jeudi 11 février 2010

Une pensée et des prières en mémoire des victimes du 12 janvier 2010.

Nous demandons à tous les haïtiens du monde entier

De prendre cinq minutes, le 12 Février, de 4hres 50 a 4hres 55,

De se mettre à genoux et de prie le Seigneur.

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Dieu Tout-Puissant, Notre Père,

Dans notre désarroi et notre grande tristesse,

Nous implorons Ta Miséricorde et Ta Compassion.

Nous te demandons d'envelopper de ton manteau de Paix et de Réconfort,

Ceux qui ont perdu leurs êtres chers et leurs biens matériels.

Donne-nous la force et le courage nécessaires

A la reconstruction d'une Haïti où tous les haïtiens vivront comme des frères et sœurs qui s’aiment

Quelles que soient leurs différences.

Nous te le demandons au Nom de ton Fils Jésus-Christ. Amen
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Faites circuler cette prière, envoyer-la partout,

Imprimez-la pour ceux qui n'ont pas accès à l’Internet.

LA PRIERE TOUCHE LES MAINS QUI SOUTIENNENT LE MONDE

RESEAU CITADELLE PARTAGE AVEC SES ELECTEURS, SPECIALEMENT LES JOURNALISTES, DES INFORMATIONS ET SONS RECUS DU MINISTERE DE LA CULTURE.

AYITI TRANBLEMAN TE

1-

Mwa me se limit gouvenman an bay tet li pou chanje kondisyon lojman moun yo nan lari a


Soti jodi a pou rive mwa me, gouvenman ayisyen an, daprè strateji li, ap anmezi pou ofri yon milyon san mil moun ki nan lari a yon sitiyasyon pi akseptab pase sa yo ye jodi a, selon enjenyè Charles Clermont kap dirije sou komisyon abri pwovizwa yo.


Enjenyè Clermont eksplike sitiyasyon pi akseptab sa vle di bon kondisyon sekirite sinistre yo kont lapli, move maladi ak lot ankò.


Paralèlman enjenyè spesyalis stikti a fè konnen sou 200 mil tant yo solisite nan entènasyonal la se 49 mil 198 yap rive jwenn antou. Li presize gen 15 mil nan tant sa yo ki déjà sou plas.


Aprè randevou mwa me a, mesye Clermont fè konprann y`ap mete strikti an plas pou tabli lojman tranzisyon yo kap pèmèt abrite sinistre yo pandan 5 lane.


Charles Clermont (SON)


2-

12 fevriye : jounen komemorativ ofisyèl dèy an ayiti


Vandredi 12 fevriye kap vini la, gouvènman ayisyen an pran dispozisyon pou salye memwa tout viktim tranbleman tè mwa janvye a, selon minis enteryè ak kolektivite tèritoryal la, Paul Antoine Bien-Aime.


Nan lakou lekòl enfimyè inivèsite Notre Dame nan, Pako, divès pèsonalite nan leta a ak sosyete sivil la spesyalman sektè relijye a ap prezan pou yon seremoni relijyez ofisyèl ekimenik maten 12 fevriye a.


Minis Bien-Aime envite tout moun nan popilasyon mennen aktivite komemorativ pa yo nan sans solidarite nasyonal nou gen bezwen an.


Paul Antoine Bien-Aime (SON)


--
Jean Venel CASSEUS
Communicateur Social
(509) 34540501 (Haiti)
(718) 5772687 (USA)

mercredi 10 février 2010

Lettre ouverte à la Croix rouge mondiale, aux Nations –Unies et au climatologue haïtien Jean Saint-vil.

Opération <>


Bien chers amis d’Haïti.

On dit souvent pour s’encourager en Haïti : après la pluie. Le BEAU TEMPS. Pourtant, les derniers évènements survenus dans l’ancienne Perle des Antilles : le séisme SAN NOM et son cortège de misère ne nous permettent pas de voir venir de si tôt ce beau temps ESPERE. En effet d’ après les prévisions météorologiques de la zone des Caraïbes, la saison des cyclones et des pluies arrivent bientôt. Je sais que c’est pour vous qui vivez en Haïti une vérité de la palisse. Mais je me permets de vous le rappeler.car, étant sur la ligne de front ; avec un certain pouvoir d’action ou d’influence, je vous prie d’agir vite et même très vite pour éviter une autre catastrophe et épargner ainsi la population de calamités plus coriaces encore que celles que nous avons vécues jusqu’ ici.


