dimanche 7 février 2010

Bulletin météo du dimanche 07 février 2010

Valable jusqu’au 09 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
Un faible front froid se positionne sur la pointe Est de Cuba ce matin. Il continue dans cette même direction et se dissipera graduellement dans le passage du vent dimanche soir ou lundi matin. De faibles activités de pluie restent possibles pour le nord-ouest et le nord d’Haïti ce soir et demain.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Quelques nuages cet après-midi ;
- Températures clémentes durant la journée et agréables en soirée;
- Chance de pluie isolée faible sur le nord-ouest et le nord ce soir et demain .

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Faible chance de pluie ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 07 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Lundi 08 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Mardi 09 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du dimanche 07 février 2010
Valable jusqu’au 08 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur sud sud-est : 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues: 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent être prudents en mer.

Golfe de la Gonâve :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Zone côtière sud :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds,
* Mer peu agitée ;

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

CONSEIL DE GESTION DU NORD --- LETTRE D’INFORMATIONS

République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

« C’est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

Vendredi 05 février 2010

Activités de réponse aux urgences

1- Actions conduites dans le département du Nord
a. Soins sanitaires au niveau des centres hospitaliers du département ;
b. Distribution de Kits et de rations alimentaires ;
c. Hébergement de groupes d’enfants et d’adultes

2- Institutions impliquées directement dans la prise en charge :
a. Centres Hospitaliers
i. Hôpital Universitaire Justinien
ii. Hôpital Sacré-Cœur de Milôt
ii. Hôpital Bienfaisance de Pignon
iv. Hôpital Bon Samaritain du Limbé
v. Hôpital du Borgne

b. Organisations d’assistance humanitaire
i. Food for the Poor
ii. Programme alimentaire Mondial
iii. CARITAS
iv. Meds & Food for Kids
v. Hosean International Ministries
c. Structures départementales et locales
i. Comité Départemental de Gestion des Risques et Désastres
ii. Comités Locaux de Gestion des Risques et Désastres
iii. Mairies du Nord
iv. Police Nationale d’Haïti
v. AFASDA
vi. IMED
vii. Scouts d’Haïti

3- Analyse de la situation des personnes déplacées
a. Nombre de Convois humanitaires réalisées : Plus de 900 personnes ont été, ainsi, rapatriées sur le département du Nord sur 36 Bus ;
b. Nombre indéterminé de transports privées et publics ;
c. Plus de 700 patients ont été admis dans les 2 hôpitaux les plus proches ;
d. Nombre non encore déterminé d’enfants non accompagnés qui sont avec des inconnus pour la plupart et doivent être recensés et pris en charge ;
e. Groupes de jeunes étudiants (plus de 7000 inscrits au niveau des registres ouverts à cet effet à la Mairie du Cap-Haïtien ; plus de 300 au niveau de la Mairie de Limonade) ;
f. Groupes de personnes n’ayant aucun lien/attache dans le Nord (Plus de 400 enregistrées au niveau du Centre d’Accueil du Gymnasium). Ces personnes sont avec des amis, des voisins et s’attendent à trouver un refuge définitif ou regagner Port-au-Prince.
g. Familles entières qui ont immigrées vers le Nord.

4- Analyse des besoins
a. Aide alimentaire aux familles déplacées (enregistrées) ;
b. Kits d’hygiène, Vêtements, Couvertures et Lits ;
c. Kits scolaires ;
d. Appui psycho-social ;
e. Support financier aux personnes qui cherchent à regagner leur communauté d’origine.

5- Plan d’actions pour le futur immédiat
a. Continuation des actions de réponse en cours sur une période à déterminer
i. Assistance aux familles d’accueil
ii. Assistance aux personnes déplacées
iii. Zones à intervenir clairement identifiées
b. Actions de relèvement immédiat à préparer en fonction des secteurs d’intervention :
i. Assistance aux personnes qui veulent regagner/retrouver leurs familles ;
ii. Gestion des sans-abris ;
iii. Gestion des enfants non-accompagnés ;
iv. Réouverture des classes et intégration des jeunes élèves rescapés aux lycées et collèges du département ;
v. Gestion des universitaires rescapés de la catastrophe du 12 janvier 2010.

Travaux des Commissions : Commission de Santé

Prise en charge du 15 au 31 janvier 2010
1-Blessés admis aux Centres hospitaliers 1475
2- Patients Hospitalisés 336
3- Patients Opérés 301
4 -Patients Exéatées 15
5- Décès 6

Listes de besoins exprimées par la Direction sanitaire du Nord
- Médicaments
- Matériel pour soins post-Op (matériel de Pansement, etc.)
- Personnel qualifié pour une prise en charge psycho-social des déplacées
- Aide alimentaire pour patients et enfants non accompagnés
- Tentes et Abris provisoires pour prise en charge de patients exéatés.

Situation des déplacées dans le département du Nord
1702 personnes, tel est le nombre de personnes déplacées prises en charge par une petite communauté constituant la 2e Section Communale « La Belle Mère » de Pignon, Commune située à environ 46 Km (30 – 35 miles) du Cap-Haïtien dans le département du Nord.

Ces 1702 personnes déplacées sont éparpillées dans toute la section comprenant 54 habitations. La CASEC de la zone a exprimé sa préoccupation pour venir en aide à toutes ces personnes et listé les besoins de la manière suivante :

- Nourriture
- Soins de santé
- Médicaments
- Couvertures, Draps, lits, matelas, etc.

Fiche signalétique
Commune : Pignon
Département : Nord
Section Communale : La Belle Mère, 2e Section Communale de Pignon
Distribution spatiale : 54 Habitations
Population/Section : 12 703 Habitants
# Déplacés reçus : 1702 au 4 novembre 2010
CASEC : Madame Marie Maude DUMARSAIS, Coordonnatrice
Tel. 37 38 60 82

Information
Pour plus d’informations ou si vous pouvez ou voulez aider, vous pouvez contacter le Conseil de Gestion de la manière suivante :

Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Désastre
Délégation du Nord
Cap-Haïtien, Haïti
Tel. (509) 38 37 83 97

Haiti: Lancement d’un nouveau débat

Point n’est besoin d’etayer sur les evenements du 12 Janvier 2010 quiont detruit Haiti, terre meurtrie par des catastrophes tant humainesque naturelles. A aucun moment, nous n’avons été aussi conscients desdefis fatidiques auxquels nous nous sommes confrontes. Maintenantvoila, le government haitien s’est prouvé incapable et même inexistentdans la foulée de cette tragédie. Comme tous les haitiens, j’ai étéahuri et sombré par les evénements. Toutefois, je tiens à faire demodestes propositions.

Les structures et infrastructures sont ébranlées et nous devonsmalheureusement faire l’experience de la feuille blanche. Le parlementest de facto. Le mandat constitutional du président Préval pendra finsous peu. Le moment n’est pas propice à la tenue d’élections. On nedemande pas a un peuple vivant à la belle étoiles d’aller aux urnes etde retourner dans les rues et parcs publics se loger. Donc, lapriorité est à la reconstruction et à la mise en place desinstitutions. Le noeud gordien: Comment s’y prendre?

