dimanche 4 octobre 2009

Haïti: La confiance revient, l'image change !


C'est un Bill Clinton décontracté, convivial, serein et confiant dans l'avenir économique d'Haïti qui a visité ce vendredi la métropole du Nord dans le cadre d'une visite pour explorer des opportunités d'affaires dans la région. L'enthousiasme et l'hospitalité se conjuguaient du côté haïtien pour lequel cette visite est comme une bouffée d'oxygène.

« Justice sera rendue à Haïti. L'espoir renaît. Haïti n'est plus un pays à éviter » : c'est l'idée qui vient à l'esprit de tout un chacun à la suite de la visite exploratoire de l'ancien président américain, Bill Clinton, émissaire spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, qui a bouclé ce vendredi 2 octobre un périple de moins de quarante huit heures en Haïti.

Accompagné d'hommes d'affaires, d'officiels du Gouvernement dont le ministre du Tourisme, Patrick Delatour, ainsi que du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Hédi Annabi, l'ancien mandataire de la Maison Blanche s'est rendu aujourd'hui dans le nord du pays où il a exploré des opportunités d'investissements dans le secteur touristique.

La délégation

Les investisseurs potentiels Rolando Bounster, Kimberly Green et Gustavo Mitsoulitzi, ainsi que Paul Farmer, adjoint de M. Clinton, sont, entre autres, les membres de la délégation qui accompagnait l'émissaire spécial du Secrétaire général de l'ONU dans le Nord du Pays.

L'interface haïtienne de M. Clinton, l'architecte Lesly Voltaire, le sénateur du Nord, Kely C. Bastien, le président de la branche Nord de l'Association touristique d'Haïti (ATH), Jean-Bernard Simonet, ainsi que des membres de la société civile capoise accompagnaient l'ex-président américain dans le cadre de cette campagne visant à redorer l'image d'Haïti sur la scène internationale.

Après avoir visité le Parc National historique de Milot, la délégation a été héliportée vers la station balnéaire de Labadie qui, à travers la Royal Caribean Line, accueille annuellement environ un million de croisiéristes. Le 2 décembre prochain, cette entreprise internationale doit inaugurer à Labadie (Labadee en anglais) un nouveau quai qui doit permettre à l'Oasis, le plus grand bateau du monde d'une capacité de plus de sept mille passagers, d'accoster sur place. La Construction du tronçon de route reliant Labadie à l'Acul du Nord, financée par la USAID pour un montant de 8,000,000 de dollars américains, est également en perspective. Cette route devra permettre aux visiteurs et aux croisiéristes de se rendre au Parc national historique de Milot via Labadie.

Anthousiasme, espoir et optimisme

Commentant la visite de Monsieur Clinton en Haïti, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU a estimé qu'il s'agit d'un moment important pour Haïti, « quand on voit le nombre d'investisseurs qui s'étaient réunis (hier) au Karibe Convention Center, ce qui n'était pas imaginable il y a un ou deux ans de cela ».

Le Nouvelliste en Haiti - Nouvelles d'Haiti: actualités politique, nationale, économique, société, culture, sport. Haitian news: Politics, economy, society, culture and entertainment, sports.
En effet, plus d'une centaine d'hommes d'affaires faisaient partie de la délégation Clinton. Ils se sont réunis, jeudi, à Port-au-Prince, pour débattre d'opportunités d'affaires en Haïti. « Le nombre de participants à cette réunion montre que la confiance revient en Haïti, que l'image d'Haïti est en train de changer, s'est réjoui Hédi Annabi. J'ai bon espoir que les discussions déboucheront sur des investissements créateurs d'emplois. Des emplois qui sont essentiels car l'aide internnationale au développement, même si elle est nécessaire et utile, ne peut pas conduire un pays au développement durable ».

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Clinton en a profité pour insister en rappelant que « seuls les emplois et l'économie peuvent mettre le pays sur la trajectoire du développement durable ».

Enchaînant dans le même sens, l'interface gouvernementale haïtienne de M. Clinton, l'architecte Lesly Voltaire, a estimé qu'une image du président Clinton visitant le Palais de Sans Souci vaut des millions parce qu'elle montre les opportunités qu'il y a dans le secteur du tourisme en Haïti.

Tourisme, secteur porteur pour le développement

En ce qui concerne les critiques relatives à une éventuelle carence de projets du côté haïtien, M. Voltaire a assuré qu'il existe « des projets "bancables" qui sont disponibles ». Par ailleurs, M. Voltaire s'est réjoui aussi de la matérialisation future de la construction de la route Acul-du-Nord/Milot parce que, dit-il, « 'idée est de permettre à des visiteurs de Labadie, qui sont à peu près un million chaque année, de se rendre au Parc national historique de Milot », où trône la Citadelle Henri, considérée par les Haïtiens comme une merveille.

Le Ministre du Tourisme, Patrick Delatour, dans un rappel, a fait savoir que « le Gouvernement croit que le secteur du tourisme est un secteur porteur pour le développement », assurant que « des efforts vont se poursuivre en ce sens ».

Dans le même ordre d'idées, le président de la branche Nord de l'ATH, Jean-Bernard Simonet, tout comme les autres Nordistes, n'a pas caché sa satisfaction de la visite de M. Clinton dans la fière Cité christophienne. « Je suis certain, dit-il, que la visite de M. Clinton marque le démarrage d'un nouveau plan de développement pour Haïti. Ce plan va se matérialiser car M. Clinton ne se serait pas impliqué dans un projet qui aboutirait à un échec.

De la survie à l'entrepreneuriat

Pour l'homme d'affaires, « la grande difficulté pour le secteur des affaires va être de passer du mode de survie à celui d'entrepreneuriat. Pour ce faire, dans le Nord, et particulièrement au Cap-Haïtien, il faudrait améliorer l'environnement administratif et économique ».

A signaler que la visite de la délégation conduite par l'ancien président Bill Clinton dans le Nord du pays intervient 24 heures après une grande réunion d'investisseurs étrangers en Haïti. En effet, plus d'une centaine des investisseurs potentiellement intéressés à Haïti étaient dans la valise de M.. Clinton.