Les leçons d’un passé récent

Il n’y a pas bien longtemps, avril 2009, Patrick Metellus ,dans un rapport rédigé pour le compte d’une organisation internationale bien connue à Port-au-prince, relate ce qui a été fait pour prévenir les inondations, dans quelques bas-quartiers de la ville. Sur seulement deux semaines de travaux intensifs, des équipes de travail ont déblayé les canaux d’écoulement des eaux usées et de pluie de toute la zone Nord de la capitale, une zone inondable occupée par une population d’environ 300.000 habitants. Il s’agit bien de Cité Soleil, ce grand laboratoire de tout-ce-qui-vient-passe. Si cela vous dit quelque chose, les canaux St. Georges, Lumière et les nombreux ravins auxiliaires ont été déblayés. Il n’est pas dit dans ce rapport si l’expérience a été faite dans d’autres zones inondables de Port-au-prince. Je pense notamment à l’immense zone de Bizoton, Diquini et Carrefour, au Sud de Port-au-prince, où vivent plus de 300000 habitants. Un grand nombre de ravines sillonnent cette zone et de petites habitations de fortune sont construites tout le long avec des matériaux récupérés. C était, du moins, la situation, à mon dernier passage à Port-Au-Prince, qui date déjà de quelques années. Or, nous sommes rendus aujourd’hui aux lendemains du séisme dévastateur du 12, 13,14, 15… janvier2010. Il est certains que toutes les zones que j’ai citées et dont je me rappelle bien la topographie ont été démolies et/ou fragilisées par les contractions terrestres. Il y aurait donc un important travail de déblaiement à faire pour réduire l’ampleur de prévisibles dégâts.


Quoi faire dans l’immédiat…

Aujourd’hui,je veux attirer l’attention des autorités haïtiennes,de la Croix-Rouge mondiale, des ONG et de l’ ONU sur toute les zônes résidentielles qui s’ étirent le long du Canal Bois-de-Chène : du piémont jusqu’ à l’embouchure de Port-au-prince. Il faut organiser le déblaiement avec les résidents mêmes de ces quartiers constamment menacés.


La même chose doit être faite à Carrefour-Feuille, Fontamara,

Bois Dioute, Bergamote, Mahottière et Charpentier à Bizoton.


Et ailleurs à la capitale ; au Cap-Haïtien, en contre-bas des mornes Lory et Haut-du-Cap et dans les autres villes de province –il faut bien le dire- qui font aussi partie de la REPUBLIQUE D’HAITI.


Scénarios de dégâts possibles

Si l’on se réfère aux dégâts d’eaux qui sont la conséquence rationnelle de tsunamis ou d’inondations de moindres importances, de nombreux rapports d’ONG font état de propagations d’épidémies, de malnutrition et d’affections liées au choc post-traumatique; et ceci, malgré l’aide massive de la communauté internationale. Si vous vous référez à vos propres rapports (de la Croix-Rouge) sur les tsunamis des archipels sud- asiatiques et indonésiens, la liste de choses à observer est longue. Elle pourrait servir de balise à une action plus efficace en Haïti. Vous y trouverez, certes, d’autres difficultés avec lesquelles votre courage et votre professionnalisme devront composer.


J’ose vous rappeler ces choses, car pour l’être humain fragile que nous sommes, notre champ de perception subit aussi le choc du à l’incapacité de tout faire pour réduire la misère des rescapés.


Direction des travaux

Etant donné l’urgence des choses,il serait irresponsable d’ attendre un décret gouvernemental. Les fonctionnaires de bonne foi rejoindront au travail l’ONU, la Croix Rouge et les ONG qui auront pris l’initiative de ce GRAND KOUMBITE NATIONAL, que dis-je ? INTERNATIONAL. Je vous invite, je nous invite : d’une part, ceux qui sont déjà sur le terrain à prendre les contacts avec les instances onusiennes, le premier ministre Bellerive et les ONG pour fournir l’équipement, établir un agenda pour le financement et la mise en œuvre des travaux ; quant’ à ceux et celles qui sont hors d’Haïti, je les invite à continuer à travailler multisque modis-tout sayo ka fè- pour RECONSTRUIRE NOTRE COIN DE PAYS.


Chacun a quelque chose qu’il peut faire maintenant. Pensez-y bien !

SE NOU-MENM ANSANM KI POU FE LISTWA KOUNYE A…


Jean-Marie Leroy

Géographe retraité

Courriel: jeanmaxleroy@yahoo.fr

CEDH CHERCHE UN CONTAINEUR DE 20 PIEDS POUR SES ARCHIVES AVANT LA PLUIE.