Une Conférence Nationale sur la reconstruction d’Haiti

Le gouvernement de la République doit constater qu’à ce carrefour,Haiti a besoin du concours de ses fils pour pouvoir surmonter toutesces difficultés dans lesquelles où elle se trouve. Ceci pour pouvoirrétablir ses fondations qui détermineront son future. Haiti a besoinde bases solides et invariables dans tous les secteurs. Legouvernement doit appeler tous ceux qui sont intéressés par laprospérité et au bonheur de la république à se conférer pourl’assister à faire face à cette lourde tâche que la nature a renduevisible à nos yeux. Il faut d’entrée de jeu établir qu’il y a un amourinébranlable pour la patrie et cet amour est partagé par legouvernement et les citoyens. De cet amour découlera une confiancemutuelle entre les récipients de la conférence nationale qui aurontpour mission de conseiller le gouvernement et le proposer une feuillede route avec des implications légales. Aujourd’hui, assurer lafélicité publique demande que le gouvernement de la république soitépaulé. Critiquer le gouvernement sans le proposer une voieraisonnable de sortie est tout simplement inutile.

En revanche, on ne peut pas demander a l’État Haïtien de se reproduireet espérer des résultats différents de ceux qu’on a eu. Il faut unestratégie pour contourner les structures causant nos malheurs et notreéchec. Voila pourquoi il nous faut une conférence nationale réunissantles forces vives tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’Haïti. Cetteconférence nationale doit avoir les pleins pouvoirs. De cetteconférence doit sortir un Conseil National du Pouvoir Exécutif quisuccedera au president Préval qui aura le choix ou bien de finir sonmandat constitutional ou bien de se retirer s’il le veut, car laconstitution établit qu’on ne peut forcer à aucun home de faire untravail contre sa propre volonté. Le Conseil National du PouvoirExécutif doit inclure des technocrates qui peuvent rallier lesresources humaines diverses et jeter les bases des institutions del’Haiti post-douze-janvier. Le mandat du conseil doit êtreraisonablement long. Le conseil aura pour autres obligationsd’organiser des élections législatives credible et periodiques. Lesmembers du pouvoir legislatif issue de ces elections pourront remanierle dit conseil après un lapse de temps et selon des critèrespré-établis. Cependant, ce conseil doit jouir tous les prerogativesattachées à la présidence de la république.

La conférence nationale aura entre autres missions de s’attaquer à laplanification de la reconstruction d’Haiti.

Un Site Internet pour la Reconstruction

La communaute internationale nous founit une aide précieuse qui doitjeter les bases d’une Haiti renforcée et modernisée. Ne vous y trompezpas, cela ne va pas se produire de façon naturelle. D’ailleurs,l’intervention de la communaute internationale en Haiti au cours desdeux dernieres décenies est particuliere. A aucun moment, nous n’avonspas su montrer au monde que leur assistance ne serait pas averéeperpétuelle. Si le monde se mobilise pour voler à notre rescousse,lors que la fièvre des événements se calme ils retourneront chez euxet continueront de nous utiliser symbole d’échec. Les statistiquesd’Haiti continueront à être les pires si nous ne nous reorganisonspas. Durant une periode de tragedie nationale, il y a toujours unetendance de solidarité. Cette solidarité doit être exploitée pour lebonheur et la félicité du peuple martyr.

Et bien qu’il y ait un déficit de crédibilité de la part de la classepolitique et dans une très large mesure, du secteur privé ou de lasociété civile, cela ne justifie pas qu’on puisse aller vers l’avantsans ses acteurs. Mais ce qui est surtout de mise est l’intégrationdes ressources haïtiennes à l’extérieur. Aujourd’hui, des milliers deprofessionnels haïtiens veulent s’impliquer dans la reconstruction dupays. Néanmoins, le gouvernement d’Haïti n’a pas la capacitéd’absorber cette aide si nécessaire à la relance du pays. Il paraitqu’il serait nécessaire que le gouvernement construise un siteInternet destiné à la reconstruction. Tous les intéressés visiteraientce site et y laisseraient leur commentaire en fonction de leurexpertise. Cela constituera un atout majeur pour le gouvernement quisemble t-il est aussi piégé par l’hécatombe. Des idées y couleraientet seraient analysées et même implantées selon leur mérite. L’Étatpourrait même collecter des CVs sur le site et contacter lesprofessionnels dont il a besoin. Il y a plein de professionnels quiveulent mettre leur connaissance au profit d’Haiti. Ce sitepermettrait de gauger le sérieux de certains qui se disent concernéset veulent être partis prenante du processus de Reconstruction.

I-Mar

-- Isaac Marcelin, PhD ABD

Petition sur l'usage de la langue et une conference nationale

Différentes branches de littératures, notamment Institutions etDéveloppent, Finance et Droit, Finance et Développement établissentque les pays d’héritage colonial français ont des institutions lesplus vulnérables. En moyenne, ces pays sont les plus corrompus et lesmoins avancés. Un point de vue soutient que les systèmes juridiquesmodelés sur le système britannique s’adaptent de façon plus efficaceaux nouveaux besoins de leurs économies à mesure que les progrèstechniques et scientifiques s’achèvent. Le système de droit civilimporté de la France est rigide et formaliste. Les institutions baséessur ce système n’évoluent plus. Les systèmes judiciaires découlant dudroit commun sont plus favorables aux affaires et par conséquent à lacroissance économique. Le système Napoléonien inspire la méfiance desjuges, l’application stricte des procédures et la dépendance sur desprocédés législatifs pour les moindres changements. L’évidenceempirique sur les effets pervers de la doctrine Napoléonienne estpléthorique. Malheureusement, les pays qui ont implanté ce systèmed’inflexibilité et d’antagonisme n’ont pas réalisé que la Franceelle-même a su circonvenir les attributs adverses du système et semoderniser.

Le Rwanda a eu un génocide sans précédent dans l’histoire del’humanité. Les Rwandais divorcé avec les institutions d’héritagefrançais et même introduit l’anglais comme leur langue officielle. Ilsont de progrès visibles dans environ une décennie. La corruption auRwanda est à un taux vraiment faible. Leurs statistiquesinternationales et indice de développement en témoignent. Plus prochede nous, Sainte Lucie a transité du français à l’anglais. Ils setrouvent parmi les pays dont leurs PIBs sont les meilleurs. Nous avonspassé plus de 200 ans avec nos regards tournés vers la France, et cecin’a pas porté fruits. Nous ne parlons pas la langue du pays qui a lesressources et la volonté (relative) pour nous aider : Les États-Unisd’Amérique. Ce n’est pas aux Américains d’apprendre le créole s’ilsveulent nous aider, non plus d’apprendre le français que nous parlonsavec tant de peines. Le jeune Ivoirien, Togolais, Béninois qui estexposé à au moins mille dialectes parle le français sans hésitationaucune. Avec le même niveau de formation académique, nous ne pouvons pas soutenir une formelle conversation. Nous nous trouvons dans les caraïbes où nos voisins parlent une langue et la parlent bien etl’utilisent comme véhicule de savoir.

Aujourd’hui nous devons faire des choix drastiques au niveau de lareconstruction d’Haïti. Ces choix auront des impacts sur lesgénérations à venir et les institutions post-douze-janvier.

L’État haitien est abonné absent. L’avenir du pays doit être pris en charge,et ceci maintenant. Voici deux questions à vous posées :

a. Devons nous introduire l’anglais comme troisième langue officielled’Haïti et l’enseigner au niveau de l’école primaire?

b. Devons nous avoir une conférence nationale avec les pleins pouvoirs sur la reconstruction d’Haïti ?

Si vous êtes d’accord, ajoutez votre nom à cette pétition et envoyezla à un(e) ami (e). Cette pétition devra être acheminée augouvernement haïtien pour les suites nécessaires.1. Isaac Marcelin

--
Isaac Marcelin, PhD ABD
1205, Douglas Drive, Kaplan Hall, Room 219 Southern Illinois
University Carbondale, Carbondale IL, 62910Phone 16185368474
Or Finance Department, Rehn Hall Room 134
Southern Illinois University Carbondale
1025 Lincoln Dr
Carbondale IL, 62901

Don't abandon children of Haiti.

