President Clinton Leads Trade Delegation to Haiti
October 1, 2009, Port-au-Prince, Haiti -- Less than two months after his last trip, and at the invitation of the Haitian government and private sector, President Bill Clinton welcomed 500 international business executives to Haiti, as part of the first delegation of this kind in over 25 years.
Speaking before a conference of the Inter-American Development Bank (IDB) , President Clinton emphasized the significant business opportunities in Haiti, across a range of industries including agriculture, renewable energy, textiles, and infrastructure.
"Haiti has great potential for development," President Clinton said. "This is the right time to invest in Haiti, to help build a better neighbor, a reliable business partner, an alluring tourist destination, and a more prosperous home for its hard-working, resilient people."
"Three months ago, this was just a conversation between the government and people of Haiti and President Clinton. Today, we welcomed more than 500 investors interested in doing business here," said President Preval. "President Clinton's partnership with us has also helped to generate more than a billion dollars in debt forgiveness from the World Bank, the IMF and the IDB, as well a couple of hundred million more from the United States, Italy and other bilateral creditors via the Paris Club. Alongside these external measures, the Government of Haiti has been taking and will continue to take concrete steps to improve the business environment in order to attract foreign direct investment, begin to create the hundreds of thousands of needed sustainable jobs, and improve the lives of its citizens. Just this week, for the first time in decades, our national budget was passed into law by Parliament before the start of the new fiscal year," he added.
The delegation's two-day visit coincided with an Inter-American Development Bank (IDB) Investment Conference and an International Labour Organization (ILO) Betterworks Conference. Together, these events brought unprecedented numbers of companies and investors to Haiti, providing over 500 business leaders from four continents and multinational corporations with a unique opportunity to engage with their Haitian counterparts.
President Clinton also met with Haitian President Préval and Prime Minister Pierre-Louis, and reiterated his support for the Government of Haiti's comprehensive economic vision and recovery plan.
President Clinton will travel to the northern coast of Haiti on Friday, where he will highlight the world-class tourism opportunities. He and members of his delegation will visit the Sans Souci Palace, a UNESCO World Heritage site and national park also housing the Citadelle, a historic symbol of freedom for the people of Haiti. Since beginning work as UN Special Envoy for Haiti in June, President Clinton has announced a number of specific achievements, including: · The Royal Caribbean Cruise Line (RCCL) recently invested $55 million to develop Labadie – a beach resort area on Cap Hatien – and expects to bring 650,000 – 1 million tourists to Haiti by 2011. RCCL also will create a new vocational school in the region that will be operated jointly with the Ministry of Tourism and the local chamber of commerce, equipping Haitians with training for good jobs in the hospitality industry. In addition, RCCL has committed to contributing to the local economy by purchasing more food products from Haitian producers.
These commitments build on additional steps being taken by the Soros Economic Development Fund and the Haitian based WIN group, to invest $45 million to expand industrial capacity in Haiti, projected to create 25,000 new jobs, in collaboration with other Haitian businesses.
For further information, please contact: Jehane Sedky, Office of the Special Envoy for Haiti , +1 212 729 8257, jehane.sedky@ undp.org |
samedi 3 octobre 2009
President Clinton Leads Trade Delegation to Haiti
Bilten Meteyo Samdi 03 Oktòb 09
Pou rive jouk 05 Oktòb 09 SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA
PREVIZYON POU AYITI - Gen solèy ak kèk nyaj maten an; - Ap gen nyaj k'ap pase nan syèl la aprè midi a ak nan kòmansman lannwit lan; - Tanperati a ap bon nan fen lannwit lan; - Lapli pasipala rete posib pou kèk depatman peyi a. PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO - Kèk nyaj ap pase nan syèl la maten an epi ap gen nyaj nan aprè midi; - Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 34°C , pi ba l'ap desan'n se 24°C ; - Gen chans pou gen lapli modere nan kèk zòn aswè a ak kout loraj sou tèt mòn yo.
Leve ak kouche solèy pou pòtoprens Jodia 03 Oktòb leve : 05 è 40 mn kouche: 17 è 37 mn Dimanch 04 Oktòb leve : 05 è 40 mn kouche : 17 è 36 mn Lendi 05 Oktòb leve : 05 è 41 mn kouche : 17 è 35 mn
Previzyon pou Lanmè a Samdi 03 Oktòb 09 pou rive 04 Oktòb 09 Zòn kotyè Nò Samdi & Dimanch v Van an ap soufle nan sektè Lès- Sidès: 10 - 15 ne; v Vag yo ap monte 4- 6 pye jodia; v Lanmè a ap yon ti jan ajite;
Gòlf Lagonav Samdi & Dimanch v Van an ap soufle nan sektè Lès:10 - 15 ne ; v Vag yo ap monte : 4-7 pye; v Lanmè a ap yon ti jan ajite;
Zòn kotyè Sid Samdi & Dimanch v Van an ap soufle nan sektè Lès: 10 - 15 ne ; v Vag yo ap monte : 4-7 pye; v Lanmè a ap yon ti jan ajite. |
Clinton à Milot et Labadie avec une délégation d’entrepreneurs. (Photos Logan Abassi)
3 octobre 2009 Publié par MINUSTAH.org dans la catégorie : Articles
L'Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, Bill Clinton, et son adjoint Paul Farmer se sont rendus dans le Nord du pays ce 2 octobre pour visiter les vestiges du Palais de Sans Souci à Milot et la station balnéaire de Labadie. Ils étaient accompagnés d'une délégation d'une vingtaine de personnes, notamment des entrepreneurs, potentiels investisseurs dans cette région du pays.
