 2009.

Intervenant à l’Atelier de Formation des Journalistes en Gestion des Risques et des Désastres, l’Agronome Jean Arsène Constant, assistant Technique de Renforcement des Capacités Locales pour la Gestion du Risque, a signalé avec indignation un fait bizarre qui reste inconnu du grand public : Monsieur William Jefferson Clinton n’avait pas rencontré le Responsable National de la Protection Civile en Haïti lors de sa visite d’évaluation en prévision de la saison cyclonique de l’année 2009.

Venant d’un Haut Cadre responsable de la Gestion des Risques en Haïti, cette information révoltait la conscience des journalistes présents dans la salle. On se posait des questions, on se demandait : Quelle évaluation Bill Clinton avait pour mission ? S’il a rencontré le Président René Préval et son Premier Ministre Madame Michèle Duvivier Pierre-Louis, cela doit être plus important. La saison cyclonique a servi de couverture pour une mission secrète.

Sur le visage de l’Agronome Constant, on pouvait constater la déception. C’était le cas pour d’autres membres de la protection civile. La visite de Bill Clinton a failli démotiver les techniciens qui se sont sacrifiés pour établir un Plan Nation de Gestion des Risque et des Désastres.

De plus, Monsieur Constant, a mis l’accent sur les désordres qui règne chez plusieurs ONG et partenaires de la communauté internationale. Au lieu de suivre le Plan National d’Intervention et prendre part aux différentes réunions de planification, ces derniers préfèrent agir seuls. Créant une cacophonie lors du lancement des consignes et la duplication sur le terrain lors des désastres.

Ces ONG indisciplinées sont pourtant soutenues par des bailleurs de fonds importants qui utilisent les désastres en Haïti à des fins de marketing visant à leur donner plus de visibilité au mépris des souffrances des personnes victimes. Alors qu’une meilleure coordination à partir du DPC (Direction de la Protection Civile) permettrait d’agir bien et vite avant, pendant et après la saison cyclonique, les partenaires continuent d’œuvrer dans l’anarchie et le désordre sur le terrain.

L’Agr. Constant appelle les maires des communes du pays à suivre l’exemple du Maire de Cabaret (Ouest) qui avait imposé aux ONG intervenant sur le terrain d’agir suivant le plan d’invention décidé par la commune. Au sein de cette commune, le Maire avait la force de caractère nécessaire pour demander aux ONG de participer à la planification des interventions et de respecter le plan communal. Celles qui refusaient, pouvaient réembarquer leurs camions et quitter les lieux.

Comme conclusion, l’Agronome Jean Arsène Constant, pointe du doigt les parlementaires qui se contentent de constater les dégâts. Ils ont un rôle très importants à jouer, celui de fournir un cadre légal à la Direction de la Protection Civile/ Secrétariat National de Gestion des Risques. Il y a pourtant un projet de loi en ce sens. Pourquoi le gouvernement refuse t-il de soumettre ce projet de loi au parlement ? Pourquoi les parlementaires n’ont t-il pas proposé une loi en ce sens ? Sur le terrain, les agents de la protection civile sont faibles. Faute d’un cadre légal complet, ils n’arrivent pas à faire appliquer les mesures d’urgence pour mieux protéger la population.

En évitant le Secrétariat Nation de Gestion des Risques et des Désastres (SNGRD), l’Envoyé spécial des Nations Unies a négligé sa couverture. L’idée d’action humanitaire ne tient plus, la perception de Gouvernorat est renforcée. N’étant pas au courant des préparatifs au niveau national, la mission de l’ancien Président américain semble être plus politique qu’humanitaire. La décision du gouvernement canadien de réviser à la baisse les précautions pour ces ressortissants qui comptent voyager en Haïti semble être un élément du résultat de la vraie mission de Bill Clinton en Haïti. La publication du rapport de la commission sur la réforme constitutionnelle, l’une des ‘‘commissions’’ de légitimation du régime en place, n’en serait pas moins un des éléments significatifs résultant de la visite de Bill Clinton en Haïti.

L’ex-Président américain Bill Clinton, envoyé spécial de l’ONU pour Haïti, était arrivé le lundi 6 juillet 2009 à Port-au-Prince pour sa première mission officielle au cours de laquelle il devait tenter de focaliser l’attention de la communauté internationale sur les graves problèmes économiques et environnementaux du pays. Selon un communiqué de son bureau, au cours de son séjour de 48 heures, M. Clinton devait s’entretenir avec les autorités haïtiennes, dont le Président René Préval, des entretiens portant sur la préparation de la saison cyclonique en cours, la création d’emplois et le renforcement des services sociaux de base. Il devait en profiter également pour se pencher sur l’implication coordonnée de la société civile, des Nations Unies et des bailleurs de fonds dans l’opérationnalisation du "plan de reconstruction" du gouvernement Préval/Pierre-Louis.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit.), le 10 Juillet 2009, 17 heures 05.


jeudi 9 juillet 2009

Pour Jacques Roche torture, assassine le 10 Juillet 2005

10 Jiye 2005 - 10 Jiye 2009 jodia fe kat lane. Jacques: Leu a potko rive pou ale, lavi ou te fek komanse, peyi a ke ou renmen te bezwen ou. Wi Jacques, peyi a te bezwen karakte pwop ou, entegrite ou, kapasite ou, lanmou ke ou te genyen pou sa ki pat kapab yo. Kriminel lavalas yo kraze ou, yo pran souf ou men yo pa pran nanm ou. Map repete sa ou te di e se vre: Tu peux me crever les yeux, me couper les bras, et les jambres, me laisser nu en pleine rue, mais tu ne peux tuer mon rêve, Tu ne peux tuer l'espoir" Jacques leu ou tap pale konsa se tankou se pawol Bondye te mete nan bouche ou paske se sa ki fet. Map repete sa mwen te di deja:

Ou te kwe nan chanjman pou pep la, lespwa a pap mouriOu te toujou sakrifye tet ou pou koz pep la, rev la pap mouriOu te yon gason modere avek konviksyon, lespwa a pap mouriOu te gade lot la nan je e dil kijan li te trayi koze pep la, rev la pap mouri

Jacques: Chak fwa mwen sonje mwen li teks la:
http://haitipolicy.org/content/3155.htm

Pote mak sonje! Se konsa pawol la te toujou ye e se konsa yo te toujou dil, bay kou bliye pote mak sonje. Pajanm bliye ke leu genyen kou ki bay genyen kote ke mak la rete. Leu mwen konstate jan awounsa, vivi dan grien, san manman sa yo, assassen san pitye lavalas sa yo te totire ou, touye ou, assassinen ou li kite yon mak nan keu mwen ki pa kapab efase. Sa ou fe se li ou we, sa vle di wi genyen yon Bondye nan syel, Bondye ki toujou klere soley jistis la. Jacques Assassen a ale, li devan Bondye jodia, Bondye voye chachel anvan kat lane a mete pye. Jodia a nan nom ou, nou pa genyen rayisans, nou padone li, nap mande padon devan Bondye pouli e nap lapriye pou li.

Jacques: Mwen konnen ke ou sou kote zanj yo, pa bliye peyi a, pa bliye fanmi ou, mande fave Bondye ak zanj yo pou nou. Tankou aye ou nan keu nou, tankou aye ou nan tet nou. Nou pa bliye ou, malgre ou pa vreman bezwensa, nou lapriye pou ou. Mwen konnen ou pa renmen bagay sa yo, men map dil kanmenm, pou mwen ou son Ewo Nasyonal. Nap goumen pou nou gade si nan youn na fakilte yo nou kapab kreye yon sal konferans

Jacques Roche.

2009: RIEN DE NEUF


En faisant l’analyse de la situation d’Haïti après le premier semestre de l’exercice 2009 : honteux est l’unique mot qui nous vient à l’esprit. Aujourd’hui encore, comme récemment, comme depuis des années…rien de neuf. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi les lois sur la réforme judiciaire ne sont pas d’application, deux ans après leur publication. Explication officielle : ‘’Pas de Président à la Cour de Cassation’’. Tiens donc !

Pourquoi depuis tout ce temps, il n’y a pas un titulaire à la tête de la Cour Suprême haïtienne ? Quand les lois de réforme furent votées en 2007, la plus haute instance de la pyramide judiciaire était déjà veuve de Président ; et nous devons croire que c’est à cause de cela que le processus devant déboucher sur la mise sur pied du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et le remaniement effectif du système est paralysé ? De qui se moque t-on ?

Beaucoup d’idées fausses circulent sur la véritable nature de la nonchalance des dirigeants à rendre la Justice indépendante et efficace. Nous ne prétendons pas connaître la vérité, nous essayons seulement de comprendre le motif qui les pousse à adopter une telle attitude. Jusqu’à présent, ils refusent de s’expliquer. Mais si on n’a rien à cacher, pourquoi est-ce qu’on a peur de répondre aux questions et donner les vraies raisons ? Et dire que l’on voudrait nous faire croire que les Magistrats sont responsables des malheurs de la Magistrature alors que le simple bon sens dément cette théorie.

La corruption, le trafic de la drogue, le blanchiment d’argent et l’impunité règnent en maître en Haïti. Des Hauts fonctionnaires et des Parlementaires sont indexés dans plusieurs cas de malversation, entre autres : ONA-CNE-MAE. Vous croyez encore que c’est l’absence d’un Président à la tête de la Cour de Cassation qui bloque l’instruction de ces dossiers et empêche aux Magistrats d’avoir un meilleur salaire et des moyens pour mener à bien leur mission ? Vous pensez aussi que c’est cela qui entrave et renvoie aux calendes grecques la réouverture de l’École de la Magistrature ? Vous acceptez que c’est à cause de l’absence du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire que les mandats de plusieurs dizaines de Magistrats ne sont pas renouvelés ?

Pourquoi après deux ans, l’on est encore là ? Pourquoi il faut attendre que les poussières tombent sur les dossiers pour les traiter ? Nous reposons les mêmes questions : De quoi a-t-on peur et pourquoi ? Huit millions de personnes attendent les réponses. L’Exécutif, sur pression de Parlementaires dépourvus totalement de cultures intellectuelle et démocratique, continue à parachuter des individus bassement serviles, de plus, sans qualification au sein de l’appareil judiciaire…Et maintenant, dites-nous si nous n’avons pas raison d’être en colère. Comment voulez-vous qu’un pays soit debout si son système judiciaire est à genou ? Et que faut-il faire pour que les autres Magistrats de la République réagissent enfin ?

Nous savons qu’en Haïti, il n’y a pas assez de place pour des voix dissidentes. Si vous allez à contre sens, vous êtes contre le pouvoir et donc un ennemi. Mais en fait, ce n’est pas de la place qui manque, ce sont les gens prêts à prendre le risque. Si on veut vraiment d’une nouvelle Haïti, il faut prendre des risques. Tous ceux qui tentent de faire changer les choses sont dénigrés, ridiculisés, calomniés ou…assassinés mais qu’importe, il faut se battre. Nos critiques n’apporteront sûrement rien de nouveau concernant la politique de justice du gouvernement mais nous exigeons tout de même des réponses.