O-R

O N È - R E S P È H O N N E U R - R E S P E C T

Sant Ekimenik Dwa pou Tout Moun Centre Oecuménique des Droits Humains



Nouvelles du CEDH


après le séisme du 12 janvier


LE LOCAL QUE LE CEDH (CENTRE ŒCUMÉNIQUE DES DROITS HUMAINS) OCCUPE DEPUIS 23 ANS,A TURGEAU, 4, RUE DES MARGUERITES, S’EST EFFONDRÉ.

NOUS TRAVAILLONS A SAUVER LA BIBLIOTHÈQUE, LA DOCUMENTATION ET QUARANTE ANNÉES D’ARCHIVES. NOUS RECHERCHONS POUR CELA, AVANT QUE NE RECOMMENCENT LES PLUIES, UN CONTAINEUR DE 20 PIEDS.

NAP KENBE.


4, Rue des Marguerites, Port-au-Prince, Haïti**Email:cedh@cedh-haiti.org*** Tel : (509) 245-4106** (509)257-5243

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mardi 9 février 2010

Cap-Haitien : Taxes douanières sur les produits humanitaires.


Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Depuis environ une semaine, les acteurs de l’humanitaire, présents en Haïti en vue de porter secours aux victimes du séisme qui a détruit la capitale n’arrivent pas à passer la douane de l’Aéroport du Cap-Haitien.

On leur demande de payer des droits de douane pour des médicaments et kits alimentaires destinés aux sinistrés.

Ces volontaires venus d’Amérique du nord - en majeure partie des Etats-Unis - ou de l’Europe comprennent mal que l’Etat haïtien, incapable d’aider sa population, soit aussi cupide.

Malgré les multiples annonces du ‘‘Conseil de Gestion de Crise Post Désastre dans le Nord’’ donnant la garantie de considérations spéciales pour les produits humanitaires, la douane persiste et signe : En absence de franchise qui est un papier d’exonération accordée par le Ministère des Finances actuellement sous les décombres, il faut verser des taxes sur les produits humanitaires. Tout, après la catastrophe devrait tomber dans la catégorie de produits humanitaires : du riz jusqu'à la pate dentifrice en un mot les produits comestibles et de soins médicaux. Au port, un container venu d’Hollande est dans l’impasse avec ces genres de produits.

Des volontaires internationaux n’arrivent pas à fournir le maximum d’aide, les produits et matériels nécessaires sont restés bloqués à la douane de l’aéroport du Cap-Haitien. Ce qui donne une idée de la morale de l’Etat qui nous dirige et qui se dit capable de diriger la reconstruction d’Haïti avec l’argent de la communauté internationale.

Beaucoup d’observateurs avisés s’interrogent sur le bien-fondé et les motifs des mesures d’urgence instaurées par le gouvernement en place. Autant de confusion et d’ambigüité qui réduisent a néant la crédibilité des dirigeants et aggravent la situation des survivants.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 09 février 2010, 18 hres 33.

Reprise des activités commerciales dans le port du Cap-Haitien : Cessons de rêver Plan Marshall!

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Près d’un mois après la catastrophe qui a détruit la capitale ravageant ainsi l’économie haïtienne, deux bateaux commerciaux ont enfin payé une visite au port du Cap-Haitien. Le « Sante Manna » est arrivé avec à son bord plus de 70 containers pour la plupart destinés aux organisations humanitaires tandis que le « UBC Mariel » avait à son bord plus de 6,000 tonnes de riz dont une importante quantité finira au service des sinistrés.

Il fallait lire la joie et la fierté sur le visage des travailleurs du port de Cap-Haitien. Finalement ils vont gagner à la sueur de leur front les ressources nécessaires pour subvenir aux besoins de leur famille. Dignement, ils sont contents de pouvoir travailler. Car, ils s’attendaient au pire. Depuis un mois il n’y avait pas de bateaux dans le Port du Cap-Haitien. Le gouvernement avait décidé de détourner les bateaux à destination d’Haïti vers des ports de la République Dominicaine. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/01/le-gouvernement-haitien-choisit-les.html

Ce pour dire que la reconstruction d’Haïti passe par la libération des marchés et le développement des infrastructures économiques des villes de province. La centralisation de l’économie ne fait que tuer les investissements et empêcher le développement du marché national.

Mieux que d’appeler à la construction de plan économique pour 25 ans, comme au temps de l’Union Soviétique, la solution ne passe que par des réformes en profondeur qui naturellement attireront des investissements.