« Il faut remodeler l'aéroport du Cap-Haïtien pour faciliter l'accès à la région à plus de touristes », c'est en ces termes que l'émissaire de l'ONU, Bill Clinton, s'est exprimé à Labadie au cours d'une visite dans cette station balnéaire.
Soulignant l'importance de l'amélioration des infrastructures, il a insisté sur la nécessité de réhabiliter la route reliant Labadie à l'aéroport international du Cap-Haïtien de sorte que Labadie devienne une destination touristique d'importance, non exclusivement réservée aux croisiéristes.
Dans cette visite, Bill Clinton était accompagné de Richard Fain, PDG de la Royal Caribbean Cruises Ltd, et d'Adam Goldstein, président de la Royal Caribbean International. Au niveau des autorités locales étaient présents : Kelly Bastien, président du Sénat; Patrick Delatour, ministre du Tourisme; Leslie Voltaire, ancien ministre des Haïtiens vivant à l'Etranger et responsable du Bureau de liaison en Haïti avec celui de l'Envoyé spécial.
Faisaient également partie de la délégation : Hédi Annabi, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Haïti, et Kim Bolduc, Représentante résidente du PNUD et Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Brésil.
Avant Lababie, la délégation s'est rendue au Parc National Historique où elle a visité le Palais de Sans Souci dans l'optique d'explorer les pistes d'investissement dans cette région. La valorisation de ce parc optimisera l'offre touristique en faveur des nombreux croisiériste faisant escale à Labadie.
A part le Palais de Sans-Souci, le Parc National Historique comprend la Citadelle Henry Christophe et le site fortifié des Ramiers à Milot qui s'étend sur une superficie totale de 27 km2. Ces monuments dont la construction remonte au début du XIXe siècle sont devenus patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982.
Et dans cette optique, le Ministère du Tourisme a présenté aux membres de la délégation le Plan Directeur du Tourisme (PDT) qui contient des projets d'investissements prioritaires dans la région. Ceux-ci sont axés sur la possibilité de chez les croisiéristes à visiter la Citadelle, notamment.
« Le Plan Directeur du Tourisme est une option très viable d'investissement que nous soumettons à leur appréciation », signale Patrick Delatour, ministre du Tourisme. Il en a profité pour esquisser les grandes lignes du projet.
En 1996, le ministère qu'il dirige a retenu le département du Nord comme zone touristique prioritaire dans son Plan Directeur du Tourisme, le document national de développement touristique. Une décision justifiée notamment par l'arrivée, chaque année, de plus de 400.000 touristes à bord des croisières de la Royal Caribbean Cruises Ltd sur la plage de Labadie. Sur chaque passager l'Etat perçoit une taxe de 6 USD. Un montant qui pourrait augmenter si l'offre touristique est diversifié, selon lui.
Et déjà, l'on prévoit à partir de décembre 2009 une augmentation significative du trafic touristique. A chaque voyage, trois fois par semaine, les croisières emmèneront 6,360 touristes à la fois – au lieu de 4,375 comme c'est le cas actuellement – suite à une augmentation de la capacité des bateaux.
Le nombre de touristes par an passera donc de 600,000 -depuis début 2006- à un million à partir de décembre. Aussi, une révision du PDT a-t-il été nécessaire en 2008 pour optimiser la capacité d'accueil des infrastructures.
Entre autres actions déjà entreprises, la construction, en 2008, d'un wharf qui permettra l'accostage des nouveaux bateaux. L'ouvrage est cofinancé à hauteur de 45 millions de dollars américains par l'Etat haïtien et la Royal Caribbean Cruises Ltd, chaque partie devant verser 50% dudit montant.
Le circuit prévu dans le Plan facilitera aux touristes de la Royal Caribbean la visite à la fois du Palais de Sans-Souci, de la Citadelle Henry Christophe et du site fortifié des Ramiers à Milot.
Pour rendre le circuit opérationnel, le PDT prévoit la construction d'une route touristique de 50 km reliant la Baie de l'Acul à Milot dont le coût estimé s'élève à 50 millions de dollars américains.. Pavée en pierres, en vue de présenter un aspect similaire à celle reliant le Palais Sans Souci et la Citadelle, cette route devrait être accompagnée d'un aménagement paysager qui revalorise l'habitat et l'environnement naturel.