Dans toutes les actions importantes de notre vie professionnelle, nous avons toujours été mobilisé par des motifs respectables et conformes à notre idéal fondamental qui est de contribuer à notre manière à rendre la justice meilleure. Nous ne sommes ni un leader ni un révolutionnaire ; nous sommes un citoyen avisé, un patriote né, un Magistrat engagé. Nous essayons de défendre le système judiciaire contre ceux qui l’ont abîmé, violé et pillé.

La situation est terrible mais plus terrible encore est l’absence d’espoir pour nous autres jeunes cadres, amputés, sacrifiés sur l’autel de l’absurdité parce que peut-être deux ou trois personnes n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une question. Pendant ce temps, le pays souffre, le peuple meurt de faim, la corruption gagne du terrain. Notre déception est à la mesure du fétichisme démocratique dans lequel plusieurs de nos compatriotes ont cru. Cependant, tout n’est pas perdu. Nous invitons donc les citoyens honnêtes et conséquents à veiller à la qualité de leur représentation car une autre Haïti est encore possible.

La justice est retenue en otage depuis plus de deux cents ans par un petit groupe d’individus prêts à tout pour la maintenir à leur merci. Nous sommes en 2009, alors, jeunes de mon pays, universitaires, collègues Magistrats, militants des Droits humains, avocats, journalistes, haïtiennes et haïtiens de l’intérieur ou d’ailleurs, qu’est-ce que vous attendez pour réagir ? Cela ne tient qu’à vous et à vous seul… Exigez des réponses !


Heidi FORTUNÉ
Magistrat, Juge d’Instruction
Cap-Haïtien, Haïti
Ce 04 juillet 2009
http://heidifortune.blogspot.com

REACTION D'UN INTERNAUTE SUR NOTRE RECENT TEXTE SUR LA DECENTRALISATION.

Je veux seulement ajouter que les dominicains pensent et planifient pour le présent et l'avenir de leur pays. Ils ont profité de leur stabilité pour rendre irréversible leur croissance en s'engageant à faire profiter toutes les couches de leur population, le progrès est visible pour tous parce que tout le monde bénéficie d'un minimum de service avec équité. Ils ont réussi à converger tous les intérêts de classe vers le renforcement de la paix perpétuelle. Le défi d'Haïti est à ce niveau aussi, On ne peut pas décoller sans converger les intérêts de classe vers une paix durable. Imposer la tranquillité comme l'a fait Préval/ MINUSTAH ne va rien résoudre dans le moyen terme. Nos différences ne sont pas vraiment énormes ou " insurmontables" , c'est une question d'intransigeance, négligence, de malveillance et paresse intellective. Nous savons comment provoquer, taquiner, sans arriver à développer le sens des mesures et des limites. La passion et les émotions sont bonnes, mais il faut éviter là ou elles colludent avec l'obscurantisme et le mensonge.

Les raisons pour passer par la République Dominicaine sont une combinaison d'excellence, de service et d"abordabilité " des couts. Le billet Miami -Santiago ou San Juan -Santiago est plus economic que celui Miami/P-Au- Prince. Une fois à Santiago (cela dépend de l'heure qu'on y arrive), on peut prendre un taxi pour $20 pour se rendre à la station d'autobus. Là, on paie 70 pesos ou $5 pour se rendre à Dajabon via Monte Cristi. On traverse la frontière sans problème. Le prix de Caribetour me parait raisonnable (je souhaite que leur station se trouve à proximité de l'aéroport de Santiago).

Les contrastes sont moins "choquants", on ne voit pas des compatriotes ou des Dominicains en guenille et sales. La route Ouanaminthe -Cap est une extension de l'auto route du Cibao. Le paysage est beau, la pauvreté est visible mais pas la misère. La différence entre Ouanaminthe et Dajabon est : Ouanaminthe est chaotique, bourgeonnante (style Bombay, India), elle n'était pas planifiée ni préparée pour son "essor". Elle est comme une "makwalie" qui a gagné la loterie mais sans jamais arriver à développer l’esprit de finesse. La municipalité est dépassée, sans ressources, sans créativité pour profiter de la santé économique de la ville pour prendre son indépendance du ministère de l'intérieur.

Dajabon est plus ordonnée, plus tranquille et très propre. On a l’impression que Ouanaminthe n'a pas de mairie. Le poste d'inspection de la douane est plus moderne que la douane elle même. Cette dernière occupe encore une chaumière construite dans les années 1920-1930. Ouanaminthe est dans l'obscurité totale, Dajabon est éclairée 24/24. Mais la dynamique est la même: deux peuples qui se débrouillent pour survivre avec la même endurance, la même détermination, la même vocation. Il est difficile de noter les frictions entre les deux peuples. Les porteurs Haïtiens de Dajabon sont des jeunes. De la station d'auto Bus à la frontière, on a besoin d'un taxi, ce dernier s'arrête à mi-chemin et le porteur vous aide jusqu'à la frontière. Chaque taxi à un porteur, le propriétaire est dominicain, le porteur est Haïtien. Le dominicain parle le créole comme vous et moi, il n'est pas possible de composer avec le porteur Haïtien en particulier. Il doit aussi respecter l'entente pour éviter des complications (il existe plusieurs petits réseaux de mafia), la corruption est insulaire mais à des niveaux variables.

Les entrepreneurs dominicains contrôlent le corridor Ouanaminthe -Limonade vendant tout ce qu'on a besoin ( Ice, Live Chicken, etc). Le long de la route, on remarque la reconstruction des petites maisons qui remplacent les taudis traditionnels, ce qui rend la misère du coté Haïtien un peu moins visible. A Ouanaminthe, on trouve tout ce qu'on a besoin, les mêmes produits de Miami au prix de Miami.