A ceux qui croient que la communauté internationale ou l’Etat corrompu d’Haïti a une solution, nous disons : Les italiens ont vécu plusieurs mois sous des tentes en 2009 suite à un séisme. Plusieurs millions de des familles ont perdu leur maison aux Etats-Unis avec la crise financière mondiale de 2008. Alors, ne croyez pas que ces étrangers en difficulté dans leur pays reconstruiront Haïti à partir d’un plan Marshall. Que dira Obama aux contribuables américains qui aussi ont perdu leurs maisons dans un séisme financier dont la magnitude reste encore à déterminer. Soyons logique et sérieux, à part la solidarité spontanée des citoyens du monde touchés ponctuellement par les images du désastre, la majorité des étrangers qui travaillent sur le dossier d’Haïti sont intéressés par le marché créé par le séisme du 12 janvier 2010. Destruction entraine reconstruction. Reconstruction implique des contrats. Dans quelques semaines on ne parlera plus d’Haïti dans la presse internationale. De la même façon qu’on oublie le Rwanda, l’ancienne Yougoslavie, la Somalie… La destruction des barrières administratives, la réforme de la justice et la sécurité sont les éléments indispensables pour une reconstruction certaine.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 09 février 2010, 18 hres 36.

Les TENTES recues EN DON (CADEAU) pour les sinistrés sont en train d'etre vendues.


ALERTEZ TOUS LES HAITIENS - L'ONU - LE MONDE ENTIER - FAITES CIRCULER CE QUI SUIT :


A BAS VOLEURS

Les TENTES recues EN DON (CADEAU) pour les sinistrés sont en train d'etre vendues à US$ 125 au petit peuple.... Ce peuple qui n'a pas 1 sou et dont les membres de leurs familles viennent de périr sous les décombres.


Crions A BAS CES VOLEURS CRIMINELS CRIONS AUX VOLEURS !!!

MOUVEMENT DU 9 FEVRIER : HAITI NE PEUT PAS MOURIR – AYITI PAP MOURI


9 février 2010

Figure 1: Paul Gustave Magloire
Le 12 janvier 2010 est une date que le peuple haïtien ne pourra jamais oublier. Elle va toujours nous rappeler le jour d’une grande douleur pour notre nation, mais elle devra aussi être considérée comme le premier jour de la Renaissance Haïtienne. Car, Haïti va renaître des décombres créés par le séisme le plus meurtrier de son histoire.

En effet, dans l’espace de 36 secondes, ce puissant tremblement de terre qui a secoué le pays a entrainé la mort d’environ 250,000 personnes, fait plus de 500,000 blessés et créé 1,5 million de sans logis, dans un pays où 72% de la population vivait déjà dans une misère cruelle. En plus, la majorité des édifices publics de la capitale sont détruits et les faubourgs environnants sont en ruine, ainsi que les villes de Léogane, de Grand-Goâve, de Petit-Goâve et de Jacmel. Tant de mères, de pères, de parents ont pleuré un être cher qui a disparu que le monde entier a entendu nos cris de douleurs. Et le monde entier est aussi prêt à accompagner le peuple haïtien dans un vaste effort pour l’aider à reconstruire son pays. Mais, le premier obstacle que nous avons à la réalisation de ce grand projet est la présence d’un gouvernement irresponsable, sans vision et corrompu à la tête de l’État haïtien. Si un tel gouvernement reste au pouvoir, c’est une condamnation à mort pour le peuple. Ainsi, nous demandons à ce gouvernement de quitter le pouvoir afin que vive le pays, car HAITI NE DOIT PAS MOURIR !

Le gouvernement haïtien a donné les preuves de son irresponsabilité au moment de ce désastre qui a frappé le peuple haïtien profondément.

En effet :

1- Depuis environ trois ans, d’éminents chercheurs, haïtiens et étrangers, disaient avoir noté les signes annonçant que la capitale du pays, Port-au-Prince, courait le risque d’être frappée d’un puissant tremblement de terre. C’est à ce moment pourtant que le gouvernement avait choisi de bloquer les programmes qui visaient à déconcentrer la capitale et à décentraliser le pays. Ces programmes n’auraient pas pu empêcher le séisme d’avoir lieu, mais ils auraient pu épargner des milliers de vies humaines.

2- Dans les premiers jours qui ont suivi le séisme, le gouvernement n’était visible nulle part, d’où l’impression que les principaux représentants des autorités de la république avaient tous disparu sous les décombres des édifices publics. Quand ils sont remontés à la surface, c’était pour se plaindre de leur propre problème. Même le Président de la République, René Préval, lors de sa première déclaration, se plaignait d’avoir perdu « son palais » et sa maison et n’avait pas saisis l’opportunité, de préférence, pour lancer un mot d’encouragement et de solidarité avec le peuple qu’il avait abandonné à son sort.