Le plan d'aménagement du Parc National Historique
Selon les projections des responsables de site balnéaire de Labadie, l'on peut s'attendre à un nombre de visiteurs du Parc, équivalent à environ 20% des croisiéristes, soit 1300, trois fois par semaine, à partir de décembre 2009.
Tenant compte de ces estimations, le PDT prévoit la construction d'un centre d'accueil ainsi qu'un nouveau système de transport des touristes à la Citadelle. Ce site étant situé dans les hauteurs de Milot, il est prévu un petit train de 4 ou 5 wagons pouvant accommoder 15 personnes. emprunterait une nouvelle route beaucoup moins pentue jusqu'à un certain point. De là, un funiculaire prendrait la relève en déposant les visiteurs à l'entrée de la Citadelle.
Ce nouveau mode de transport permettra d'organiser des excursions non seulement équestres ou piétonnes vers la Citadelle, comme à l'heure actuelle, mais aussi motorisées, et ce dans le but de rendre le site accessible à des personnes âgées ou vivant avec une déficience physique.
Parallèlement sont prévues des infrastructures d'attractions tout le long du parcours dont : un belvédère, un amphithéâtre et une salle de projection fournissant des informations sur le Parc. Est également prévu un restaurant pouvant accueillir entre 200 et 300 personnes, dans un espace d'environ 700 mètres carrés. D'importantes attractions sont également prévues à la Citadelle.
Le coût estimatif de ces travaux sera de 10 millions de dollars américains. Des travaux que le ministère souhaiterait achever vers fin 2010.
Projet du centre d'accueil de Sans-Souci
Autre projet prévu dans le cadre de la valorisation des sites du Parc National, la construction d'un centre d'accueil à l'entrée du Palais Royal. Ceci dans le but, d'une part, d'améliorer les conditions sanitaires et d'accueil des visiteurs et d'autre part, protéger et entretenir le monument patrimonial.
Ce centre comprendra un parking public d'une superficie de 11,440 mètres carrés pour 54 véhicules, 12 autobus touristiques, une surface de circulation, des espaces verts et un bloc sanitaire.
En outre, il sera doté d'un espace multifonctionnel de 3,650 mètres carrés comprenant une première placette à vocation culturelle (théâtre, musique, danse, entre autres) ainsi qu'une autre placette pouvant servir de kiosque d'exposition et de vente de produits artisanaux.
Troisièmement, un pavillon d'accueil de 2,400 mètres carrés est envisagé avec rampe, escalier magistral et parvis, patio central d'exposition et déambulatoire autour de la maquette du Parc.
Des salles de projection de 60, 40 et 20 sièges sont aussi prévues ainsi qu'une médiathèque, une billetterie, une boutique de souvenirs et un café terrasse. Pour compléter l'ouvrage, il sera construit une salle d'infirmerie avec parking pour ambulance et un bureau de gestion avec des espaces verts et jardins. Le coût estimé de ce sous-projet s'élève à US $ 9, 994,900.
Au cas où les perspectives de financement et de construction des infrastructures précitées du Parc se matérialisent, une relance économique d'importance dans la zone s'en suivrait. Le marché potentiel serait alors constitué non seulement de visiteurs étrangers, mais d'une clientèle locale et de visiteurs de la diaspora. Ces derniers seraient motivés à découvrir ou redécouvrir un patrimoine historique qui leur appartient, cette fois, convenablement aménagé.
Rédaction : Vincenzo Pugliese
Edition : Hugo Merveille
Photos : Logan Abassi
Haïti : extrémisme politique et relance de l’économie – et/ou du tourisme.
