mercredi 10 février 2010

Lettre ouverte à la Croix rouge mondiale, aux Nations –Unies et au climatologue haïtien Jean Saint-vil.

Opération <>


Bien chers amis d’Haïti.

On dit souvent pour s’encourager en Haïti : après la pluie. Le BEAU TEMPS. Pourtant, les derniers évènements survenus dans l’ancienne Perle des Antilles : le séisme SAN NOM et son cortège de misère ne nous permettent pas de voir venir de si tôt ce beau temps ESPERE. En effet d’ après les prévisions météorologiques de la zone des Caraïbes, la saison des cyclones et des pluies arrivent bientôt. Je sais que c’est pour vous qui vivez en Haïti une vérité de la palisse. Mais je me permets de vous le rappeler.car, étant sur la ligne de front ; avec un certain pouvoir d’action ou d’influence, je vous prie d’agir vite et même très vite pour éviter une autre catastrophe et épargner ainsi la population de calamités plus coriaces encore que celles que nous avons vécues jusqu’ ici.


Les leçons d’un passé récent

Il n’y a pas bien longtemps, avril 2009, Patrick Metellus ,dans un rapport rédigé pour le compte d’une organisation internationale bien connue à Port-au-prince, relate ce qui a été fait pour prévenir les inondations, dans quelques bas-quartiers de la ville. Sur seulement deux semaines de travaux intensifs, des équipes de travail ont déblayé les canaux d’écoulement des eaux usées et de pluie de toute la zone Nord de la capitale, une zone inondable occupée par une population d’environ 300.000 habitants. Il s’agit bien de Cité Soleil, ce grand laboratoire de tout-ce-qui-vient-passe. Si cela vous dit quelque chose, les canaux St. Georges, Lumière et les nombreux ravins auxiliaires ont été déblayés. Il n’est pas dit dans ce rapport si l’expérience a été faite dans d’autres zones inondables de Port-au-prince. Je pense notamment à l’immense zone de Bizoton, Diquini et Carrefour, au Sud de Port-au-prince, où vivent plus de 300000 habitants. Un grand nombre de ravines sillonnent cette zone et de petites habitations de fortune sont construites tout le long avec des matériaux récupérés. C était, du moins, la situation, à mon dernier passage à Port-Au-Prince, qui date déjà de quelques années. Or, nous sommes rendus aujourd’hui aux lendemains du séisme dévastateur du 12, 13,14, 15… janvier2010. Il est certains que toutes les zones que j’ai citées et dont je me rappelle bien la topographie ont été démolies et/ou fragilisées par les contractions terrestres. Il y aurait donc un important travail de déblaiement à faire pour réduire l’ampleur de prévisibles dégâts.


Quoi faire dans l’immédiat…

Aujourd’hui,je veux attirer l’attention des autorités haïtiennes,de la Croix-Rouge mondiale, des ONG et de l’ ONU sur toute les zônes résidentielles qui s’ étirent le long du Canal Bois-de-Chène : du piémont jusqu’ à l’embouchure de Port-au-prince. Il faut organiser le déblaiement avec les résidents mêmes de ces quartiers constamment menacés.


La même chose doit être faite à Carrefour-Feuille, Fontamara,

Bois Dioute, Bergamote, Mahottière et Charpentier à Bizoton.


Et ailleurs à la capitale ; au Cap-Haïtien, en contre-bas des mornes Lory et Haut-du-Cap et dans les autres villes de province –il faut bien le dire- qui font aussi partie de la REPUBLIQUE D’HAITI.


Scénarios de dégâts possibles

Si l’on se réfère aux dégâts d’eaux qui sont la conséquence rationnelle de tsunamis ou d’inondations de moindres importances, de nombreux rapports d’ONG font état de propagations d’épidémies, de malnutrition et d’affections liées au choc post-traumatique; et ceci, malgré l’aide massive de la communauté internationale. Si vous vous référez à vos propres rapports (de la Croix-Rouge) sur les tsunamis des archipels sud- asiatiques et indonésiens, la liste de choses à observer est longue. Elle pourrait servir de balise à une action plus efficace en Haïti. Vous y trouverez, certes, d’autres difficultés avec lesquelles votre courage et votre professionnalisme devront composer.


J’ose vous rappeler ces choses, car pour l’être humain fragile que nous sommes, notre champ de perception subit aussi le choc du à l’incapacité de tout faire pour réduire la misère des rescapés.


Direction des travaux

Etant donné l’urgence des choses,il serait irresponsable d’ attendre un décret gouvernemental. Les fonctionnaires de bonne foi rejoindront au travail l’ONU, la Croix Rouge et les ONG qui auront pris l’initiative de ce GRAND KOUMBITE NATIONAL, que dis-je ? INTERNATIONAL. Je vous invite, je nous invite : d’une part, ceux qui sont déjà sur le terrain à prendre les contacts avec les instances onusiennes, le premier ministre Bellerive et les ONG pour fournir l’équipement, établir un agenda pour le financement et la mise en œuvre des travaux ; quant’ à ceux et celles qui sont hors d’Haïti, je les invite à continuer à travailler multisque modis-tout sayo ka fè- pour RECONSTRUIRE NOTRE COIN DE PAYS.


Chacun a quelque chose qu’il peut faire maintenant. Pensez-y bien !

SE NOU-MENM ANSANM KI POU FE LISTWA KOUNYE A…


Jean-Marie Leroy

Géographe retraité

Courriel: jeanmaxleroy@yahoo.fr

CEDH CHERCHE UN CONTAINEUR DE 20 PIEDS POUR SES ARCHIVES AVANT LA PLUIE.

O-R

O N È - R E S P È H O N N E U R - R E S P E C T

Sant Ekimenik Dwa pou Tout Moun Centre Oecuménique des Droits Humains



Nouvelles du CEDH


après le séisme du 12 janvier


LE LOCAL QUE LE CEDH (CENTRE ŒCUMÉNIQUE DES DROITS HUMAINS) OCCUPE DEPUIS 23 ANS,A TURGEAU, 4, RUE DES MARGUERITES, S’EST EFFONDRÉ.

NOUS TRAVAILLONS A SAUVER LA BIBLIOTHÈQUE, LA DOCUMENTATION ET QUARANTE ANNÉES D’ARCHIVES. NOUS RECHERCHONS POUR CELA, AVANT QUE NE RECOMMENCENT LES PLUIES, UN CONTAINEUR DE 20 PIEDS.

NAP KENBE.


4, Rue des Marguerites, Port-au-Prince, Haïti**Email:cedh@cedh-haiti.org*** Tel : (509) 245-4106** (509)257-5243

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mardi 9 février 2010

Cap-Haitien : Taxes douanières sur les produits humanitaires.


Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Depuis environ une semaine, les acteurs de l’humanitaire, présents en Haïti en vue de porter secours aux victimes du séisme qui a détruit la capitale n’arrivent pas à passer la douane de l’Aéroport du Cap-Haitien.

On leur demande de payer des droits de douane pour des médicaments et kits alimentaires destinés aux sinistrés.

Ces volontaires venus d’Amérique du nord - en majeure partie des Etats-Unis - ou de l’Europe comprennent mal que l’Etat haïtien, incapable d’aider sa population, soit aussi cupide.

Malgré les multiples annonces du ‘‘Conseil de Gestion de Crise Post Désastre dans le Nord’’ donnant la garantie de considérations spéciales pour les produits humanitaires, la douane persiste et signe : En absence de franchise qui est un papier d’exonération accordée par le Ministère des Finances actuellement sous les décombres, il faut verser des taxes sur les produits humanitaires. Tout, après la catastrophe devrait tomber dans la catégorie de produits humanitaires : du riz jusqu'à la pate dentifrice en un mot les produits comestibles et de soins médicaux. Au port, un container venu d’Hollande est dans l’impasse avec ces genres de produits.

Des volontaires internationaux n’arrivent pas à fournir le maximum d’aide, les produits et matériels nécessaires sont restés bloqués à la douane de l’aéroport du Cap-Haitien. Ce qui donne une idée de la morale de l’Etat qui nous dirige et qui se dit capable de diriger la reconstruction d’Haïti avec l’argent de la communauté internationale.

Beaucoup d’observateurs avisés s’interrogent sur le bien-fondé et les motifs des mesures d’urgence instaurées par le gouvernement en place. Autant de confusion et d’ambigüité qui réduisent a néant la crédibilité des dirigeants et aggravent la situation des survivants.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 09 février 2010, 18 hres 33.

Reprise des activités commerciales dans le port du Cap-Haitien : Cessons de rêver Plan Marshall!

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Près d’un mois après la catastrophe qui a détruit la capitale ravageant ainsi l’économie haïtienne, deux bateaux commerciaux ont enfin payé une visite au port du Cap-Haitien. Le « Sante Manna » est arrivé avec à son bord plus de 70 containers pour la plupart destinés aux organisations humanitaires tandis que le « UBC Mariel » avait à son bord plus de 6,000 tonnes de riz dont une importante quantité finira au service des sinistrés.