Par contre, un voyage par Port -Au-Prince est une autre histoire. Il paraît que Notre dame des sept douleurs habite l'aéroport Toussaint Louverture. En plus des mauvais services et traitements d’American Airlines, le prix élevé du billet, les frais élevés de l’aéroport, on est sorti confus, triste, avec un sentiment d'impuissance. Ils y existent deux catégories de mendiants, La première comprend les employés de service d'hygiène de l'aéroport et des lignes aériennes qui vous exposent un petit problème dont $ 5 dollars (au moins) peuvent résoudre. A la sortie du terminal, on est "tiraillé" par des ‘‘taxistes’’ avec la peur chronique d'être en face d'un potentiel kidnappeur.

Des enfants qui auraient du être à l’école, cheveux jaunis et sales, odeurs de désespoir et d'une condition qu'on ne veut même pas pour des animaux, vous demandent de les aider à trouver quelque chose à manger. Ils sont parfois du même âge que mes enfants, mes neveux. Alors, vient ce doute qu'on ne peut pas exposer en public: What "if" they are sons or daughters of one of my brothers or cousins conceived in "quick" circonstances ; and they didn't even know about the consequences? .

Un choc et un scénario qui vous enlèvent " sommeil et faim" au moins pour les trois premiers jours. Une condition sous-humaine qu'on ne peut pas ignorer parce qu'elle est visible. C'est une bombe qui menace tout le monde et peut exploser à n'importe quel moment. Elle n'épargnera personne, même leurs alliés seront victime. Ce n'est pas un problème lavalas , macoute , babylone. Il n'a pas une "étiquette ou le sceau identitaire " de son fabricant. On peut échanger des blâmes, pointer du doigt un secteur, accuser certains personnages ou certains acteurs, le problème devient de jour en jour urgent et préoccupant.

Je ne suis pas d'accord avec la conclusion, je ne suis pas certain que le blocage contre la décentralisation soit conscient. Le régime est confus face à la parité des priorités, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un régime d'urgence. Il revient aux forces nationales (en particulier les entrepreneurs, les universités et les instituts de réflexions) de planifier l'avenir en proposant une modalité d'aménagement réaliste c'est à dire à la portée de nos moyens

Le pouvoir actuel est contrôlé par des oligarques. Les oligarques par fonction et par tradition sont des courtiers. Ils sont là pour servir d'interlocuteur à la masse quand celle ci peut les aider à occuper le Palais National. Le problème est: Une fois au pouvoir, ils choisissent de vendre les influences aux groupes d'intérêt qui peuvent "payer"; or la masse n'a pas les ressources pour acheter ou pour profiter de la mentalité "corruptrice".

Le sentiment d'être trahi a crée la frustration et l'apathie citoyenne. Préval est un oligarque de sang "pure", il est entouré de requins dont les fonctions essentielles sont la sécurité des intérêts de la bourgeoisie marchande en échange de rente (le cas de la vente des entreprises d’état, et le renforcement des monopoles). Aujourd’hui, il a l'opportunité de servir de "couroi" à l'international pour apaiser la masse, parce qu'il a une idée du type de "red meat " convoité par le peuple.

Pour comprendre ce qui se passe à Port au Prince, il faut étudier les pratiques de caste parce que le régime actuel évolue à l'intérieur d'une logique où le mercenariat demeure le ‘‘transfond’’.

Willy POMPILUS

mercredi 8 juillet 2009

Lancement ce mercredi 8 juillet 3009, d’un atelier de formation pour des journalistes en Gestion Risques et Désastres.

Des journalistes formés en secourisme.
(Photo by Cyrus Sibert, www.reseaucitadelle.blogspot.com)

Par Cyrus Sibert


Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Côte des Arcadins, Montrouis, le 08 Juillet 2009.


C’est dans la salle de conférence ‘‘1804’’de Moulin sur Mer que M. Abel Nazaire Coordonnateur adjoint du SPGRD et Mme Katleen Mompoint, Coordonnateur a.i. du PASNGRD-PNUD/DPC ont accueilli, ce mercredi 8 juillet, à 14 heures, une trentaine de participants, tous des journalistes venant des 10 départements d’Haïti. Dans le cadre des préparatifs en prévision des cyclones de la saison, les travailleurs de la presse sont ciblés par le Comité Thématique et Sensibilisation du Public (CTESP), une entité du Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et des Désastres.


Dans ses propos de circonstance, Monsieur Nazaire a mis l’accent sur la nécessité de construire un réseau de communicateurs fiable capable d’informer la population pour lui permettre de réagir à temps durant la saison cyclonique : « L’expérience de l’année 2008, montre que notre système d’alerte est encore faible. » dit-il, en dépit des efforts qui ont été consentis tant par le système national que les médias eux-mêmes en matière de communication d’urgence. Il en a profité pour remercier les journalistes, les patrons de médias et le CONATEL pour leur appui.


Toujours, selon Abel Nazaire, pour l’année 2009, l’accent est mis sur la gestion de l’alerte, l’évacuation des zones à risques et la gestion des abris provisoires. Le Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et des Désastres (SPGRD) s’est enorgueilli d’avoir mis au point un Plan National de Gestion des Risques, un plan de contingence nationale et un plan de communication.


Le Plan National de Gestion des Risques et des Désastres (PNGRD) est un outil technique destiné à conjuguer les effets de toute la société pour protéger les vies et les biens, résultat du travail de plusieurs institutions nationale sous la coordination du Ministère de l’intérieur via la Direction de la Protection Civile (DPC). Il est urgent de mettre en place la carte des risques et des menaces au niveau de chaque commune. Cela doit se faire avec l’aide de toute la population. La réussite des objectifs fixés par ces plans nécessite la participation de tous les secteurs.