Par Cyrus Sibert Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/ Cap-Haitien, le 2 Aout 2009 L'été 2009 est marqué par une augmentation des visiteurs de la diaspora en Haïti. Le climat d'apaisement observé en Haïti a porté ses fruits, cela fait longtemps qu'on n'a pas remarqué autant de ressortissants haïtiens à travers les rues de la ville du Cap-Haitien. Ils sont perçus dans les bals, les activités culturelles, dans les cybercafés, les restaurants... Attablés dans des points réputés de la ville, ils racontent leur histoire au Cap-Haitien, leurs péripéties avec les miliciens de Duvalier, les bagarres de jeunesse au ''Club des mélomanes'', leur exile forcé suite à des accusations gratuites d'être membre du mouvement communiste. Un chauffeur de taxi de New York se confesse : Il est âgé de 70 ans. Il était très turbulent, car en son temps, les jeunes de la ville du Cap-Haitien n'acceptaient pas l'injustice. Il a passé 42 ans en dehors du pays. Il est content d'y revenir. Malgré l'état piteux de la ville, il se sent chez lui et revit les bons moments de son enfance. Il est capois, il le restera. A New York, il s'identifie comme tel : haïtien, mais avant tout Capois. Les résidents de la ville sont- on ne peut plus - satisfaits. C'est un bon début. On n'a qu'à travailler les infrastructures pour attirer les visiteurs de la diaspora, les noirs américains et d'autres touristes. La construction annoncée de l'aéroport de la 2e ville du pays sera déterminante pour révolutionner la situation et renouer avec la croissance. C'est dans cet esprit positif que le Chef de l'Etat René Préval et ses amis au pouvoir décident de provoquer une crise politique. En bon irresponsable, Préval rejette l'esprit consensuel qui le guidait, pour publier, dans une logique de coup de force, les résultats contestés des élections sénatoriales. Il semble avoir obtenu le soutien de la communauté internationale représentée sur le terrain par la MINUSTAH pour enfoncer le pays dans la crise et détruire les avancées positives en ce qui concerne l'image d'Haïti. Les déclarations du Ministre Chargé des Relations avec le parlement Joseph J. Jasmin tendant à minimiser la situation restent sans effet. L'article du professeur Micha Gaillard titré : ''Bras de fer ou dialogue pour un pacte de transition démocratique'' annonce les couleurs. L'expulsion de Paul Denis de l'OPL est une preuve de plus que les vieux démons refont surface, ils sont à l'œuvre. Le réflexe traditionnel de l'exécutif à garder le pouvoir et le comportement extrémiste de l'opposition - tous deux des parasites à l'abri de conséquences de la crise économique qui affecte les travailleurs et les ménages - constituent la pierre d'achoppement qui nous empêche d'avancer. Ils n'ont aucun intérêt dans la relance de l'économie. Ils se sentent mieux avec un peuple paupérisé et manipulable, avec des jeunes aux abois qu'ils pourront utiliser comme miliciens, macoutes ou chimères, pour garder le pouvoir, empocher nos taxes et vivre comme des princes. Tandis que l'OEA, l'UNESCO et la MINUSTAH, des institutions du coupe OEA/ONU, se concentrent à organiser des séminaires pour les travailleurs de la presse haïtienne sur la résolution de conflit, la gestion de risques, le journalisme sensible au conflit, l'éthique, la déontologie et le tourisme, pour limiter les dérives et protéger l'image d'Haïti, pour la mobilisation communautaire en faveur d'un climat d'apaisement et la relance de l'économie, l'international autorise le pouvoir en place à provoquer les partis politiques et le peuple par des fraudes électorales, l'obsession de changer la Constitution en vigueur, de contrôler le Conseil Electoral d'Etat et de permettre aux monopoles corrompus proches du régime de continuer leur politique d'exclusion. Haïti est un pays spécial. L'ONU doit prendre des précautions pour ne pas se retrouver au centre d'un conflit généralisé. Car, si des élections frauduleuses arrivent à provoquer des émeutes capables d'ébranler le régime fermé d'Iran, il n'est pas impossible de voir le peuple spécial d'Haïti se révolter et prendre pour cible les missions des nations en Haïti. Jean-Bertrand Aristide n'a pas pu garder le pouvoir avec ses lobbyistes de Washington, ses supporters du black caucus et ses Chefs d'Etat complices de la Caraïbe. La MINUSTAH n'est pas de taille, si le peuple spécial d'Haïti décide de ne plus accepter cet état de fait. Le succès des répressions contre les émeutiers de la fin en 2008 et récemment contre les étudiants de l'Université d'Etat ne peut servir à prévoir l'issu du combat en situation de révolte généralisée. Tout en blâmant les partis politiques aujourd'hui contestataires pour le fait qu'ils avaient servi de ''marche pied'' au service du régime en place, en complotant avec Préval des élections /sélections, pour la continuité des actions visant à encourager la relance de l'économie – l'intérêt général, nous appelons les BLANCS de René Préval i.e., ceux qui lui avaient permis d'accéder illégalement au pouvoir en 2006, de le rappeler à l'ordre. Car, il n'y a aucun avenir dans l'extrémisme. Parlant du Président Lyndon Baines Johnson, William S. White écrit dans le livre '' Lyndon Baines Johnson, le professionnel'' : " Ce n'est pas uniquement parce que ses vues étaient « justes » que, lorsqu'il dirigeait la majorité au Sénat, il est arrivé si souvent à concilier le Lion conservateur et l'Agneau libéral. C'est surtout grâce à son pouvoir de persuasion, basé sur une compréhension instinctive et innée des sentiments, émotions, idée ou réticences de la personne qu'il a en face de lui." (Page 33) "Cette incapacité de ressentir la haine- c'est par instinct que le Président sait arrêter une discussion politique avant qu'elle ne s'envenime – voilà la grande et l'unique qualité qui est au cœur de la véritable tradition politique anglaise et américaine. Nulle part ailleurs n'existe autant cet instinct de tolérance grâce auquel une attaque politique ne dépasse jamais la mesure de la décence, et cela, indépendamment du nombre de votes que les adversaires ont, ou n'ont pas. Ce sens profond a fait de l'Angleterre le premier pays où a existé la tradition de la liberté dans l'ordre, et des Etats-Unis, la plus vieille démocratie du monde. Un politicien possède ou ne possède pas ce sens profond. C'est tout." (Page 143) Il est temps de mettre un terme à ces pratiques politiques qui consistent à humilier ses adversaires, à user de sa force pour garder le pouvoir au détriment de l'intérêt général. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 2 Aout 2009, 17 heures 55. |
Haïti: Bill Clinton réclame une plus grande coordination entre ONG.