Il fallait lire la joie et la fierté sur le visage des travailleurs du port de Cap-Haitien. Finalement ils vont gagner à la sueur de leur front les ressources nécessaires pour subvenir aux besoins de leur famille. Dignement, ils sont contents de pouvoir travailler. Car, ils s’attendaient au pire. Depuis un mois il n’y avait pas de bateaux dans le Port du Cap-Haitien. Le gouvernement avait décidé de détourner les bateaux à destination d’Haïti vers des ports de la République Dominicaine. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/01/le-gouvernement-haitien-choisit-les.html

Ce pour dire que la reconstruction d’Haïti passe par la libération des marchés et le développement des infrastructures économiques des villes de province. La centralisation de l’économie ne fait que tuer les investissements et empêcher le développement du marché national.

Mieux que d’appeler à la construction de plan économique pour 25 ans, comme au temps de l’Union Soviétique, la solution ne passe que par des réformes en profondeur qui naturellement attireront des investissements.

A ceux qui croient que la communauté internationale ou l’Etat corrompu d’Haïti a une solution, nous disons : Les italiens ont vécu plusieurs mois sous des tentes en 2009 suite à un séisme. Plusieurs millions de des familles ont perdu leur maison aux Etats-Unis avec la crise financière mondiale de 2008. Alors, ne croyez pas que ces étrangers en difficulté dans leur pays reconstruiront Haïti à partir d’un plan Marshall. Que dira Obama aux contribuables américains qui aussi ont perdu leurs maisons dans un séisme financier dont la magnitude reste encore à déterminer. Soyons logique et sérieux, à part la solidarité spontanée des citoyens du monde touchés ponctuellement par les images du désastre, la majorité des étrangers qui travaillent sur le dossier d’Haïti sont intéressés par le marché créé par le séisme du 12 janvier 2010. Destruction entraine reconstruction. Reconstruction implique des contrats. Dans quelques semaines on ne parlera plus d’Haïti dans la presse internationale. De la même façon qu’on oublie le Rwanda, l’ancienne Yougoslavie, la Somalie… La destruction des barrières administratives, la réforme de la justice et la sécurité sont les éléments indispensables pour une reconstruction certaine.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 09 février 2010, 18 hres 36.

Les TENTES recues EN DON (CADEAU) pour les sinistrés sont en train d'etre vendues.


ALERTEZ TOUS LES HAITIENS - L'ONU - LE MONDE ENTIER - FAITES CIRCULER CE QUI SUIT :


A BAS VOLEURS

Les TENTES recues EN DON (CADEAU) pour les sinistrés sont en train d'etre vendues à US$ 125 au petit peuple.... Ce peuple qui n'a pas 1 sou et dont les membres de leurs familles viennent de périr sous les décombres.


Crions A BAS CES VOLEURS CRIMINELS CRIONS AUX VOLEURS !!!

MOUVEMENT DU 9 FEVRIER : HAITI NE PEUT PAS MOURIR – AYITI PAP MOURI


9 février 2010

Figure 1: Paul Gustave Magloire
Le 12 janvier 2010 est une date que le peuple haïtien ne pourra jamais oublier. Elle va toujours nous rappeler le jour d’une grande douleur pour notre nation, mais elle devra aussi être considérée comme le premier jour de la Renaissance Haïtienne. Car, Haïti va renaître des décombres créés par le séisme le plus meurtrier de son histoire.

En effet, dans l’espace de 36 secondes, ce puissant tremblement de terre qui a secoué le pays a entrainé la mort d’environ 250,000 personnes, fait plus de 500,000 blessés et créé 1,5 million de sans logis, dans un pays où 72% de la population vivait déjà dans une misère cruelle. En plus, la majorité des édifices publics de la capitale sont détruits et les faubourgs environnants sont en ruine, ainsi que les villes de Léogane, de Grand-Goâve, de Petit-Goâve et de Jacmel. Tant de mères, de pères, de parents ont pleuré un être cher qui a disparu que le monde entier a entendu nos cris de douleurs. Et le monde entier est aussi prêt à accompagner le peuple haïtien dans un vaste effort pour l’aider à reconstruire son pays. Mais, le premier obstacle que nous avons à la réalisation de ce grand projet est la présence d’un gouvernement irresponsable, sans vision et corrompu à la tête de l’État haïtien. Si un tel gouvernement reste au pouvoir, c’est une condamnation à mort pour le peuple. Ainsi, nous demandons à ce gouvernement de quitter le pouvoir afin que vive le pays, car HAITI NE DOIT PAS MOURIR !

Le gouvernement haïtien a donné les preuves de son irresponsabilité au moment de ce désastre qui a frappé le peuple haïtien profondément.

En effet :

1- Depuis environ trois ans, d’éminents chercheurs, haïtiens et étrangers, disaient avoir noté les signes annonçant que la capitale du pays, Port-au-Prince, courait le risque d’être frappée d’un puissant tremblement de terre. C’est à ce moment pourtant que le gouvernement avait choisi de bloquer les programmes qui visaient à déconcentrer la capitale et à décentraliser le pays. Ces programmes n’auraient pas pu empêcher le séisme d’avoir lieu, mais ils auraient pu épargner des milliers de vies humaines.

2- Dans les premiers jours qui ont suivi le séisme, le gouvernement n’était visible nulle part, d’où l’impression que les principaux représentants des autorités de la république avaient tous disparu sous les décombres des édifices publics. Quand ils sont remontés à la surface, c’était pour se plaindre de leur propre problème. Même le Président de la République, René Préval, lors de sa première déclaration, se plaignait d’avoir perdu « son palais » et sa maison et n’avait pas saisis l’opportunité, de préférence, pour lancer un mot d’encouragement et de solidarité avec le peuple qu’il avait abandonné à son sort.

3- Les pays qui sont généreusement venus au secours du peuple haïtien ont été très critiqués par le chef du gouvernement et le Président en personne, au lieu d’être remerciés pour leur effort et leur dévouement. Le gouvernement n’a même pas montré qu’il avait la capacité de coordonner le secours massif qui arrivait dans le pays, en identifiant les points où ces secours devraient être délivrés aux victimes.

4- Les autorités n’avaient même pas fait un petit effort pour enregistrer les cadavres qui avaient été ramassés dans les rues et sous les décombres. Ils ont été jetés, sans façon, dans des fosses communes, au mépris de toute dignité humaine. Pourtant, des mesures simples auraient pu créer un registre des disparus. Ainsi, avant de les emporter vers la fosse, une photo aurait pu être prise de chaque cadavre à l’aide d’une petite camera digitale qui peut retenir des milliers de photos dans un microfilm. Le traitement donné aux cadavres de ces victimes, lors de ce douloureux événement, montre le très peu de considération que ce gouvernement a pour le peuple haïtien.

Le gouvernement après 18 jours n’avait pas une vision claire de la façon de sortir le pays de la crise créée par le cataclysme et permettre aux millions de personnes qui ont été affectées de reprendre une vie normale.

5- Le gouvernement n’avait pas déclaré un état d’urgence tout de suite après le cataclysme, pour faciliter la distribution des secours aux victimes. Maintenant, il ne tient pas la population informée de la façon dont il compte s’assurer que les centaines de milliers de personnes qui dorment à la belle étoile vont recevoir un abri décent pour se protéger pendant la saison pluvieuse qui arrive. Rien n’est dit, non plus, sur les soins post-crise et les supports qui seront apportés au peuple traumatisé, blessé dans son amour propre et qui est obligé de dépendre de l’assistance pour vivre. Des centaines de milliers de personnes qui s’étaient déplacés pour aller s’abriter dans les provinces reviennent déjà à la capitale, car le gouvernement n’avait pas pris des mesures appropriées pour renforcer les villes qui accueillaient ces nouveaux venus, même avec un plan minimum de leur trouver un logis adéquat et un travail temporaire.

6- Le gouvernement ne dit pas non plus à la population dans quel cadre la reconstruction du pays sera entreprise, tel que le cadre physique, le cadre économique et le cadre sociopolitique. Le président Préval et ses membres du gouvernement se contentent de répéter les termes de déconcentration et de décentralisation auxquelles ils ne croient pas et qu’ils ont toujours combattus.

L’image de corruption projetée par le gouvernement jette des doutes sur la capacité du gouvernement d’être un interlocuteur valable pour ceux qui veulent offrir de l’aide pour reconstruire le pays, et aussi sur la possibilité pour ce gouvernement de gérer avec intégrité l’aide qui lui sera confiée.

7- Car, le gouvernement est connu pour être l’un des plus corrompus du monde. Le président Préval n’engage que des copains dans son gouvernement avec qui il peut voler et piller sans aucune retenue et sans aucune honte. Les fonds de l’État qui sont placés dans les banques étrangères et qui servent à acheter des villas à l’étranger, auraient pu servir à construire les hôpitaux et les écoles dont le peuple haïtien à tant besoin.

8- La presse internationale fait état des fonds de l’État qui ont disparu et que ceux qui nous gouvernent n’ont eu aucune décence pour même s’excuser devant le peuple, mais se contentent de s’accuser l’un l’autre, comme quoi le peuple pourrait leur trouver des circonstances atténuantes. La corruption de ceux qui nous gouvernent est la plus grande honte de la nation haïtienne aujourd’hui.