Cette visite a suscité beaucoup d'espoir dans le milieu haïtien. Le président de la République, René Préval, dans un message lu à la clôture de cette réunion dont l'intégralité est publiée par Le Nouvelliste, a pris l'engament de fournir au secteur privé des affaires « un environnement physique propice à la création d'entreprises et à leur fonctionnement ».

Dans ce message, le chef de l'Etat a déclaré solennellement qu'« Haïti ouvre ses portes au monde des affaires » et que la présence de ces hommes d'affaires en visite « en nombre si important, est le résultat des avancées réalisées par notre pays dans l'amélioration de la gouvernance et du climat des affaires ».

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Le ministre du Tourisme, Patrick Delatour (portant le chapeau) discutant histoire et architecture du Palais de Sans-Souci avec l'émissaire spécial des Nations unies, Bill Clinton, à l'entrée du Palais de Sans-Souci à Milot.
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L'émissaire spécial des Nations unies, Bill Clinton, posant près d'une sataue de Vénus de Milot fixée depuis environ deux siècles au Palis de Sans-Souci à Milot, au Pied de la Citadelle Henri.
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L'ex-président Clinton et sa délégation à leur arrivée, aujourd'hui, sur le quai en construction à Labadie.

Roberson ALPHONSE
et Samuel BAUCICAUT

Haïti: "Haïti doit s'engager dans un nouveau paradigme de coopération"


Par nouveau paradigme de coopération, le Premier ministre voulait « affirmer que les efforts réalisés par le gouvernement et ses partenaires au cours des derniers années mettaient le pays en position pour que, en tant qu'Etat, nous sortions de l'assistanat, de l'humanitaire et des dons en charité, pour nous engager résolument dans la voie de l'investissement productif qui fait de l'entreprise le socle de la production de richesses, le vecteur de la croissance, et la place ainsi au coeur du développement durable au bénéfice de la population ». Nous publions in extenso le discours prononcé par le Premier ministre Michèle D. Pierre Louis à l'ouverture de la réunion internationale sur les affaires tenue à Port-au-Prince, le 1er octobre 2009



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Je me réjouis d'être la première à prendre la parole à cet important Forum des investisseurs qui s'ouvre ce matin sous les auspices du Président Clinton et du Président Moreno. C'est avec plaisir que je vous accueille tous et toutes, et que je vous souhaite la bienvenue dans notre pays, connu pour son hospitalité. Vous, hommes et femmes d'affaires qui avez fait le voyage pour être avec nous ici et témoigner ainsi de votre volonté de vous engager avec nous dans notre nouveau paradigme de coopération, et ceux et celles d'ici, disposés à se positionner comme partenaires pour ouvrir de nouveaux chantiers d'espoir dans notre pays.

A la conférence des bailleurs, le 14 avril dernier à Washington DC, j'avais lancé un appel pressant à la communauté internationale et aux pays amis en leur disant qu'en effet, le moment était venu pour Haïti de s'engager dans un nouveau paradigme de coopération. Je voulais ainsi affirmer que les efforts réalisés par le gouvernement et ses partenaires au cours des derniers années nous mettaient en position pour que, en tant qu'Etat, nous sortions de l'assistanat, de l'humanitaire et des dons en charité, pour nous engager résolument dans la voie de l'investissement productif qui fait de l'entreprise le socle de la production de richesses, le vecteur de la croissance, et la place ainsi au coeur du développement durable au bénéfice de la population.

Aujourd'hui en effet, nous devons parler d'industrie, d'entreprenariat, de création de richesses, de pôles de développement, de création d'emplois. Et nous devons être inventifs, créatifs, comme nous le sommes dans tellement d'autres domaines pour que nous envisagions, de manière concrète, les effets que peuvent avoir sur des centaines de milliers de personnes, hommes et femmes, la dignité de gagner un salaire décent et de pouvoir ainsi envisager l'avenir autrement. Sachant qu'ils deviennent ainsi des agents économiques responsables, engagés dans de multiples transactions qui font fructifier l'économie globale en participant aux effets multiplicateurs du marché.

Et pour cela, c'est la société tout entière, l'Etat comme la société civile, le Parlement comme les collectivités locales, le secteur privé comme les syndicats, les partis politiques comme les organisations de base et les églises qui doivent ajuster leur compréhension et saisir le sens des nouvelles donnes qui mettent en valeur le rôle des acteurs économiques. Car, le changement de paradigme est également un changement de cap. Et ce tournant, nous devons le prendre ensemble, pour sortir de la fragilité qui nous menace encore, d'autant que nous entrons en période électorale, et consolider les bases sur lesquelles nous voulons construire de nouveaux rapports économiques et sociaux, fondement de la démocratie. C'est aussi là une condition de stabilité.

Au gouvernement, nous prenons bien la mesure des défis qu'il nous faut encore relever. Mais, à ce compte, il est important de rappeler à tous les investisseurs, ici présents, les efforts qui ont été entrepris et qui ont produit des résultats visibles aux yeux de tous. Je veux citer, en particulier :

· Le rétablissement de la sécurité grâce au renforcement de la police nationale d'Haïti, la participation de la population et l'assistance de la minustah.

· La gouvernance économique et la discipline fiscale qui ont permis de ramener le taux d'inflation à des niveaux les plus bas depuis des décennies, et de maintenir un taux de change relativement stable. Ces efforts ont permis de respecter les conditionnalités du hipc qui ont mené à l'allègement de la dette à hauteur de 1.2 milliards de dollars.

· Le vote par le Parlement d'un certain nombre de lois importantes pour réguler le système judiciaire, la passation des marchés publics, le système bancaire, douanier, fiscal et le menu législatif soumis récemment au parlement complètera cette architecture juridico-légale.

· L'amélioration du réseau routier par la construction de nouvelles routes qui ouvrent des débouchés importants pour la production agricole nationale et pour des échanges jusque là difficiles faute d'accès entre acteurs économiques..

