jeudi 8 octobre 2009

Les Etats-Unis investissent 126 millions de dollars dans l'Agriculture et l'Environnent en Haïti.


COMMUNIQUE DE PRESSE
Ambassade des Etats-Unis d'Amérique
Bureau des Affaires Publiques

Tabarre 41, Boulevard 15 octobre
Port-au-Prince, Haïti
Tél: 2229-8351 / 2229-8903

Le 8 octobre 2009
No. 2009/70


Les Etats-Unis investissent 126 millions de dollars dans l'Agriculture
et l'Environnent en Haïti

Le jeudi 8 octobre 2009, à l'occasion d'une cérémonie au Karibe Convention Center, en présence du Président de la République, son Excellence René Préval, l'Agence Américaine pour le Développement International en Haïti (USAID) a lancé l'«Initiative Bassins Versants Pour les Ressources Naturelles et Environnementales» (WINNER).

«WINNER» est un projet qui s'étendra sur une période de cinq années et dispose d'un budget de 126 millions de dollars. Il vise à accroître la productivité agricole et réduire la vulnérabilité environnementale, infrastructurelle et économique d'Haïti. «Nous devons - et nous pouvons – encourager des projets de croissance économique et en même temps protéger l'environnement», a déclaré l'Ambassadeur américain en Haïti, Kenneth Merten.

Promouvoir des projets durables de gestion des bassins versants en Haïti demeure une priorité nationale. Des experts du projet WINNER soulignent que les agriculteurs haïtiens, les ONGs, les sociétés agro-industrielles, des entreprises de construction, et les acteurs gouvernementaux doivent travailler en collaboration pour gérer et protéger les principaux bassins versants d'Haïti.

Le projet WINNER de l'USAID organise un forum national pour réunir ces acteurs - en particulier les agriculteurs - à travers une série de partenariats public-privé.

WINNER travaillera avec les communautés pour créer des micro-plans de gestion des bassins versants, renforcer les associations paysannes, faciliter l'accès aux services de vulgarisation et aux intrants agricoles de base (semences, engrais, crédit, outils), et restaurer la couverture forestière protectrice. «Il faudra travailler très dur, mais cette nouvelle stratégie a le potentiel pour renverser les conséquences de siècles de déboisement.», a affirmé l'ambassadeur Merten.

L'Ambassadeur Merten a également félicité le gouvernement haïtien d'avoir franchi une étape importante qui est celle de la création du «Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire» qui sera sous la direction du Premier Ministre. «Je suis très heureux que le gouvernement ait pris le leadership de cette initiative si importante pour Haïti», a déclaré l'Ambassadeur Merten.

L'initiative Bassins Versants Pour les Ressources Naturelles et Environnementales Nationales (WINNER) est exécutée par Chemonics International. Les principales caractéristiques de ce projet sont les 100 millions de dollars du Fonds d'Investissement des Bassins Versants. Ces fonds supporteront des activités fondamentales de gestion des bassins versants, et aideront également à renforcer les capacités et la collaboration avec d'autres projets et bailleurs.

Le rapport de l'Agence Américaine pour le Développement Internationale (USAID) démontre que les premiers projets d'aménagement des bassins versants, lancés l'année dernière à Limbé et à Montrouis, commencent déjà à donner de bons résultats. L'USAID espère amener plus de bailleurs à intégrer cette initiative dans le futur.

(Fin de texte)
______________________________

PRESS RELEASE

United States Embassy
Public Affairs Office

Tabarre 41, Boulevard 15 octobre
Port-au-Prince, Haïti
Phone: Tél: 2229-8351 / 2229-8903


October 8, 2009
No. 2009/70

United States To Invest 126 Million Dollars in Agriculture,
Environment in Haïti

On October 8, the United States Agency for International Development in Haiti, in the presence of His Excellency President René Preval, launched the WINNER project (WATERSHED INITIATIVE FOR NATIONAL NATURAL ENVIRONMENTAL RESOURCES).

The WINNER project will invest $126 million over five years to increase farmer productivity and reduce Haiti's environmental, infrastructural, and economic vulnerability. "We must – and we can – pursue economic growth and protect the environment at the same time," said U.S. Ambassador to Haiti Kenneth Merten.

Promoting sustainable watershed management practices in Haiti remains a national priority.

WINNER project experts stress that Haitian farmers, NGOs, agribusinesses and construction firms, and government actors must work closely together to manage and protect Haiti's key watersheds. USAID's WINNER project provides a national forum for bringing together these actors -- particularly farmers -- through a series of public-private partnerships.

WINNER will work with communities to create micro watershed management plans, strengthen farmer associations, provide access to extension services and vital supplies (seeds, fertilizers, credit, tools), and restore protective tree cover. "This will take years of hard work," said Ambassador Merten, "but this new strategy has the potential to turn back centuries of deforestation."

Ambassador Merten also congratulated the Government of Haiti for taking a very important step, by creating the Inter-Ministerial Committee for Land Management under the leadership of the Prime Minister, which will set national policy for watershed management. "I am immensely pleased that the Government of Haiti is leading this effort, which is so vitally important to Haiti," said Ambassador Merten.

The Watershed Initiative for National Natural Environmental Resources (WINNER) is being implemented by Chemonics International. A key feature of WINNER is the $100 million Watershed Investment Fund (WIF). The WIF will support key watershed activities, help build capacity and collaborate with other projects and donors.

USAID reports that the first watershed management projects, started last year in Limbe and Montrouis, are already showing good results. USAID hopes to attract more donors to adopt this approach in the future.

(End of text)

Micette Dubique
Information Assistant
US Embassy
Port-au-Prince, Haiti
Tel: (509) 2229-8351
Cell: (509) 3463-3668

Bulletin météo du jeudi 08 octobre 2009.


Valable jusqu'au 10 octobre 2009

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
La tempête tropicale Henri a été rétrogradée en dépression tropicale hier soir et devrait continuer de s'affaiblir au cours de la journée. Elle est localisée à environ 260 km au nord nord-est des petites Antilles. Henri ne nous concerne pas directement. Cependant, elle pourrait entrainer un peu d'instabilité (mauvais temps) sur notre île ce week-end.