9- Les membres de la communauté internationale sont obligés de constater que s’ils doivent aider à la reconstruction du pays, ils ont deux choix :

a) La première serait de travailler avec un gouvernement qui a le sens de sa responsabilité dans cette période de crise en Haïti, qui a une vision claire de l’avenir du pays et le sens des résultats à obtenir afin d’améliorer les conditions de vie du peuple haïtien, surtout des plus faibles qui sont dans le besoin. Ce gouvernement doit aussi être formé de leaders qui ont le sens du bien public et le respect des fonds qui seront alloués à Haïti.

b) Dans le cas contraire, la communauté internationale se prépare à intervenir sur le terrain sans la participation du gouvernement haïtien, jugé trop corrompu, inefficient et irresponsable. Alors, dans de tel cas, tout l’effort de reconstruction sera placé entre les mains des émissaires nommés par les organisations internationales.

Les autorités haïtiennes, à la vérité, n’ont pas encore formulé jusqu'à présent, comment elles envisagent de remettre le peuple au travail dans la reconstruction du pays, afin que le peuple ne soit pas réduit à vivre dans l’assistance à tous les niveaux, pour un très long temps. Déjà, le gouvernement a raté l’opportunité de lancer immédiatement un programme de plantation d’arbres, d’éducation de base, de création d’emplois et de support pour les gens qui avaient quitté spontanément la capitale pour aller chercher refuge dans les provinces. Ce gouvernement, s’il était responsable aurait pu demander à la communauté internationale une aide urgente pour le financement de ces programmes qui auraient encouragé les gens déplacés à rester dans les provinces et entamer ainsi la décentralisation du pays sans aucun délai.

Compte tenu de l’incapacité du gouvernement en place à prendre la situation en main afin de rétablir la confiance dans la population, les observateurs étrangers veulent arriver à la conclusion que le pays ne peut plus se gouverner lui-même. Alors, le risque de mettre le pays sous occupation étrangère devient de plus en plus évident. Ainsi, le peuple haïtien, dans les 10 départements géographiques du pays et dans la diaspora, ne peut plus continuer à accepter les manquements du gouvernement sans réagir. Si nous acceptons n’importe quoi, nous avons donné le droit à ce qu’on nous traite aussi n’importe comment. La souveraineté du pays est en danger. Donc, le gouvernement doit partir, car Haïti ne doit pas mourir en tant que nation indépendante.

Ainsi nous les membres du MOUVEMENT DU 9 FEVRIER, demandons la démission du gouvernement Préval/Bellerive dans le plus bref délai et la prise en charge du pays par un gouvernement compétent et responsable, capable d’intervenir efficacement dans les domaines qui affligent la nation et qui soit formé d’hommes et de femmes sur qui ne plane aucune suspicion de corruption. Nous exigeons que ce changement soit adopté au plus vite avant qu’il soit trop tard. Sinon, le peuple haïtien va se mobiliser partout dans le pays pour exiger le respect de cette revendication.

Ainsi, nous demandons, aussi, aux partis politiques, organisations politiques, civiques et religieuses, professionnelles et syndicales, aux leaders et personnalités de tous les secteurs du pays et de la diaspora, aux élus des deux chambres législatives, des mairies et des sections communales qui veulent adhérer au MOUVEMENT DU 9 FEVRIER de nous envoyer une note de support à l’adresse suivante :

Nous vous saluons en la patrie commune, Haïti pour toujours !

Pour le MOUVEMENT DU 9 FEVRIER
PAUL GUSTAVE MAGLOIRE
Ancien Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales d’Haïti

Haiti drug trafficking likely to rise in quake aftermath



By William B. Plowman for USA TODAY
Rescue workers pick through the rubble of a police station Jan. 14 in Port-au-Prince, Haiti. The 5,000 convicts who escaped the National Penitentiary after the Jan. 12 earthquake threaten to boost drug activity.


By Chris Hawley, USA TODAY

Chaos, a lack of jobs and thousands of escaped prisoners could cause drug trafficking to jump in Haiti, where cocaine already flows through and into the United States, law enforcement officials say.

The U.S. Justice Department says Haiti and the Dominican Republic are way stations for drugs coming to the USA from Latin America. The department says the number of drug planes landing in Haiti has been on the rise in recent years and may get worse in the earthquake's wake.
Capt. Peter Brown, who commands U.S. Coast Guard efforts in the Caribbean, said the smugglers are back at work after a brief break after the Jan. 12 quake.


On Jan. 26, a Coast Guard cutter sent to help with relief found 360 pounds of cocaine and 46 pounds of marijuana on board a Haitian freighter.

Brown says the 5,000 convicts who escaped the National Penitentiary in Haiti threaten to boost drug activity. About 1,000 of the escapees are members of gangs with drug ties, said Mark Schneider, vice president of the International Crisis Group, a Belgium-based research foundation.

"We're prepared and alert to the possibility that as Haiti is reconstructed, criminals might try to use it as a transit point," Brown said.

That could be a major setback for Haiti, where President René Préval has called drug trafficking a major threat to the country's stability.

"The chaos and desperation that have set in provide an opening that trafficking organizations will undoubtedly seek to exploit," said Cindy Arnson of the Woodrow Wilson International Center for Scholars, a Washington think tank that studies national and world affairs.

At least 12 Haitian officials, including the former national police chief, the former head of presidential security and the ex-president of the Senate, have been convicted in U.S. courts since 2004 on charges of aiding drug smugglers.


EU SUMMIT: Focuses on Haiti, economy
The leader of the 2004 uprising against former president Jean-Bertrand Aristide, Guy Philippe, is wanted by the Drug Enforcement Agency on cocaine-smuggling charges.

Drug traffickers were also behind riots in April 2008 in the city of Les Cayes, according to a report by the International Crisis Group.

Haiti is a "major transit country" for drugs: There are more than 1,100 miles of mostly unpatrolled coastline and at least 29 clandestine airstrips, the U.S. State Department said in a 2009 report.

The Haitian coast guard has only two patrol boats.

Drug planes and speedboats deliver shipments of cocaine from Venezuela and Colombia, according to the report. The drugs are then taken to Port-au-Prince or the north coast, where freighters transport them to Europe or through the Bahamas and on to Florida, the report said.
Some cocaine is taken to the Dominican Republic, which shares a 220-mile border with Haiti.

There, drug couriers smuggle it aboard flights to France, Germany or Spain.

In 2008, the U.S. military detected 23 suspected drug flights to Haiti and 91 to the Dominican Republic, and the numbers have been rising since 2006, according to the State Department.

Haitian roads are so bad that even when flights are detected, Haiti police can rarely get to the landing sites in time to catch the shipments.

"Haiti has always been a weak link against drug trafficking," said Ivelaw Griffith, an expert on crime in the Caribbean at the City University of New York.

"It's a grave situation, and it's going to get graver, because people are now going to be even more susceptible to whatever corrupting forces are out there," Griffith said.

The United States has pledged $7.9 million to improve Haiti's coast guard and anti-drug agency as part of the Mérida Initiative, a multinational anti-drug aid package.

Some say that is not enough given the earthquake.

"There wasn't much law enforcement to begin with, and now there's even less," said Robert Perito, director of the Haiti program at the U.S. Institute of Peace, a Washington think tank that promotes conflict resolution.

"Right now we've got (foreign) military crawling all over the island," Perito said. "But they won't be there forever."

Hawley is Latin America correspondent for USA TODAY and The Arizona Republic

8 fevrier 10/ TOUT SA KI DI, TOUT SA KI FET sur le kiosque d infos du ministere de la culture et de la Communication.

POU DETAY
Jean Venel CASSEUS
Communicateur Social
(509) 34540501 (Haiti)
(718) 5772687 (USA)

1-
Dives Relijyon met tet ansanm pou priye pandan 3jou

Plizye responsab religye andedan peyi Dayiti tankou Pwotestan, Katolik, Vodouyizan, Mizilman Mason loj ak lot relijyon anko envite popilasyon an reyini yo nan laprye.

Yo deja fikse dat 12, 13 ak 14 fevrye 2 010 kom 3 jounen laprye ak refleksyon.

Chak dirijan relijye sa yo te pwofite esplike sans jes sa ki se pou yon jes solidarite men tou, yon mouvman ki montre menmsi nou pa nan menm relijyon, nou kapab met tet ansam an anfave peyi a.

Minis enfomasyon ak Kilti, Marie Laurence Jocelyn Lassegue kwe tet ansanm dives relijyon yo nan peyi atravè mouvman lapriyè a se yon ekzanp model tolerans.

2-
Gouvenman pra l pran mezi espesyal pou bay popilasyon abri

Nan yon rankont ak ajans entenasyonal epi bayè peyi Dayiti yo, Jean Max Bellerive premye minis Aysye, an, fè konnen Gouvenman an ap pran dispozisyon pou deklare kek teren zon itilite piblik.

Desizyon sa, selon sa ekip ministè kominikasyon ak kilti a rapòte, se yon manyè pou leta ka jwenn espas pou li ka monte abri pwovizwa yo.