· L'amélioration de la fourniture en électricité et l'extension des systèmes portuaires et aéroportuaires.

Tout ceci, en dépit de tous les chocs internes et externes subis par le pays au cours de la dernière année.

Le Nouvelliste en Haiti - Nouvelles d'Haiti: actualités politique, nationale, économique, société, culture, sport. Haitian news: Politics, economy, society, culture and entertainment, sports.

Mesdames et Messieurs,

Je peux donc affirmer que les conditions sont réunies pour vous accueillir. Et nous avons besoin de vous pour la création d'emplois. Parce que, tous les changements positifs dont je viens de parler n'ont pas encore d'incidence réelle sur la vie quotidienne de la grande majorité de la population haïtienne. Car c'est lorsque le simple citoyen, la simple citoyenne aura un emploi digne avec un salaire décent que la dynamique sociale prendra un autre essor, une autre dimension. La crise financière internationale nous a enseigné que la démesure de l'enrichissement corporatif ou personnel dans des bulles qui laissent loin derrière la condition humaine et la répartition des richesses précipite tout le corps social au bord de l'effondrement.

Aujourd'hui, Haïti offre des avantages comparatifs qu'il nous faut pouvoir exploités au bénéfice du pays.

· Un immense accès aux marchés des Etats-Unis d'Amérique, du Canada, de la communauté européenne, des pays de la Caricom, d'autant que nous nous engageons avec ces derniers dans le CSME (Caribbean Single Market and Economy) pour tout ce qui est agro-business, artisanat, énergie et services générés dans le pays.

· La proximité géographique du marché américain pour tirer avantages de la loi Hope dans le domaine du textile ;

· Des entrepreneurs haïtiens potentiels partenaires dans les secteurs compétitifs ;

· Une diaspora haïtienne disposée à investir dans le pays ;

· Un marché local qui attend les opportunités de consommer local ;

· Un potentiel touristique basé sur un patrimoine historique, culturel et naturel immensément riche ;

· Des possibilités d'investissements dans des espaces industriels diversifiés ;

· Une main-d'oeuvre nombreuse et disposée à apprendre à travailler et composer principalement de femmes et de jeunes ;

· Des avantages fiscaux et l'appui des institutions financières internationales aux entrepreneurs du secteur privé..

· Les effets positifs du dialogue ouvert entre le secteur public, le secteur privé et le secteur syndical.

La Ministre du Commerce et de l'Industrie qui va prendre la parole tout juste après moi vous informera, dans de plus amples détails, des mesures qui ont été prises pour améliorer le climat des affaires en réduisant le temps de création des entreprises par la mise sur pied d'un guichet unique d'un registre du commerce, etc.

Mesdames et Messieurs,

Du lieu d'où je parle, je sais combien notre pays a souffert et souffre encore d'une image négative, stéréotypée dans tous les médias internationaux, et est devenue depuis un cliché qui n'encourage pas. Aussi, je tiens à remercier publiquement le président Clinton, le président Moreno pour s'être engagés à changer l'image du pays, à encourager les investisseurs, à venir voir de leurs propres yeux les opportunités qu'offre Haïti. Nous avons un beau pays, plein de potentialités et de richesses à mettre en valeur dans le respect de notre peuple, de notre mémoire historique et de notre environnement.

Alors, à tous les entrepreneurs haïtiens et étrangers qui nous ont déjà fait confiance et créé des entreprises dans le pays, nous disons merci, et nous vous invitons à partager vos succès avec nos visiteurs. Partager également avec eux les « best practices of doing business » pour continuer à alimenter ce courant positif qui donne un nouveau souffle au pays.

Ladies and Gentleman, just a few words in English to conclude.

We have said it repeatedly in the past months, "Haiti is open for business". We at the Government are doing our share, now we turn to you and ask you to do yours. We are ready and willing to work with you to achieve success but time is of the essence.

Once again, I want to thank President Clinton for his engagement and dedication to help Haiti move forward and get away from the poverty trap, and President Moreno whose leadership at IDB has made the bank a most important partner in the diversified sectors of our national life.

And, to all of you, Haitians, Americans, Brazilians, Dominicans, French, Canadian, Caribbean, businessmen and women, entrepreneurs in different sectors, let us all work together to make Haiti a better place to live, to work and to hope for the future.

In my name, that of President Préval, that of the Government, and the Haitian people, I thank you all.

Michèle Duvivier Pierre-Louis
Première ministre

Le President Obama nomme un autre Haitien d'origine.

Obama picks Corvington for national service post

WASHINGTON — President Barack Obama has named a veteran of nonprofit groups to head the Corporation for National and Community Service.

The president said Friday that Patrick Corvington will lead the agency that oversees Senior Corps, AmeriCorps and Learn and Serve America.

Corvington is a senior associate at the Annie E. Casey Foundation. He previously worked at the nonprofit Innovation Network and the Urban Institute.

Corvington is a native of Haiti who earned degrees at the University of Maryland and Johns Hopkins University.


samedi 3 octobre 2009

Haiti is on the map in Charlotte, NC

First Time Haitian Participation at the UNC Charlotte International Festival: A Remarkable Moment



By: Jean, Guy Evens



On September 26, 2009, the Haitian Community in Charlotte through the newly formed organization "Haitian Heritage & Friends of Haiti" marked Haiti's first appearance at the UNC Charlotte 34th Annual International Festival.



The participation was very beneficial and really showcased the rich heritage of the Haitian culture. Various selections of paintings from Denise Magones, Frantz Zephirin, and other Haitian painters were on display.. T-shirts with the Haitian flag captured everyone's attention, as well as, all the vibrant colors of arts on the tables. Hand painted crafts, arts and mahoganies also made great impression on the exhibition tables. Many visitors wanted to make purchases and took pictures with the displays. To conclude the event, around 4:00 pm, the Haitian DJ Claudy Eugene, introduced the Haitian Rasin[1] music where the hypnotic rhythm electrified everyone in the James H. Barnhardt arena.