Prévisions pour Haïti:
- Temps clément ce matin ;
- Passages nuageux cet après-midi ;
- Bonnes Températures en soirée ;
- Chance de pluie isolée ce soir sur certains départements.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Ensoleillé ce matin
· Quelques passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 23ºC ;
· Chance de pluie sectorielle légère ce soir

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince:
Aujourd'hui 08 oct.
Lever : 05h 41 mn
Coucher : 17h 32 mn

Vendredi 09 oct.
Lever : 05h 42 mn
Coucher : 17h 31 mn

Samedi 10 oct.
Lever : 05h 42 mn
Coucher : 17h 30 mn

Jacquet Jackson, prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du jeudi 08 octobre 2009
Valable jusqu'au 09 octobre 2009

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur nord-est: 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Golfe de la Gonâve :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est: 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 7 pieds ;
* Mer plus ou moins gitée.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

mercredi 7 octobre 2009

Bulletin météo du Mercredi 07 octobre 2009.


Valable jusqu'au 09 octobre 2009

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
La tempête tropicale Henri a été formée hier après-midi. Elle se trouve actuellement à 740 km est nord-est de l'arc antillais. Elle reste très pauvre en organisation, son affaiblissement est déjà prévu à partir de ce soir. Elle ne représente aucun danger pour Haïti. Une autre perturbation située en-dessous de l'arc antillais montre des signes d'organisation. Il est possible qu'elle soit mieux organisée dans les prochaines 72 heures si les conditions lui sont favorables.

Prévisions pour Haïti :
- Temps ensoleillé aujourd'hui ;
- Bonnes Températures en soirée ;
- Risques de pluie isolée et quelques orages pour les hauts reliefs.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Ensoleillé ce matin
· Rares Passages nuageux cet après-midi
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 23ºC ;
· Faible Chance de pluie ce soir


Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince:
Aujourd'hui 07 oct.
Lever : 05h 41 mn
Coucher : 17h 32 mn

Jeudi 08 oct.
Lever : 05h 41 mn
Coucher : 17h 32 mn

Vendredi 09 oct.
Lever : 05h 42 mn
Coucher : 17h 31 mn

Esterlin Marcelin, prévisionniste au CNM



Bulletin météo marine du mercredi 07 octobre 2009
Valable jusqu'au 08 octobre 2009

Prévisions maritimes:

Zone côtière nord :
Mercredi & jeudi
* Vent du secteur est: 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.


Golfe de la Gonâve :
Mercredi & jeudi
* Vent du secteur nord-est à est: 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Zone côtière sud :
Mercredi & jeudi
* Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins gitée.

De Cyrus Sibert (C.S.) à Dore Guichard (D.G.). : le momentum de Bill Clinton.


D.G. : Il n'y aura rien. Je te demande de comprendre les choses. Depuis 2006 on a cette loi. Que fait l'équipe au pouvoir pour exploiter cet avantage qu'on donne à Haïti. Rien. On ne développe pas un pays avec des coups de slogan.


CS : Je suis d'accord qu'on ne développe pas un pays à coup de slogan.

D.G. : Le développement est une science, ça s'apprend. On nous oui, il va avoir le développement du tourisme. On a préparé un plan qui n'en était pas un d'ailleurs. Qu'est ce qu'on a fait de ce document. Rien.

CS : Je pense que vous devriez argumenter plus contre le plan du tourisme et prouver qu'il n'en est pas un. C'est trop facile de rejeter un document de cette façon.

DG : Clinton est venu, il semble qu'il est animé de bonnes intentions. Qu'est qu'on lui a présenté comme document technique sur les sites ciblés et les filières à exploiter. Rien.

CS : Clinton était accompagné de Groupes d'investisseurs étrangers. Ce qui suppose une technicité dans le domaine des investissements à travers le monde. Vous devriez accepter, qu'aucun Groupe d'investisseurs étrangers n'injectera son argent dans l'économie haïtienne sans des dossiers solides. D'ailleurs des études cela ne manquent pas en Haïti. Il y en a beaucoup de rapports d'études. Ce qui manque, c'est l'application des résultats des recherches. De plus, des firmes américaines de renoms réalisent des études approfondies sur la compétitivité en Haïti et la relance des investissements. Ils ont accumule des données diverses sur notre réalité. J'ai participé à une présentation des experts de l'OTC, une firme américaine, leurs enquêtes sur les entreprises, les mentalités, l'environnement des entreprises et les marchés dans lesquels Haïti pourrait profiter des avantages concurrentiels, les filaires faciles à développer, les stratégie de renforcement et d'intégration des petits producteurs dans les circuits d'exportation…

DG : Ma génération dit non à la démagogie. Oui à la dignité, oui à la patrie.

CS : Comme toi, je dis non à la démagogie. Mais, il faut éviter de passer de la ''démagogie gouvernementale'' à la ''démagogie anti-gouvernementale''. Je ne vais pas m'acharner contre l'initiative de Bill Clinton, en promouvant des idées pessimistes, parce je suis contre René Préval. Préval n'est qu'un ''woulibè''.

DG : Jeune étudiant en développement, je m'étais rendu compte que si le pays est pauvre c'est parce que les gens ne communient pas dans un idéal patriotique. J'ai pris mon temps pour lire des milliers de pages de rapports rédigées sur Haïti depuis 1950 (en économie, organisation sociale, système politique etc.). Je crois que le progrès du pays passe par l'émergence d'une conscience citoyenne et du sens de responsabilité fondés sur des valeurs patriotiques.

CS : Je suis aussi d'accord sur le besoin de promouvoir la conscience citoyenne et le sens de responsabilité fondé sur des valeurs patriotiques. Mais, en attendant, vous ne pouvez pas arrêter le temps, ni mettre l'estomac du peuple au repos : ''8 millions de bouches doivent manger chaque jours'' Donc, cela nous ramène à un débat aussi vieux que le monde : entre esprit et la matière par où commencer.

Expérience vécue après 2004, je propose de commencer par la matière. J'ai assez vu dans ce pays pour ne plus croire aux beaux discours et aux bonnes intentions. Les marxistes croient dans une approche matérialiste dialectique, moi je crois dans le développement d'un marché libéré de monopoles. Je propose de tirer Haïti de son état misérable en utilisant les leviers économiques, les forces de production. Les investissements et la compétition sont des catalyseurs capables de changer le cycle des évènements. Il en résultera des impacts socio-économico-politiques et culturels. Je crois en cette démarche, elle est fondamentale. On n'aura pas à supplier un ''bon papa''. C'est pourquoi, je supporte l'initiative de Bill Clinton tout en étant critique.

Je vous conseille d'adopter l'attitude de Lesly PEAN. Il a publié un texte positif qui propose des mesures pour le développement durable, tout en dénonçant les mauvaises pratiques politiques, administratives, judiciaires et culturelles capables de faire échec aux résultats escomptés. Il ne s'est pas contenter de dire : cela ne marchera pas.
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/les-investisseurs-de-bill-clinton-pour.html

Il y a du concret en Haïti :
Le développement du marché de la communication, c'est concret.
L'investissement de 50 millions de dollars dans le site touristique de Labadie, c'est concret.