Author: AFP posted on: Wed, 30 Sep 2009
MIAMI (Etats-Unis), 29 sept 2009 (AFP) - L'ancien président américain BillClinton a réclamé mardi une plus grande coordination entre organisations non gouvernementales (ONG) présentes en Haïti, en sa qualité d'envoyé spécial de l'ONU pour ce pays pauvre des Caraïbes.
M. Clinton a jugé nécessaire une plus grande coordination entre ONG enHaïti afin que l'aide apportée au pays, le plus pauvre du continent américain, profite encore plus au peuple haïtien.
"C'est une question sur laquelle nous sommes d'accord même avec Cuba et le Venezuela", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis), ajoutant: "Nous devons tous aider (Haïti) au-delà des questions politiques".
"Haïti représente une grande opportunité pour rendre la région plus sûre etstable", a-t-il souligné.
Bill Clinton va tenter jeudi et vendredi d'obtenir l'appui de bailleurs defonds étrangers en faveur d'Haïti lors d'une importante réunion organisée parla Banque interaméricaine de développement (BID) dans le pays.
Près de 200 investisseurs potentiels américains, canadiens, brésiliens, dominicains ou encore colombiens, spécialisés dans l'industrie agroalimentaire, le textile ou les biocarburants, participeront à la rencontreaux côtés d'hommes d'affaires haïtiens.
Par ailleurs, l'ancien président américain a indiqué qu'il travaillait à lamise en place d'un Traité de protection des immigrés haïtiens (TPS), qui pourrait bénéficier aux quelque 30.000 haïtiens résidant de manière clandestine aux Etats-Unis, alors que le gouvernement de Port-au-Princeaffirme ne pas être en mesure de les accueillir.
"Je suis en train de promouvoir avec force un TPS et je sais que la secrétaire d'Etat (son épouse Hillary Clinton) travaille à cela aussi", a-t-ildit.
Bill Clinton discerne "un grand moment" pour investir en Haïti
Author: AFP posted on: Thu, 1 Oct 2009
PORT-AU-PRINCE, 1 oct 2009 (AFP) - L'émissaire spécial des Nations unies pour Haïti, l'ancien président américain Bill Clinton, a encouragé jeudi les milieux d'affaires à investir dans ce pays, où "un grand moment d'opportunité" s'ouvre selon lui pour les investisseurs étrangers.
"Il y a aujourd'hui moins de risques en Haïti pour vos investissements qu'à aucun autre moment depuis que je connais ce pays", a estimé l'ancien président américain, qui intervenait devant plus de 200 investisseurs étrangers, originaires pour la plupart du continent américain.
M. Clinton a promis aux éventuels investisseurs de les aider dans leurs démarches auprès des autorités haïtiennes. "Dites-nous ce que vous voulez faire et nous obtiendrons pour vous les facilités auprès du gouvernement", a-t-il lancé.
Il s'est engagé à travailler pour relancer le tourisme dans l'île, estimant que ce secteur a un grand potentiel pour aider au développement du pays le plus pauvre des Amériques. Il a aussi souligné la nécessité d'améliorer l'image du pays.
"J'en appelle à chacun de vous pour que vous m'aidiez à transmettre une autre image d'Haïti. En quittant ce pays, dites ce que vous avez vu, ce que vous avez ressenti", a-t-il plaidé.
Bill Clinton a été nommé en mai émissaire spécial de l'ONU pour Haïti par le secrétaire général Ban Ki-moon.
Stabilisé, Haïti se dit prêt à accueillir des investisseurs étrangers.
Author: AFP posted on: Thu, 1 Oct 2009
PORT-AU-PRINCE, 1 oct 2009 (AFP) - Longtemps considéré comme instable, Haïti a mis jeudi en avant la nette amélioration de sa sécurité pour appelerles investisseurs internationaux à s'implanter dans un pays stabilisé engrande partie par la présence de troupes onusiennes.
"Aujourd'hui, je peux affirmer que les conditions sont réunies pouraccueillir vos investissements en Haïti. La sécurité est rétablie. Nous avonsbesoin de vous pour créer des emplois dans le pays", a déclaré la Premièreministre, Michèle Pierre-Louis, à l'ouverture d'une réunion avec le monde desaffaires dans la capitale haïtienne.
Plus de 200 investisseurs potentiels étrangers participaient à cetteréunion de deux jours aux côtés d'entrepreneurs haïtiens, afin d'explorer lespossibilités d'affaires dans le pays.