Published: 03:46 p.m., Friday, February 5, 2010

This is not the time to walk away.

From its beginning in 1997 through the upheaval that has now closed its doors, the idea behind Project Pierre Toussaint in Cap Haitien, Haiti, was a worthy one: give shelter and hope, however fleeting, from the sordid reality of life for a homeless boy on the unforgiving streets.

That worthy work is needed now more than ever, and that is why, rather than giving up on it, Fairfield University, the Order of Malta and others who supported the project should redouble efforts to reopen Project Pierre Toussaint.

There is no question that the program, founded by Fairfield University graduate Douglas Perlitz in 1997, did good works.

But now, its founder stands accused of also abusing some of the same boys the program was meant to help. Prosecutors say he was a predator; supporters say he's a victim himself, falsely accused in a struggle over control and money.

Support for the project came from sources large and small, exalted and ordinary: the Order of Malta, a Roman Catholic humanitarian organization, provided the money that got the project off the ground in 1997, and since then its work has been supported by patrons in Fairfield County's moneyed elite to coins collected from kids at Tomlinson Middle School in Fairfield.

And Fairfield University, to its credit as well, steadfastly supported Perlitz.
Today, though, the 10-acre compound and buildings that housed the project are closed.
Though the individual who started the work is now under arrest, the work is no less needed.

To walk away from this worthy calling, particularly now, in the post-earthquake devastation of the country, is exactly the wrong reaction to the situation.

Both the Order of Malta and Fairfield University are active in Haiti earthquake relief efforts.

Those two organizations, and others willing and able to help, could do far worse than direct those efforts into reopening Project Pierre Toussaint and once again offering, however fleeting, shelter and hope to children who otherwise have none.

Bulletin météo du samedi 06 février 2010

Valable jusqu’au 08 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
Un faible front froid se positionne au nord-ouest de la caraïbe centrale ce matin. Il se dissipera graduellement avant d’atteindre le passage du vent dimanche soir ou lundi matin. Les activités de pluie demeurent toujours pauvres pour Haïti ce week-end.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Quelques nuages cet après-midi ;
- Températures agréables notamment en soirée;
- Faible chance de pluie sur nos départements ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Rares passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Pas de pluie en vue ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 06 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Dimanche 07 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Lundi 08 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du samedi 06 février 2010
Valable jusqu’au 07 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur sud sud-ouest : 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues: 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent être prudents en mer.

Golfe de la Gonâve :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur est sud-est : 10-15nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Zone côtière sud :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 6 pieds,
* Mer peu agitée ;

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Douglas Perlitz : Day Five in Haiti



February 6, 2010

By: Paul Kendrick '72 Tags: Doug Perlitz, Haiti

Editor’s Note – This is the fifth in a five part series of diary entries written by Fairfield alumnus Paul Kendrick ‘72, who spent the week of January 10th through January 16th in Haiti. Kendrick is a long time advocate for sex abuse victims and a co-founder of Voice of the Faithful in Maine, which formed in response to the Roman Catholic sex abuse cases. He had visited Project Pierre Touissant, which was run by fellow Fairfield alumnus Doug Perlitz ‘92 in 2003. Perlitz has been indicted by a Bridgeport grand jury on 19 counts of abusing Haitian children. His trial is scheduled to start in May.

Cap-Haitien – No more discussions, no more meetings. Project Pierre Toussaint must reopen … immediately. Sadly, the Fairfield University community has been sending a disrespectful message to the people of Haiti: “If your children report that they are being sexually abused by one of us, we will abandon you.”

It’s about the children
According to a 2006 UNICEF report, children who are forced to live on the streets are deprived of affection and protection. The street children served by Project Pierre Toussaint did not have access to food and education, and were constantly under the threat of all kinds of violence, including sexual abuse and exploitation. To stay alive, many of them wash cars, load buses, or beg, while others become involved with armed gangs in the hope of protection and a better chance of survival. The health and hygiene conditions for street children are precarious. Many of them suffer from a range of skin and respiratory diseases, as well as sexually transmitted infections. HIV/AIDS infection rate is as high as 20 per cent among street children, with most cases being among girls.

Remember, many of the kids who live on the streets are as young as six years old. Try and imagine that your little six-year-old boy or girl, or your six-year-old granddaughter or grandson, is abandoned on the streets of Miami. Think a little more. Where will they sleep? How will they stay warm in the chill of the night? Will your child get enough to eat at the dumpsters? Watch as your child wanders aimlessly with tears flowing from her eyes.

Fairfield University basked in the shining grace of Project Pierre Toussaint
There can be no argument that the Fairfield University community proudly aligned itself with Doug Perlitz’s humanitarian work in Haiti. In the minds of many, Perlitz was the personification of a Jesuit education; he was a “person for others.”

For eleven years, Fairfield University’s campus ministry operation, under the direction of Rev. Paul Carrier, S.J., immersed itself in Project Pierre Toussaint. The Egan Chapel was filled with photos, newsletters, etc. about Perlitz and Project Pierre Toussaint. Father Carrier traveled to Haiti once a month and spoke with Perlitz by phone several times each day.

Carrier was always asking the editors of university magazines and newsletters to publish stories about the Haiti project. In addition, Carrier raised money for the Project whenever he spoke at local parishes. In many ways, Paul Carrier was the kind of guy a non-profit would like to have on their team. He was a successful, energetic, charismatic “rainmaker” who knew how to tug at people’s hearts.

Interestingly, the Haiti Fund, Inc., a non-profit corporation that was established by Carrier to oversee the Project, used a Fairfield University mailing address to accept donations. Carrier chaperoned many “Ignatian Immersion Experience” trips to Haiti with students from the University. In 2002, Perlitz was awarded an honorary Doctor of Laws degree and delivered the commencement address. In 2005, Perlitz was the recipient of the Alumni Humanitarian Award at the annual Fairfield University Awards Dinner in New York City.

Then, in April 2006, for reasons still not entirely clear, Carrier was removed without warning as Director of Fairfield’s Campus Ministry to embark upon a sabbatical to prepare for his next assignment. Two years later in April 2008, Jesuit Provincial Thomas Regan, S.J., ordered Carrier to resign as Chairman of the Haiti Fund, Inc. and to resign from his non-salaried teaching position at the Sacred Heart Convent School in Greenwich. In October 2009, it was announced by the Provincial that Carrier was restricted from all public ministry. There have been no charges of child sex abuse that I am aware of against Carrier.

Keeping Secrets
In October 2008, I wrote to Dr. Mark Reed, Vice President for Administrative and Student Affairs at Fairfield University with a reasonable request to help protect children (at the time, Perlitz’s whereabouts were unknown). I wrote:

“If a person were to visit the Fairfield University web site and enter “Douglas Perlitz” in the search bar, one would immediately view 25 Fairfield University press releases about Perlitz. After reading the press releases, one would think that Perlitz is a saint, a special individual who has devoted his life to helping others. Think about this. If the owner of a day care center googled Perlitz’s name as part of the hiring process, he or she would think they hit the jackpot and would most likely hire Perlitz immediately. They would have no idea that the Project Pierre Toussaint Board of Directors is on record as having fired Perlitz for the sexual abuse of children … Please ensure that the information about why Douglas Perlitz was fired as Executive Director of Project Pierre Toussaint (you can publish the Board’s public letter) is published on the Fairfield University website … Protecting innocent children from cunning and manipulative child molesters is everyone’s job, Dr. Reed.”