N.B. : A partir de novembre le plus gros bateau de croisière du monde visitera ce port avec 6,350 touristes. Ce qui permettra au département du nord d'accueillir un million de touristes en 2010, à partir de cette station balnéaire, soit une augmentation de 600,000 touristes par an.
http://reseaucitadelle.blogspot..com/2009/10/clinton-milot-et-labadie-avec-une_03.html

La construction de la route Cap-Ouanaminthe, c'est concret.
Les travaux sur les routes du Sud, du Centre, Port-au-Prince-Saint-marc, c'est concret.
Les centrales électriques à travers les grandes villes du pays, c'est concret.
La zone franche de Ouanaminthe, c'est concret.
L'accord Petrocaribe, c'est concret.
Les tracteurs distribués aux producteurs agricoles dans le cadre de la coopération haïtiano-vénézuélienne, c'est concret.
Les hôpitaux construits dans le cadre de la coopération cubaine, c'est concret.
La réouverture de l'Ecole de la magistrature, c'est concret.
La construction de l'aéroport du Cap-Haitien, doit-être une réalité.
Le niveau professionnel de la PNH, c'est une réalité.
La construction annoncée hier (6 octobre 2009) d'une nouvelle zone industrielle et commerciale à Cite Soleil par le WIN group et SOROS Economic Development fund pour un montant de 45 millions – conséquence des initiatives de Bill Clinton –, doit-être une réalité.

N.B.: The industrial park, called the West Indies Free Zone, will include more than 1.2 million square feet of turn-key rentable space. It will target local and international manufacturers as well as warehousing businesses and offer tax, customs and processing advantages to tenants.
The project is located near Cité Soleil, one of the poorest communities in Haiti, and expects to create 25,000 jobs and improve the standard of living for the 300,000 residents.

http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/45-million-for-new-commercial-zone-in.html

La réforme judiciaire doit-être une réalité.
L'organisation de bonnes élections doit être une réalité.
De la bonne gouvernance, doit-être une réalité.
Une armée professionnelle pour Haïti, doit-être une réalité.
En conclusion, le départ de la MINUSTAH sera une réalité.

Cette stratégie qui consiste à ne pas supporter les avancées milite en faveur de René Préval. Il risque de recueillir tous les retombés politiques de ces résultats concrets bien visibles aux yeux du peuple. Votre stratégie est favorable au régime en place. Car, s'il y a aujourd'hui une mobilisation internationale en faveur Haïti, c'est parce que nous avions débarrassé le pays de Jean Bertrand Aristide en affrontant ses gangs à travers tout le territoire et en avilissant ses lobbyistes dans les forums. En ces temps de lutte, René Préval, par peur du Tigre de Tabarre, se soûlait quotidiennement dans sa ville natale, à Marmelade. En rejetant le régime mafieux imposé en 1994 par les 24,000 soldats américains et supporté par le Black Caucus et des chefs d'Etat corrompus de la CARICOM, nous avions mis à nu l'échec de la communauté internationale en Haïti.

Aujourd'hui, si les Nations Unies, USA /Bill Clinton et d'autres pays de la communauté internationale s'activent à refaire leur image, à se donner bonne conscience, nous ne devons pas les abandonner sur la scène avec les collaborateurs d'Aristide, ceux qui avec lui terrorisaient le pays (Témoignages d'Amaral Duclona). C'est une mauvaise stratégie.

Si aujourd'hui on parle d'investissement, c'est parce que nous avions mis en échec la stratégie qui consistait à prôner une stabilité au travers d'un Leader charismatique, Maitre de la rue et Chef des gangs. La communauté internationale est obligée d'adopter une stratégie de paix durable qui passe par la réforme de l'Etat, la relance de l'économie et la création d'emplois, conditions sine qua non pour la réussite de la MINUSTAH.

Alors, ce n'est pas logique de demander aux combattants de la liberté de boycotter les initiatives abandonnant la scène aux terroristes. Toujours dans cet ordre d'idée, je ne suis pas contre les intellectuels qui participent. Je suis contre ceux qui participent en rejetant leur esprit critique, ceux qui acceptent l'inacceptable.

Le fait d'écrire des textes pessimistes n'empêchera pas à ceux qui habitent le territoire de constater les changements. En juillet 2009, une ancienne coopérante française, de retour dans le pays, m'a dit : Dès mon arrivée a l'aéroport, j'ai vu le changement. C'est mieux qu'en 2003. Je l'ai rapporté dans mon texte : « Haïti une bouffée d'oxygène, malgré tout. »
Vous risquez de renforcer un président irresponsable, en lui permettant d'occuper seul le podium, jouissant d'une visibilité que tout le monde pourrait en profiter.

Je fais partir d'une génération sacrifiée qui aujourd'hui adopte un comportement critique, mais positif. La génération de Balaguer en République Dominicaine a posé des actes de changement. Des hommes de cette génération ont eu le temps de vivre ce changement. Je souhaite poser des actes et en vivre, même au soir de ma vie, les résultats.

Créons un peu d'opportunité pour les générations à venir, pour ceux qui n'ont pas la chance de jouir de la modernité des pays occidentaux.

Cyrus Sibert,
Palm Bay, Florida.
07/10/09

Flash! Flash! Du Progrès dans l'enquête sur l'Attaque de la SOGE-EXPRESS de Delmas 30.

 

Par Cyrus Sibert, Palm Bay, Florida, le 05/10/2009

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle .blogspot. com/

 

Des bandits impliqués dans l'attaque de la SOGE-EXPRESS de Delmas 30 ont été appréhendés par la Police. Selon les informations, l'un des agents de sécurité de la compagnie est impliqué dans l'attaque. Ses liens avec les bandits ont été établis par les enquêteurs de la police nationale. Des bandits sont en garde à vue dans un commissariat de la zone métropolitaine. D'autres sont recherchés par la Police. La PNH devient de plus en plus professionnelle. Les enquêtes avancent de plus rapidement.

 

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 7 Octobre 2009, 11 heures 28.