Organisée par la Banque interaméricaine de développement à l'initiative deBill Clinton, émissaire particulier du secrétaire général de l'ONU, la réuniona rassemblé des investisseurs venus de tout le continent américain.
"C'est un grand moment d'opportunités pour investir en Haïti. Il y aaujourd'hui moins de risques pour vos investissements qu'à aucun moment depuisque je connais ce pays", a lancé l'ancien président américain, qui avait amenéavec lui des investisseurs venus des Etats-Unis.
M. Clinton a promis aux éventuels investisseurs de les aider dans leursdémarches auprès des autorités haïtiennes. "Dites-nous ce que vous voulezfaire et nous obtiendrons pour vous les facilités auprès du gouvernement",a-t-il lancé.
Il s'est engagé à travailler pour relancer le tourisme dans l'île, estimantque ce secteur a un grand potentiel pour aider au développement du pays.
M. Clinton a lancé une offensive de charme à l'endroit de son publicd'hommes et de femmes d'affaires. "J'en appelle à chacun de vous pour que vousm'aidiez à transmettre une autre image d'Haïti. En quittant ce pays, dites ceque vous avez vu, ce que vous avez ressenti", a-t-il plaidé.
Haïti est le pays le plus pauvre du continent américain. Plus de 60% de lamain d'oeuvre est au chômage et vit avec moins de deux dollars par jour. Maisl'ancien président américain a semblé ressuciter l'espoir chez les Haïtiensque leur pays peut connaitre un avenir meilleur.
"Nous sommes en train de passer de l'assistanat à l'investissement privé.Cette réunion est une chose extraordinaire pour le pays", a commenté ReynoldBonefil, un chef d'entreprise haïtien.
"Haïti a opté pour des pratiques de bonne gouvernance économique etpolitique", a assuré la ministre du commerce Marie-Josée Garnier, ajoutant queson pays était entré irréversiblement sur la voie du progrès.
"Mais il n'y aura pas de progrès à long terme sans une meilleurerépartition de la richesse. Il faut augmenter le revenu de l'Haïtien moyen", aconseillé l'ambassadeur du Canada.
A better Haiti is possible.
A BETTER HAITI IS POSSIBLE. Caribbean Intelligence! It has been circulated to the grapevine that the well known Caribbean net news columnist Jean H Charles is taking steps to becoming the next President of Haiti in seeking a mandate from the Haitian electorate in the forthcoming elections of November 2010 through the Diaspora born political Party OLAHH (Organization for the Advancement of Haiti and of Haitians) as well as the synergy of other major Haitian political Party. He has already gained in Haiti the confidence of the popular leaders of the masses as well the trust of church leaders to lead them and the Haitian people to a Haiti that could! They have found themselves in his vision for a better Haiti. Jean H Charles is a graduate of Columbia University (School of Social Work) as well as Tulane University (School of Law.) He obtained his undergraduate degrees at the State University of Haiti with a concentration in Law and in Diplomacy before migrating to the United States in September 1969. He has been active in Haiti but also in the United States where he was the incubator of several multi service organizations such as HAUP, Alliance des Émigrés, Haitian Neighborhood service Center, helping the new immigrants to accommodate better in the United States. In Haiti, Jean H Charles has tried to sensitize, to no avail, succ essive Haitian governments, since the aborted election of Gerard Gourgue in 1987, to start the development of Haiti from the bottom up, beginning with the development of the rural counties. Such policy would have prevented the slums proliferation in the cities and the illegal travel to Florida and to neighborhood islands of desperate Haitians seeking to make a better life for themselves and for their families. As such he is now engaged in creating a Haiti that shall become hospitable to all through his three steps plan: -a nation to build without the culture of social, political and economic exclusion towards rural Haiti; -a country to construct from the rural county to the capital; -a Haiti proud and prosperous that regain its tradition of service and leadership to the Caribbean to Latin America and to Africa. Fellow columnist and the conscience of the Caribbean, Anthony Hall put it well in describing Mr. Charles, "no one does it best as Jean H Charles in describing the ailments and exposing a reasoned solutions for the problems of Haiti." Can Jean H Charles save Haiti? He has the background, the character and the stamina to lead a gentile coffee au lait revolution that will transform the minds and the hearts of Haitians as well the friends of Haiti all over the world to reconstruct this most ravaged country into the pearl of the Islands that once was its surname! He told CNN he is counting on the good will of the entire God's People to reach his goal and lead Haiti into the bliss of beatitude through education, ethical principles, hard work and creativity. Haiti as well as the international community would do well to support Jean H Charles in his quest to lead the country into growth and development. Better days are ahead for Haiti! This gallant country, this refined and learned gentleman needs the support of us all. The Plan to rebuild Haiti By Jean H Charles 1- A nation to build without the culture of social, political and economic exclusion against the majority of the population with affirmative actions on behalf of the des perate ones and confidence and security for all. 2- A country to construct from the rural county to the capital with the infrastructure and the services compatible or at par with the most industrialized nations. 