Six months later, in April 2009, I sent Reed a copy of the warrant for Perlitz’s arrest that had just been issued by a Haitian National Court judge. Again, Reed took no action. Other senior officials, including President von Arx were sent copies of all correspondence with Reed.

What’s really troubling is that, even now, if one accesses the Fairfield University Web site and enters “Douglas Perlitz” or “Perlitz” in the search bar, nothing about the federal indictment or his arrest and incarceration for child sex abuse charges appears along with the many links to his awards and commendations. In fact, the University’s official September 2009 statement about Perlitz’s arrest is buried deep in the “Press Room” archive.

Out of sight, out of mind, I suppose. In addition, the University’s official statement refers to Perlitz’s child sex abuse victims as “young men.” The boys who were abused are “children.” Perlitz committed felony sex crimes against them. The words we use say a lot about how we really feel and think about something.

The Children Left BehindBy April 2008, the New England Society of Jesus and Fairfield University officials were distancing themselves from a situation that had all the earmarks of a “scandal.” Although Perlitz wasn’t fired by the Board of Directors until August 2008, Carrier was ordered to resign from the Board four months earlier. Sadly, it is evident that neither Carrier nor Jesuit and Fairfield University officials cared about the well being of the boys in Haiti who were abused and about to be displaced.

In September 2008, when Carrier and other former board members sent a letter to financial donors in which they disparaged and berated the individuals who fired Perlitz and implied that the Haitian boys were lying, where were the prophetic voices of President Jeffrey von Arx, S.J. and Jesuit Provincial, Thomas Regan, S.J.?

Why weren’t these Jesuit priests rushing to the aid of a beaten down Board of Directors who were fighting for the school’s survival against Carrier and his allies. It is incredible to me that three Jesuit priests, von Arx, Carrier and Regan stood on the sidelines and said nothing as the Project’s donors stopped giving, the Project closed and helpless kids were forced back on the streets with nothing to eat and no place safe to sleep.

Damn. Somewhere in my old textbooks it says that the service of my faith must include the promotion of justice.

Someone’s eyes were closed
In a June 2002 address to the United States Conference of Catholic Bishops entitled “The Experience of the Victim of Sexual Abuse,” Dr. Mary Gail Frawley-O’Dea, Ph.D. said in part, “If it takes a community to raise a child, it also takes a community to abuse one so that whenever a minor is sexually violated, someone’s eyes are closed.

Throughout history and in every segment of society, the most common response to the suspicion or even the disclosure of childhood sexual abuse has been self-defensive denial and dissociation. No one finds it easy to stand in the overwhelming and destabilizing reality of sexual abuse. Thus, blindness, deafness, and elective mutism are responses endemic to many confronted by a victimized child, an adult survivor, or a perpetrating adult. To the extent, however, that the sexual victimization of a minor depends upon the silence of adults who knew, suspected, or should have known about the abuse, the burdens of shame and reparation reach beyond the perpetrator.”

We are showing great disrespect to the Haitian people
The Haitian people I have come to know and admire possess great pride and dignity. There is a kindness and compassion about them that only those who have been oppressed and those who have suffered can know. The people of Haiti are proud of who they are and where they have been. A Haitian friend said to me, “As hard as it’s been for the people of Haiti, it is still better than living as the slaves we once were.”

It is inconceivable to me that the mighty and powerful forces of the New England Jesuits, Fairfield University and the Order of Malta cannot get this school up and running ASAP. Just as important to me is reassuring the boys who were abused by Perlitz that they are entitled to amends and reparations for the harm and injuries inflicted upon them as a result of their abuse. They must receive a full measure of justice for the horrific crimes committed against them.

Every day that goes by and the school remains closed is but one more day that we are showing great disrespect for the people of Haiti. As it stands now, our message to our brothers and sisters in Haiti is loud and clear: “One of us raped your children. Your children told us their secrets. Now, we choose to abandon you.”
‘I hope God forgives me for what I have done,” said a boy who was sexually abused by Perlitz.

‘It wasn’t your fault,’ we said.
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Paul Kendrick may be contacted at: kendrickpt@aol.com or 207 838 1319
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Fairfield alum indicted for sexual abuse in Haiti
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vendredi 5 février 2010

Notes d'information du Conseil de Gestion du Nord post-Désastre.

République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

CIRCULAIRE

A : Tous les operateurs impliqués dans l’assistance humanitaire passant par le département du Nord

Devant la confusion constatée au niveau de la gestion et la coordination de l’assistance humanitaire passant par le Département du Nord, le Délégué départemental du Nord, au nom du Conseil Départemental de Gestion de Crise Post Désastre, demande à tous les opérateurs impliqués dans les opérations d’assistance humanitaire de se conformer aux dispositions suivantes :

1- Soumettre au Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD/Délégation) la liste ou manifeste de tous les articles importés et reçus par les Port du Cap-Haïtien et de Labadie, l’Aéroport du Cap-Haïtien ou la Frontière avec le Département du Nord-Est et la République Dominicaine et destinés à l’assistance humanitaire ;
2- Les livraisons doivent se faire en conformité avec les règlements régissant ce genre d’importations pour garantir le contrôle douanier sur les marchandises importées et l’accomplissement de toutes autres formalités applicables en l’espèce ;
3- Les livraisons expresses ou en urgence seront autorisées par les structures compétentes de l’Etat représentées dans le département ;
o Soit, le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) pour les urgences humanitaires et les activités de réponses aux urgences ;
o Soit, la Commission des Finances du Conseil ad hoc de Gestion constituées des Directions départementales de la Planification, de l’Economie et des Finances et de la Douane pour les livraisons en franchise.

Le Délégué départemental du Nord espère que tout un chacun comprendra le bien fondé de ces dispositions et les remercie de leur collaboration pour une meilleure gestion et coordination de l’assistance humanitaire passant par le département du Nord.

Fait en l’Hôtel de la Délégation départementale du Nord, ce 3 février 2010, An 207e de l’Indépendance.
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République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD


AVIS


A : Tous les consignataires de Marchandises destinées à l’assistance humanitaire et entreposées en Douane.


Il a été porté à la connaissance de la Délégation du Nord que des marchandises en containers destinées à l’assistance humanitaire sont entreposées dans les Terminaux et Entrepôts du Port du Cap-Haïtien depuis très longtemps en attente d’accomplissement de formalités douanières.

Sans présager du traitement douanier qui peut leur être réservé, le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD/Délégation) siégeant au local de la Délégation départementale du Nord, vu l’urgence du moment, invite les consignataires de ces marchandises, ou leurs représentants dument autorisés, à lui soumettre les documents d’importation de ces marchandises et prendra, avec l’aval des autorités centrales de tutelle, telles dispositions que de droit pour faciliter leur dédouanement en soulagement des victimes des dernières catastrophes qu’a connu le pays.

Le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) reste à l’entière disposition de la Communauté du Nord pour une contribution substantielle du département à l’atténuation des souffrances de nos frères et sœurs des autres régions du Pays, si durement touchées par la Catastrophe du 12 janvier.


Fait en l’Hôtel de la Délégation départementale du Nord, ce 03 février 2010, An 207e de l’Indépendance.

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République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

« C’est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

LETTRE D’INFORMATIONS
Mercredi 03 février 2010

Activités de réponse aux urgences
Aujourd’hui 03 février 2010, la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord (CCIPN) a reçu un (1) Container de Médicaments et de Kits alimentaires d’urgence, don du Gouvernement de la République Dominicaine représentée au Cap-Haïtien par le Consul Homero CABRAL.