(TEKS)

3 –
Prezidan Preval pral Ekwatè aprèmidi a

Prezidan Peyi a, Rene Preval ap pati apre midi lendi 8 fevriye a pou ale Ekwate. Prezidan Preval pra l ekspoze madi 9 fevriye a bezwen ak priyorite Ayiti apre katastwof tranblemandte 12 janye a.

Se prezidan peyi sa Raphael Correa ki envite chef Leta ayisyen an pale nan reyinyon chef leta ak gouvenman Inyon Nasyon Sid Amerikèn yo (UNASUR) yon oganizasyon ki reyini 12 peyi Amerik latin n nan.
(TEKS)

4 – EDH bezwen 40 milyon dola pou li reprann fòm li

Direktè jeneral EDH la, Serge Raphael, fè konnen yo déjà remete 13 sikwi sou rezo potoprens la an mach. Ki di donk 40% rezo sa ap fonksyone gras resous enstitisyon an te gen nan rezèv li epi koud men ki soti nan entènasyonal la.

Pou EDH reprann fom li annatandan plan rekonstriksyon an mesye Raphael fè konnen yo gen bezwen 40 milyon dola.

lundi 8 février 2010

Bulletin météo du lundi 08 février 2010

Valable jusqu’au 10 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
Un faible front froid traverse l’ile d’Haïti ce matin. Il se dissipera graduellement ce soir ou demain pendant que la partie la plus active continue de remonter sur l’océan atlantique. De faibles activités de pluie restent possibles pour la péninsule sud et l’ouest d’Haïti ce soir.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Passages nuageux s cet après-midi ;
- Températures clémentes durant la journée et agréables en soirée;
- Chance de pluie isolée faible pour la péninsule sud et l’ouest d’Haïti ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Ensoleillé ce matin ;
· Passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Chance de pluie isolée faible ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 08 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Mardi 09 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Mercredi 10 fév.
Lever : 06h 19 mn
Coucher : 05h 48 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du lundi 08 février 2010
Valable jusqu’au 09 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Golfe de la Gonâve :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Zone côtière sud :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds,
* Mer peu agitée ;

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

René Préval change de ton.


Après environ un mois d’ « absence », le Chef de l’Etat semble vouloir revenir aux commandes.

Par : Cyrus Sibert,
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Ce lundi 8 février 2010, le peuple haïtien a eu droit à un message du Président René Préval. Une déclaration qualifiée d’acceptable par des observateurs, un message dans lequel le Chef de l’Etat a salué la mémoire des compatriotes décédés. Il en a profité pour soulever la nécessité d’un deuil national, signaler le regret que des victimes du séisme n’aient pas eu tous des funérailles décentes. Il a remercié ceux –les autorités religieuses – qui ont aidé le peuple en ce sens. Tout en invitant la population à garder son calme, le Président Préval donne la garantie que le seul Etat né d’une révolution d’esclaves ne disparaitra pas : Haïti pap peri !

René Préval utilise le slogan populaire « Tèt Frèt » pour appeler la population au calme. Le gouvernement agit dans des conditions difficiles, dit-il, nous devons faire preuve de discipline et de solidarité.

Un remerciement spécial a été adressé à la Police Nationale d’Haïti, au Premier Ministre et à son cabinet ministériel pour leurs efforts face à la catastrophe. Le chef de l’Etat a salué le sentiment de sacrifice des policiers haïtiens qui bien que victimes comme toute la population, n’ont jamais baissé pavillon. Ils ont fait des sacrifices extrêmes, un dépassement de soi, pour maintenir vivant l’Etat d’Haïti.

Monsieur Préval a annoncé une série de contrats signés pour la reconstruction du pays : l’Aéroport international du Cap-Haitien, les rues du centre ville de la 2e ville (Cap-Haitien), la route Saint-Marc /Gonaïves, Miragoane/Nippes… La ville de Port-au-Prince ne pourra pas être reconstruite dans l’anarchie comme elle était avant 12 janvier 2010. Il faut développer les autres villes du pays et créer des opportunités économiques pour éviter une surpopulation de la capitale.

Critiqué par la presse internationale pour ses déclarations à l’emporte pièce, René Préval a finalement rectifié le tir. Même quand on doit continuer à critiquer la gestion de la catastrophe par son régime - plusieurs dizaines de milliers de personnes ont péri faute d’une action prompte - ils sont nombreux à reconnaitre que son message à la Nation à son départ pour la réunion de Quito, en Equateur, fait preuve d’amélioration. Après environ un mois d’ « absence », le Chef de l’Etat semble vouloir revenir aux commandes. En parlant de décentralisation, il doit renvoyer ses conseillers économiques, ceux qui lui ont demandé de centraliser le pays à outrance en renforçant les monopoles de Port-au-Prince au détriment des villes de province. En tête de liste, sa femme Élizabeth Delatour Préval, leader de la ploutocratie prévalienne.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 08 février 2010, 17 hres 32.

dimanche 7 février 2010

Bulletin météo du dimanche 07 février 2010

Valable jusqu’au 09 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
Un faible front froid se positionne sur la pointe Est de Cuba ce matin. Il continue dans cette même direction et se dissipera graduellement dans le passage du vent dimanche soir ou lundi matin. De faibles activités de pluie restent possibles pour le nord-ouest et le nord d’Haïti ce soir et demain.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Quelques nuages cet après-midi ;
- Températures clémentes durant la journée et agréables en soirée;
- Chance de pluie isolée faible sur le nord-ouest et le nord ce soir et demain .

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Faible chance de pluie ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 07 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Lundi 08 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Mardi 09 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du dimanche 07 février 2010
Valable jusqu’au 08 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur sud sud-est : 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues: 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent être prudents en mer.

Golfe de la Gonâve :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Zone côtière sud :
Dimanche & lundi
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds,
* Mer peu agitée ;

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

CONSEIL DE GESTION DU NORD --- LETTRE D’INFORMATIONS

République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

« C’est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

Vendredi 05 février 2010

Activités de réponse aux urgences

1- Actions conduites dans le département du Nord
a. Soins sanitaires au niveau des centres hospitaliers du département ;
b. Distribution de Kits et de rations alimentaires ;
c. Hébergement de groupes d’enfants et d’adultes

2- Institutions impliquées directement dans la prise en charge :
a. Centres Hospitaliers
i. Hôpital Universitaire Justinien
ii. Hôpital Sacré-Cœur de Milôt
ii. Hôpital Bienfaisance de Pignon
iv. Hôpital Bon Samaritain du Limbé
v. Hôpital du Borgne

b. Organisations d’assistance humanitaire
i. Food for the Poor
ii. Programme alimentaire Mondial
iii. CARITAS
iv. Meds & Food for Kids
v. Hosean International Ministries
c. Structures départementales et locales
i. Comité Départemental de Gestion des Risques et Désastres
ii. Comités Locaux de Gestion des Risques et Désastres
iii. Mairies du Nord
iv. Police Nationale d’Haïti
v. AFASDA
vi. IMED
vii. Scouts d’Haïti

3- Analyse de la situation des personnes déplacées
a. Nombre de Convois humanitaires réalisées : Plus de 900 personnes ont été, ainsi, rapatriées sur le département du Nord sur 36 Bus ;
b. Nombre indéterminé de transports privées et publics ;
c. Plus de 700 patients ont été admis dans les 2 hôpitaux les plus proches ;
d. Nombre non encore déterminé d’enfants non accompagnés qui sont avec des inconnus pour la plupart et doivent être recensés et pris en charge ;
e. Groupes de jeunes étudiants (plus de 7000 inscrits au niveau des registres ouverts à cet effet à la Mairie du Cap-Haïtien ; plus de 300 au niveau de la Mairie de Limonade) ;
f. Groupes de personnes n’ayant aucun lien/attache dans le Nord (Plus de 400 enregistrées au niveau du Centre d’Accueil du Gymnasium). Ces personnes sont avec des amis, des voisins et s’attendent à trouver un refuge définitif ou regagner Port-au-Prince.
g. Familles entières qui ont immigrées vers le Nord.

4- Analyse des besoins
a. Aide alimentaire aux familles déplacées (enregistrées) ;
b. Kits d’hygiène, Vêtements, Couvertures et Lits ;
c. Kits scolaires ;
d. Appui psycho-social ;
e. Support financier aux personnes qui cherchent à regagner leur communauté d’origine.

5- Plan d’actions pour le futur immédiat
a. Continuation des actions de réponse en cours sur une période à déterminer
i. Assistance aux familles d’accueil
ii. Assistance aux personnes déplacées
iii. Zones à intervenir clairement identifiées
b. Actions de relèvement immédiat à préparer en fonction des secteurs d’intervention :
i. Assistance aux personnes qui veulent regagner/retrouver leurs familles ;
ii. Gestion des sans-abris ;
iii. Gestion des enfants non-accompagnés ;
iv. Réouverture des classes et intégration des jeunes élèves rescapés aux lycées et collèges du département ;
v. Gestion des universitaires rescapés de la catastrophe du 12 janvier 2010.