$45 Million for a New Commercial Zone in Haiti

Haiti-based WIN Group and Soros Economic Development Fund Announce a $45 Million Commercial Zone in Haiti

Revitalization Project Visited by Former President Bill Clinton Will Draw Commerce to Haiti, Create Jobs and Improve Living Conditions for Residents



  • Press Release
  • Source: WIN Group
  • On 9:59 am EDT, Tuesday October 6, 2009


CITÉ SOLEIL, Haiti--(BUSINESS WIRE)--Shortly after a momentous visit by former United States President Bill Clinton, the Haiti-based conglomerate WIN Group and the Soros Economic Development Fund today announced plans to develop a $45 million industrial park to jumpstart industry.


Clinton, the special United Nations envoy to Haiti, was in the country for an investors' conference to promote economic growth and commended the collaborative effort between the two renowned organizations.

The industrial park, called the West Indies Free Zone, will include more than 1.2 million square feet of turn-key rentable space. It will target local and international manufacturers as well as warehousing businesses and offer tax, customs and processing advantages to tenants.

The project is located near Cité Soleil, one of the poorest communities in Haiti, and expects to create 25,000 jobs and improve the standard of living for the 300,000 residents.
"We are beyond proud to have had President Clinton visit what we view as a transformative project in Haiti, and a key element of the country's ultimate economic revitalization," said Youri Mevs, managing partner of WIN Group. "While humanitarian aid is crucial to Haiti, we must build an infrastructure that lays the foundation for ongoing, sustainable economic growth. In the long term, job creation is the first step to improving people's quality of life."
Executives from the West Indies Free Zone are already in preliminary discussions with North American and European apparel manufacturers, among other industries.

Initially, West Indies Free Zone will target companies in the light assembly manufacturing that would benefit from the project's proximity to numerous key markets within the Americas.

"We are committed to supporting Haiti's economic growth," said Stewart J. Paperin, president of the Soros Economic Development Fund. "This project will create thousands of jobs and attract the types of businesses crucial to helping Haiti expand its economic capabilities."

The investment from the Soros Economic Development Fund is a symbolic step by the international community to commit capital to Haiti and demonstrate the feasibility of developing and leasing space within a newly developed industrial park.

Located on a 60-acre parcel, the West Indies Free Zone is expected to be completed by late 2012. The project's initial phase of construction is scheduled for the Fall of 2010. The industrial park will be a perfect complement to the area's existing facilities, as it will be located directly adjacent to Cité Soleil's port, and will benefit from reliable, nearby sources of energy and water.

"Everyone involved with WIN Group applauds our government's vision in helping to capitalize on this unique opportunity," added Mevs. "It is truly a special day for us, and most importantly, for the future of our people."

About WIN Group
The Haiti-based, Mevs family-held WIN Group is one of the Caribbean's largest conglomerates with stakes in diverse industries such as warehousing and storage, port operations and ethanol processing. WIN's holdings include SHODECOSA, the largest privately-owned industrial and commercial park in Haiti, Varreux Terminal, the largest privately-owned general cargo shipping terminal, WINECO, the largest liquid bulk storage facility and now, the under-construction West Indies Free Zone, a $45 million, 1.2 million square feet manufacturing park in northern Port-au-Prince, among other enterprises. The fourth generation family has always had a significant impact on the country through its social service-based endeavors, and actively supports numerous organizations providing both immediate relief, and long-term infrastructure development. For additional information, visit www.wingrouponline.com.

About Soros Economic Development Fund
The Soros Economic Development Fund (SEDF) is a nonprofit private foundation. It is part of the network of charitable foundations created by investor and philanthropist George Soros. Established in 1997, the fund's mission is to alleviate poverty and community deterioration. The fund makes investments—in the form of equity, loans, guarantees and deposits—in selected banks, microfinance institutions, cooperatives and social enterprise projects worldwide. To learn more about Soros Economic Development Fund, please visit http://www.sedfny.org.

Photos/Multimedia Gallery Available: http://www.businesswire.com/cgi-bin/mmg.cgi?eid=6066544&lang=en

mardi 6 octobre 2009

Les investisseurs de Bill Clinton pour une autre Haïti.