Haiti's presence with the Rasin music has profoundly captured the gyration of hips even among those who do not know how to break it down. Ms. Sabine Guerrier, the Executive Director of the Haitian Heritage & Friends of Haiti organization was very happy as well as her staff. The team promised to work diligently with various members of the community to make next year's event another memorable one.



A special thanks to the UNC Charlotte International Festival Planning Committee for putting together the event.



[1] Rasin is the creole word for roots. This kind of music started in the early 1950's and is a combination of Jazz, African, and Caribbean influences.

President Clinton Leads Trade Delegation to Haiti

President Clinton Leads Trade Delegation to Haiti

 

October 1, 2009, Port-au-Prince, Haiti -- Less than two months after his last trip, and at the invitation of the Haitian government and private sector, President Bill Clinton welcomed 500 international business executives to Haiti, as part of the first delegation of this kind in over 25 years.

 

Speaking before a conference of the Inter-American Development Bank (IDB) , President Clinton emphasized the significant business opportunities in Haiti, across a range of industries including agriculture, renewable energy, textiles, and infrastructure.

 

"Haiti has great potential for development," President Clinton said. "This is the right time to invest in Haiti, to help build a better neighbor, a reliable business partner, an alluring tourist destination, and a more prosperous home for its hard-working, resilient people."

 

"Three months ago, this was just a conversation between the government and people of Haiti and President Clinton.  Today, we welcomed more than 500 investors interested in doing business here," said President Preval.  "President Clinton's partnership with us has also helped to generate more than a billion dollars in debt forgiveness from the World Bank, the IMF and the IDB, as well a couple of hundred million more from the United States, Italy and other bilateral creditors via the Paris Club. Alongside these external measures, the Government of Haiti has been taking and will continue to take concrete steps to improve the business environment in order to attract foreign direct investment, begin to create the hundreds of thousands of needed sustainable jobs, and improve the lives of its citizens. Just this week, for the first time in decades, our national budget was passed into law by Parliament before the start of the new fiscal year," he added.

 

The delegation's two-day visit coincided with an Inter-American Development Bank (IDB) Investment Conference and an International Labour Organization (ILO) Betterworks Conference.   Together, these events brought unprecedented numbers of companies and investors to Haiti, providing over 500 business leaders from four continents and multinational corporations with a unique opportunity to engage with their Haitian counterparts.

 

President Clinton also met with Haitian President Préval and Prime Minister Pierre-Louis, and reiterated his support for the Government of Haiti's comprehensive economic vision and recovery plan.

 

President Clinton will travel to the northern coast of Haiti on Friday, where he will highlight the world-class tourism opportunities. He and members of his delegation will visit the Sans Souci Palace, a UNESCO World Heritage site and national park also housing the Citadelle, a historic symbol of freedom for the people of Haiti.

Since beginning work as UN Special Envoy for Haiti in June, President Clinton has announced a number of specific achievements, including:
 
·         The Royal Caribbean Cruise Line (RCCL) recently invested $55 million to develop Labadie – a beach resort area on Cap Hatien – and expects to bring 650,000 – 1 million tourists to Haiti by 2011.   RCCL also will create a new vocational school in the region that will be operated jointly with the Ministry of Tourism and the local chamber of commerce, equipping Haitians with training for good jobs in the hospitality industry. In addition, RCCL has committed to contributing to the local economy by purchasing more food products from Haitian producers.
 
  • Digicel Founder and Chairman Denis O'Brien has launched a new "young entrepreneurs initiative" with a commitment of $300,000 to allow young entrepreneurs to enter a contest by submitting business proposals which will be reviewed by an independent board.   Placing a high priority on proposals that address the needs of women, the board will then provide training and a $15,000 grant to the winning project.   The Haitian Minister for Gender Affairs, Madame Lassègue, has agreed to contribute to the Young Entrepreneurs Initiative.
  • Bio Tek, a private biofuels company, and the Government of Haiti are entering into a Public Private Partnership to increase the use of biofuels in Haiti. This partnership will create hundreds of jobs for local sugar farmers.   BioTek also has committed to providing job training, free seeds for crop substitution, and cleaning and maintenance of local watersheds.  
  • Responding to requests from Haitian businesspeople, President Clinton brought high-level r epresentatives from the arm of the World Bank Group that provides political risk guarantees to foreign investors (MIGA) , the Overseas Private Investment Corporation ( OPIC), and the Export-Import Bank of the United States (EXIM), significantly enlarging the pool of investors in Haiti.  
  • Through the support of the Soul of Haiti Foundation, one of the Irish Entrepreneur of the Year finalists, Mr. Terry Clune of Taxback..com, has decided to establish an information phone line in Port au Prince that will provide tax documentation support for interested clients, operating from the new Digicel building.   Taxback.com has committed to create new jobs by March 2010, with the initial launch planned for the end of October.
  • Last week, the Clinton Global Initiative (CGI) announced twenty-one commitments valued at $258 million for projects for Haiti -- including a three-year $2 million pledge by actor Matt Damon's Water.org to provide safe water and sanitation to 50,000 people.   Also, Habitat for Humanity and the U.S. Agency for International Development pledged $4.5 million to repair 1,500 family homes in two cities damaged by last year's hurricanes.   In addition, CGI member Mouhsine Serrar from Prakti Design Labs and a wide range of partners committed to provide affordable and fuel-efficient cook stoves, to limit the impact of deforestation and create healthier and cleaner indoor living environments for Haitians.

 

  • As part of the $170 million in new projects generated through the 2008 meeting of the Clinton Global Initiative, a new bridge in Boucan Carré, spanning Fonlanfè, was completed last week. The bridge was created as a result of a commitment by Digicel Founder and Chairman Denis O'Brien and Dr. Paul Farmer, with support from t he Government of Haiti and the United Nations.

 

  • The International Finance Corporation is funding a two-year technical assistance initiative to assist Haiti to create approximately 10,000 new jobs through work on the industrial parks that host investment, and through outreach initiatives to bring new foreign investors Haiti.