3- Haiti proud and prosperous that care for its unfortunate citizens abroad, organize the return of the fortunate ones while coming back to the leadership and the tradition of service to the Caribbean, Latin America and Africa. Development Slogan: Hands in hands to create a Haiti hospitable to all 1- A nation to build in extorting the culture of political, social and economic exclusion against the majority of the population while injecting the sense of a moving solidarity. Affirmative actions on behalf of the desperate ones such as education, for all, public health everywhere, decent housing for each by clearing the slums and incubating micro or mini PPP public private partnerships. 240 millions dollars. 2- A country to construct from the bottom up. Part one: Urban and rural renewal: 750 million dollars. - 500.000. $ Per year to build the villages in the rural 565 rural counties asking each ONG to adopt one or two rural county …. 300 million dollars - 1 million for the urban renewal of the 140 towns20of the country offering to the regional organizations of the Diaspora the opportunity to participate in that renaissance… 150 million dollars - 10 million for the urbanization of the 10 big cities (with 10 million more for Gonaives to compensate for the destruction caused by three hurricanes recently). We will link and actively stimulate each major city of Haiti to develop a corresponding sister- sister relationship with other cities in the world. 110 million dollars - 100 million dollars for the urbanization of the capital Port au Prince - 100 million dollars for the environmental infrastructure for new eco tourist cities in the coves of coastal Haiti. Part two: the infrastructure: 800 million dollars - create 8 public-private entities (PPP - Public, private, partnerships) to build and maintain the major infrastructure such as: water, electricity, roads, ports, airports, telecommunication, irrigation, affordable housing as well as a controlling entity to insure equity, accountability and efficiency. Part three: revamping the state service institutions: 900 million dollars - Offer to the population services in education, (it will be the business of the State to provide quality education for all) health, security, economic stimulation, habitat, tourism, culture, etc in their own environment. Part fourth: Anti-corruption and quality control unit; 210 million dollars - Protect the development program against corruption- graft- waste and nepotism while insuring quality control in all the projects. 3- A Haiti proud and prosperous invol ved in international initiatives. 100 million dollars - Help the Diaspora in difficult situations in foreign lands and facilitate the return of the retirees in their homeland. - provide the Haitian people with cumulative nationalities all the rights, the privileges and the responsibilities of a Haitian citizen at home. - Since the University will be free at all levels, the graduates will be required to provide two years of paid social service in Haiti or in a country in the Caribbean or in Latin America or Africa providing technical services in the context of international solidarity of the Haitian people with the rest of the world. Grand total: 3 billion dollars. Synopsis of Revenue: 1- Taxation at home and abroad: we will enter into an agreement with the foreign governments with large Haitian Diaspora to provide credits for the portion of tax paid to the Haitian government. At home we will institute a proportional taxation system that include everyone rich and poor citizens. 600 million dollars 2- Haiti International foundation. We will facilitate the contribution of Haitians with foreign passports in the building of the new Haiti through donations with personal deduction to the foundation to rebuild Haiti. 500 million dollars 3- Monetization of the country national resources. We will monetize the state enterprises resources as well as the natural resources of the country, material of construction and others mines such as rock, sand, carbonate of sodium that are taken now without pay to the sovereign coffer. 500 million dollars 4- Haitian bond through Wall Street debentures. We will ask Wall Street to float a series of bond to support the infrastructure expenditures. Since they will bring major revenue to the State, we will back those funds with the good name of the government as well as with the expected revenue from the ports, the airports and the roads of Haiti. 400 million dollars 5- International cooperation. We have been receiving in average the amount of money shown below in bilateral and multilateral cooperation. We will insure that such contribution is not wasted and is well coordinated to bring about the maximum of impact for the macro and micro economic growth of the country and the citizens of Haiti. 800 million dollars 6- Debt swapping for nature. We will apply through the environmental organizations for grant, debt exchange and carbon credit to initiate a massive environmental renaissance of the Republic of Haiti. Our goal will be to create a natural corridor of parks, greenery and reserve space from the north to the south of the country. We will ask each and every one of the 565 rural counties to reserve a set amount of green space that will serve as a giant park that will cover a major portion of the superficies of the country. 100 million dollars 7- Millennium grant challenge we will apply through the US Millennium grant challenge organization for funds to support the novel initiatives in public health, women rights, poverty reduction, environmental degradation and ecological renewal. 100 million dollars Total: 3 billion dollars |