Facteurs à ne pas oublier ou négliger

mardi 6 octobre 2009

Par Leslie Péan
Soumis à AlterPresse le 6 octobre 2009
Le président William (Bill) Jefferson Clinton a mis les bouchées doubles pour renverser l'image démoniaque d'Haïti provoquée par la peur du SIDA des années 1980 et l'embargo imposé par son gouvernement qui a détruit l'économie haïtienne après le coup d'Etat militaire de 1991. Selon les experts de l'Institut des Sciences Alimentaires et Agricoles de l'Université de Floride, "Les exportations (haïtiennes) ont décliné de 202 millions en 1991 à 57 millions en 1994, et les importations totales ont chuté de 449 millions à 141 millions. L'investissement a aussi chuté dramatiquement de 11% du PIB (Produit Intérieur Brut) en 1991 à 1.7% en 1994, causant des dommages à la faible infrastructure économique et à la production industrielle". [1] Depuis sa nomination comme Envoyé spécial des Nations Unies en Haïti le 19 Mai 2009, Bill Clinton ne cesse d'utiliser ses réseaux et de développer des alliances stratégiques pour identifier des investisseurs intéressés à investir seul ou en associations avec des partenaires en Haïti.. La dernière de ses initiatives est le programme d'une bonne qualité qu'il a organisé pour un groupe d'une centaine d'investisseurs qui ont séjourné deux jours en Haïti les 1er et 2 octobre 2009. Les points saillants de cette mission ont été les ateliers sectoriels, la visite de la station balnéaire Labadie et du Palais Sans Souci de Milot dans le Nord et les réunions avec les entrepreneurs au parc industriel de la capitale. La mission a été une expérience intéressante avec des investisseurs provenant d'Israël, du Canada, du Brésil, de la France, des États-Unis, etc. rencontrant des entrepreneurs locaux qui connaissent le pays sous toutes ses coutures. Les dirigeants des Chambres de Commerce des Gonaïves et du Nord-Ouest ont été inclus dans les discussions. A partir de leur compréhension du marché, des consommateurs, de la réglementation et de l'environnement des affaires, les investisseurs ont pu discuter de futures possibilités d'investissement dans les secteurs de l'énergie, du tourisme, de l'agribusiness et du secteur textile d'assemblage.
Les hommes d'affaire ont eu l'opportunité de voir directement le monde des affaires en Haïti. Les 49 opérateurs intéressés au textile ont pu examiner en grandeur réelle les possibilités offertes particulièrement par la loi Hope II en ce qui concerne les exportations textiles aux Etats Unis. Leurs 33 confrères versés dans l'agribusiness et les 10 autres investisseurs favorisant l'énergie ont rencontré les autorités gouvernementales ainsi que le secteur privé et ont jeté les bases de futures coopérations et collaborations avec eux. En réalité, c'est maintenant que le travail commence pour traduire le plus tôt possible les opportunités identifiées en de vrais nouveaux investissements. En dépit des efforts personnels de Bill Clinton pour changer la perception d'Haïti, il y a encore des incertitudes à court et à moyen terme. Des contraintes économiques et politiques doivent être traitées rapidement afin que les résultats attendus de l'espoir soulevé par la mission des investisseurs se matérialisent. D'où l'emphase que nous mettons ici sur les facteurs qui encouragent ou découragent les investissements en Haïti afin qu'ils ne soient pas oubliés ou négligés.
La déforestation et les problèmes écologiques d'Haïti militent pour une approche verte du développement. L'eau est essentielle pour la vie. L'impact sur l'environnement doit être le test décisif pour tous les investissements. Certains inputs pour le développement industriel tels que l'eau industrielle en particulier sont nécessaires dans le secteur textile de l'assemblage. Le lavage des vêtements dans les entreprises d'assemblage, en utilisant beaucoup d'eau dans un pays où il y a rareté de ce bien essentiel et où la population manque d'eau à boire, est une question préoccupante. En ce sens, tout projet textile d'assemblage devrait inclure une composante de recyclage des eaux usées afin de ne pas augmenter l'étendue des terres arides, comme la Plantation Dauphin l'a fait avec la culture du sisal au début du siècle dernier. Egalement l'utilisation de haute technologie à énergie solaire pour donner accès à l'eau potable dans l'environnement du milieu rural doit être considérée. Enfin, l'installation de systèmes de traitement des eaux sales est incontournable pour permettre à la population dans certaines régions d'avoir l'eau nécessaire pour les utilisations autres que boire, se laver et cuire les aliments. Généralement, l'énergie solaire et éolienne devrait être envisagée dans tout nouveau démarrage. Dans le secteur du développement agricole, la prudence est recommandée en ce qui concerne la culture de la canne à sucre à des fins de production d'éthanol. Le secteur public doit assurer la régulation foncière pour assurer qu'il y a assez de produits vivriers pour satisfaire la demande locale. Ceci est nécessaire afin que la terre n'aille pas trop à la production de denrées pour l'exportation.
La mission d'investissement a bénéficié de la participation de la Banque Inter-Américaine de Développement dirigée par son président Luis Alberto Moreno. Sa présence a envoyé le signal que les scénarios d'investissement une fois ficelés par les décideurs, la BID et le Fonds d'Investissement Multilatéral, sont prêts à donner des garanties de prêts et des financements pour les compagnies intéressées à réaliser des projets. Les rentrées de capitaux étrangers privés et de la finance internationale permettront de diminuer les contraintes de fonds propres des partenaires locaux pour l'acquisition de technologies, d'immeubles, d'espaces de bureau et autres inputs nécessaires pour la production.
Les interlocuteurs des investisseurs doivent-ils se circonscrire au secteur des affaires et au gouvernement ? Des initiatives similaires dans d'autres pays ont été fructueuses quand des consultations constantes existent avec des audiences plus larges. La société civile, les organisations non-gouvernementales et la diaspora haïtienne devraient être contactées pour rejoindre les autorités afin de maintenir un climat acceptable pour l'investissement. Haïti a 80% de sa main d'œuvre qualifiée en diaspora et seulement 30% de sa population fait confiance à ses concitoyens [2]. Il s'en suit que la pénurie d'experts et la faible communication sociale parmi les acteurs sont vraiment de sérieuses contraintes qui demandent la construction d'un consensus moyen pour diminuer le coût des transactions.
En effet, on sait que l'absence de transparence de l'information est préjudiciable au renforcement du capital social. Egalement l'effet levier des transferts monétaires de la diaspora pour financer de nouveaux projets peut être d'un apport fondamental dans la création d'un mécanisme permanent de légitimer l'approche poursuivie. La titrisation de ces transferts monétaires, comme nous l'avons déjà signalé [3], peut permettre de lever le levier de ces transferts pour dégager les fonds nécessaires au financement des infrastructures lourdes.
Parmi les contraintes critiques qui demandent une attention immédiate d'un point de vue économique, il y a la détermination du temps de latence dans l'accroissement des investissements afin de réduire la demande des inputs et les pressions inflationnistes. Un modèle approprié de simulation a besoin d'être développé pour déterminer le pourcentage de taux de croissance réel en accord avec un déficit acceptable du compte courant de la balance des paiements. Les investissements ne sont pas seulement une question économique dans un pays où il existe de si grandes inégalités économiques. Les erreurs des années 1970 conduisant à la croissance des bidonvilles ceinturant Port-au-Prince, tels que Cité Soleil, ne devraient pas être répétées. Les implications sociales des futurs investissements doivent prendre en considération particulièrement les secteurs de l'assainissement et de l'habitat.
Enfin et surtout, Haïti est dans une transition politique qui se prolonge depuis 1986. La manière dont le gouvernement actuel opère à l'intérieur du contexte politique des futures élections de 2010 déterminera le succès des opportunités découlant de la mission commerciale des investisseurs privés.. Les querelles partisanes sur la présence des troupes armées étrangères avec un mandat indéfini pourraient conduire à un blocage. Le gouvernement actuel peut ne pas pouvoir s'en sortir avec les pratiques autoritaires de truquage des élections législatives et présidentielles de 2010, comme ce fut le cas pour les élections frauduleuses de 2009.
Dans tous les cas de figure, il faut reconnaître l'effort réalisé pour tenter de placer Haïti au seuil d'un nouveau commencement, en dépit de la récession mondiale qui met la confiance des hommes d'affaire et des investisseurs au point le plus bas. Espérons que les efforts de Clinton amèneront des fruits et qu'Haïti bénéficiera de la courante destruction créatrice mondiale. Mais le leadership haïtien doit aussi faire sa part, contre toute attente, et installer un système de gestion efficient capable d'assurer le suivi avec ces opérateurs économiques qui ont consenti à faire le voyage de prospection.
L'encouragement donné à l'investissement étranger ne devrait pas porter le gouvernement à abandonner la promotion de l'agriculture et le développement des micros, petites, et moyennes entreprises (PME) produisant pour le marché local.. Cette priorité, en clair, ne doit pas changer.
Les importations annuelles de produits agricoles des Etats-Unis depuis l'an 2000 ont varié entre 120 et 155 millions de dollars. Il existe un marché annuel local de 100 millions de dollars pour les œufs, les produits laitiers et les poulets. [4] Ceci représente des opportunités de revenus pour les micro entreprises et PME à la base et dans le secteur informel. Mais c'est aussi dans ce secteur que la performance du système judiciaire est pire. En milieu rural, les tribunaux entérinent des transactions injustes et souvent les contrats ne sont pas respectés. Tandis que le secteur moderne (le textile en particulier) offre des avantages comparatifs aux investisseurs étrangers, une stratégie économique efficiente et équitable se doit d'établir des liaisons en amont et en aval entre le secteur moderne représentant 5% des entreprises et les 95% des micro entreprises et des PME du secteur informel afin d'obtenir un développement harmonieux. Ce modèle réalisable pour l'économie dans son ensemble est la meilleure façon d'augmenter la productivité nationale à travers la promotion de l'éducation, la formation professionnelle et les programmes de développement des compétences. Les conditions fondamentales pour réaliser le bond quantitatif recherché par tous pour l'économie haïtienne passent par l'établissement de la confiance entre les Haïtiens en appliquant d'abord et surtout une politique qualitative d'inclusion de tous les enfants du pays. C'est seulement de cette manière que l'épargne de la diaspora (pas seulement les transferts monétaires) peut être mobilisée pour l'investissement privé afin d'atteindre le niveau de 20% du PIB, seuil indispensable pour soutenir une croissance accélérée et pallier au faible niveau des recettes fiscales de l'État.
[1] Gary F. Fairchild, Christina D. Storz and Timothy G. Taylor, "A Primer on Exporting to Haiti", Department of Food and Resource Economics, Institute of Food and Agricultural Sciences, University of Florida, Gainesville, Florida, March 2008.
[2] Groupe de Travail sur la Compétitivité (GC) avec la collaboration du groupe OTF, Vision Partagée pour une Haïti Inclusive et Prospère, Rapport Préliminaire, P-a-P, Haïti, Juillet 2009, p. 10.
[3] Leslie Péan, « Haïti : Les Transferts Financiers de la Diaspora et le Financement du Développement d'Haïti », Le Nouvelliste, 18 Août 2009.
[4] Groupe de Travail sur la Compétitivité (GC) avec la collaboration du groupe OTF, Vision Partagée pour une Haïti Inclusive et Prospère, Ibid., p. 40.