 

These commitments build on additional steps being taken by the Soros Economic Development Fund and the Haitian based WIN group, to invest $45 million to expand industrial capacity in Haiti, projected to create 25,000 new jobs, in collaboration with other Haitian businesses.

 

For further information, please contact:

Jehane Sedky, Office of the Special Envoy for Haiti , +1 212 729 8257, jehane.sedky@ undp.org


Bilten Meteyo Samdi 03 Oktòb 09


Pou rive jouk 05 Oktòb 09

SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA

  • Mitan yon ond tropikal ap pase pa twò lwen kot Sid Ayiti ta nan aswè ak pandan lajounen demen an. Lapli ak kout loraj rete posib sitou sou tout rejyon Sid la lè ond lan ap pase.

PREVIZYON POU AYITI

- Gen solèy ak kèk nyaj maten an;

- Ap gen nyaj k'ap pase nan syèl la aprè midi a ak nan kòmansman lannwit lan;

- Tanperati a ap bon nan fen lannwit lan;

- Lapli pasipala rete posib pou kèk depatman peyi a.

PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO

- Kèk nyaj ap pase nan syèl la maten an epi ap gen nyaj nan aprè midi;

- Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 34°C , pi ba l'ap desan'n se 24°C ;

- Gen chans pou gen lapli modere nan kèk zòn aswè a ak kout loraj sou tèt mòn yo.

Leve ak kouche solèy pou pòtoprens

Jodia 03 Oktòb leve : 05 è 40 mn kouche: 17 è 37 mn

Dimanch 04 Oktòb leve : 05 è 40 mn kouche : 17 è 36 mn

Lendi 05 Oktòb leve : 05 è 41 mn kouche : 17 è 35 mn

Previzyon pou Lanmè a

Samdi 03 Oktòb 09 pou rive 04 Oktòb 09

Zòn kotyè Nò

Samdi & Dimanch

v Van an ap soufle nan sektè Lès- Sidès: 10 - 15 ne;

v Vag yo ap monte 4- 6 pye jodia;

v Lanmè a ap yon ti jan ajite;

Gòlf Lagonav

Samdi & Dimanch

v Van an ap soufle nan sektè Lès:10 - 15 ne ;

v Vag yo ap monte : 4-7 pye;

v Lanmè a ap yon ti jan ajite;

Zòn kotyè Sid

Samdi & Dimanch

v Van an ap soufle nan sektè Lès: 10 - 15 ne ;

v Vag yo ap monte : 4-7 pye;

v Lanmè a ap yon ti jan ajite.

Clinton à Milot et Labadie avec une délégation d’entrepreneurs. (Photos Logan Abassi)


3 octobre 2009 Publié par MINUSTAH.org dans la catégorie : Articles

L'Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, Bill Clinton, et son adjoint Paul Farmer se sont rendus dans le Nord du pays ce 2 octobre pour visiter les vestiges du Palais de Sans Souci à Milot et la station balnéaire de Labadie. Ils étaient accompagnés d'une délégation d'une vingtaine de personnes, notamment des entrepreneurs, potentiels investisseurs dans cette région du pays.

« Il faut remodeler l'aéroport du Cap-Haïtien pour faciliter l'accès à la région à plus de touristes », c'est en ces termes que l'émissaire de l'ONU, Bill Clinton, s'est exprimé à Labadie au cours d'une visite dans cette station balnéaire.

Soulignant l'importance de l'amélioration des infrastructures, il a insisté sur la nécessité de réhabiliter la route reliant Labadie à l'aéroport international du Cap-Haïtien de sorte que Labadie devienne une destination touristique d'importance, non exclusivement réservée aux croisiéristes.

Dans cette visite, Bill Clinton était accompagné de Richard Fain, PDG de la Royal Caribbean Cruises Ltd, et d'Adam Goldstein, président de la Royal Caribbean International. Au niveau des autorités locales étaient présents : Kelly Bastien, président du Sénat; Patrick Delatour, ministre du Tourisme; Leslie Voltaire, ancien ministre des Haïtiens vivant à l'Etranger et responsable du Bureau de liaison en Haïti avec celui de l'Envoyé spécial.


Faisaient également partie de la délégation : Hédi Annabi, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Haïti, et Kim Bolduc, Représentante résidente du PNUD et Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Brésil.

Avant Lababie, la délégation s'est rendue au Parc National Historique où elle a visité le Palais de Sans Souci dans l'optique d'explorer les pistes d'investissement dans cette région. La valorisation de ce parc optimisera l'offre touristique en faveur des nombreux croisiériste faisant escale à Labadie.

A part le Palais de Sans-Souci, le Parc National Historique comprend la Citadelle Henry Christophe et le site fortifié des Ramiers à Milot qui s'étend sur une superficie totale de 27 km2. Ces monuments dont la construction remonte au début du XIXe siècle sont devenus patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982.

Et dans cette optique, le Ministère du Tourisme a présenté aux membres de la délégation le Plan Directeur du Tourisme (PDT) qui contient des projets d'investissements prioritaires dans la région. Ceux-ci sont axés sur la possibilité de chez les croisiéristes à visiter la Citadelle, notamment.

« Le Plan Directeur du Tourisme est une option très viable d'investissement que nous soumettons à leur appréciation », signale Patrick Delatour, ministre du Tourisme. Il en a profité pour esquisser les grandes lignes du projet.

En 1996, le ministère qu'il dirige a retenu le département du Nord comme zone touristique prioritaire dans son Plan Directeur du Tourisme, le document national de développement touristique. Une décision justifiée notamment par l'arrivée, chaque année, de plus de 400.000 touristes à bord des croisières de la Royal Caribbean Cruises Ltd sur la plage de Labadie. Sur chaque passager l'Etat perçoit une taxe de 6 USD. Un montant qui pourrait augmenter si l'offre touristique est diversifié, selon lui.

Et déjà, l'on prévoit à partir de décembre 2009 une augmentation significative du trafic touristique. A chaque voyage, trois fois par semaine, les croisières emmèneront 6,360 touristes à la fois – au lieu de 4,375 comme c'est le cas actuellement – suite à une augmentation de la capacité des bateaux.