3- Les pays qui sont généreusement venus au secours du peuple haïtien ont été très critiqués par le chef du gouvernement et le Président en personne, au lieu d’être remerciés pour leur effort et leur dévouement. Le gouvernement n’a même pas montré qu’il avait la capacité de coordonner le secours massif qui arrivait dans le pays, en identifiant les points où ces secours devraient être délivrés aux victimes.

4- Les autorités n’avaient même pas fait un petit effort pour enregistrer les cadavres qui avaient été ramassés dans les rues et sous les décombres. Ils ont été jetés, sans façon, dans des fosses communes, au mépris de toute dignité humaine. Pourtant, des mesures simples auraient pu créer un registre des disparus. Ainsi, avant de les emporter vers la fosse, une photo aurait pu être prise de chaque cadavre à l’aide d’une petite camera digitale qui peut retenir des milliers de photos dans un microfilm. Le traitement donné aux cadavres de ces victimes, lors de ce douloureux événement, montre le très peu de considération que ce gouvernement a pour le peuple haïtien.

Le gouvernement après 18 jours n’avait pas une vision claire de la façon de sortir le pays de la crise créée par le cataclysme et permettre aux millions de personnes qui ont été affectées de reprendre une vie normale.

5- Le gouvernement n’avait pas déclaré un état d’urgence tout de suite après le cataclysme, pour faciliter la distribution des secours aux victimes. Maintenant, il ne tient pas la population informée de la façon dont il compte s’assurer que les centaines de milliers de personnes qui dorment à la belle étoile vont recevoir un abri décent pour se protéger pendant la saison pluvieuse qui arrive. Rien n’est dit, non plus, sur les soins post-crise et les supports qui seront apportés au peuple traumatisé, blessé dans son amour propre et qui est obligé de dépendre de l’assistance pour vivre. Des centaines de milliers de personnes qui s’étaient déplacés pour aller s’abriter dans les provinces reviennent déjà à la capitale, car le gouvernement n’avait pas pris des mesures appropriées pour renforcer les villes qui accueillaient ces nouveaux venus, même avec un plan minimum de leur trouver un logis adéquat et un travail temporaire.

6- Le gouvernement ne dit pas non plus à la population dans quel cadre la reconstruction du pays sera entreprise, tel que le cadre physique, le cadre économique et le cadre sociopolitique. Le président Préval et ses membres du gouvernement se contentent de répéter les termes de déconcentration et de décentralisation auxquelles ils ne croient pas et qu’ils ont toujours combattus.

L’image de corruption projetée par le gouvernement jette des doutes sur la capacité du gouvernement d’être un interlocuteur valable pour ceux qui veulent offrir de l’aide pour reconstruire le pays, et aussi sur la possibilité pour ce gouvernement de gérer avec intégrité l’aide qui lui sera confiée.

7- Car, le gouvernement est connu pour être l’un des plus corrompus du monde. Le président Préval n’engage que des copains dans son gouvernement avec qui il peut voler et piller sans aucune retenue et sans aucune honte. Les fonds de l’État qui sont placés dans les banques étrangères et qui servent à acheter des villas à l’étranger, auraient pu servir à construire les hôpitaux et les écoles dont le peuple haïtien à tant besoin.

8- La presse internationale fait état des fonds de l’État qui ont disparu et que ceux qui nous gouvernent n’ont eu aucune décence pour même s’excuser devant le peuple, mais se contentent de s’accuser l’un l’autre, comme quoi le peuple pourrait leur trouver des circonstances atténuantes. La corruption de ceux qui nous gouvernent est la plus grande honte de la nation haïtienne aujourd’hui.

9- Les membres de la communauté internationale sont obligés de constater que s’ils doivent aider à la reconstruction du pays, ils ont deux choix :

a) La première serait de travailler avec un gouvernement qui a le sens de sa responsabilité dans cette période de crise en Haïti, qui a une vision claire de l’avenir du pays et le sens des résultats à obtenir afin d’améliorer les conditions de vie du peuple haïtien, surtout des plus faibles qui sont dans le besoin. Ce gouvernement doit aussi être formé de leaders qui ont le sens du bien public et le respect des fonds qui seront alloués à Haïti.

b) Dans le cas contraire, la communauté internationale se prépare à intervenir sur le terrain sans la participation du gouvernement haïtien, jugé trop corrompu, inefficient et irresponsable. Alors, dans de tel cas, tout l’effort de reconstruction sera placé entre les mains des émissaires nommés par les organisations internationales.