Travaux des Commissions : Commission de Santé

Prise en charge du 15 au 31 janvier 2010
1-Blessés admis aux Centres hospitaliers 1475
2- Patients Hospitalisés 336
3- Patients Opérés 301
4 -Patients Exéatées 15
5- Décès 6

Listes de besoins exprimées par la Direction sanitaire du Nord
- Médicaments
- Matériel pour soins post-Op (matériel de Pansement, etc.)
- Personnel qualifié pour une prise en charge psycho-social des déplacées
- Aide alimentaire pour patients et enfants non accompagnés
- Tentes et Abris provisoires pour prise en charge de patients exéatés.

Situation des déplacées dans le département du Nord
1702 personnes, tel est le nombre de personnes déplacées prises en charge par une petite communauté constituant la 2e Section Communale « La Belle Mère » de Pignon, Commune située à environ 46 Km (30 – 35 miles) du Cap-Haïtien dans le département du Nord.

Ces 1702 personnes déplacées sont éparpillées dans toute la section comprenant 54 habitations. La CASEC de la zone a exprimé sa préoccupation pour venir en aide à toutes ces personnes et listé les besoins de la manière suivante :

- Nourriture
- Soins de santé
- Médicaments
- Couvertures, Draps, lits, matelas, etc.

Fiche signalétique
Commune : Pignon
Département : Nord
Section Communale : La Belle Mère, 2e Section Communale de Pignon
Distribution spatiale : 54 Habitations
Population/Section : 12 703 Habitants
# Déplacés reçus : 1702 au 4 novembre 2010
CASEC : Madame Marie Maude DUMARSAIS, Coordonnatrice
Tel. 37 38 60 82

Information
Pour plus d’informations ou si vous pouvez ou voulez aider, vous pouvez contacter le Conseil de Gestion de la manière suivante :

Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Désastre
Délégation du Nord
Cap-Haïtien, Haïti
Tel. (509) 38 37 83 97

Haiti: Lancement d’un nouveau débat

Point n’est besoin d’etayer sur les evenements du 12 Janvier 2010 quiont detruit Haiti, terre meurtrie par des catastrophes tant humainesque naturelles. A aucun moment, nous n’avons été aussi conscients desdefis fatidiques auxquels nous nous sommes confrontes. Maintenantvoila, le government haitien s’est prouvé incapable et même inexistentdans la foulée de cette tragédie. Comme tous les haitiens, j’ai étéahuri et sombré par les evénements. Toutefois, je tiens à faire demodestes propositions.

Les structures et infrastructures sont ébranlées et nous devonsmalheureusement faire l’experience de la feuille blanche. Le parlementest de facto. Le mandat constitutional du président Préval pendra finsous peu. Le moment n’est pas propice à la tenue d’élections. On nedemande pas a un peuple vivant à la belle étoiles d’aller aux urnes etde retourner dans les rues et parcs publics se loger. Donc, lapriorité est à la reconstruction et à la mise en place desinstitutions. Le noeud gordien: Comment s’y prendre?

Une Conférence Nationale sur la reconstruction d’Haiti

Le gouvernement de la République doit constater qu’à ce carrefour,Haiti a besoin du concours de ses fils pour pouvoir surmonter toutesces difficultés dans lesquelles où elle se trouve. Ceci pour pouvoirrétablir ses fondations qui détermineront son future. Haiti a besoinde bases solides et invariables dans tous les secteurs. Legouvernement doit appeler tous ceux qui sont intéressés par laprospérité et au bonheur de la république à se conférer pourl’assister à faire face à cette lourde tâche que la nature a renduevisible à nos yeux. Il faut d’entrée de jeu établir qu’il y a un amourinébranlable pour la patrie et cet amour est partagé par legouvernement et les citoyens. De cet amour découlera une confiancemutuelle entre les récipients de la conférence nationale qui aurontpour mission de conseiller le gouvernement et le proposer une feuillede route avec des implications légales. Aujourd’hui, assurer lafélicité publique demande que le gouvernement de la république soitépaulé. Critiquer le gouvernement sans le proposer une voieraisonnable de sortie est tout simplement inutile.

En revanche, on ne peut pas demander a l’État Haïtien de se reproduireet espérer des résultats différents de ceux qu’on a eu. Il faut unestratégie pour contourner les structures causant nos malheurs et notreéchec. Voila pourquoi il nous faut une conférence nationale réunissantles forces vives tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’Haïti. Cetteconférence nationale doit avoir les pleins pouvoirs. De cetteconférence doit sortir un Conseil National du Pouvoir Exécutif quisuccedera au president Préval qui aura le choix ou bien de finir sonmandat constitutional ou bien de se retirer s’il le veut, car laconstitution établit qu’on ne peut forcer à aucun home de faire untravail contre sa propre volonté. Le Conseil National du PouvoirExécutif doit inclure des technocrates qui peuvent rallier lesresources humaines diverses et jeter les bases des institutions del’Haiti post-douze-janvier. Le mandat du conseil doit êtreraisonablement long. Le conseil aura pour autres obligationsd’organiser des élections législatives credible et periodiques. Lesmembers du pouvoir legislatif issue de ces elections pourront remanierle dit conseil après un lapse de temps et selon des critèrespré-établis. Cependant, ce conseil doit jouir tous les prerogativesattachées à la présidence de la république.

La conférence nationale aura entre autres missions de s’attaquer à laplanification de la reconstruction d’Haiti.

Un Site Internet pour la Reconstruction

La communaute internationale nous founit une aide précieuse qui doitjeter les bases d’une Haiti renforcée et modernisée. Ne vous y trompezpas, cela ne va pas se produire de façon naturelle. D’ailleurs,l’intervention de la communaute internationale en Haiti au cours desdeux dernieres décenies est particuliere. A aucun moment, nous n’avonspas su montrer au monde que leur assistance ne serait pas averéeperpétuelle. Si le monde se mobilise pour voler à notre rescousse,lors que la fièvre des événements se calme ils retourneront chez euxet continueront de nous utiliser symbole d’échec. Les statistiquesd’Haiti continueront à être les pires si nous ne nous reorganisonspas. Durant une periode de tragedie nationale, il y a toujours unetendance de solidarité. Cette solidarité doit être exploitée pour lebonheur et la félicité du peuple martyr.

Et bien qu’il y ait un déficit de crédibilité de la part de la classepolitique et dans une très large mesure, du secteur privé ou de lasociété civile, cela ne justifie pas qu’on puisse aller vers l’avantsans ses acteurs. Mais ce qui est surtout de mise est l’intégrationdes ressources haïtiennes à l’extérieur. Aujourd’hui, des milliers deprofessionnels haïtiens veulent s’impliquer dans la reconstruction dupays. Néanmoins, le gouvernement d’Haïti n’a pas la capacitéd’absorber cette aide si nécessaire à la relance du pays. Il paraitqu’il serait nécessaire que le gouvernement construise un siteInternet destiné à la reconstruction. Tous les intéressés visiteraientce site et y laisseraient leur commentaire en fonction de leurexpertise. Cela constituera un atout majeur pour le gouvernement quisemble t-il est aussi piégé par l’hécatombe. Des idées y couleraientet seraient analysées et même implantées selon leur mérite. L’Étatpourrait même collecter des CVs sur le site et contacter lesprofessionnels dont il a besoin. Il y a plein de professionnels quiveulent mettre leur connaissance au profit d’Haiti. Ce sitepermettrait de gauger le sérieux de certains qui se disent concernéset veulent être partis prenante du processus de Reconstruction.

I-Mar

-- Isaac Marcelin, PhD ABD

Petition sur l'usage de la langue et une conference nationale

Différentes branches de littératures, notamment Institutions etDéveloppent, Finance et Droit, Finance et Développement établissentque les pays d’héritage colonial français ont des institutions lesplus vulnérables. En moyenne, ces pays sont les plus corrompus et lesmoins avancés. Un point de vue soutient que les systèmes juridiquesmodelés sur le système britannique s’adaptent de façon plus efficaceaux nouveaux besoins de leurs économies à mesure que les progrèstechniques et scientifiques s’achèvent. Le système de droit civilimporté de la France est rigide et formaliste. Les institutions baséessur ce système n’évoluent plus. Les systèmes judiciaires découlant dudroit commun sont plus favorables aux affaires et par conséquent à lacroissance économique. Le système Napoléonien inspire la méfiance desjuges, l’application stricte des procédures et la dépendance sur desprocédés législatifs pour les moindres changements. L’évidenceempirique sur les effets pervers de la doctrine Napoléonienne estpléthorique. Malheureusement, les pays qui ont implanté ce systèmed’inflexibilité et d’antagonisme n’ont pas réalisé que la Franceelle-même a su circonvenir les attributs adverses du système et semoderniser.