L’Atelier de formation pour les journalistes en GRD est organisé grâce au financement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 08 Juillet 2009, 22 heures 55.

mardi 7 juillet 2009

Haïti-Tourisme : Possible de visiter les communes du Nord sans passer par Port-au-Prince.






Par Cyrus SibertRadio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com
Cap-Haïtien, le 7 Juillet 2009

« Comment la route Cap-Ouanaminthe et la Globalisation font échec à l’esprit de Paroisse du Caciquat de Port-au-Prince. »

Depuis environ cinq (5) ans une nouvelle pratique se développe dans le Nord du pays. Des ressortissants haïtiens originaires des 5 départements du Grand Nord d’Haïti utilisent les services de transport de la République Dominicaine pour rentrer chez eux. Avec les violences à la capitale Port-au-Prince - opération Bagdad et kidnapping – sans compter les difficultés d’accueil à la sortie l’aéroport de Port-au-Prince pour des haïtiens de la diaspora qui n’ont plus aucun lien à Port-au-Prince, la souhait est de pouvoir atteindre son village natal directement et en toute sécurité. Le moyen le plus sur de le faire est de passer par la République Dominicaine, en empruntant un vol reliant l’Amérique du Nord à Puerto Plata la ville touristique du Nord-ouest, de dormir dans un hôtel à Santiago (2eme ville de la république voisine) ou à Dajabon (ville frontalière avec Ouanaminthe Nord-est d’Haiti), de prendre un bus le lendemain pour Cap-Haitien, la 2e ville d’Haiti. Dans la cité christophienne, un parent assure tranquillement la réception à la gare routière.

Ce circuit qui était plus difficile dans le temps est, depuis 2008, devenu une ballade sans stress. Car les dirigeants de la république voisine, ayant constaté le flux de ressortissants haïtiens en provenance de l’Amérique du Nord et de l’Europe, investissent sans retenue pour rendre plus confortable le trajet et créer des opportunités d’affaire. A Dajabon, il y a beaucoup de nids d’investissements pour accueillir les voyageurs en transit. Avec la nouvelle route Cap-Dajabon, construite grâce au financement de l’Union Européenne, la compagnie de transport CARIBETOURS offre un circuit Cap-Santiago aller/retour pour 50 dollars US, tous les jours, 2 fois par jour. Le point d’embarquement et de débarquement est à la rue 29 A, en face de Parc Vincent, la Place de Carénage, zone résidentielle abritant les plus grands hôtels de la ville du Cap-Haitien, le commissariat municipal, la Direction Départementale de la Police et le Quartier-General de la MINUSTAH. Dans un confort standard, le ressortissant haïtien traverse le département du Nord-est jusqu’à Puerto Plata évitant bousculades et toutes les péripéties administratives et douanières le long de la frontière. A Puerto Plata un taxi vous dépose à l’aéroport. Ce service est depuis quelques années opérationnel à l’aéroport de Santiago qui concurrence celui de Puerto Plata : le voyageur haïtien est ainsi libre dans de son choix, car il y trouve plusieurs compagnies pour aller où il voudra dans le monde à des prix abordables.

Au nom du FPN (Front Provincial Nord), nous encourageons les ressortissants du Grand Nord de Christophe qui aimeraient visiter leur ville natale à emprunter ce circuit. C’est un moyen de faire échec aux groupes monopolistes de la République de Port-au-Prince qui s’opposent au développement d’infrastructures donc à une décentralisation effective dans le Nord. Depuis plusieurs décennies, ces groupes d’hommes d’affaire sans créativité, représentant une source d’inertie, empêchent avec la complicité du pouvoir central, à la ville du Cap-Haitien d’avoir un aéroport international capable d’accueillir des avions d’importance. Ils font tout pour bloquer les initiatives en ce sens et trouvent toujours des arguments pour déconseiller les Chefs d’Etat et de Gouvernement de concrétiser ce rêve. Car, ils voient dans l’aéroport de Port-au-Prince une source de rentes à ne pas concurrencer, à protéger, au mépris des millions de résidents du Nord qui aspirent légitimement à un minimum d’autonomie.

Le développement du Grand Nord est économiquement viable et incontournable. La République Dominicaine est un allié sur qui compter pour pressurer les féodaux de la République de Port-au-Prince et libérer le Nord des idées primaires des hommes d’affaire et des bureaucrates de la Capitale qui ne jurent que par l’exclusion des villes de province. De bonne source nous savons qu’il y a un mouvement des investisseurs dominicains vers la frontière haïtianodominicaine. Des centres universitaires seront construits avec des programmes adaptés, à l’intention des étudiants haïtiens. Déjà, des jeunes du Nord-est et du Nord voyagent à Dajabon le week-end pour suivre des cours d’informatique, de langue, de laboratoire, de comptabilité, d’administration, de communication, etc. Les centres de formations construisent des programmes intensifs de vendredi à Dimanche permettant à des jeunes de la ville du Cap-Haitien et d’ailleurs de se déplacer et de suivre leur programme les week-ends. Des parents de plusieurs villes frontalières préfèrent envoyer leurs enfants à l’école en République voisine, à Dajabon chaque matin des écoliers traversent la frontière en cette fin. De plus, avec les difficultés douanières et portuaires que rencontrent les importateurs en Haïti, les dominicains construisent un port international à Monte Christi. A quelques kilomètres de Fort-Liberté. Un aéroport sera construit également dans la zone de Monte Christi à l’intention des haïtiens. Des hommes d’affaires dominicains fournissent des intrants à des agriculteurs de la zone frontalière avec condition d’avoir un droit de préemption sur les produits récoltés. La commune de Ferrier est un exemple de commune où les agriculteurs travaillent grâce aux entrepreneurs dominicains. Des produits comme pintades, ‘‘poules pays’’, sont utilisés comme plats spéciaux dans certains restaurants de l’autre coté de la frontière.