Les autorités haïtiennes, à la vérité, n’ont pas encore formulé jusqu'à présent, comment elles envisagent de remettre le peuple au travail dans la reconstruction du pays, afin que le peuple ne soit pas réduit à vivre dans l’assistance à tous les niveaux, pour un très long temps. Déjà, le gouvernement a raté l’opportunité de lancer immédiatement un programme de plantation d’arbres, d’éducation de base, de création d’emplois et de support pour les gens qui avaient quitté spontanément la capitale pour aller chercher refuge dans les provinces. Ce gouvernement, s’il était responsable aurait pu demander à la communauté internationale une aide urgente pour le financement de ces programmes qui auraient encouragé les gens déplacés à rester dans les provinces et entamer ainsi la décentralisation du pays sans aucun délai.

Compte tenu de l’incapacité du gouvernement en place à prendre la situation en main afin de rétablir la confiance dans la population, les observateurs étrangers veulent arriver à la conclusion que le pays ne peut plus se gouverner lui-même. Alors, le risque de mettre le pays sous occupation étrangère devient de plus en plus évident. Ainsi, le peuple haïtien, dans les 10 départements géographiques du pays et dans la diaspora, ne peut plus continuer à accepter les manquements du gouvernement sans réagir. Si nous acceptons n’importe quoi, nous avons donné le droit à ce qu’on nous traite aussi n’importe comment. La souveraineté du pays est en danger. Donc, le gouvernement doit partir, car Haïti ne doit pas mourir en tant que nation indépendante.

Ainsi nous les membres du MOUVEMENT DU 9 FEVRIER, demandons la démission du gouvernement Préval/Bellerive dans le plus bref délai et la prise en charge du pays par un gouvernement compétent et responsable, capable d’intervenir efficacement dans les domaines qui affligent la nation et qui soit formé d’hommes et de femmes sur qui ne plane aucune suspicion de corruption. Nous exigeons que ce changement soit adopté au plus vite avant qu’il soit trop tard. Sinon, le peuple haïtien va se mobiliser partout dans le pays pour exiger le respect de cette revendication.

Ainsi, nous demandons, aussi, aux partis politiques, organisations politiques, civiques et religieuses, professionnelles et syndicales, aux leaders et personnalités de tous les secteurs du pays et de la diaspora, aux élus des deux chambres législatives, des mairies et des sections communales qui veulent adhérer au MOUVEMENT DU 9 FEVRIER de nous envoyer une note de support à l’adresse suivante :

Nous vous saluons en la patrie commune, Haïti pour toujours !

Pour le MOUVEMENT DU 9 FEVRIER
PAUL GUSTAVE MAGLOIRE
Ancien Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales d’Haïti

Haiti drug trafficking likely to rise in quake aftermath



By William B. Plowman for USA TODAY
Rescue workers pick through the rubble of a police station Jan. 14 in Port-au-Prince, Haiti. The 5,000 convicts who escaped the National Penitentiary after the Jan. 12 earthquake threaten to boost drug activity.


By Chris Hawley, USA TODAY

Chaos, a lack of jobs and thousands of escaped prisoners could cause drug trafficking to jump in Haiti, where cocaine already flows through and into the United States, law enforcement officials say.

The U.S. Justice Department says Haiti and the Dominican Republic are way stations for drugs coming to the USA from Latin America. The department says the number of drug planes landing in Haiti has been on the rise in recent years and may get worse in the earthquake's wake.
Capt. Peter Brown, who commands U.S. Coast Guard efforts in the Caribbean, said the smugglers are back at work after a brief break after the Jan. 12 quake.


On Jan. 26, a Coast Guard cutter sent to help with relief found 360 pounds of cocaine and 46 pounds of marijuana on board a Haitian freighter.

Brown says the 5,000 convicts who escaped the National Penitentiary in Haiti threaten to boost drug activity. About 1,000 of the escapees are members of gangs with drug ties, said Mark Schneider, vice president of the International Crisis Group, a Belgium-based research foundation.

"We're prepared and alert to the possibility that as Haiti is reconstructed, criminals might try to use it as a transit point," Brown said.

That could be a major setback for Haiti, where President René Préval has called drug trafficking a major threat to the country's stability.

"The chaos and desperation that have set in provide an opening that trafficking organizations will undoubtedly seek to exploit," said Cindy Arnson of the Woodrow Wilson International Center for Scholars, a Washington think tank that studies national and world affairs.