Le Rwanda a eu un génocide sans précédent dans l’histoire del’humanité. Les Rwandais divorcé avec les institutions d’héritagefrançais et même introduit l’anglais comme leur langue officielle. Ilsont de progrès visibles dans environ une décennie. La corruption auRwanda est à un taux vraiment faible. Leurs statistiquesinternationales et indice de développement en témoignent. Plus prochede nous, Sainte Lucie a transité du français à l’anglais. Ils setrouvent parmi les pays dont leurs PIBs sont les meilleurs. Nous avonspassé plus de 200 ans avec nos regards tournés vers la France, et cecin’a pas porté fruits. Nous ne parlons pas la langue du pays qui a lesressources et la volonté (relative) pour nous aider : Les États-Unisd’Amérique. Ce n’est pas aux Américains d’apprendre le créole s’ilsveulent nous aider, non plus d’apprendre le français que nous parlonsavec tant de peines. Le jeune Ivoirien, Togolais, Béninois qui estexposé à au moins mille dialectes parle le français sans hésitationaucune. Avec le même niveau de formation académique, nous ne pouvons pas soutenir une formelle conversation. Nous nous trouvons dans les caraïbes où nos voisins parlent une langue et la parlent bien etl’utilisent comme véhicule de savoir.

Aujourd’hui nous devons faire des choix drastiques au niveau de lareconstruction d’Haïti. Ces choix auront des impacts sur lesgénérations à venir et les institutions post-douze-janvier.

L’État haitien est abonné absent. L’avenir du pays doit être pris en charge,et ceci maintenant. Voici deux questions à vous posées :

a. Devons nous introduire l’anglais comme troisième langue officielled’Haïti et l’enseigner au niveau de l’école primaire?

b. Devons nous avoir une conférence nationale avec les pleins pouvoirs sur la reconstruction d’Haïti ?

Si vous êtes d’accord, ajoutez votre nom à cette pétition et envoyezla à un(e) ami (e). Cette pétition devra être acheminée augouvernement haïtien pour les suites nécessaires.1. Isaac Marcelin

--
Isaac Marcelin, PhD ABD
1205, Douglas Drive, Kaplan Hall, Room 219 Southern Illinois
University Carbondale, Carbondale IL, 62910Phone 16185368474
Or Finance Department, Rehn Hall Room 134
Southern Illinois University Carbondale
1025 Lincoln Dr
Carbondale IL, 62901

Don't abandon children of Haiti.

Published: 03:46 p.m., Friday, February 5, 2010

This is not the time to walk away.

From its beginning in 1997 through the upheaval that has now closed its doors, the idea behind Project Pierre Toussaint in Cap Haitien, Haiti, was a worthy one: give shelter and hope, however fleeting, from the sordid reality of life for a homeless boy on the unforgiving streets.

That worthy work is needed now more than ever, and that is why, rather than giving up on it, Fairfield University, the Order of Malta and others who supported the project should redouble efforts to reopen Project Pierre Toussaint.

There is no question that the program, founded by Fairfield University graduate Douglas Perlitz in 1997, did good works.

But now, its founder stands accused of also abusing some of the same boys the program was meant to help. Prosecutors say he was a predator; supporters say he's a victim himself, falsely accused in a struggle over control and money.

Support for the project came from sources large and small, exalted and ordinary: the Order of Malta, a Roman Catholic humanitarian organization, provided the money that got the project off the ground in 1997, and since then its work has been supported by patrons in Fairfield County's moneyed elite to coins collected from kids at Tomlinson Middle School in Fairfield.

And Fairfield University, to its credit as well, steadfastly supported Perlitz.
Today, though, the 10-acre compound and buildings that housed the project are closed.
Though the individual who started the work is now under arrest, the work is no less needed.

To walk away from this worthy calling, particularly now, in the post-earthquake devastation of the country, is exactly the wrong reaction to the situation.

Both the Order of Malta and Fairfield University are active in Haiti earthquake relief efforts.

Those two organizations, and others willing and able to help, could do far worse than direct those efforts into reopening Project Pierre Toussaint and once again offering, however fleeting, shelter and hope to children who otherwise have none.

Bulletin météo du samedi 06 février 2010

Valable jusqu’au 08 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
Un faible front froid se positionne au nord-ouest de la caraïbe centrale ce matin. Il se dissipera graduellement avant d’atteindre le passage du vent dimanche soir ou lundi matin. Les activités de pluie demeurent toujours pauvres pour Haïti ce week-end.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Quelques nuages cet après-midi ;
- Températures agréables notamment en soirée;
- Faible chance de pluie sur nos départements ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Rares passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Pas de pluie en vue ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 06 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Dimanche 07 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Lundi 08 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du samedi 06 février 2010
Valable jusqu’au 07 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur sud sud-ouest : 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues: 4 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent être prudents en mer.

Golfe de la Gonâve :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur est sud-est : 10-15nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Zone côtière sud :
Samedi & dimanche
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 6 pieds,
* Mer peu agitée ;

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Douglas Perlitz : Day Five in Haiti



February 6, 2010

By: Paul Kendrick '72 Tags: Doug Perlitz, Haiti

Editor’s Note – This is the fifth in a five part series of diary entries written by Fairfield alumnus Paul Kendrick ‘72, who spent the week of January 10th through January 16th in Haiti. Kendrick is a long time advocate for sex abuse victims and a co-founder of Voice of the Faithful in Maine, which formed in response to the Roman Catholic sex abuse cases. He had visited Project Pierre Touissant, which was run by fellow Fairfield alumnus Doug Perlitz ‘92 in 2003. Perlitz has been indicted by a Bridgeport grand jury on 19 counts of abusing Haitian children. His trial is scheduled to start in May.

Cap-Haitien – No more discussions, no more meetings. Project Pierre Toussaint must reopen … immediately. Sadly, the Fairfield University community has been sending a disrespectful message to the people of Haiti: “If your children report that they are being sexually abused by one of us, we will abandon you.”

It’s about the children
According to a 2006 UNICEF report, children who are forced to live on the streets are deprived of affection and protection. The street children served by Project Pierre Toussaint did not have access to food and education, and were constantly under the threat of all kinds of violence, including sexual abuse and exploitation. To stay alive, many of them wash cars, load buses, or beg, while others become involved with armed gangs in the hope of protection and a better chance of survival. The health and hygiene conditions for street children are precarious. Many of them suffer from a range of skin and respiratory diseases, as well as sexually transmitted infections. HIV/AIDS infection rate is as high as 20 per cent among street children, with most cases being among girls.

Remember, many of the kids who live on the streets are as young as six years old. Try and imagine that your little six-year-old boy or girl, or your six-year-old granddaughter or grandson, is abandoned on the streets of Miami. Think a little more. Where will they sleep? How will they stay warm in the chill of the night? Will your child get enough to eat at the dumpsters? Watch as your child wanders aimlessly with tears flowing from her eyes.

Fairfield University basked in the shining grace of Project Pierre Toussaint
There can be no argument that the Fairfield University community proudly aligned itself with Doug Perlitz’s humanitarian work in Haiti. In the minds of many, Perlitz was the personification of a Jesuit education; he was a “person for others.”

For eleven years, Fairfield University’s campus ministry operation, under the direction of Rev. Paul Carrier, S.J., immersed itself in Project Pierre Toussaint. The Egan Chapel was filled with photos, newsletters, etc. about Perlitz and Project Pierre Toussaint. Father Carrier traveled to Haiti once a month and spoke with Perlitz by phone several times each day.

Carrier was always asking the editors of university magazines and newsletters to publish stories about the Haiti project. In addition, Carrier raised money for the Project whenever he spoke at local parishes. In many ways, Paul Carrier was the kind of guy a non-profit would like to have on their team. He was a successful, energetic, charismatic “rainmaker” who knew how to tug at people’s hearts.

Interestingly, the Haiti Fund, Inc., a non-profit corporation that was established by Carrier to oversee the Project, used a Fairfield University mailing address to accept donations. Carrier chaperoned many “Ignatian Immersion Experience” trips to Haiti with students from the University. In 2002, Perlitz was awarded an honorary Doctor of Laws degree and delivered the commencement address. In 2005, Perlitz was the recipient of the Alumni Humanitarian Award at the annual Fairfield University Awards Dinner in New York City.

Then, in April 2006, for reasons still not entirely clear, Carrier was removed without warning as Director of Fairfield’s Campus Ministry to embark upon a sabbatical to prepare for his next assignment. Two years later in April 2008, Jesuit Provincial Thomas Regan, S.J., ordered Carrier to resign as Chairman of the Haiti Fund, Inc. and to resign from his non-salaried teaching position at the Sacred Heart Convent School in Greenwich. In October 2009, it was announced by the Provincial that Carrier was restricted from all public ministry. There have been no charges of child sex abuse that I am aware of against Carrier.

Keeping Secrets
In October 2008, I wrote to Dr. Mark Reed, Vice President for Administrative and Student Affairs at Fairfield University with a reasonable request to help protect children (at the time, Perlitz’s whereabouts were unknown). I wrote:

“If a person were to visit the Fairfield University web site and enter “Douglas Perlitz” in the search bar, one would immediately view 25 Fairfield University press releases about Perlitz. After reading the press releases, one would think that Perlitz is a saint, a special individual who has devoted his life to helping others. Think about this. If the owner of a day care center googled Perlitz’s name as part of the hiring process, he or she would think they hit the jackpot and would most likely hire Perlitz immediately. They would have no idea that the Project Pierre Toussaint Board of Directors is on record as having fired Perlitz for the sexual abuse of children … Please ensure that the information about why Douglas Perlitz was fired as Executive Director of Project Pierre Toussaint (you can publish the Board’s public letter) is published on the Fairfield University website … Protecting innocent children from cunning and manipulative child molesters is everyone’s job, Dr. Reed.”