Le nombre de touristes par an passera donc de 600,000 -depuis début 2006- à un million à partir de décembre. Aussi, une révision du PDT a-t-il été nécessaire en 2008 pour optimiser la capacité d'accueil des infrastructures.

Entre autres actions déjà entreprises, la construction, en 2008, d'un wharf qui permettra l'accostage des nouveaux bateaux. L'ouvrage est cofinancé à hauteur de 45 millions de dollars américains par l'Etat haïtien et la Royal Caribbean Cruises Ltd, chaque partie devant verser 50% dudit montant.

Le circuit prévu dans le Plan facilitera aux touristes de la Royal Caribbean la visite à la fois du Palais de Sans-Souci, de la Citadelle Henry Christophe et du site fortifié des Ramiers à Milot.


Pour rendre le circuit opérationnel, le PDT prévoit la construction d'une route touristique de 50 km reliant la Baie de l'Acul à Milot dont le coût estimé s'élève à 50 millions de dollars américains.. Pavée en pierres, en vue de présenter un aspect similaire à celle reliant le Palais Sans Souci et la Citadelle, cette route devrait être accompagnée d'un aménagement paysager qui revalorise l'habitat et l'environnement naturel.

Le plan d'aménagement du Parc National Historique
Selon les projections des responsables de site balnéaire de Labadie, l'on peut s'attendre à un nombre de visiteurs du Parc, équivalent à environ 20% des croisiéristes, soit 1300, trois fois par semaine, à partir de décembre 2009.

Tenant compte de ces estimations, le PDT prévoit la construction d'un centre d'accueil ainsi qu'un nouveau système de transport des touristes à la Citadelle. Ce site étant situé dans les hauteurs de Milot, il est prévu un petit train de 4 ou 5 wagons pouvant accommoder 15 personnes. emprunterait une nouvelle route beaucoup moins pentue jusqu'à un certain point. De là, un funiculaire prendrait la relève en déposant les visiteurs à l'entrée de la Citadelle.

Ce nouveau mode de transport permettra d'organiser des excursions non seulement équestres ou piétonnes vers la Citadelle, comme à l'heure actuelle, mais aussi motorisées, et ce dans le but de rendre le site accessible à des personnes âgées ou vivant avec une déficience physique.

Parallèlement sont prévues des infrastructures d'attractions tout le long du parcours dont : un belvédère, un amphithéâtre et une salle de projection fournissant des informations sur le Parc. Est également prévu un restaurant pouvant accueillir entre 200 et 300 personnes, dans un espace d'environ 700 mètres carrés. D'importantes attractions sont également prévues à la Citadelle.

Le coût estimatif de ces travaux sera de 10 millions de dollars américains. Des travaux que le ministère souhaiterait achever vers fin 2010.

Projet du centre d'accueil de Sans-Souci
Autre projet prévu dans le cadre de la valorisation des sites du Parc National, la construction d'un centre d'accueil à l'entrée du Palais Royal. Ceci dans le but, d'une part, d'améliorer les conditions sanitaires et d'accueil des visiteurs et d'autre part, protéger et entretenir le monument patrimonial.

Ce centre comprendra un parking public d'une superficie de 11,440 mètres carrés pour 54 véhicules, 12 autobus touristiques, une surface de circulation, des espaces verts et un bloc sanitaire.

En outre, il sera doté d'un espace multifonctionnel de 3,650 mètres carrés comprenant une première placette à vocation culturelle (théâtre, musique, danse, entre autres) ainsi qu'une autre placette pouvant servir de kiosque d'exposition et de vente de produits artisanaux.

Troisièmement, un pavillon d'accueil de 2,400 mètres carrés est envisagé avec rampe, escalier magistral et parvis, patio central d'exposition et déambulatoire autour de la maquette du Parc.

Des salles de projection de 60, 40 et 20 sièges sont aussi prévues ainsi qu'une médiathèque, une billetterie, une boutique de souvenirs et un café terrasse. Pour compléter l'ouvrage, il sera construit une salle d'infirmerie avec parking pour ambulance et un bureau de gestion avec des espaces verts et jardins. Le coût estimé de ce sous-projet s'élève à US $ 9, 994,900.

Au cas où les perspectives de financement et de construction des infrastructures précitées du Parc se matérialisent, une relance économique d'importance dans la zone s'en suivrait. Le marché potentiel serait alors constitué non seulement de visiteurs étrangers, mais d'une clientèle locale et de visiteurs de la diaspora. Ces derniers seraient motivés à découvrir ou redécouvrir un patrimoine historique qui leur appartient, cette fois, convenablement aménagé.

Rédaction : Vincenzo Pugliese

Edition : Hugo Merveille

Photos : Logan Abassi

Haïti : extrémisme politique et relance de l’économie – et/ou du tourisme.

 
Par Cyrus Sibert
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/

Cap-Haitien, le 2 Aout 2009
 
L'été 2009 est marqué par une augmentation des visiteurs de la diaspora en Haïti. Le climat d'apaisement observé en Haïti a porté ses fruits, cela fait longtemps qu'on n'a pas remarqué autant de ressortissants haïtiens à travers les rues de la ville du Cap-Haitien. Ils sont perçus dans les bals, les activités culturelles, dans les cybercafés, les restaurants... Attablés dans des points réputés de la ville, ils racontent leur histoire au Cap-Haitien, leurs péripéties avec les miliciens de Duvalier, les bagarres de jeunesse au ''Club des mélomanes'', leur exile forcé suite à des accusations gratuites d'être membre du mouvement communiste.
 
Un chauffeur de taxi de New York se confesse : Il est âgé de 70 ans. Il était très turbulent, car en son temps, les jeunes de la ville du Cap-Haitien n'acceptaient pas l'injustice. Il a passé 42 ans en dehors du pays. Il est content d'y revenir. Malgré l'état piteux de la ville, il se sent chez lui et revit les bons moments de son enfance. Il est capois, il le restera. A New York, il s'identifie comme tel : haïtien, mais avant tout Capois.
 