At least 12 Haitian officials, including the former national police chief, the former head of presidential security and the ex-president of the Senate, have been convicted in U.S. courts since 2004 on charges of aiding drug smugglers.


EU SUMMIT: Focuses on Haiti, economy
The leader of the 2004 uprising against former president Jean-Bertrand Aristide, Guy Philippe, is wanted by the Drug Enforcement Agency on cocaine-smuggling charges.

Drug traffickers were also behind riots in April 2008 in the city of Les Cayes, according to a report by the International Crisis Group.

Haiti is a "major transit country" for drugs: There are more than 1,100 miles of mostly unpatrolled coastline and at least 29 clandestine airstrips, the U.S. State Department said in a 2009 report.

The Haitian coast guard has only two patrol boats.

Drug planes and speedboats deliver shipments of cocaine from Venezuela and Colombia, according to the report. The drugs are then taken to Port-au-Prince or the north coast, where freighters transport them to Europe or through the Bahamas and on to Florida, the report said.
Some cocaine is taken to the Dominican Republic, which shares a 220-mile border with Haiti.

There, drug couriers smuggle it aboard flights to France, Germany or Spain.

In 2008, the U.S. military detected 23 suspected drug flights to Haiti and 91 to the Dominican Republic, and the numbers have been rising since 2006, according to the State Department.

Haitian roads are so bad that even when flights are detected, Haiti police can rarely get to the landing sites in time to catch the shipments.

"Haiti has always been a weak link against drug trafficking," said Ivelaw Griffith, an expert on crime in the Caribbean at the City University of New York.

"It's a grave situation, and it's going to get graver, because people are now going to be even more susceptible to whatever corrupting forces are out there," Griffith said.

The United States has pledged $7.9 million to improve Haiti's coast guard and anti-drug agency as part of the Mérida Initiative, a multinational anti-drug aid package.

Some say that is not enough given the earthquake.

"There wasn't much law enforcement to begin with, and now there's even less," said Robert Perito, director of the Haiti program at the U.S. Institute of Peace, a Washington think tank that promotes conflict resolution.

"Right now we've got (foreign) military crawling all over the island," Perito said. "But they won't be there forever."

Hawley is Latin America correspondent for USA TODAY and The Arizona Republic

8 fevrier 10/ TOUT SA KI DI, TOUT SA KI FET sur le kiosque d infos du ministere de la culture et de la Communication.

POU DETAY
Jean Venel CASSEUS
Communicateur Social
(509) 34540501 (Haiti)
(718) 5772687 (USA)

1-
Dives Relijyon met tet ansanm pou priye pandan 3jou

Plizye responsab religye andedan peyi Dayiti tankou Pwotestan, Katolik, Vodouyizan, Mizilman Mason loj ak lot relijyon anko envite popilasyon an reyini yo nan laprye.

Yo deja fikse dat 12, 13 ak 14 fevrye 2 010 kom 3 jounen laprye ak refleksyon.

Chak dirijan relijye sa yo te pwofite esplike sans jes sa ki se pou yon jes solidarite men tou, yon mouvman ki montre menmsi nou pa nan menm relijyon, nou kapab met tet ansam an anfave peyi a.

Minis enfomasyon ak Kilti, Marie Laurence Jocelyn Lassegue kwe tet ansanm dives relijyon yo nan peyi atravè mouvman lapriyè a se yon ekzanp model tolerans.

2-
Gouvenman pra l pran mezi espesyal pou bay popilasyon abri

Nan yon rankont ak ajans entenasyonal epi bayè peyi Dayiti yo, Jean Max Bellerive premye minis Aysye, an, fè konnen Gouvenman an ap pran dispozisyon pou deklare kek teren zon itilite piblik.

Desizyon sa, selon sa ekip ministè kominikasyon ak kilti a rapòte, se yon manyè pou leta ka jwenn espas pou li ka monte abri pwovizwa yo.

(TEKS)

3 –
Prezidan Preval pral Ekwatè aprèmidi a

Prezidan Peyi a, Rene Preval ap pati apre midi lendi 8 fevriye a pou ale Ekwate. Prezidan Preval pra l ekspoze madi 9 fevriye a bezwen ak priyorite Ayiti apre katastwof tranblemandte 12 janye a.

Se prezidan peyi sa Raphael Correa ki envite chef Leta ayisyen an pale nan reyinyon chef leta ak gouvenman Inyon Nasyon Sid Amerikèn yo (UNASUR) yon oganizasyon ki reyini 12 peyi Amerik latin n nan.
(TEKS)

4 – EDH bezwen 40 milyon dola pou li reprann fòm li

Direktè jeneral EDH la, Serge Raphael, fè konnen yo déjà remete 13 sikwi sou rezo potoprens la an mach. Ki di donk 40% rezo sa ap fonksyone gras resous enstitisyon an te gen nan rezèv li epi koud men ki soti nan entènasyonal la.