Le marché est comme l’imagination de l’homme. Il se développe sans cesse et contourne les obstacles. Les besoins de l’homme étant la source de sa créativité, le marché existera et se développera sous forme de marché Noir, de contrebande ou de marché libre. Même quand, les groupes monopolistes de Port-au-Prince contrôlent tout et paralysent le commerce et l’industrie dans les villes de province, ils finiront par perdre le contrôle définitif du marché, car ce dernier se retournera vers la république voisine. Beaucoup d’hommes d’affaire capois ont une résidence permanente en République voisine, le permis ne coute que 500 dollars US. Ils disposent de résidences à Dajabon et à Monte Christi. En réinstaurant les monopoles des temps de Jean-Claude Duvalier au profit des Groupes monopolistiques liés à son régime, le Président René Préval s’engage à tuer définitivement l’économie nationale au profit de la République voisine. Entretemps le peuple se défend. Il invite les ressortissants haïtiens de la diaspora à contourner les obstacles de la capitale haïtienne, à revenir au pays natal pour leur vacance, un moyen de contribuer au développement de leur ville natale.


Témoignage d’un membre de la diaspora qui discutait entre amis à la rue 14 I, au resto de ‘‘Magistrat Ito’’ : A entendre les informations sur Haïti, je croyais que j’allais me retrouver dans un pays comme Bagdad, avec des rafales d’armes automatiques et des attentats à la bombe. Même quand les rues sont défoncées, il fait toujours bon chez nous. Mon problème a été Port-au-Prince. Pourquoi, l’Etat refuse-t-il de construire un aéroport au Cap-Haitien capable d’accueillir des avions d’une centaine de places ? Ce serait une balade pour nous autres de la diaspora, les gens du Grand Nord qui traditionnellement, aiment rentrer chez eux afin de visiter les parents, les grands parents, les rivières, les coins et recoins de nos expériences de jeunesses. Comme je l’ai dit Port-au-rince fut mon problème. Je n’ai plus personne pour me récupérer à l’aéroport. C’est pour moi effrayant d’arriver dans un aéroport où personne ne m’attend, des chauffeurs de taxi et des mendiants inconnus qui me bousculent et me réclament de l’argent, ensuite une aventure dans des rues incertaines pour aller à l’aviation civile prendre un petit avion à destination de Cap-Haitien ; un vol de 30 minutes pour 150 dollars US presque le prix du billet Port-au-Prince/Miami dans un petit avion pas trop rassurant, lorsqu’on connait les pratiques de chez nous… c’était trop pour un voyage de vacance. Je ne suis pas Indiana Jones. Aujourd’hui ça va ! Le circuit Cap/Santiago me va. Un voyage sûr, dans un espace confortable pour 50 US sans tracasseries, est mieux. On gagne en confort et on épargne de l’argent. Je ne raterai plus les fêtes « fêtes champêtres » (Fêtes des Saints Patrons de plusieurs communes du Nord d’Haïti).


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 07 Juillet 2009, 15 heures 50.

Bulletin spécial # 2 du mardi 07 juillet 2009

Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres. Cap-Haitien, +509 3721 0665. Publié par Cyrus Sibert / RESEAU CITADELLE.


Vigilance jaune aux forts vents et aux pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)


L’onde tropicale qui a occasionné de fort vent sur Haïti hier est localisée à l’ouest de la Jamaïque ce matin. Toutefois, des coups de vents modérés à forts et quelques activités de pluie isolée restent encore possibles sur certains départements aujourd’hui.

En attendant une amélioration définitive du temps demain, le SPGRD maintient ce mardi 7 juillet 2009 à 10 h am le niveau de vigilance jaune (i.e. risque d’impact d’intensité faible à modérée) aux forts vents et aux pluies et annonce l’activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de pluies et d’orages avec risques de crues de rivière et d’inondations d’intensité faible notamment pour les départements de l’Artibonite, de l’ouest, du centre, du sud et du sud-est.

Consignes
· Si votre habitation est menacée par des inondations et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.
· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.
En cas d’orages violents, ne vous abritez pas près des fenêtres et en zone boisée.



Bulletin météo marine du mardi 7 juillet 2009

Valable jusqu’au 08 juillet 2009

Prévisions maritimes:

Zone côtière nord :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud-est: 15 nœuds;
* Hauteur des vagues : 5 pieds;
* Mer peu agitée.


Golfe de la Gonâve :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud -est : 15-25 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 7 à 10 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.

Zone côtière sud :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud-est : 20-25 nœuds;
* Hauteur des vagues : 8 à 12 pieds ;
* Mer agitée ;
* Il est conseillé aux voiliers de ne pas prendre des précautions en mer.