Bilten Meteyo Madi 06 Oktòb 09


Bilten Meteyo Madi 06 Oktòb 09

Pou rive jouk 08 Oktòb 09


SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA



  • Yon kre chita kò'l nan pasaj la Mona maten an. Lapli ak loraj se sa nou toujou prevwa nan penensil Sid peyi d'Ayiti jodia.


PREVIZYON POU AYITI


- Tan an gen nyaj sitou nan penensil Sid jodia;


- Tanperati a ap bon nan fen lannwit lan;


- Lapli modere ak loraj posib jodia sitou nan Sidès, Sid, Nip, Sant ak Lwès.



PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO



- Tan an gen solèy ak kèk nyaj maten an;


- Ap gen nyaj k'ap pase tanzantan nan syèl la aprè midi a;


- Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 34°C , pi ba l'ap desan'n se 23°C;


- Gen chans pou gen lapli ak loraj nan aprè midi ak nan aswè.




Leve ak kouche solèy pou pòtoprens



Jodia 06 Oktòb leve : 05 è 41 mn kouche: 17 è 33 mn


Mèkredi 07 Oktòb leve : 05 è 41 mn kouche : 17 è 32 mn


Jedi 08 Oktòb leve : 05 è 41 mn kouche : 17 è 32 mn



Previzyon pou Lanmè a


Madi 06 Oktòb 09 pou rive 07 Oktòb 09




Zòn kotyè Nò


Madi & Mèkredi


v Van an ap soufle nan sektè Lès: 15 - 20 ne;


v Vag yo ap monte 4- 6 pye ;


v Lanmè a yon ti jan ajite;




Gòlf Lagonav


Madi & Mèkredi



v Van an ap soufle nan sektè Nòdès-Lès:15 - 20 ne ;


v Vag yo ap monte : 4-7 pye;


v Lanmè a yon ti jan ajite;



Zòn kotyè Sid


Madi & Mèkredi


v Van an ap soufle nan sektè Nòdès- Lès: 15 - 20 ne ;


v Vag yo ap monte : 4-7 pye;


v Lanmè a yon ti jan ajite.

OU EST LE SECTEUR PRIVE HAITIEN ?/ de Joël Deeb

LOI HOPE : PLUS DE 500 INVESTISSEURS ETRANGERS : OU EST LE SECTEUR PRIVE HAITIEN ?/ de Joël DeebBy Oct 6, 2009, 12:55

Joel DEEB

Email this article Printer friendly page

LOI HOPE :
PLUS DE 500 INVESTISSEURS ETRANGERS : OU EST LE SECTEUR PRIVE HAITIEN ?

La loi Hope a été votée au départ pour permettre au secteur privé haïtien de se relever à partir du textile. Or aujourd'hui ce n'est pas le secteur privé haïtien qui apparemment va en profiter, mais ceux qui viennent en courant saisir le gâteau sous les yeux impassibles des enfants de chœur de nos Chambres de Commerce.


Quand le président américain Georges W. Bush signa en Décembre 2006 la loi Hope pour Haïti (rendons lui au moins cet hommage !) dans le cadre d'un paquet de lois commerciales préférentielles liant les Etats-Unis et différents partenaires dont la loi d'opportunité haïtienne hémisphérique à travers l'encouragement au partenariat (HOPE), il voulait clairement aider le secteur privé haïtien, et envoyer un signal fort à la communauté internationale : remettre Haïti sur le chemin de la reprise. Le président Bush fit comprendre que cette loi allait permettre de créer plus de 75,000 emplois en Haïti après son adoption par le congrès américain.


La loi Hope accepta enfin d'autoriser l'entrée aux Etats-Unis, sans aucun droit de douane, des vêtements fabriqués en Haïti... par des haïtiens et le secteur privé haïtien, en partenariat avec des firmes étrangères américaines et autres à un niveau moindre. Les USA acceptaient des lors d'importer des habits d'Haïti, ce qui au départ fit pousser des cris d'indignation chez les fabricants américains, mais Bush voulait faire un geste qui pourrait en tout cas relancer le secteur de l'industrie textile haïtienne, en crise depuis plusieurs années suite à une demande de l'Ambassadeur haïtien à Washington, Ray Joseph.