Les résidents de la ville sont- on ne peut plus - satisfaits. C'est un bon début. On n'a qu'à travailler les infrastructures pour attirer les visiteurs de la diaspora, les noirs américains et d'autres touristes. La construction annoncée de l'aéroport de la 2e ville du pays sera déterminante pour révolutionner la situation et renouer avec la croissance.
 
C'est dans cet esprit positif que le Chef de l'Etat René Préval et ses amis au pouvoir décident de provoquer une crise politique. En bon irresponsable, Préval rejette l'esprit consensuel qui le guidait, pour publier, dans une logique de coup de force, les résultats contestés des élections sénatoriales. Il semble avoir obtenu le soutien de la communauté internationale représentée sur le terrain par la MINUSTAH pour enfoncer le pays dans la crise et détruire les avancées positives en ce qui concerne l'image d'Haïti.

Les déclarations du Ministre Chargé des Relations avec le parlement Joseph J. Jasmin tendant à minimiser la situation restent sans effet.
 
L'article du professeur Micha Gaillard titré : ''Bras de fer ou dialogue pour un pacte de transition démocratique'' annonce les couleurs. L'expulsion de Paul Denis de l'OPL est une preuve de plus que les vieux démons refont surface, ils sont à l'œuvre. Le réflexe traditionnel de l'exécutif à garder le pouvoir et le comportement extrémiste de l'opposition - tous deux des parasites à l'abri de conséquences de la crise économique qui affecte les travailleurs et les ménages - constituent la pierre d'achoppement qui nous empêche d'avancer. Ils n'ont aucun intérêt dans la relance de l'économie. Ils se sentent mieux avec un peuple paupérisé et manipulable, avec des jeunes aux abois qu'ils pourront utiliser comme miliciens, macoutes ou chimères, pour garder le pouvoir, empocher nos taxes et vivre comme des princes.
 
Tandis que l'OEA, l'UNESCO et la MINUSTAH, des institutions du coupe OEA/ONU, se concentrent à organiser des séminaires pour les travailleurs de la presse haïtienne sur la résolution de conflit, la gestion de risques, le journalisme sensible au conflit, l'éthique, la déontologie et le tourisme, pour limiter les dérives et protéger l'image d'Haïti, pour la mobilisation communautaire en faveur d'un climat d'apaisement et la relance de l'économie, l'international autorise le pouvoir en place à provoquer les partis politiques et le peuple par des fraudes électorales, l'obsession de changer la Constitution en vigueur, de contrôler le Conseil Electoral d'Etat et de permettre aux monopoles corrompus proches du régime de continuer leur politique d'exclusion.
 
Haïti est un pays spécial. L'ONU doit prendre des précautions pour ne pas se retrouver au centre d'un conflit généralisé. Car, si des élections frauduleuses arrivent à provoquer des émeutes capables d'ébranler le régime fermé d'Iran, il n'est pas impossible de voir le peuple spécial d'Haïti se révolter et prendre pour cible les missions des nations en Haïti.
 
Jean-Bertrand Aristide n'a pas pu garder le pouvoir avec ses lobbyistes de Washington, ses supporters du black caucus et ses Chefs d'Etat complices de la Caraïbe. La MINUSTAH n'est pas de taille, si le peuple spécial d'Haïti décide de ne plus accepter cet état de fait. Le succès des répressions contre les émeutiers de la fin en 2008 et récemment contre les étudiants de l'Université d'Etat ne peut servir à prévoir l'issu du combat en situation de révolte généralisée.
 
Tout en blâmant les partis politiques aujourd'hui contestataires pour le fait qu'ils avaient servi de ''marche pied'' au service du régime en place, en complotant avec Préval des élections /sélections, pour la continuité des actions visant à encourager la relance de l'économie – l'intérêt général, nous appelons les BLANCS de René Préval i.e., ceux qui lui avaient permis d'accéder illégalement au pouvoir en 2006, de le rappeler à l'ordre. Car, il n'y a aucun avenir dans l'extrémisme.
 
Parlant du Président Lyndon Baines Johnson, William S. White écrit dans le livre '' Lyndon Baines Johnson, le professionnel'' : " Ce n'est pas uniquement parce que ses vues étaient « justes » que, lorsqu'il dirigeait la majorité au Sénat, il est arrivé si souvent à concilier le Lion conservateur et l'Agneau libéral. C'est surtout grâce à son pouvoir de persuasion, basé sur une compréhension instinctive et innée des sentiments, émotions, idée ou réticences de la personne qu'il a en face de lui." (Page 33)
 
"Cette incapacité de ressentir la haine- c'est par instinct que le Président sait arrêter une discussion politique avant qu'elle ne s'envenime – voilà la grande et l'unique qualité qui est au cœur de la véritable tradition politique anglaise et américaine. Nulle part ailleurs n'existe autant cet instinct de tolérance grâce auquel une attaque politique ne dépasse jamais la mesure de la décence, et cela, indépendamment du nombre de votes que les adversaires ont, ou n'ont pas. Ce sens profond a fait de l'Angleterre le premier pays où a existé la tradition de la liberté dans l'ordre, et des Etats-Unis, la plus vieille démocratie du monde. Un politicien possède ou ne possède pas ce sens profond. C'est tout." (Page 143)

 
Il est temps de mettre un terme à ces pratiques politiques qui consistent à humilier ses adversaires, à user de sa force pour garder le pouvoir au détriment de l'intérêt général.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 2 Aout 2009, 17 heures 55.

Haïti: Bill Clinton réclame une plus grande coordination entre ONG.


Author: AFP posted on: Wed, 30 Sep 2009

MIAMI (Etats-Unis), 29 sept 2009 (AFP) - L'ancien président américain BillClinton a réclamé mardi une plus grande coordination entre organisations non gouvernementales (ONG) présentes en Haïti, en sa qualité d'envoyé spécial de l'ONU pour ce pays pauvre des Caraïbes.

M. Clinton a jugé nécessaire une plus grande coordination entre ONG enHaïti afin que l'aide apportée au pays, le plus pauvre du continent américain, profite encore plus au peuple haïtien.