Six months later, in April 2009, I sent Reed a copy of the warrant for Perlitz’s arrest that had just been issued by a Haitian National Court judge. Again, Reed took no action. Other senior officials, including President von Arx were sent copies of all correspondence with Reed.

What’s really troubling is that, even now, if one accesses the Fairfield University Web site and enters “Douglas Perlitz” or “Perlitz” in the search bar, nothing about the federal indictment or his arrest and incarceration for child sex abuse charges appears along with the many links to his awards and commendations. In fact, the University’s official September 2009 statement about Perlitz’s arrest is buried deep in the “Press Room” archive.

Out of sight, out of mind, I suppose. In addition, the University’s official statement refers to Perlitz’s child sex abuse victims as “young men.” The boys who were abused are “children.” Perlitz committed felony sex crimes against them. The words we use say a lot about how we really feel and think about something.

The Children Left BehindBy April 2008, the New England Society of Jesus and Fairfield University officials were distancing themselves from a situation that had all the earmarks of a “scandal.” Although Perlitz wasn’t fired by the Board of Directors until August 2008, Carrier was ordered to resign from the Board four months earlier. Sadly, it is evident that neither Carrier nor Jesuit and Fairfield University officials cared about the well being of the boys in Haiti who were abused and about to be displaced.

In September 2008, when Carrier and other former board members sent a letter to financial donors in which they disparaged and berated the individuals who fired Perlitz and implied that the Haitian boys were lying, where were the prophetic voices of President Jeffrey von Arx, S.J. and Jesuit Provincial, Thomas Regan, S.J.?

Why weren’t these Jesuit priests rushing to the aid of a beaten down Board of Directors who were fighting for the school’s survival against Carrier and his allies. It is incredible to me that three Jesuit priests, von Arx, Carrier and Regan stood on the sidelines and said nothing as the Project’s donors stopped giving, the Project closed and helpless kids were forced back on the streets with nothing to eat and no place safe to sleep.

Damn. Somewhere in my old textbooks it says that the service of my faith must include the promotion of justice.

Someone’s eyes were closed
In a June 2002 address to the United States Conference of Catholic Bishops entitled “The Experience of the Victim of Sexual Abuse,” Dr. Mary Gail Frawley-O’Dea, Ph.D. said in part, “If it takes a community to raise a child, it also takes a community to abuse one so that whenever a minor is sexually violated, someone’s eyes are closed.

Throughout history and in every segment of society, the most common response to the suspicion or even the disclosure of childhood sexual abuse has been self-defensive denial and dissociation. No one finds it easy to stand in the overwhelming and destabilizing reality of sexual abuse. Thus, blindness, deafness, and elective mutism are responses endemic to many confronted by a victimized child, an adult survivor, or a perpetrating adult. To the extent, however, that the sexual victimization of a minor depends upon the silence of adults who knew, suspected, or should have known about the abuse, the burdens of shame and reparation reach beyond the perpetrator.”

We are showing great disrespect to the Haitian people
The Haitian people I have come to know and admire possess great pride and dignity. There is a kindness and compassion about them that only those who have been oppressed and those who have suffered can know. The people of Haiti are proud of who they are and where they have been. A Haitian friend said to me, “As hard as it’s been for the people of Haiti, it is still better than living as the slaves we once were.”

It is inconceivable to me that the mighty and powerful forces of the New England Jesuits, Fairfield University and the Order of Malta cannot get this school up and running ASAP. Just as important to me is reassuring the boys who were abused by Perlitz that they are entitled to amends and reparations for the harm and injuries inflicted upon them as a result of their abuse. They must receive a full measure of justice for the horrific crimes committed against them.

Every day that goes by and the school remains closed is but one more day that we are showing great disrespect for the people of Haiti. As it stands now, our message to our brothers and sisters in Haiti is loud and clear: “One of us raped your children. Your children told us their secrets. Now, we choose to abandon you.”
‘I hope God forgives me for what I have done,” said a boy who was sexually abused by Perlitz.

‘It wasn’t your fault,’ we said.
_______________________________________________________
Paul Kendrick may be contacted at: kendrickpt@aol.com or 207 838 1319
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vendredi 5 février 2010

Notes d'information du Conseil de Gestion du Nord post-Désastre.

République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

CIRCULAIRE

A : Tous les operateurs impliqués dans l’assistance humanitaire passant par le département du Nord

Devant la confusion constatée au niveau de la gestion et la coordination de l’assistance humanitaire passant par le Département du Nord, le Délégué départemental du Nord, au nom du Conseil Départemental de Gestion de Crise Post Désastre, demande à tous les opérateurs impliqués dans les opérations d’assistance humanitaire de se conformer aux dispositions suivantes :

1- Soumettre au Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD/Délégation) la liste ou manifeste de tous les articles importés et reçus par les Port du Cap-Haïtien et de Labadie, l’Aéroport du Cap-Haïtien ou la Frontière avec le Département du Nord-Est et la République Dominicaine et destinés à l’assistance humanitaire ;
2- Les livraisons doivent se faire en conformité avec les règlements régissant ce genre d’importations pour garantir le contrôle douanier sur les marchandises importées et l’accomplissement de toutes autres formalités applicables en l’espèce ;
3- Les livraisons expresses ou en urgence seront autorisées par les structures compétentes de l’Etat représentées dans le département ;
o Soit, le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) pour les urgences humanitaires et les activités de réponses aux urgences ;
o Soit, la Commission des Finances du Conseil ad hoc de Gestion constituées des Directions départementales de la Planification, de l’Economie et des Finances et de la Douane pour les livraisons en franchise.

Le Délégué départemental du Nord espère que tout un chacun comprendra le bien fondé de ces dispositions et les remercie de leur collaboration pour une meilleure gestion et coordination de l’assistance humanitaire passant par le département du Nord.

Fait en l’Hôtel de la Délégation départementale du Nord, ce 3 février 2010, An 207e de l’Indépendance.
______________________________________

République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD


AVIS


A : Tous les consignataires de Marchandises destinées à l’assistance humanitaire et entreposées en Douane.


Il a été porté à la connaissance de la Délégation du Nord que des marchandises en containers destinées à l’assistance humanitaire sont entreposées dans les Terminaux et Entrepôts du Port du Cap-Haïtien depuis très longtemps en attente d’accomplissement de formalités douanières.

Sans présager du traitement douanier qui peut leur être réservé, le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD/Délégation) siégeant au local de la Délégation départementale du Nord, vu l’urgence du moment, invite les consignataires de ces marchandises, ou leurs représentants dument autorisés, à lui soumettre les documents d’importation de ces marchandises et prendra, avec l’aval des autorités centrales de tutelle, telles dispositions que de droit pour faciliter leur dédouanement en soulagement des victimes des dernières catastrophes qu’a connu le pays.

Le Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) reste à l’entière disposition de la Communauté du Nord pour une contribution substantielle du département à l’atténuation des souffrances de nos frères et sœurs des autres régions du Pays, si durement touchées par la Catastrophe du 12 janvier.


Fait en l’Hôtel de la Délégation départementale du Nord, ce 03 février 2010, An 207e de l’Indépendance.

_____________________________________________


République d’Haïti
Délégation du Nord

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

« C’est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

LETTRE D’INFORMATIONS
Mercredi 03 février 2010

Activités de réponse aux urgences
Aujourd’hui 03 février 2010, la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord (CCIPN) a reçu un (1) Container de Médicaments et de Kits alimentaires d’urgence, don du Gouvernement de la République Dominicaine représentée au Cap-Haïtien par le Consul Homero CABRAL.

La Cérémonie de réception de cette assistance a eu lieu à la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord en présence du Délégué départemental du Nord, Monsieur Georgemain PROPHÈTE, du Consul de la République Dominicaine au Cap-Haïtien, Monsieur Homero CABRAL, du Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord (CCIPN), Monsieur Malherbe Dorvil, d’autres membres de la Chambre de Commerce et d’une Délégation du Consulat dominicain au Cap-Haïtien qui accompagnait le Consul.

L’arrivée de cette assistance fait suite à une requête de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord (CCIPN) au Gouvernement de la République Dominicaine, appuyée par le Conseil Départemental de Gestion de Crise Post Désastre, adressée au Président Leonel FERNANDEZ et transmise par les bons offices du Consul Dominicain au Cap-Haïtien, Monsieur Homero CABRAL.

L’initiative rentre dans le cadre des démarches entreprises par tous les secteurs du département du Nord pour apporter une réponse à la catastrophe qui a frappé le pays le 12 janvier dernier.

ROTARY CLUB
Une Mission médicale est arrivée au Cap-Haïtien, aujourd’hui 03 février 2010, dans le cadre des réponses aux urgences créées par le Tremblement de Terre du 12 janvier dernier. Cette mission est patronnée par le District 7020 du ROTARY INTERNATIONAL. La Présidente du ROTARY CLUB du Cap-Haïtien, Me Margarette T. GEORGES, a accompagné la Mission au cours d’une visite de courtoisie à la Délégation du Nord.