Nous voila a Nouveau sur le Champ de Bataille. (by Maurice Celestin)
NOUS VOILÀ À NOUVEAU SUR LE CHAMP DE BATAILLE Comme jadis Horatius blessé et seul sur le pont en train de défendre Rome, nous nous retrouvons sur le champ de bataille livrant le dur combat pacifique visant la désoccupation de notre pays. Pour nous, c'est le seul moyen de barrer la route à monsieur PREVAL qui tient mordicus, au nom de tous les diables, à briguer un second mandat ou, dans le cas contraire, à préparer son «après-PREVAL» en facilitant l'accès au pouvoir sinon à l'une de ses sœurs du moins à un ami sur qui il peut compter car il a une peur bleue d'être persécuté une fois en dehors des affaires de l'État et n'ayant plus la protection des troupes étrangères. Nous semblons réaliser que pour déjouer ce projet macabre il faut l'action conjuguée et soutenue d'un collectif engagé avec détermination dans la défense des intérêts du pays livré à la voracité d'un groupe d'hommes et de femmes ne pensant qu'à leurs intérêts mesquins. La prise du pouvoir est pour eux un moyen sûr et rapide de s'enrichir et de vassaliser les autres. Aussi, utilisent-ils tous les moyens pour jouer au ping-pong avec la chose publique qu'ils croient être leur bien propre, leur héritage? Ils utilisent tous les moyens même la basse compromission avec l'étranger agissant toujours au nom d'une certaine démocratie hypocrite et partisane. Loin de se faire avec l'idée qu'il faut compter avec PREVAL ou le combattre or, compter avec est presqu'impossible, certains de nos leaders politiques préfèrent se lancer dans «l'électoralisme» sans savoir que seul un front uni, un faisceau solide est capable de neutraliser les coups de poker du rusé PREVAL. En témoigne le coup d'éclat porté à ses intentions de modifier à sa guise la constitution. La pétition qui a recueilli une quantité imposante de signatures l'a f orcé à revenir sur sa décision.. Il ne s'attendait point à recevoir ce coup de massue qui l'a déséquilibré et a provoqué sa grande colère traduite en des menaces à peine voilées à l'endroit de ceux qui avaient apposé leur signature au bas de cette pétition. Voyant, ou pour mieux dire, réalisant que ses adversaires charmés par les promesses électoralistes dorment sur leur laurier, monsieur PREVAL qui ne lâche pas prise, tente de poursuivre sa route en prenant un détour toujours en s'appuyant sur la force étrangère. Mais nous autres qui avons signé la pétition, ci-dessous, et qui invitons les autres patriotes à faire de même, veillons et réveillons la conscience nationale pour la porter à questionner la MINUSTHA sur sa vraie mission en Haïti et à lui demander surtout, de dévoiler son calendrier de désoccupation du territoire national. A ceux qui loin de poser ce geste patriotique préfèrent s'occuper des prochaines élections nous rappelons que ces élections ne seront jamais possibles e t crédibles avec la présence nuisible des forces étrangères sur notre sol. A BON ENTENDEUR ! SALUT LECHAPEAUTEUR Maurice CELESTIN |
Observations du Professeur G. Bissainthe sur la Pétition Contre l'Occupation du Territoire Haïtien...
Par le Professeur Gerard Bissainthe From: gerarbis@orange. fr J'ai lu avec attention et intérêt cette pétition qui est impressionnante par le nombre et la qualité des signataires. Je me pose seulement deux questions: 1.- celle de l'objectif 2.- celle de la stratégie. 1.- L'OBJECTIF L'objectif de la pétition est de demander à la "Communauté internationale" (un nom d'emprunt de l'ONU) de bien vouloir se retirer du pays. Si nous atteignons cet objectif et que la "Communauté Internationale" accepte de partir demain matin, rien n'empêchera qu'après demain, la même "Communauté Internationale" décide de revenir et toujours pour nous faire du bien. La "Communauté Internationale" trouvera bien alors un groupe de citoyens (un "Conseil des Sages") SANS AUCUN MANDAT POPULAIRE pour réclamer son retour. L'objectif pour moi ne peut donc être de "demander" à l'ONU de partir; mais de nous arranger ENTRE NOUS pour que l'ONU ne puisse pas ou plus exercer son pouvoir chez nous EN COURTCIRCUITANT LE PEUPLE, avec l'adhésion complice de quelques élites (un "Conseil des Sages"). Voilà ce que doit être l'objectif. 2.- LA STRATEGIE Ce qui est impératif c'est une stratégie qui donne au peuple le pouvoir et qui l'enlève à l'ONU et à ses suppôts. C'est ici que les Municipalistes proposent le Municipalisme comme étant le "moyen naturel et éprouvé au cours des siècles" pour que le peuple de la base ait et garde le pouvoir. Et cela SANS COUP FERIR, sans tirer un seul coup de fusil.. Conclusion Je ne suis aucunement prêt à signer cette pétition qui objectivement (non point dans les intentions des signataires) n'est qu'une manière de demander à l'ONU de ne plus donner son mandat à la Minustah et de le donner de préférence à un groupe d'Haïtiens qui recevront de l'ONU leur légitimité et leur budget. Cette manière de demander à l'ONU de nous "octroyer" notre autonomie ressemblera beaucoup à "l'octroi" de notre indépendance par Charles X. C'est le même esprit. La liberté ne se demande pas. La liberté se prend. Gérard Bissainthe 30 septembre 2009 gerarbis@orange. fr |