Ray expliqua au président Bush que sur les 150 000 emplois que comptait l'industrie haïtienne du textile en 1986, il n'en reste aujourd'hui presque rien et que la loi Hope pourrait aider les haïtiens à reprendre ce secteur et se mettre à nouveau à réexporter tout en s'étendant aux domaines de l'agriculture, des énergies renouvelables, des textiles et des infrastructures.
Maintenant que le gâteau est sur la table, ce n'est pas le secteur privé qui vient diner mais ! MHMM !


On a monté une « Rencontre internationale des investisseurs » la semaine dernière à l'Hôtel Caribe et les membres du secteur privé haïtien avaient l'air des indiens du temps de Guacanagaric. La loi Hope serait elle en train d'être détournée de ses objectifs premiers c'est-à-dire compenser le déficit d'épargne national, donc d'investissement, devant servir au financement du développement par les haïtiens eux-mêmes ? Plus de 500 entrepreneurs accompagnés du président de la Banque interaméricaine de développement (BID), Luis Alberto Moreno sont venus regarder de près les composantes du gâteau destiné à Haïti.. Comme pour dire que ce gâteau leur appartient, et que c'est à eux de le découper et ensuite de le manger sous nos applaudissements. Parce que le secteur privé haïtien n'a pas un leadership bien informé, ni des projets bien ficelés. les opportunités sans précédent s'offrent à Haïti mais Haïti est en train de dormir au marché de la Croix des Bossales.


Depuis sa promulgation, cette nouvelle législation a entraîné automatiquement la suppression des tarifs imposés jusqu'ici par les douanes américaines aux vêtements fabriqués dans l'industrie haïtienne de la sous-traitance. Le secteur privé haïtien est resté les bras croisés jusqu'à se faire coiffer au poteau, Mais attention la loi Hope n'est pas éternelle : elle restera en vigueur pour 3 ans renouvelables. Seuls des investisseurs emmenés par la BID vont apparemment en profiter avec intelligence. Même le secteur privé de la République Dominicaine s'est précipité sur Haïti pour grappiller un morceau, espérant apporter à la patrie dominicaine plus de 20.000 emplois à travers la création de zones franches en dominicaine pour faire la liaison avec les autres.


Le président de la puissante commission des voies et moyens de la Chambre des représentants, Bill Thomas et son successeur désigné, le démocrate de New York, Charles Rangel, se sont évertués à constituer une solide majorité parlementaire capable d'assurer l'approbation du HOPE et découvrent aujourd'hui que ce n'est pas le pauvre secteur privé haïtien qui va en jouir mais les investisseurs étrangers. Ainsi l'accession d'Haïti au statut de partenaire commercial favorisé des Etats-Unis ne sert que du vent puisque les rentrées massives à venir risquent de se faire sur le dos d'Haïti et aller ensuite se blottir dans les banques étrangères.


On se souvient de cette délégation officielle haïtienne conduite par le ministre de l'économie et des finances, Daniel Dorsainville, qui s'était rendue au Congrès à Washington pour exhorter les parlementaires à voter la loi HOPE. Accompagné de l'industriel Richard Coles, ex-président de l'Association des industries d'Haïti (ADIH) et de Lionel Delatour, consultant dans le domaine des affaires, Dorsainvil s'était entretenu avec des parlementaires américains dont Charles Rangel et Bill Thomas. Les émissaires de Port-au-Prince finirent aussi par convaincre les élus américains de la nécessité HOPE.


"HOPE est très important pour nous", avait déclaré Dorsainville. "Cela enverrait un signal positif qui serait synonyme du retour d'Haïti dans le monde des affaires. L'adoption de HOPE et l'effacement de la dette apporteront à Haïti toute l'énergie nécessaire dont elle à besoin pour renouer avec la croissance", avait affirmé le ministre des finances. Maintenant c'est fait. Et à qui tout cela va-t-il en profiter ?


Certains rêveurs du secteur privé haïtien croient, les mains dans la poche que si les autres viennent en profiter à leurs places, ils auront au moins la paix pendant 3 ans parce qu'il y aura du travail et moins de kidnappings.


Mais c'est mal comprendre ses responsabilités. Surtout que de par sa durée et ses limitations, la loi HOPE, très avantageuse pour le textile haïtien, présente néanmoins quelques contraintes qui ne permettent pas sa pleine exploitation.


Le président haïtien a eu l'intelligence de créer de son coté une Commission devant l'aider à adopter des stratégies afin de permettre au pays de ne pas être gros jean comme devant. Les membres de la commission présidentielle sont : Ronald Bodin Jean Paul Faubert (ADIH), Yves Hériveaux (Mouvement des organisations indépendantes intégrées et syndicats engagés)Wilhem Lemcke (Association des zones franches), Ronald Dessables (MEF), Paul Loulou Chéry (CTH), Bernard Régis (Coordination syndicale d'Haïti), , Sanite Désir (MCI), Bernard Fils Aimé (AMCHAM) et M. Joseph (MAS).


Face aux contraintes rencontrées dans la mise en œuvre de HOPE, la Commission s'est donnée comme mission d'appuyer les démarches en vue d'encourager le congrès américain à voter une nouvelle loi, la HOPE II qui serait plus attrayante pour les investisseurs haïtiens qui cette fois pourront étudier comment vraiment en profiter…et se montrer sérieux.


Joël R Deeb
Chairman
301-573-3559

Investir dans l’industrie, un des volets de la visite de Clinton.

Investir dans l'industrie, un des volets de la visite de Clinton.

6 octobre 2009 | Publié dans la catégorie : Articles

L'ultime étape de la visite de l'envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, Bill Clinton, a été la SHODECOSA, un parc industriel du WIN Group, ainsi qu'un  projet de zone franche de ce groupe à Cité Soleil. Sur place, il s'agissait pour les visiteurs d'étudier les possibilités d'investissements.

 

 

Favoriser la création d'emplois grâce à des investissements en Haïti a été l'objectif premier de la visite en Haïti de Bill Clinton et des hommes d'affaires étrangers. Il importait, en effet, de s'imprégner des réalités de la SHODECOSA, un des deux parcs industriels de la capitale.

 

Ce parc industriel privé du West Indies Group (WIN Group), un conglomérat dirigé par les Mevs, une grande famille en Haïti. Le parc s'étend sur près de 2 millions de pied carré (1 pied carré équivaut à 0,092 903 04 m²). Environ 5000 ouvriers y travaillent.

 

Ce chiffre est loin de refléter la capacité d'accueil de la SHODECOSA. Dans les années 1980, le parc recevait près de 30.000 employés. Suite aux multiples turbulences sociopolitiques du pays, les usines ont, soit réduit leur capacité de production, soit fermé leurs portes pour s'installer dans d'autres pays de la caraïbe.

 

Aujourd'hui, sur ses 52 bâtiments, à peine une dizaine sont occupés par des usines de manufacture. La plupart servent d'entrepôt à des organisations humanitaires ou à des maisons de commerce.

 

La venue, dans ce parc industriel, de Clinton et des hommes d'affaires augure donc d'intéressantes perspectives quant à l'ouverture de nouvelles usines à la SHODECOSA. En sa qualité d'actionnaire à la SHODECOSA, Mme Youri Mevs affirme avoir déjà reçu de nombreuses demandes d'informations de potentiels investisseurs.

 

« Dans son rôle d'ambassadeur, M. Clinton est un élément qui rassure l'international. A ce titre, sa venue est très importante car elle confirme le message que lancent les Nations Unies au monde après le rétablissement de la paix dans plusieurs zones à risque du pays : Haïti est un endroit fiable et sécuritaire prêt à accueillir des capitaux étrangers », souligne Youri Mevs.

 

Lors de la visite de la délégation à la SHODECOSA, accueillie sous les applaudissements des employés, les discussions entre M. Clinton, la famille Mevs et les investisseurs présents ont entre autre porté sur la question de l'énergie  électrique, dont la production est insuffisante. Une occasion pour M. Clinton d'indiquer qu'une de ses actions sera d'aider à améliorer l'alimentation en courant électrique des industries.

 

Autre question soulignée, les avantages sociaux des ouvriers, notamment celle relative aux soins de santé. Aussi, importe-t-il de mettre sur pied un système de santé juste et équitable en faveur des ouvriers fait partie des perspectives.

 

Avant son départ, la délégation s'est rendue sur le site du projet de la zone franche du WIN Group. Ledit projet est estimé à 45 millions de dollars américains et est en partie financé par le Fond Soros, le  « Soros Economic Development Fund ». Dans le cadre de ce projet est prévue la construction de 46 immeubles capables d'abriter des usines pouvant accueillir près de 25.000 ouvriers sur un espace de 1.2 millions de pieds carré.

Il vise dans un premier temps à recevoir des industries légères d'assemblage, bénéficiant de la proximité d'avec le marché américain. Des négociations avec des investisseurs américains et européens sont en cours.

 

« Même si cela revient comme un refrain lassant, je le répète : c'est la première fois que tous les voisins d'Haïti attachent autant d'importance au succès des investissements étrangers dans le pays. C'est un moment important», a une nouvelle fois déclaré Bill Clinton.

 

L'ancien président américain a également fait savoir qu'il se penchera sur la question du niveau d'alerte de sécurité des Etats-Unis sur Haïti. «Je sais que l'attente des Haïtiens est grande. Port-au-Prince est plus sécuritaire que beaucoup d'autres villes qui n'ont pas ce niveau d'alerte de sécurité. A mon retour, je me pencherai sur cette problématique», a promis l'envoyé spécial de l'ONU.

 

La visite de l'envoyé spécial des Nations Unies et des investisseurs en Haïti laisse espérer des retombées positives pour Haïti. Mais d'aucuns estiment déjà que les importants défis du pays, parmi lesquels l'absence d'infrastructures de base, ne faciliteront pas les investissements haïtiens ou étrangers. Aussi, nombreux sont-ils à attendre les premiers effets des promesses faites.

 

Rédaction : Martine Denis Chandler
Edition : Uwolowulakana Ikavi


lundi 5 octobre 2009

Nostalgie de l’Enfer. (by Cyrus Sibert)



Par Cyrus Sibert, Palm Bay, Florida, le 05/10/2009



Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr


Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/



N'était ce pas ce supplément de 100 dollars américains exigé par la compagnie aérienne pour changer la date de mon voyage de retour, je serais déjà en Haïti.. Car, mon enfer me manque. A chaque fois que je regarde une carte géographique, je me sens effrayer d'être aussi loin de mon pays.



Mon garçon de 4 ans 8 mois ne mange plus, il a du chagrin. Hier encore ma dernière fille de 2 ans 8 mois demandait à sa maman si elle n'a plus de père : « Papa ale, mwen paguen papa ».



Cela doit-être dur pour un haïtien d'être condamné à vivre loin d'Haïti Chérie. Encore pire pour le père et/ou mère de famille obligés d'abandonner leurs enfants pour échapper à la misère. Même quand, pertinemment, on sait que là-bas, la vie est difficile, le gouvernement est irresponsable, c'est le désordre, l'insalubrité, l'anarchie, la violence politique, l'absence d'opportunité, le cœur s'y accroche. C'est Haïti chérie ! Un pays pour lequel nous avons un amour inexplicable. Les compatriotes rencontrés en Floride démontrent une obsession incroyable pour Haïti. Ils veulent savoir si ça va. Quelle est l'état de la situation. Y a-t-il des progrès ?



Je comprends la souffrance de mes frères et sœurs de la diaspora, la douleur des exilés, et même les remords des dictateurs condamnés à fuir et à vivre loin de chez eux : en Europe ou en Afrique. Quand ils étaient au pouvoir, pourquoi ont-ils agi de la sorte ? Pourquoi ont-ils créé tant d'ennuis sur leur terre natale ?



Avec toute l'attention nécessaire, je suis bien logé sous le soleil de la Floride pour deux semaines et c'est déjà la nostalgie. Que dire de ceux qui résident dans le froid du Canada ou de l'Europe.



Ce court séjour loin d'Haïti Chérie changera ma vie. Je serai plus intolérant face aux dirigeants haïtiens irresponsables et méchants. Il est temps que les haïtiens de partout puissent rentrer chez eux en paix, dans un pays normal. Vivre à l'extérieur ne doit-être qu'une question de préférence, pas une obligation de survie.



Près d'un an après son décès, je comprends pourquoi le Dr Gérard Etienne n'arrêtait pas de m'appeler du Canada étant pour s'enquérir de la vie au Cap-Haitien, sa ville natale. Il voulait rentrer chez lui et mettre son savoir au service du pays et à l'éducation des jeunes haïtiens. Il me l'a dit et c'est la raison pour laquelle nous gardons sa photo sur le blog www.reseaucitadelle.blogspot.com. C'est le cas pour d'autres personnalités comme le Professeur Gérard Bissainthe qui ne cesse de réfléchir et de proposer des solutions pour le développement national.



Il faut rassembler les haïtiens dispersés. Comme Moise dans la bible, il faut ramener le peuple au bercail.



RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 5 Octobre 2009, 23 heures 24.