La Cérémonie de réception de cette assistance a eu lieu à la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord en présence du Délégué départemental du Nord, Monsieur Georgemain PROPHÈTE, du Consul de la République Dominicaine au Cap-Haïtien, Monsieur Homero CABRAL, du Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord (CCIPN), Monsieur Malherbe Dorvil, d’autres membres de la Chambre de Commerce et d’une Délégation du Consulat dominicain au Cap-Haïtien qui accompagnait le Consul.

L’arrivée de cette assistance fait suite à une requête de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord (CCIPN) au Gouvernement de la République Dominicaine, appuyée par le Conseil Départemental de Gestion de Crise Post Désastre, adressée au Président Leonel FERNANDEZ et transmise par les bons offices du Consul Dominicain au Cap-Haïtien, Monsieur Homero CABRAL.

L’initiative rentre dans le cadre des démarches entreprises par tous les secteurs du département du Nord pour apporter une réponse à la catastrophe qui a frappé le pays le 12 janvier dernier.

ROTARY CLUB
Une Mission médicale est arrivée au Cap-Haïtien, aujourd’hui 03 février 2010, dans le cadre des réponses aux urgences créées par le Tremblement de Terre du 12 janvier dernier. Cette mission est patronnée par le District 7020 du ROTARY INTERNATIONAL. La Présidente du ROTARY CLUB du Cap-Haïtien, Me Margarette T. GEORGES, a accompagné la Mission au cours d’une visite de courtoisie à la Délégation du Nord.

La Mission a pris contact avec le Directeur départemental de la Santé Publique qui assure la coordination des activités de réponses dans le domaine de la Sante dans le département du Nord.
Hôpital du Borgne
Le Délégué départemental du Nord a reçu ce mercredi 3 février 2010 la visite d’une délégation de la Commune du Borgne. La Délégation, présidée par Monsieur Marc LAMOUR, était venue s’enquérir les disponibilités du Conseil de Gestion pour assister l’Hôpital du Borgne et les autorités locales à donner des soins et à prendre en charge les déplacés accueillis dans la Commune du Borgne et ses environs.

L’Hôpital du Borgne, à l’instar des autres Hôpitaux du département accueille chaque jour des dizaines de blessés et a besoin de médicaments, de Matériel médical, de nouveaux espaces pour les soins post-trauma, de l’aide alimentaire, etc.

Travaux des Commissions
Commission de Logistique et d’Approvisionnement
Electricité :
- La première démarche fut le rétablissement de l’électricité ;
- Après 7 jours, M. Malherbe Dorvil a reçu un appel téléphonique de M. Michaël LECORPS, Directeur du Bureau de Monétisation, informant que le mazout de la centrale du Cap était inutilisable et risquait de mettre hors service les génératrices à cause de la présence de silicium dans le mazout ;
- La distribution d’électricité est ensuite assurée 3h/jour (de 19h à 22h) ;
- Deux jours après cette première conversation téléphonique, un nouvel échange a lieu avec M. Michaël LECORPS informant qu’il est possible d’augmenter de deux heures la distribution d’électricité qui est assurée alors de 19h à minuit ;
- Jeudi 28 janvier, nouvelle conversation avec le directeur du bureau de monétisation : à partir de cette date, 8h d’électricité par jour seront fourni ;
- Le 2 février, il a été décidé que 16h d’électricité par jour sera distribuée grâce au don de diesel offert par le gouvernement vénézuélien.

La centrale électrique du Cap Haïtien a changé son carburant (du mazout au diesel) depuis le 24 janvier.

Consulat Général Dominicain du Cap Haïtien : Monsieur Homero CABRAL
Le consul dominicain a été contacté par les membres de la commission afin de demander une assistance concernant deux volets :
- Carburant : afin que le département puisse faire fonctionner l’électricité, les hôpitaux, la police : A cette demande, le Consul informe que le gouvernement vénézuélien a donné 500 000 gallons de diesel et 500 000 gallons de gazoline au gouvernement haïtien.

- Assistance médicale et humanitaire : la commission logistique et approvisionnement a transmis les demandes en matériel médical des hôpitaux Justinien et de Milot dont ils disposaient à ce moment. Après négociations, le 3 février, un conteneur de 40 pieds est arrivé au Cap. Ce dernier comprend du matériel médical pour les deux hôpitaux ainsi que 1400 kits de nourriture (farine de mais, riz, huile, eau…)

RCCL :
La commission a rencontré Monsieur Broder SCHUTT, représentant de SOLANO/RCCL afin de lui demander son appui pour aider le Conseil de Gestion du Département à trouver des ressources financières pour faire face aux besoins du département du Nord après le Tremblement du 12 janvier dernier. Selon Mr SCHUTT, une enveloppe financière d’un million de dollars (US) serait disponible pour le département moyennant la présentation argumentée des besoins justifiés.

Le Conseil ad-hoc de gestion du département a pris note de cette proposition et informera, en temps utile, de sa décision.

Information
Si vous pouvez ou voulez aider, vous pouvez contacter le Conseil de Gestion de la manière suivante :

Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Désastre
Délégation du Nord
Cap-Haïtien, Haïti
Tel. (509) 38 37 83 97

Later date set for Perlitz trial on Haitian sex abuse charges.

By Michael P. Mayko, STAFF WRITER
Published: 11:56 p.m., Tuesday, February 2, 201

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Jury selection underway in Measles murder case03.01.2006 01:00 a.m.
LITCHFIELD03.16.2006 12:00 a.m.

NEW HAVEN -- Federal prosecutors have turned over 8,000 pieces of evidence to lawyers defending an honored Fairfield University graduate accused of sexually abusing 18 abandoned Haitian boys served by a charity he founded to provide them with education, food and shelter.

But that number does not include all the documents in the case.

William F. Dow III, who with David Grudberg represents Douglas Perlitz, 39, founder of Project Pierre Toussaint, said Tuesday that he expects to receive another 16,000 pages of material from prosecutors in the coming weeks.

"There is a ton of material to look at and we haven't even scratched the surface yet," said Dow, who also is busy preparing for the March federal trial of James Botti, a Shelton developer accused of bribing officials in that city.

Perlitz, formerly of Fairfield, appeared before U.S. District Judge Janet Bond Arterton Tuesday morning. There, he pleaded not guilty to nine charges of traveling from the U.S. to Haiti to engage in sexual activity with nine different boys between 1998 and 2004 and 10 charges of engaging in sexual activity with minors in a foreign land between 2003 and 2008 with 10 different boys. Each of the charges carries a maximum 30-year prison sentence.

On hand during Tuesday's proceedings were Perlitz's mother, Cheryl; his brother, Thomas, and Thomas Tisdale, a Fairfield lawyer and longtime supporter of Perlitz's program in Haiti.

Once the pleas were entered, Arterton discussed scheduling issues with the defense and Assistant U.S. Attorneys Krishna Patel and Stephen Reynolds, who are prosecuting Perlitz. Immediately the judge tentatively rescheduled jury selection to May 5 with the trial starting a month later.

Arterton explained that a month leeway between jury selection and the start of the trial is needed to enable the prosecution to bring the alleged abuse victims from Haiti to Connecticut.

"It's a very extended process," Patel said. The prosecutor said the Haitian National Police, Haitian government and U.S. State Department would be involved in the process.

"I can't guess how many victims will show up. If they all show up, a trial could last a month," Patel said, pointing out that most of the testimony from Haitian witnesses would have to be translated because they speak Creole or French. "But I can't sit here and say every victim will show up."

Another possible obstacle is the impact of the Jan. 12 earthquake that devastated Port-au-Prince, Haiti's capital city.

While the victims are all believed to be living in Cap-Haitien, which is about 80 miles north of Port-au-Prince and was not damaged by the earthquake, some records relating to the investigation, as well as the Haitian National Police team, are based in the capital. Birth records also may have been kept in the capital.

A key to Perlitz's defense could be the age at the time of the sexual acts of the "complainants," as Dow calls them, or "victims," which the prosecution prefers. Several of the males are now in their mid-20s.

Arterton said she will have a better indication of when the trial should start once she rules on a defense motion to dismiss the indictment. She expects to conduct a hearing before March 12 on their requests. One of their claims is the indictment is constitutionally defective because it does not include specific dates and places where the alleged sexual abuse occurred in Haiti.

Meanwhile, Patel said she does not anticipate bringing any more sexual abuse charges against Perlitz.

She said the investigation is ongoing and any additional charges would be brought in a separate indictment.

Perlitz, a 1992 Fairfield University graduate, first visited Haiti during his junior year on a campus ministry mission volunteer trip. He said that visit inspired him to begin a school in Haiti to help street children.

After earning a master's degree in theology at Boston College, Perlitz returned to Haiti to work as a pastoral minister at Sacre Coeur Hospital in Milot, Haiti, in 1997. That same year, he received a grant from the Order of Malta, a Catholic religious organization, which he used to establish Project Pierre Toussaint.

In 2002, Fairfield University awarded Perlitz an honorary degree and chose him as a commencement speaker.

Federal agents have been tracing money raised for Project Pierre Toussaint and how it was spent. Investigators suspect Perlitz may have used some of the funds to buy silence from some victims and property for himself. Perlitz controlled the Cap-Haitien bank account into which most of the money went.

Bulletin météo du jeudi 04 février 2010.

Valable jusqu’au 06 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
De l’air sec et stable (beau temps) influence la météo sur une bonne partie de la caraïbe ce matin. Quelques activités de pluie isolée légère restent toutefois possibles sur Haïti ce soir.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Quelques passages nuageux cet après-midi ;
- Températures agréables notamment en soirée;
- Chance de pluie isolée faible ce soir notamment dans le sud-est, le sud, le nord et le nord-ouest.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Quelques passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Quelques gouttes de pluie possibles.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 04 fév.
Lever : 06h 22 mn
Coucher : 05h 45 mn

Vendredi 05 fév. Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 45 mn

Samedi 06 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Bulletin météo marine du jeudi 04 février 2010

Valable jusqu’au 05 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord : Jeudi & vendredi
* Vent du secteur nord-est à est: 10-15 nœuds, devenant est sud-est : 15-20 nœuds vendredi;
* Hauteur des vagues : 3 à 6 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Golfe de la Gonâve : Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* La prudence est de rigueur en mer. Zone côtière sud : Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds, mais allant de : 4 à 6 pieds vendredi soir ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Cap-Haitien : Le Consul Dominicain fait un don de kits alimentaires et de médicaments.







(Le Consul Homero Cabral et le President de la Chambre de Commerce Malherbe Dorvil au milieu)

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Le Consul dominicain Homero CABRAL au Cap-Haitien a fait un don de kits alimentaires et d’un stock de médicaments pour l’assistance dans le nord des victimes du séisme qui a détruit la capitale d’Haïti le 12 janvier 2010.

Ce mercredi 3 janvier 2010, le Consul de la République voisine a remis 1500 kits alimentaires aux membres du Conseil de Gestion post Désastre dans le Nord. Le Délégué Georgemain Prophète, le Président de la Chambre de Commerce Malherbe Dorvil sont des personnalités qui ont pris part à la cérémonie. Dans leur allocution de circonstance, les autorités haïtiennes ont salué aux noms du gouvernement haïtien et du Conseil de gestion post- désastres le support de la République voisine qui par ses gestes humanitaires fait preuve de fraternité.

Le Consul Dominicain de son coté a exprimé la solidarité du peuple dominicain au peuple haïtien et le support du gouvernement du Dr Leonel Fernandez au gouvernement haïtien en ces termes :
« Citoyens de l’Ile d’Hispaniola et frères de la République d’Haïti, nous nous sentons honorés de pouvoir venir en aide au peuple haïtien. Nous avons l’insigne honneur d’assister la population haïtienne en ce moment difficile. Nous sommes sûrs que si c’était le peuple dominicain qui était victime d’une telle catastrophe, le peuple haïtien aurait apporté son aide sans hésiter. Nous sommes prêts à aider et nous allons continuer en ce sens. Le peuple haïtien peut toujours compter sur nous. Nous sommes disposés à aider et à coopérer. Vous pouvez me considérer comme un membre du Conseil de Gestion post Désastre. »

Selon Malherbe Dorvil les kits alimentaires seront remis à la Croix Rouge Haïtienne et/ou à d’autres organismes pour leur distribution aux victimes. Les médicaments iront à l’Hôpital de Milot et à l’Hôpital Justinien du Cap-Haitien. La Chambre de Commerce et des professions du Nord ne fait que servir de pont entre le consulat dominicain et les organisations humanitaires qui aident les victimes.

Faut-il signaler que le comportement de nos voisins dominicains surprend plus d’un. Selon les témoignages de capois qui ont vécu l’évènement à Port-au-Prince l’effort de solidarité de la République Dominicaine est considérable. Les secouristes de la République voisine ont été les premiers à aider les personnes retenues sous les décombres. Des restaurants portatifs ont été installés pour nourrir des sinistrés. Bref, il y a des dirigeants responsables de l’autre côté de la frontière.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 04 Janvier 2010, 17 hres 46.

Haïti : Un chèque mensuel pour les handicapés du séisme.



Par : Cyrus Sibert,
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Le séisme du 12 janvier 2010 laissera plusieurs milliers de personnes handicapées. Avec un Etat mal organisé pour répondre à la catastrophe, les blessés et victimes n’ont pas reçu les premiers soins. La stratégie habituelle des gouvernements haïtiens, dans leur reflexe de mendiant professionnel, de donner plus d’importance à la communauté internationale au lieu de mobiliser les ressources du pays – les infrastructures physiques et le personnel médical des villes de province - pour réagir promptement, a causé des dégâts irréparables. Des blessures ont été infectées, des membres gangrénés, entrainant un nombre impressionnant d’amputations. Conséquences, Haïti vivra son avenir avec un nombre important de personnes handicapées.


Imaginons déjà la vie de ces victimes dans un pays pauvre où les aveugles, les estropiés mènent une vie de misère faute d’infrastructures adaptées. Nos handicapés sont considérés avec mépris. Ils sont condamnés au silence et mènent une vie de souffrance dans un coin. Exclus de la société, ils sont socialement morts. Avant le 12 janvier 2010, ils étaient 800,000 à vivre dans cette situation.

Nous devons prendre les mesures pour supporter nos frères et sœurs victimes.

RESEAU CITADELLE propose à ce que le parlement haïtien adopte une loi qui fait de tous les handicapés du séisme du 12 janvier 2010 des pensionnaires de l’Etat. Un revenu mensuel, qui constituera la base économique de leur vie post désastre.

De plus la Secrétairerie d’Etat aux personnes Handicapées devrait mettre en place un programme de formation, d’accompagnement psychologique des victimes et leur réinsertion sociale.