Prochain bulletin mercredi 08 juillet 2009 à 10h am

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Haïti: Mission top secret

La visite du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Haïti, William Jefferson Clinton, est le secret le mieux gardé depuis plus d'une décennie. Le Palais national, la MINUSTAH, l'ambassade américaine à Port-au-Prince ainsi que les autres sources, qui généralement donnent des informations sur ce genre de visite officielle, n'étaient en mesure de fournir aucune information sur cette visite de l'ancien président américain en Haïti.
Dans les parages de l'aéroport international de Port-au-Prince, en fin de matinée, des voitures officielles du gouvernement étaient remarquées. Mais les curieux étaient gardés à distance, selon le constat fait par le journal. Le branle-bas constaté annonçait quelque chose, mais finalement, aucune information n'a filtré.
Contacté par un rédacteur, un membre du bureau de presse de la présidence n'était en mesure de fournir aucune information ni sur l'heure d'arrivée de l'émissaire de l'ONU ni sur son agenda. Il s'est seulement contenté de dire que l'avion de M. Clinton devrait atterrir à 8 heures du soir. Selon une source proche de l'aéroport de Port-au-Prince, M. Clinton devait rentrer au pays vers 9 heures du soir.
Un confrère de Radio MINUSTAH a, quant à lui, confirmé l'arrivée de M. Clinton en fin de soirée à Port-au-Prince, ajoutant qu'il n'est pas prévu de rencontres avec la presse dans le cadre de cette visite. « M. Clinton, dit-il, doit dîner ce soir avec le président Préval. Demain (mardi), il doit se rendre aux Gonaïves (Artibonite), puis à Cité Soleil (Ouest), et à Carrefour-Feuilles (Ouest) où il doit visiter un projet de transformation de déchets en briquettes. Il devra aussi rencontrer, poursuit notre source, des hommes d'affaires haïtiens et des représentants d'ONG internationales oeuvrant en Haïti. »
De leur côté, les principaux porte-parole de la MINUSTAH n'étaient pas joignables sur leurs téléphones portables qui, pourtant, sont toujours disponibles dans d'autres circonstances. Un employé civil de la mission onusienne, qui a requis l'anonymat, a confié à un photographe du quotidien Le Nouvelliste que « en ce qui concerne les contacts de M. Clinton avec la presse, la MINUSTAH se chargerait de tout et que même les photos seront envoyées aux médias intéressés par la mission ».
Aux Gonaïves, M. Clinton doit visiter les travaux réalisés par les forces onusiennes depuis les récentes inondations. Sur les ondes de Radio MINUSTAH, un des responsables de ce projet aux Gonaïves a confié que ce projet à haute intensité de main-d'oeuvre n'est réalisé que sur 2% des surfaces concernées. « Les besoins sont immenses, mais les moyens ne le sont pas », avait-il dit en guise d'explication à la faiblesse du projet dans la ville des Gonaïves et ses environs.
Jusqu'à la tombée de la nuit, le flou persistait encore sur la mission de M. Clinton en Haïti. Intervenant sur les ondes de Radio Vision 2000, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés n'ont pas caché leur frustration quant à la mission de l'émissaire du secrétaire général de l'ONU ainsi que leur méconnaissance du contenu de ladite mission. Le président du Sénat, le Dr Kelly C. Bastien, a dénoncé le caractère top secret de la mission de M. Clinton alors que son homologue de la Chambre des députés, Louis-Jeune Levaillant, a dénoncé l'implication de l'émissaire du secrétaire général de l'ONU dans des dossiers aussi importants que celui de l'environnement.
Dans le cadre de sa visite en Haïti, l'ancien président américain devrait s'entretenir avec les autorités haïtiennes, notamment le président René Préval et le Premier ministre Michèle D. Pierre-Louis. M. Clinton, depuis sa désignation par le secrétaire général de l'ONU comme émissaire spécial, est à sa première visite officielle en Haïti.

L’Hôpital Sacré Cœur de Milot contraint d’arrêter ses services.





Par Cyrus SibertRadio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :
www.reseaucitadelle.blogspot.com


Cap-Haïtien, le 07 Juillet 2009

Le Conseil Administratif de l’Hôpital Sacré Cœur de Milot est contraint d’interrompre ses services jusqu'à nouvel ordre, faute de condition de sécurité. Depuis plusieurs semaines, une situation de tension règne à Milot entre un groupe de la population et les membres du Conseil de Direction de l’Hôpital. Guidés par un étranger du nom de ‘‘TIM’’ ainsi connu, membre du Conseil d’Administration du Projet CRUDEM http://www.crudem.org/ en Amérique du Nord qui chercherait à évincer le Directeur Exécutif de l’Hôpital, le Dr Bernes Chalumeau pour des raisons non avouées, des groupes de jeunes qui appellent TIM ‘‘papa’’ organisent la pression sur le personnel de l’Hôpital. Dr Chalumeau a même été victime d’une attaque. Ce dernier a failli y laisser sa peau. Le comble, son agresseur est récompensé par ce TIM qui a réparé sa maison familiale.


Depuis plusieurs jours, le personnel de l’Hôpital de Milot est escorté par une unité de la CIMO. Finalement, l’administration a décidé d’un arrêt de travail en attendant le rétablissement de la sécurité.



Faut-il signaler que lors de son administration comme Maire de Milot Moise Jean-Charles voulait contrôler les recettes de l’Hôpital Sacré Cœur. Sur les ondes de médias de la ville du Cap-Haitien, le Maire de Milot voyait en ce centre hospitalier une vache laitière qui devait être au service de la Mairie de Milot. Deux (2) semaines après son élection au sénat de la République, les groupes proches de TIM intensifient leur pression jusqu'à forcer l’administration de l’Hôpital de Milot à arrêter ses services, abandonnant malades, personnes infectées du VIH/SIDA (séropositifs) bénéficiaires du programme ARV, etc. N’y a-t-il pas là un signe avant coureur? S’agit-il d’une simple coïncidence ? Quel est le niveau d’implication de Moise Jean-Charles dans ce dossier ? Quels sont les vrais objectifs de ce monsieur TIM qui a semé le trouble et le désordre dans la commune de Milot ? Dr Bernes Chalumeau est-il irréprochable ? Si non, pourquoi chercher à régler cette affaire administrative par la violence et le désordre ? Autant de questions à répondre.