Pou EDH reprann fom li annatandan plan rekonstriksyon an mesye Raphael fè konnen yo gen bezwen 40 milyon dola.

lundi 8 février 2010

Bulletin météo du lundi 08 février 2010

Valable jusqu’au 10 février 2010

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
Un faible front froid traverse l’ile d’Haïti ce matin. Il se dissipera graduellement ce soir ou demain pendant que la partie la plus active continue de remonter sur l’océan atlantique. De faibles activités de pluie restent possibles pour la péninsule sud et l’ouest d’Haïti ce soir.

Prévisions pour Haïti
- Temps ensoleillé ce matin ;
- Passages nuageux s cet après-midi ;
- Températures clémentes durant la journée et agréables en soirée;
- Chance de pluie isolée faible pour la péninsule sud et l’ouest d’Haïti ce soir.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Ensoleillé ce matin ;
· Passages nuageux cet après midi ;
· Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Chance de pluie isolée faible ce soir.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 08 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Mardi 09 fév.
Lever : 06h 20 mn
Coucher : 05h 47 mn

Mercredi 10 fév.
Lever : 06h 19 mn
Coucher : 05h 48 mn

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM


Bulletin météo marine du lundi 08 février 2010
Valable jusqu’au 09 février 2010

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds;
* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Golfe de la Gonâve :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée ;

Zone côtière sud :
Lundi & mardi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds,
* Mer peu agitée ;

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

René Préval change de ton.


Après environ un mois d’ « absence », le Chef de l’Etat semble vouloir revenir aux commandes.

Par : Cyrus Sibert,
souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Ce lundi 8 février 2010, le peuple haïtien a eu droit à un message du Président René Préval. Une déclaration qualifiée d’acceptable par des observateurs, un message dans lequel le Chef de l’Etat a salué la mémoire des compatriotes décédés. Il en a profité pour soulever la nécessité d’un deuil national, signaler le regret que des victimes du séisme n’aient pas eu tous des funérailles décentes. Il a remercié ceux –les autorités religieuses – qui ont aidé le peuple en ce sens. Tout en invitant la population à garder son calme, le Président Préval donne la garantie que le seul Etat né d’une révolution d’esclaves ne disparaitra pas : Haïti pap peri !

René Préval utilise le slogan populaire « Tèt Frèt » pour appeler la population au calme. Le gouvernement agit dans des conditions difficiles, dit-il, nous devons faire preuve de discipline et de solidarité.

Un remerciement spécial a été adressé à la Police Nationale d’Haïti, au Premier Ministre et à son cabinet ministériel pour leurs efforts face à la catastrophe. Le chef de l’Etat a salué le sentiment de sacrifice des policiers haïtiens qui bien que victimes comme toute la population, n’ont jamais baissé pavillon. Ils ont fait des sacrifices extrêmes, un dépassement de soi, pour maintenir vivant l’Etat d’Haïti.

Monsieur Préval a annoncé une série de contrats signés pour la reconstruction du pays : l’Aéroport international du Cap-Haitien, les rues du centre ville de la 2e ville (Cap-Haitien), la route Saint-Marc /Gonaïves, Miragoane/Nippes… La ville de Port-au-Prince ne pourra pas être reconstruite dans l’anarchie comme elle était avant 12 janvier 2010. Il faut développer les autres villes du pays et créer des opportunités économiques pour éviter une surpopulation de la capitale.

Critiqué par la presse internationale pour ses déclarations à l’emporte pièce, René Préval a finalement rectifié le tir. Même quand on doit continuer à critiquer la gestion de la catastrophe par son régime - plusieurs dizaines de milliers de personnes ont péri faute d’une action prompte - ils sont nombreux à reconnaitre que son message à la Nation à son départ pour la réunion de Quito, en Equateur, fait preuve d’amélioration. Après environ un mois d’ « absence », le Chef de l’Etat semble vouloir revenir aux commandes. En parlant de décentralisation, il doit renvoyer ses conseillers économiques, ceux qui lui ont demandé de centraliser le pays à outrance en renforçant les monopoles de Port-au-Prince au détriment des villes de province. En tête de liste, sa femme Élizabeth Delatour Préval, leader de la ploutocratie prévalienne.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 08 février 2010, 17 hres 32.