Le peuple haïtien doit mettre l’accent sur l’encadrement des victimes.


Nous avons une obligation envers les victimes. Les conséquences sociales seront encore plus graves.


RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 01 février 2010, 12 hres 19.


Attention!!! Les photos qui suivent peuvent choquer.

Cyrus Sibert n'est plus membre de la Commission d'Information du Conseil de Gestion du Nord.





J’annonce solennellement ma décision de me retirer de la Commission d’Information et de Communication du Conseil de Gestion de Crise - post désastre.

En effet, ce mardi 02 février 2010, je me suis disputé avec des étudiants, des militants et d’autres citoyens de la ville du Cap-Haitien qui n’acceptent pas ma décision et la considère comme un acte de trahison à l’encontre des milliers de progressistes qui luttent pour le changement, la profanation de la mémoire de ceux qui sont tombés pour une nouvelle Haïti. Des compagnons de lutte comprennent mal, le sentiment de solidarité qui nous pousse à nous associer à une telle démarche.


Pourtant, nous avons pris part activement aux activités de la commission dudit Conseil, dans le but d’aider notre département à mieux faire face à la catastrophe du 12 janvier 2010. Aussi, voulions-nous assurer une meilleure coordination de l’information. Les fausses alertes au Tsunami poussaient la population à paniquer.


Le message est clair : Ne vous associer pas à aucune entité de cet Etat cynique et corrompu !


Face à ces critiques allant jusqu’ à des altercations entre militants, nous acceptons de nous retirer de la Commission du Conseil de Gestion du Nord. Nous ne voulons pas attaquer le moral de la population militante. Quand des jeunes étudiants en larmes vous demandent : - jusqu’ à quand des compagnons de lutte comprendrons qu’ils ont entre eux une obligation de solidarité ? Quant est-ce que des militants accepteront de souffrir avec le peuple plutôt que de chercher des ‘‘percées Louverturiennes’’ ?, il est du devoir de toute personne honnête de les comprendre.


Nous répondons que notre position n’avait rien d’une trahison. Face à la destruction de la capitale ayant entrainé plusieurs centaines de milliers de morts, de blessés et de disparus et l’effondrement des symboles de la République, nous avons cru qu’il était logique que les clivages politiques tombent pour mieux prouver au monde entier que la nation haïtienne est inébranlable. On a mal compris notre participation bénévole. Nous nous retirons.


Nous réalisons que des étudiants envers qui nous avons une obligation de solidarité pour les souffrances endurées ensembles dans le passé, des amis et des supporteurs ne pensent pas comme nous. Un jeune étudiant de l’Université d’Etat d’Haïti nous a confié : « J’ai perdu des êtres chers, des amis, des camarades d’universités des parents. J’ai perdu ma fiancée, mais je n’accepte pas qu’on légitime ces dirigeants corrompus au pouvoir. Ils doivent répondre de leur mauvaise gouvernance. C’est le temps de changer la réalité du pays. »


Nous sommes obligées de respecter l’opinion publique. Toutefois, nous continuerons de suivre le fonctionnement du Conseil, l’organisation des secours et la gestion du désastre en qualité de journaliste. Nous proposons de continuer à gérer le blog http://www.gestiondecrisenord.blogspot.com et avec le Chercheur Eddy Lubin, lui aussi ancien membre de la Commission de Communication en question, nous réaliserons des recherches et des émissions-débats sur l’histoire de la centralisation et les voies et moyens pour une reconstruction décentralisée d’Haïti. La tache est immense et exige des observateurs impartiaux détachés des luttes politiciennes vaines.


Nous ne pouvons pas abandonner ces jeunes militants qui comptent sur notre modeste contribution et qui représentent l’avenir. Nous nous conformons à l’idée que la situation actuelle de notre pays offre la possibilité de réformer l’Etat en profondeur. Nous convions les militants progressistes à resserrer les rangs.


Nous avons agi de bonne foi !
A partir de la présente, nous sommes disponibles !


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
www.reseaucitadelle.blogspot.com
reseaucitadelle@yahoo.fr
03 février 2010.

lundi 1 février 2010

C.O.L.E.V.C : Collectif d’Organisations de Limonade pour l’Encadrement des Victimes de Catastrophes.

Bonjour à vous tous
Juste pour vous informer que CLEVC: Collectif de Limonadiens pour l'Encadrement des Victimes de Catastrophes s'est attribué un nouveau nom plus approprié et représentatif de la participation réelle et effective des organisations qui le composent.
C.O.L.E.V.C : Collectif d'Organisations de Limonade pour l'Encadrement des Victimes de Catastrophes.
Sa mission à long terme n'a pas changé en termes de prise en charge médicale, psychologique et d'insertion sociale et économique.
La structure demeure avec
- Mme Olga Marcelin de AFLIDEPA, Coordonnatrice
- Mr Rony Thimoté de COCIL, Coordonnateur Adjoint et Responsable Commission Santé/Alimentation
- Mr Maceau Bernadin de CCDIPHL, Secrétaire et Membre Commission Presse, Education et Communication
- Mr Frantzdy Alexis de AJDL, Secrétaire Adjoint et Membre Commission Presse, Education et Communication
- Mr Jorel Sinsmyr de FEMINA, Trésorier et Responsable Commission Logistique et Sécurité
- Mr Frisnel Altinor de IJAH, Responsable Commission Presse, Education et Communication
- Agronome Lumène Michel de VETERIMED, membre Commission Logistique et Sécurité
- Mr Gabriel Coicy de JAZM,membre Commission Logistique et Sécurité
- Mr Kesnel Augustin de CODELI ,membre Commission Logistique et Sécurité
- Mme Anita Nerestant de OFAVAL(en remplacement de Estecia Jean), membre Commission Santé/Alimentation
- Mr Francisque Petit-Frère de INTERVET, membre Commission Presse, Education et Communication
- Mr Jean-Gilles Décius de APWOLIM, membre Commission Santé/Alimentation
- Mr Emmanuel Moncher de MKAD, membre Commission Santé/Alimentation
Des reflexions sont en cours pour y intégrer l'Association des Etudiants de Limonade Victimes à PAP( AELVP)
Le processus de reconnaissance municipale et de légalisation est entamé.
Entretemps un répertoire fiable des victimes par secteur, par besoins, par dommages, par zone, par groupe d'âge se constitue sous la direction des organisations membres de COLEVC. Des contacts s'établissent avec des amis et partenaires pour les perspectives d'atterrissage de l'aide. Des rencontres de sensibilisation avec différents secteurs et groupes de la société limonadienne se multiplient pour développer et renforcer la Solidarité dans la Sincérité comme fondements moraux de base pour un vrai processus de relèvement social et économique.
Des informations vous seront communiquées au fur et à mesure et en temps opportun.
N.B: 1-AFLIDEPA =Asosiyasyon Fanm Limonad Pou devlopman Pwodiksyon Agwikòl ak Atizana
        2-COCIL=Coordination des Comités d'Initiative de Limonade
        3-CCDIPHL=Collectif Citoyen pour le Développement et l'Intégration des Personnes    Handicapées de Limonade 
        4-AJDL=Association des Jeunes pour le Développement de Limonade
        5-APWOLIM=Asosiyasyon Pwodiktè Lèt Limonad
        6-IJAH=Intégration des Jeunes pour une Autre Haiti
        7-MKAD=Mouvman koperatif Agrikiltè Dibou
        8-INTERVET=Réseau Vétérinaire Interdépartemental
        9-CODELI=Coordination pour le développement de Limonade
       10- OFAVAL=Oganizasyon Fanm Vanyan Limonad
       11-JAZM=Jeunesse active zone musicale
       12-FEMINA
       13- VETERIMED
Son e-mail est Colevc2010@gmail.com
 Pour Olga Marcelin/Coordonnatrice
 Dr Romel Jean-Pierre/Facilitateur

Haïti, Désastre, Deuil et tristesse : L’Eglise Catholique, plus utile que le gouvernement en place.