Toutefois, l’arrêt de travail de l’Hôpital Sacré Cœur de Milot aura des conséquences graves sur le système sanitaire nord, vu que l’Hôpital public Justinien, le plus grand centre hospitalier, répond mal aux besoins de soins curatifs dans le département. C’était plus rassurant de se faire opérer a Milot par des techniciens capois. A Milot, on était à l’abri des interruptions du courant électrique, on pouvait trouver des gants, des bistouris…


Il est à noter que l’intervention directe d’étrangers sur le terrain est en hausse. Il suffit de quelques dollars et de la complicité de quelques dirigeants affamés et corrompus pour porter le peuple à se retourner contre les nationaux qui lui rendent service. Il faut aussi questionner le niveau d’intégration des cadres locaux : comment un étranger peut-il retourner si rapidement une population contre ceux qui l’aident à survivre ?


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 07 Juillet 2009, 13 heures 10.

lundi 6 juillet 2009

Bulletin météo du lundi 06 juillet (Alerte jaune : Onde Tropicale)

Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres. Cap-Haitien, +509 3721 0665. Publié par Cyrus Sibert / RESEAU CITADELLE.

Bulletin spécial # 1 du lundi 06 juillet 2009

Vigilance jaune aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)

Une onde tropicale dont l’axe se trouve sur la pointe Est de la République Dominicaine ce matin se déplace en direction d’Haïti. Elle interagit avec un creux en altitude existant déjà dans la zone. Plusieurs cellules nuageuses et des orages pouvant générer des coups de vents violents se trouvent à l’arrière et pourraient affecter différents départements géographiques d’Haïti cet après-midi, ce soir et demain.

A cet effet, le SPGRD lance ce lundi 06 juillet 2009 à 10 h am le niveau de vigilance jaune (i.e. risque d’impact d’intensité faible à modérée) aux fortes pluies et annonce l’activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies, des orages violents avec risques de crues de rivières, d’éboulements, de glissement de terrain et d’inondations d’intensité faible notamment pour les départements de l’Artibonite, de l’ouest, du Nord-est, du centre, du sud . du sud-est , des nippes et de la grand’ anse.

Consignes
· Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.
· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.
En cas d’orages violents, ne vous abritez pas près des fenêtres et en zone boisée.


Bulletin météo marine du lundi 06 juillet 2009

Valable jusqu’au 07 juillet 2009

Prévisions maritimes:

Zone côtière nord :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds;
* Hauteur des vagues : 5 à 6 pieds;
* Mer peu agitée;


Golfe de la Gonâve :
Lundi & mardi

* Vent du secteur est sud -est : 20-25 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds allant jusqu'à 12 nœuds au large
* Averses orageuses prévues ce soir et demain ;
* Mer peu agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer lors de ces averses orageuses.

Zone côtière sud :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est sud-est : 20-25 nœuds;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds; et peut atteindre entre 8 à 12 pieds mardi
* Averses orageuses prévues ce soir et demain sur le littoral et au large
* Mer peu agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer lors de ces averses orageuses.

Prochain bulletin mardi 07 juillet 2009 à 10h am

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

vendredi 3 juillet 2009

Bulletin météo du vendredi 03 juillet 2009.


Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres. Cap-Haitien, +509 3721 0665. Publié par Cyrus Sibert / RESEAU CITADELLE.

Valable jusqu’au 05 juillet 2009
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique

Une onde tropicale associée à un faible creux en surface au sud-ouest d’Haïti occasionnant de la pluie faible à modérée et des orages isolés particulièrement sur la région sud du pays aujourd’hui.

Prévisions pour Haïti:
- Beau temps ce matin ;
- Périodes nuageuses cet après-midi et en début de soirée dans la péninsule sud ;
- Températures peu confortables dans la journée, plus ou moins agréables en soirée ;
- Pluie sectorielle légère à modérée et orages isolés prévus aujourd’hui notamment dans le sud, le sud-est les nippes, la grande anse, l’ouest et le centre.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Temps ensoleillé ce matin ;
· Passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 36ºC ; Tº min: 23ºC ;
· Chance de pluie et d’orages isolés ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince:
Aujourd’hui 03 juillet
Lever : 05h 17 mn
Coucher : 06h 30 mn
Samedi 04 juillet
Lever : 05h 17 mn
Coucher : 06h 30 mn

Dimanche 05 juillet
Lever : 05h 18 mn
Coucher : 06h 30 mn

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du vendredi 03 juillet 2009

Valable jusqu’au 04 juillet 2009

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur est sud-est : 15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.


Golfe de la Gonâve :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.


Zone côtière sud :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur est : 20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ;
* Orages isolés attendus aujourd’hui ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Il est conseillé aux voiliers de ne pas s’aventurer en haute mer.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

jeudi 2 juillet 2009

Première visite d'évaluation la semaine prochaine pour L envoyé spécial de l'ONU en Haïti

Metropolehaiti. com

Bill Clinton sera dans nos murs du 6 au 8 juillet prochains, afin d'évaluer la meilleure façon de soutenir les efforts de préparation de la nouvelle saison cyclonique informe la mission pour la stabilisation d Haïti (Minustha).

Cette mission d'information permettra au président Clinton de s'engager et de mieux s'informer en rencontrant les Haïtiens pour évaluer les efforts de préparation et de relèvement suite aux désastres naturels, et également relever d'autres défis importants de développement.

Il concentrera aussi ses efforts pour s'assurer que les Nations Unies, la société civile et les bailleurs de fonds alignent leurs efforts avec le plan de reconstruction du gouvernement haïtien et assurent une bonne coordination entre eux, précise le communiqué de presse de la Mission

Selon l'ONU L'ancien président américain va œuvrer pour attirer l'attention du monde sur le pays.