"C'est une question sur laquelle nous sommes d'accord même avec Cuba et le Venezuela", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis), ajoutant: "Nous devons tous aider (Haïti) au-delà des questions politiques".

"Haïti représente une grande opportunité pour rendre la région plus sûre etstable", a-t-il souligné.

Bill Clinton va tenter jeudi et vendredi d'obtenir l'appui de bailleurs defonds étrangers en faveur d'Haïti lors d'une importante réunion organisée parla Banque interaméricaine de développement (BID) dans le pays.

Près de 200 investisseurs potentiels américains, canadiens, brésiliens, dominicains ou encore colombiens, spécialisés dans l'industrie agroalimentaire, le textile ou les biocarburants, participeront à la rencontreaux côtés d'hommes d'affaires haïtiens.

Par ailleurs, l'ancien président américain a indiqué qu'il travaillait à lamise en place d'un Traité de protection des immigrés haïtiens (TPS), qui pourrait bénéficier aux quelque 30.000 haïtiens résidant de manière clandestine aux Etats-Unis, alors que le gouvernement de Port-au-Princeaffirme ne pas être en mesure de les accueillir.

"Je suis en train de promouvoir avec force un TPS et je sais que la secrétaire d'Etat (son épouse Hillary Clinton) travaille à cela aussi", a-t-ildit.

Bill Clinton discerne "un grand moment" pour investir en Haïti


Author: AFP posted on: Thu, 1 Oct 2009

PORT-AU-PRINCE, 1 oct 2009 (AFP) - L'émissaire spécial des Nations unies pour Haïti, l'ancien président américain Bill Clinton, a encouragé jeudi les milieux d'affaires à investir dans ce pays, où "un grand moment d'opportunité" s'ouvre selon lui pour les investisseurs étrangers.

"Il y a aujourd'hui moins de risques en Haïti pour vos investissements qu'à aucun autre moment depuis que je connais ce pays", a estimé l'ancien président américain, qui intervenait devant plus de 200 investisseurs étrangers, originaires pour la plupart du continent américain.

M. Clinton a promis aux éventuels investisseurs de les aider dans leurs démarches auprès des autorités haïtiennes. "Dites-nous ce que vous voulez faire et nous obtiendrons pour vous les facilités auprès du gouvernement", a-t-il lancé.

Il s'est engagé à travailler pour relancer le tourisme dans l'île, estimant que ce secteur a un grand potentiel pour aider au développement du pays le plus pauvre des Amériques. Il a aussi souligné la nécessité d'améliorer l'image du pays.

"J'en appelle à chacun de vous pour que vous m'aidiez à transmettre une autre image d'Haïti. En quittant ce pays, dites ce que vous avez vu, ce que vous avez ressenti", a-t-il plaidé.

Bill Clinton a été nommé en mai émissaire spécial de l'ONU pour Haïti par le secrétaire général Ban Ki-moon.

Stabilisé, Haïti se dit prêt à accueillir des investisseurs étrangers.


Author: AFP posted on: Thu, 1 Oct 2009

PORT-AU-PRINCE, 1 oct 2009 (AFP) - Longtemps considéré comme instable, Haïti a mis jeudi en avant la nette amélioration de sa sécurité pour appelerles investisseurs internationaux à s'implanter dans un pays stabilisé engrande partie par la présence de troupes onusiennes.

"Aujourd'hui, je peux affirmer que les conditions sont réunies pouraccueillir vos investissements en Haïti. La sécurité est rétablie. Nous avonsbesoin de vous pour créer des emplois dans le pays", a déclaré la Premièreministre, Michèle Pierre-Louis, à l'ouverture d'une réunion avec le monde desaffaires dans la capitale haïtienne.

Plus de 200 investisseurs potentiels étrangers participaient à cetteréunion de deux jours aux côtés d'entrepreneurs haïtiens, afin d'explorer lespossibilités d'affaires dans le pays.

Organisée par la Banque interaméricaine de développement à l'initiative deBill Clinton, émissaire particulier du secrétaire général de l'ONU, la réuniona rassemblé des investisseurs venus de tout le continent américain.

"C'est un grand moment d'opportunités pour investir en Haïti. Il y aaujourd'hui moins de risques pour vos investissements qu'à aucun moment depuisque je connais ce pays", a lancé l'ancien président américain, qui avait amenéavec lui des investisseurs venus des Etats-Unis.

M. Clinton a promis aux éventuels investisseurs de les aider dans leursdémarches auprès des autorités haïtiennes. "Dites-nous ce que vous voulezfaire et nous obtiendrons pour vous les facilités auprès du gouvernement",a-t-il lancé.

Il s'est engagé à travailler pour relancer le tourisme dans l'île, estimantque ce secteur a un grand potentiel pour aider au développement du pays.

M. Clinton a lancé une offensive de charme à l'endroit de son publicd'hommes et de femmes d'affaires. "J'en appelle à chacun de vous pour que vousm'aidiez à transmettre une autre image d'Haïti. En quittant ce pays, dites ceque vous avez vu, ce que vous avez ressenti", a-t-il plaidé.

Haïti est le pays le plus pauvre du continent américain. Plus de 60% de lamain d'oeuvre est au chômage et vit avec moins de deux dollars par jour. Maisl'ancien président américain a semblé ressuciter l'espoir chez les Haïtiensque leur pays peut connaitre un avenir meilleur.

"Nous sommes en train de passer de l'assistanat à l'investissement privé.Cette réunion est une chose extraordinaire pour le pays", a commenté ReynoldBonefil, un chef d'entreprise haïtien.

"Haïti a opté pour des pratiques de bonne gouvernance économique etpolitique", a assuré la ministre du commerce Marie-Josée Garnier, ajoutant queson pays était entré irréversiblement sur la voie du progrès.

"Mais il n'y aura pas de progrès à long terme sans une meilleurerépartition de la richesse. Il faut augmenter le revenu de l'Haïtien moyen", aconseillé l'ambassadeur du Canada.