Des fidèles devant la Cathédrale du Cap-Haitien.
(Photo by Cyrus Sibert)

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com


Plus de cent mille fidèles catholiques ont marché, le dimanche 31 janvier 2010, à travers les rues de la ville du Cap-Haitien pour demander pardon, remettre la ville du Cap-Haitien et le pays tout entiers à Jésus. L’Eglise catholique a ainsi fait preuve de solidarité spontanée en supportant le moral de la population haïtienne qui n’arrive pas à faire le deuil pour les milliers de personnes disparues sous les décombres dans la Capitale Port-au-Prince suite au séisme du 12 janvier 2010. Les histoires de personnes qui ont assisté impuissamment à l’écrasement de leurs enfants par des blocs de béton, des amis séparés par la mort brutale, sont racontées dans les coins et recoins du pays et augmentent la tristesse et l’angoisse de tout un peuple. La situation est pire que les quelques images d’un journal, ou un vidéo sur le petit écran. Le peuple haïtien est au bord du désespoir. La foi du peuple est mise à rude épreuve. Cette marche a été une sorte de thérapie collective.


Au moment où nous écrivons ce texte nous nous sentons déprimer. On se demande même pourquoi Dieu nous a-t-il laissé la possibilité de vivre cet événement. Les larmes sont sur tous les visages. Même quand, personnellement, on n’a pas un parent proche sous les décombres, on arrive mal à accepter que des pauvres innocents à la recherche du pain quotidien dans un pays aussi pauvre qu’Haïti puissent trouver la mort en aussi grand nombre, si vite et si cruellement. On souhaite pouvoir pleurer comme une ‘‘femme’’. Crier d’amertume et de douleur pour finalement se libérer de cette boule d’angoisse qu’on ressent au cœur.

Car, cela aurait été acceptable d’envoyer à la mort 300,000 personnes pour une cause noble. 300,000* cadavres pour l’indépendance, la liberté ou pour la renaissance d’Haïti aurait trouvé une justification. Durant la guerre de l’indépendance le Slogan était : Sa ki mouri zafe yo ! On acceptait de perdre un frère ou une sœur pour la liberté. Aujourd’hui, les 300,000 tués que nous avons sur notre conscience n’ont rien fait de mal. Ils ont aimé Haïti et comme nous ils avaient dans leur cœur « Haïti Chérie ».

Nous avions été incapables de les protéger. Nous nous sommes contentés de faire fortune sans nous préoccuper de l’avenir de notre espace, de notre peuple, donc de l’aménagement du territoire national en tenant compte des avantages et des inconvénients écologiques. Car si le séisme a une cause écologique, l’étendu des dégâts et la mauvaise gestion de la catastrophe sont le produit de la mauvaise gouvernance pratiquée dans le pays depuis de décennies.

Aujourd’hui nous avons 300,000 cadavres sur notre conscience et des handicapés qu’une bonne prise en charge pourrait épargner. Des criminels au pouvoir n’attendent même pas la fin du deuil pour exiger le partage du butin. Tout le monde veut diriger la distribution de l’aide pour reconstituer leur richesse. En première ligne Madame Elizabeth Delatour Préval.

La première dame, comparable à Michèle Bennette, leader d’une ploutocratie cleptomane au pouvoir depuis 1806, parle de redistribution des richesses alors que depuis 3 ans elle n’a fait que renforcer les monopoles d’un petit groupe d’hommes d’affaire corrompus au détriment du peuple. Aujourd’hui, alors qu’on n’arrive pas à dénombrer les morts, déjà les estimations pour la reconstruction sont chiffrées à plus de 3 milliards de dollars Américains.

Mensonge ! Hypocrisie ! Cynisme ! Dans le cadre de leur esprit obtus, ils croient que le peuple est incapable décrypter leur insensibilité, leur méchanceté et leur mauvaise foi.

L’Eglise catholique rend un grand service en aidant le peuple à faire cette longue et douloureuse traversée du désert en multipliant ses messes et ses prières. Il est indispensable qu’on arrive à nous libérer du poids de la catastrophe du 12 janvier 2010. Un deuil impossible qui ne se terminera que par une révolte populaire pour enfin donner une justification historique aux milliers d’âmes errantes qui attendent une explication avant de traverser le pont.

P.S. * 300,000 morts - Estimation faite à partir des témoignages recueillis de corps ensevelis sans le contrôle des autorités, les blessés succombés dans les hôpitaux des villes de province ou sur les routes, les cadavres sous les décombres et les oubliés des bidonvilles.


RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 01 février 2010, 15 hres 29.

Fw : Hopital Bienfaisance de Pignon/Centre de traumatologie après le Tremblement de Terre.

 

dimanche 31 janvier 2010

Le gouvernement haïtien choisit les ports dominicains au détriment des ports de province.

 

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.

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Depuis le séisme du 12 janvier 2010, aucun navire de transport n'est arrivé dans le port du Cap-Haitien. Ils vont tous vers la République voisine. Avec la catastrophe, la République dominicaine est déclarée Port d'accueil pour les bateaux à destination d'Haïti. Le président René Préval a même remercié la ''générosité des autorités dominicaines qui mettent leurs ports au service du peuple haïtien sans taxer les produits.''

Une erreur de plus de la part du Président de la République, vu que les produits en transit ne sont pas taxables. René Préval semble signer et persister, comme le diable, dans l'erreur. Il est en train de perdre une occasion favorable pour dynamiser les ports des villes de province en  réduisant les droits de douane et les frais portuaires. De plus nos débardeurs, nos transporteurs et autres travailleurs du réseau perdent des revenus importants qui augmenteraient leur pouvoir d'achat et leur permettraient de venir en aide à tous ces parents et amis sinistrés qui ont fui la capitale.

Après l'endommagement du port de Port-au-Prince et d'autres ports commerciaux privés de la zone métropolitaine, le Port de la ville du Cap-Haitien est capable d'offrir les services d'import et d'export. Son développement permettrait de relancer l'économie locale. Le nord serait ainsi apte à faire face aux milliers de réfugiés sinistrés qui arrivent et habitent ses villages.

De plus, le développement d'activités portuaires commerciales – par opposition aux importations de produits humanitaires non taxables -  permettrait à l'Etat haïtien de relancer ses recettes.

L'un des malheurs de ce pays a toujours été la centralisation de toutes activités sociales, économiques et politiques à Port-au-Prince. Cette centralisation à outrance a asphyxié les villes de province tout en encourageant l'exode rural. La catastrophe que vit la capitale est la conséquence logique de cette politique. La reconstruction du pays ne peut se concevoir sans un nouveau projet de développement visant à  revitaliser les provinces d'Haïti.

En plus d'attendre la manne humanitaire, mieux que se battre pour la gestion de l'aide internationale, le gouvernement doit s'engager dans des réformes en profondeur pour la modernisation des ports, des infrastructures physiques, ce qui contribuerait à augmenter leur degré de compétitivité et leur permettrait d'attirer ces investissements  qui auraient tendance à quitter Port-au-Prince, la capitale au profit d'autres destinations de la région.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 31 Janvier 2010, 17 hres 15.