La Mission a pris contact avec le Directeur départemental de la Santé Publique qui assure la coordination des activités de réponses dans le domaine de la Sante dans le département du Nord.
Hôpital du Borgne
Le Délégué départemental du Nord a reçu ce mercredi 3 février 2010 la visite d’une délégation de la Commune du Borgne. La Délégation, présidée par Monsieur Marc LAMOUR, était venue s’enquérir les disponibilités du Conseil de Gestion pour assister l’Hôpital du Borgne et les autorités locales à donner des soins et à prendre en charge les déplacés accueillis dans la Commune du Borgne et ses environs.

L’Hôpital du Borgne, à l’instar des autres Hôpitaux du département accueille chaque jour des dizaines de blessés et a besoin de médicaments, de Matériel médical, de nouveaux espaces pour les soins post-trauma, de l’aide alimentaire, etc.

Travaux des Commissions
Commission de Logistique et d’Approvisionnement
Electricité :
- La première démarche fut le rétablissement de l’électricité ;
- Après 7 jours, M. Malherbe Dorvil a reçu un appel téléphonique de M. Michaël LECORPS, Directeur du Bureau de Monétisation, informant que le mazout de la centrale du Cap était inutilisable et risquait de mettre hors service les génératrices à cause de la présence de silicium dans le mazout ;
- La distribution d’électricité est ensuite assurée 3h/jour (de 19h à 22h) ;
- Deux jours après cette première conversation téléphonique, un nouvel échange a lieu avec M. Michaël LECORPS informant qu’il est possible d’augmenter de deux heures la distribution d’électricité qui est assurée alors de 19h à minuit ;
- Jeudi 28 janvier, nouvelle conversation avec le directeur du bureau de monétisation : à partir de cette date, 8h d’électricité par jour seront fourni ;
- Le 2 février, il a été décidé que 16h d’électricité par jour sera distribuée grâce au don de diesel offert par le gouvernement vénézuélien.

La centrale électrique du Cap Haïtien a changé son carburant (du mazout au diesel) depuis le 24 janvier.

Consulat Général Dominicain du Cap Haïtien : Monsieur Homero CABRAL
Le consul dominicain a été contacté par les membres de la commission afin de demander une assistance concernant deux volets :
- Carburant : afin que le département puisse faire fonctionner l’électricité, les hôpitaux, la police : A cette demande, le Consul informe que le gouvernement vénézuélien a donné 500 000 gallons de diesel et 500 000 gallons de gazoline au gouvernement haïtien.

- Assistance médicale et humanitaire : la commission logistique et approvisionnement a transmis les demandes en matériel médical des hôpitaux Justinien et de Milot dont ils disposaient à ce moment. Après négociations, le 3 février, un conteneur de 40 pieds est arrivé au Cap. Ce dernier comprend du matériel médical pour les deux hôpitaux ainsi que 1400 kits de nourriture (farine de mais, riz, huile, eau…)

RCCL :
La commission a rencontré Monsieur Broder SCHUTT, représentant de SOLANO/RCCL afin de lui demander son appui pour aider le Conseil de Gestion du Département à trouver des ressources financières pour faire face aux besoins du département du Nord après le Tremblement du 12 janvier dernier. Selon Mr SCHUTT, une enveloppe financière d’un million de dollars (US) serait disponible pour le département moyennant la présentation argumentée des besoins justifiés.

Le Conseil ad-hoc de gestion du département a pris note de cette proposition et informera, en temps utile, de sa décision.

Information
Si vous pouvez ou voulez aider, vous pouvez contacter le Conseil de Gestion de la manière suivante :

Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Désastre
Délégation du Nord
Cap-Haïtien, Haïti
Tel. (509) 38 37 83 97

Later date set for Perlitz trial on Haitian sex abuse charges.

By Michael P. Mayko, STAFF WRITER
Published: 11:56 p.m., Tuesday, February 2, 201

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LITCHFIELD03.16.2006 12:00 a.m.

NEW HAVEN -- Federal prosecutors have turned over 8,000 pieces of evidence to lawyers defending an honored Fairfield University graduate accused of sexually abusing 18 abandoned Haitian boys served by a charity he founded to provide them with education, food and shelter.

But that number does not include all the documents in the case.

William F. Dow III, who with David Grudberg represents Douglas Perlitz, 39, founder of Project Pierre Toussaint, said Tuesday that he expects to receive another 16,000 pages of material from prosecutors in the coming weeks.

"There is a ton of material to look at and we haven't even scratched the surface yet," said Dow, who also is busy preparing for the March federal trial of James Botti, a Shelton developer accused of bribing officials in that city.

Perlitz, formerly of Fairfield, appeared before U.S. District Judge Janet Bond Arterton Tuesday morning. There, he pleaded not guilty to nine charges of traveling from the U.S. to Haiti to engage in sexual activity with nine different boys between 1998 and 2004 and 10 charges of engaging in sexual activity with minors in a foreign land between 2003 and 2008 with 10 different boys. Each of the charges carries a maximum 30-year prison sentence.

On hand during Tuesday's proceedings were Perlitz's mother, Cheryl; his brother, Thomas, and Thomas Tisdale, a Fairfield lawyer and longtime supporter of Perlitz's program in Haiti.

Once the pleas were entered, Arterton discussed scheduling issues with the defense and Assistant U.S. Attorneys Krishna Patel and Stephen Reynolds, who are prosecuting Perlitz. Immediately the judge tentatively rescheduled jury selection to May 5 with the trial starting a month later.

Arterton explained that a month leeway between jury selection and the start of the trial is needed to enable the prosecution to bring the alleged abuse victims from Haiti to Connecticut.

"It's a very extended process," Patel said. The prosecutor said the Haitian National Police, Haitian government and U.S. State Department would be involved in the process.

"I can't guess how many victims will show up. If they all show up, a trial could last a month," Patel said, pointing out that most of the testimony from Haitian witnesses would have to be translated because they speak Creole or French. "But I can't sit here and say every victim will show up."

Another possible obstacle is the impact of the Jan. 12 earthquake that devastated Port-au-Prince, Haiti's capital city.

While the victims are all believed to be living in Cap-Haitien, which is about 80 miles north of Port-au-Prince and was not damaged by the earthquake, some records relating to the investigation, as well as the Haitian National Police team, are based in the capital. Birth records also may have been kept in the capital.

A key to Perlitz's defense could be the age at the time of the sexual acts of the "complainants," as Dow calls them, or "victims," which the prosecution prefers. Several of the males are now in their mid-20s.

Arterton said she will have a better indication of when the trial should start once she rules on a defense motion to dismiss the indictment. She expects to conduct a hearing before March 12 on their requests. One of their claims is the indictment is constitutionally defective because it does not include specific dates and places where the alleged sexual abuse occurred in Haiti.

Meanwhile, Patel said she does not anticipate bringing any more sexual abuse charges against Perlitz.

She said the investigation is ongoing and any additional charges would be brought in a separate indictment.

Perlitz, a 1992 Fairfield University graduate, first visited Haiti during his junior year on a campus ministry mission volunteer trip. He said that visit inspired him to begin a school in Haiti to help street children.

After earning a master's degree in theology at Boston College, Perlitz returned to Haiti to work as a pastoral minister at Sacre Coeur Hospital in Milot, Haiti, in 1997. That same year, he received a grant from the Order of Malta, a Catholic religious organization, which he used to establish Project Pierre Toussaint.

In 2002, Fairfield University awarded Perlitz an honorary degree and chose him as a commencement speaker.

Federal agents have been tracing money raised for Project Pierre Toussaint and how it was spent. Investigators suspect Perlitz may have used some of the funds to buy silence from some victims and property for himself. Perlitz controlled the Cap-Haitien bank account into which most of the money went.

Bulletin météo du jeudi 04 février 2010.

Valable jusqu’au 06 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
De l’air sec et stable (beau temps) influence la météo sur une bonne partie de la caraïbe ce matin. Quelques activités de pluie isolée légère restent toutefois possibles sur Haïti ce soir.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Quelques passages nuageux cet après-midi ;
- Températures agréables notamment en soirée;
- Chance de pluie isolée faible ce soir notamment dans le sud-est, le sud, le nord et le nord-ouest.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Beau temps ce matin ;
· Quelques passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Quelques gouttes de pluie possibles.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 04 fév.
Lever : 06h 22 mn
Coucher : 05h 45 mn

Vendredi 05 fév. Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 45 mn

Samedi 06 fév.
Lever : 06h 21 mn
Coucher : 05h 46 mn

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM

Bulletin météo marine du jeudi 04 février 2010

Valable jusqu’au 05 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord : Jeudi & vendredi
* Vent du secteur nord-est à est: 10-15 nœuds, devenant est sud-est : 15-20 nœuds vendredi;
* Hauteur des vagues : 3 à 6 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée.

Golfe de la Gonâve : Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* La prudence est de rigueur en mer. Zone côtière sud : Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 15-20 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds, mais allant de : 4 à 6 pieds vendredi soir ;
* Mer plus ou moins agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM