FONKOZE lance son projet ZAFEN dans le Nord. ZAFEN qui signifie en créole "C'est notre affaire", est un site en ligne qui met en relation les prêteurs, donateurs et investisseurs avec les PME et les projets sociaux en Haiti. Grâce a ce modèle d'affaires, le site internet multilingue améliorera l'accès au capital pour les entrepreneurs des zones urbaines et rurales en Haiti. Ce projet est le résultat d'un partenariat entre la Famille Vicentienne, Fonkoze, l'Université DePaul, le Group Ressources des Associations Régionales de la Diaspora Haïtienne, USAID-HiFive et la Banque Interaméricaine de Développement (IDB). Régime Alexandre, responsable du programme ZAFEN a présenté une liste de possibilités et de projets dans des secteurs comme la pêche, l'artisanat, l'agriculture, le tourisme... Ce projet vise des entreprises du secteur formel. En plus de prêt sur une longue période, a un taux préférentiel, ZAFEN fournit l'assistance technique. Il se propose d'aider des membres du secteur informel a régulariser leur situation avec l'Etat. Environ 9 analystes de projet sont déjà disponibles a travers le pays pour assister les entrepreneurs dans leur idées de projet. Une formation de deux jours se tiendra durant le week-end a Cormier Plage. Elle vise a revoir avec les entrepreneurs qui le souhaitent les principes de base de la gestion des entreprises. Avec la fermeture du projet MARCHE au début de l'année 2010, les entrepreneurs du Nord se sentaient un peu abandonnés, ainsi, ZAFEN représente pour eux une grande opportunité en ces moments difficiles. Souhaitons qu'il pourra réussir où d'autres ont échoué. Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 3 decembre 2010 www.reseaucitadelle.blogspot.com Envoyé par mon BlackBerry de Digicel ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
vendredi 3 décembre 2010
FONKOZE lance son projet ZAFEN dans le Nord. Par Cyrus Sibert
L'ex député et candidat à la députation de l'Inité, Odney Alcide, serait impliqué dans l'incendie des maisons. Les partisans de l'Inité auraient servi de guide aux policiers au cours de l'intervention.
Vendredi, 3 décembre 2010 09:13
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
jeudi 2 décembre 2010
Haiti-Élections : L'ONU menace le retrait de ses troupes...1ere étape dans la chute de Préval. Par Cyrus Sibert
«l'ONU partira "si la volonté populaire n'est pas respectée"», cette déclaration au milieu d'une crise électorale rappelle étrangement les pressions de l'ONU sur le gouvernement provisoire de Gérard Latortue pour la proclamation de René Préval dès le premier tour en 2006.
N'ayant a sa disposition aucune force d'attrition nationale, la présence des troupes de l'ONU est une garantie indispensable pour le gouvernement en place. Depuis toujours, Préval fait de la Minustah son allié stratégique pour la stabilité de son régime. Les troupes de l'ONU l'ont déjà sauvé en 2008 quand des émeutiers de la faim avaient tenté d'envahir le Palais National. Cette déclaration du Représentant du Secrétaire Général de l'ONU en Haiti semble sonner le glas. Préval vient de perdre son principal soutien. Face aux émeutes annoncées, si le Conseil Électoral manipule les résultats en faveur du pouvoir en place, la chute est pour demain.
Si la déclaration de Mullet peut-être interprétée comme un attachement au scrutin du 28 novembre 2010, le fait de mettre l'accent sur "la volonté populaire" au lieu de "décision du CEP" est une mise en garde contre les manoeuvres du parti au pouvoir d'utiliser de faux procès-verbaux et de manoeuvrer pour changer les résultats en faveur de Jude Célestin.
"Si la volonté du peuple est respectée et reconnue par le Conseil électoral haïtien, il n'y aura aucun problème, la communauté internationale va s'engager et aider le nouveau gouvernement à faire face à des défis énormes. Nous continuons de faire confiance aux membres du Conseil électoral, nous verrons s'ils sont à la hauteur des circonstances et s'il n'y aura ni intimidation, ni argent qui les feront changer", a dit M. Mulet. Cette citation exprime un doute quant a la capacité du CEP de résister aux pressions allant dans le sens d'une manipulation des résultats du scrutin. Mieux vaut tard que jamais, la mobilisation populaire a forcé Edmond Mullet a ce mettre au coté du peuple en rejetant toute manoeuvre du régime a partir du CEP .
Ce jeudi 2 novembre 2010, des rumeurs faisaient état d'une possible d utilisation des manifestations spontanées de la population mécontente le jour du vote pour disqualifier Michel Martelly.
Après une évaluation de la situation sur le terrain, l'ONU semble avoir opté pour la protection de son image, de son personnel de terrain et son avenir en Haiti. Cette déclaration de Monsieur Mullet est sans équivoque une réponse au Sénateur Joseph Lambert qui s'amuse a jouer avec le feu. Si, par naïveté et/ou par entêtement, le régime en place se trouverait confronter a la violence, il sera obligé d'y faire face seul en utilisant la Police Nationale et ses gangs.
Logiquement, si l'ONU maintient cette position, on devra s'attendre a une démission de René Préval, suivie de son départ pour l'exil. Car, nous voyons mal déjà le président Préval accepter un deuxième tour entre Mirlande Manigat et Michel Martelly. A moins, qu'il ait le support militaire et politique d'un pays allié fort pour combler le vide laissé par la Minustah.
Encore une fois, le pouvoir d'Etat paie les conséquences de l'absence d'une armée nationale ou du moins d'une gendarmerie nationale. C'est amusant quand c'est un anti-militaire comme René Préval qui paie les conséquences de l'absence de l'armée d'Haiti.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
2 décembre 2010
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Haïti: l’ONU partira “si la volonté populaire n’est pas respectée”
Haïti: l'ONU partira "si la volonté populaire n'est pas respectée"
jeudi 02 décembre 2010 à 17:43
"La communauté internationale va se retirer d'Haïti et le pays ne va pas bénéficier de l'appui et de ressources internationales si la volonté populaire n'est pas respectée", a prévenu jeudi le chef de la Mission de l'ONU en Haïti, Edmond Mulet, interrogé par l'AFP.
"Si la volonté du peuple est respectée et reconnue par le Conseil électoral haïtien, il n'y aura aucun problème, la communauté internationale va s'engager et aider le nouveau gouvernement à faire face à des défis énormes", a promis le diplomate onusien, interrogé alors que le pays attend la publication des résultats du premier tour des élections contestées du 28 novembre.
"Mais si la volonté populaire n'est pas respectée, l'ONU et la communauté internationale vont se retirer et le pays ne va pas bénéficier de soutien politique et de ressources étrangères pour sa reconstruction", a averti M. Mulet.
Un groupe de douze candidats à la présidence continue d'exiger l'annulation des élections présidentielle et législatives, marquées par des incidents meurtriers et des fraudes en faveur du candidat du pouvoir en place, Jude Célestin.
"Nous continuons de faire confiance aux membres du Conseil électoral, nous verrons s'ils sont à la hauteur des circonstances et s'il n'y aura ni intimidation, ni argent qui les feront changer", a dit M. Mulet.
La publication des résultats préliminaires des élections est annoncée pour le 7 décembre.
Un climat de tension règne en Haïti où les manifestations publiques pour réclamer le départ du président René Préval sont désormais interdites.
AFP
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Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus Sibert
Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus SibertPar Cyrus SIBERT Cap-Haïtien, le 02 Décembre 2008 ; (Ré.Cit.).- "Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline). Le 4 novembre 2008, le monde observait l'élection de Barack OBAMA à la présidence des États-unis d'Amérique. L'afro-américain a pu, grâce à un système politique méritocratique remporter les élections. Ceux qui s'attendaient à un coup de force des conservateurs de l'establishment, ont eu la grande surprise: le mérite est l'idée directrice de l'hyperpuissance mondiale, les institutions sont adaptées en ce sens, leur renforcement a toujours été le souci des dirigeants américains. Elles sont là pour neutraliser les réflexes primaires des groupes ou des clans. Même là où le capital règne en maître, le peuple et son vote, légalement exprimé en toute liberté, constituent la base d'une démocratie. Les élections ne sont pas un moyen de maintenir au pouvoir des régimes en faillite, des dirigeants voyous, comme on le voit dans plusieurs pays du tiers monde dont Haïti. Les lois sur le financement des partis empêchent aux riches et à la mafia d'imposer leurs candidats à coup d'argent sale. Le système de collecte de fonds de campagne reflète l'idée démocratique. Il permet aux citoyens de contrôler le système, grâce à leur contribution. On enquête sur la vie des candidats. Même avec des imperfections, on constate un souci de grande moralité dans le système électoral des États-unis. On est loin de ces élections de chez nous dont les candidats sont des repris de justice, des criminels de droits commun, des corrompus, des narcotrafiquants, des bandits de grands chemins, financés par la mafia et l'argent sale de la drogue, du kidnapping ou par des fonds occultes de pays amis comme le Taiwan. Les élections ne constituent pas un moyen de recycler les voyous et les nuls irresponsables qui à leur actif n'ont rien que la débauche et la perversion. L'Institution électorale, pierre angulaire du projet démocratique haïtien. Le mode de renouvellement des dirigeants à la tête de l'État constitue la pierre angulaire de la stabilité en Haïti. L'histoire des régimes dictatoriaux démontre le souci des tyrans de bloquer le cheminement des élites à des postes stratégiques au niveau de l'État. On cherche, comme aujourd'hui, à faire main basse sur la machine électorale. On se souvient encore de ces élections dirigées depuis le Ministère de l'intérieur, de ces résultats imposés par l'armée ou par la police – exemple 21 mai 2000. Les citoyens n'ont pas eu droit de vote. On utilisait toutes sortes de tactiques pour empêcher le vote populaire légalement exprimé et crier victoire avant même la proclamation officielle des résultats. En conséquence, le changement de régime et de politique se fait dans la rue. Dans l'impossibilité de s'exprimer, la subversion reste l'alternative. D'où l'instabilité que connaît Haïti depuis son indépendance. Les observateurs de la communauté internationale critiquent souvent les insurgés et les rebelles, les accusant d'être à la base des chambardements. Nous estimons ces critiques superficielles et irresponsables, car les observateurs ne sont pas sans savoir les dispositions de planification des fraudes électorales. Ils sont souvent complices. Le 14 novembre 2008, lors d'un point de presse du Chef Civil a.i. de la MINUSTAH Oumar BA dans le Nord, nous avions appris que l'appui de la MINUSTAH au Conseil Électoral Provisoire s'arrête à la sécurité et à la logistique. La Mission n'entend pas superviser tout le processus. C'est une affaire haïtienne. En réponse à la question: Pourquoi n'observez vous pas tout le processus, c'est à dire du recrutement du personnel de l'appareil aux opérations de vote? La réponse est: Notre travail s'arrête à la sécurité et à la logistique (transport et entreposage). Une réponse inquiétante, vu que tout le monde est au courant des projets de main mise de la Présidence sur le Conseil Électoral Provisoire; déjà il est bruit que certains dossiers déposés par des jeunes diplômés pour intégrer l'appareil électoral au niveau des Bureaux Électoraux Communaux (BEC) du Nord sont portés disparus. L'ancien premier Ministre Jacques Édouard Alexis, à travers les cinq Ministères qu'il contrôle, finance déjà sa campagne électorale. Le Ministère de l'Intérieur se prépare à diriger comme aux temps des Duvalier, les élections. Les BED (Bureaux Électoraux Départementaux) seront aux mains des hommes du régime. Les présidents de bureau de vote seront des hommes d'Alexis. Toute la machine électorale actuelle sera dominée par le pouvoir en place. On s'achemine vers des élections officielles de jadis. La démocratie n'avancera pas. Comme en 2000, les pressions du Palais national sur l'institution électorale en vue d'obtenir des élections officielles accoucheront la polarisation de l'espace politique, des conflits, des affrontements et l'instabilité. Quel intérêt a un citoyen moral à participer à des joutes qui ne viseront qu'à redorer l'image des criminels, des trafiquants de drogue et des corrompus? Dans le Nord, il est évident que les élections sénatoriales catapulteront Moise Jean-Charles, un homme accusé par une enquête de l"OEA d'incendies criminelles, impliqué dans le meurtre de Guy Salvant, le frère du Député de Limonade- Quartier Morin Hugues Célestin et Nawoon Marcelus ancien député Lavalas de la Grande Rivière du Nord accusé par l'Ambassade des États-unis de trafic de drogue. Car le CEP étant une succursale de Jacques Édouard Alexis, le peuple ne pourra pas s'exprimer en faveur d'autres candidats populaires. La pédagogie des élections Pourtant, les élections devraient constituer l'axe central du processus démocratique en Haïti. L'organisation de joute électorale devrait donner à la nation la possibilité de changer de politique sans violence, mais à travers les urnes. Le filtrage des candidats à partir de leur casier judiciaire et de leur niveau moral devrait servir d'exemple et encourager les jeunes à rejeter la délinquance. Les débats entre candidats devraient jouer un rôle d'éducation et de sensibilisation des citoyens face aux grands défis de la nation. Les confrontations idéologiques devraient permettre de réduire les élans populistes d'explications faciles et de rejeter les approches manichéennes. En Haïti, nous sommes loin de cet objectif. Nous avons une démocratie sans le droit. Les résultats des élections de 1990 que l'on se tue à qualifier dans les milieux diplomatiques, de 1ère élection crédible dans l'histoire d'Haïti, ont été publiés sur les ondes de Radio France Internationale et les foules du candidat populaire Lavalas n'ont pas permis le respect scrupuleux de la loi électorale en ce qui concerne les protestations, le contrôle des procès-verbaux, etc. En 2006, la rue a encore une fois imposé le Président Préval avec 48% des votes exprimés, alors que la loi électorale réclamait 50% plus 1. Nous sommes loin d'avoir des élections crédibles en Haïti. Le processus électoral en reste une mascarade pour légitimer les criminels, les corrompus, les apprentis dictateurs et leur pouvoir personnel. Conclusion Le Président René Préval refuse de respecter les échéances constitutionnelles. Depuis son élection à la tête de l'État d'Haïti, il y a tout fait pour ne pas organiser des élections. Plusieurs diplomates qui le supportent ont abondé dans le même sens, répétant qu'Haïti organise trop d'élections. Ainsi, il n'a pas organisé les élections indirectes qui devaient renforcer la tradition électorale en élisant un Conseil Électoral Permanent, comme le veut la constitution en vigueur. Le parlement n'est pas renouvelé. Il avance vers un dysfonctionnement de fait, car en 2010, le Sénat sera amputé de 2/3. Devant ce constat des dérives de la part du Chef de l'État, le consensus trouvé pour sa nomination par la communauté internationale en 2006 ne tient plus. En lieu et place du renforcement de la démocratie, il s'entête à manœuvrer, à affaiblir les institutions, dans le but de garder le pouvoir directement ou indirectement. La stratégie des démocrates devrait être de continuer la logique de blocage du processus électoral, jusqu'à la fin du mandat du Président René Préval. Car, il est connu de tous que le Palais national s'active à contrôler les Bureaux Électoraux Départementaux, les bureaux au niveau communal et les bureaux de vote. Le premier Ministre sortant Jacques Édouard Alexis, à partir de cinq (5) Ministères dont l'Intérieur qu'il contrôle promet des élections officielles. A travers le pays, on recrute des bandits comme candidats, membres de l'appareil électoral et/ou hommes de gangs pour les prochaines violences électorales. Avec la position géographique d'Haïti comme voie de transit pour les narcotrafiquants et les criminels de tout poil, on devrait mettre sur pied une procédure de ''vetting'' sur les candidats afin de réduire les nombres de bandits au pouvoir. La fin du mandat de René Préval et son départ diminueront la pression de ses hommes corrompus sur le système électoral. Une formule Président Provisoire et Premier Ministre Michèle D. Pierre-Louis serait un consensus idéal, pour la poursuite du processus constitutionnel et le rétablissement de la neutralité électorale et de l'esprit de négociation qui existait en 2006, celle qui avait permis à un homme comme René Préval de devenir Président d'Haïti, pour un second mandat. On pourrait profiter de cette nouvelle situation spéciale pour poser à partir d'accords entre les protagonistes de la classe politique et de la société civile, l'amendement de la Constitution ou de l'adoption d'une nouvelle Constitution. La réforme judiciaire et l'organisation des élections sont deux éléments fondamentaux pour la bonne gouvernance et la stabilité en Haïti. On comprend mal que les Nations Unies qui se disent en mission de stabilisation en Haïti refuse de s'engager à fond dans l'institutionnalisation des institutions électorales et judiciaires. "Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline). RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 02 Décembre 2008, 12 heures 05. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? |
mercredi 1 décembre 2010
Judge says no to delaying Perlitz sentencing date.
Judge says no to delaying Perlitz sentencing date.Michael P. Mayko, Staff WriterPublished: 11:32 p.m., Tuesday, November 30, 2010NEW HAVEN -- A federal judge refused to delay the Dec. 21 sentencing of Douglas Perlitz, who established Project Pierre Toussaint, an educational program for homeless boys in Haiti. He has admitted to sexually abusing at least one of his students. U.S. District Judge Janet Bond Arterton made the decision following a lengthy Monday afternoon telephone call with Perlitz's defense team and prosecutors for the government. In the conversation, the defense claimed that damage from a January earthquake, Hurricane Tomas in October, the recent cholera outbreak and civil violence and riots have prevented them from being able to investigate the prosecution's claims that Perlitz abused at least 13 victims. They also claim all this forestalled efforts to meet with witnesses who would speak on Perlitz's behalf. Perlitz, a 40-year-old graduate of Fairfield University, pleaded guilty in August to one charge of traveling from New York to Haiti on June 6, 2005, with the intention of engaging in sex with an underage student. He also did not dispute Assistant U.S. Attorney Krishna Patel's claim that she could prove he engaged in sex with at least eight underage boys and possibly as many as 13. Under the terms of the plea-bargained agreement, Perlitz could face anywhere from eight years and one month to 19 years in prison. The prosecution team -- through the U.S. State Department, the U.S. Embassy in Haiti and the Haitian government --arranged to have six of the alleged victims, two of the program's supervisors and two investigators from the Haitian National Police at the sentencing. Patel advised Arterton that a delay, combined with deteriorating conditions in Haiti, "might very well mean that the victims will not be heard at all and will not be able to attend the sentencing in this matter." A group of advocates representing the alleged victims and led by Paul Kendrick, of Maine, as well as members of the Haitian community, are expected to attend the Dec. 21 sentencing, which will begin at 10 a.m. It could last much of the day as Arterton hears testimony from witnesses for both sides. Meanwhile, advocates for the boys are preparing for round two. They were instrumental in contacting Mitchell Garabedian, a Boston lawyer, who told the Connecticut Post he is preparing to bring a federal lawsuit in Connecticut on behalf of the Haitian victims against several defendants. Those defendants could include the Order of Malta, a Roman Catholic charity which funded Project Pierre Toussaint's establishment in 1997; Fairfield University, which promoted the program, sent student volunteers there and collected donations at its chapel; the Rev. Paul Carrier, who oversaw the program while serving as Fairfield University's director of campus ministry; Carrier's order, the Society of Jesus, New England Province of Jesuits; and the Haiti Fund, which collected and dispensed millions in donations. Garabedian has successfully brought nearly 700 civil lawsuits against clergy members and employees accused of sexually abusing victims. In 2003, he won a $10 million settlement from the Boston archdiocese on behalf of 86 victims of John Geoghan, a Boston Catholic priest defrocked for being a serial sexual abuser. Geoghan was convicted and later killed in his prison cell after serving less than two years of a 10-year prison term. Perlitz was instrumental in establishing Project Pierre Toussaint, named after a Haitian slave who became a wealthy New York hairdresser, then shared his wealth with orphans and the poor. The three-stage educational program, established in Cap-Haitien, Haiti's second largest city, started in a parking lot as an intake center where street boys could bathe, eat and obtain clothes. It moved to a convent, then to a large downtown compound called Carinage where rudimentary schooling was offered. As money poured in, it funded the construction of a second, larger site called the Village, built on 10 acres of land in Cap-Haitien's hills. The Village was comprised of eight buildings including dormitories, a chapel, classrooms, a soccer field and basketball court. A 16-foot wall topped with barbed wire and two massive castle-like entrance doors enclosed the campus. Those who did well at Carinage might be picked by Perlitz to live at the Village, where classes in farming, roofing, carpentry and more were taught. The three-stage program involved the selection of a dozen promising high school students to live in a rented home where they would receive one-on-one schooling. Fairfield University feted Perlitz for his work by giving him an honorary doctorate degree and choosing him as its 2002 commencement speaker. But everything began unraveling in 2008 when Cyrus Sibert, a Haitian journalist and host of a radio program, broke the news of sexual abuse when he interviewed several of the alleged victims on air. This led to investigations and a split in the Haiti Fund board. Contributions dried up, the schools closed and in September 2009, Perlitz was arrested in Colorado. He has been incarcerated since that time. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Déclaration JC BAJEUX_élections 2010
DÉCLARATION DE JEAN-CLAUDE BAJEUX DIRECTEUR DU CENTRE OECUMÉNIQUE DES DROITS HUMAINS (CEDH)
Le temps est venu de reprendre le chemin de la volonté générale. C'est quoi, la volonté générale ? C'est celle qui exprime le destin profond d'un peuple et le peuple haïtien, résistant jusqu'au bout, a toujours affirmé sa volonté de liberté, d'équité et de solidarité sociale. Il a su résister aux bassesses de ses prétendus représentants, à leurs commerces, à leur petitesse, leur négligence, leur paresse et leur frivolité. Maintenant, il faut sauver ce qui est à sauver, la dignité nationale, le respect des urnes, le refus de vendre le vote. Nous voulons, dans la loi et la justice, retrouver, la vérité des votes, retrouver notre volonté de vivre ensemble, de progresser ensemble, pour finir par bâtir cette patrie que d'autres veulent rendre impossible. Nous demandons donc que les mécanismes constitutionnels et légaux soient observés, malgré ce qu'il en coûte. Il y a cinq ans, une entorse fut faite à la vérité des urnes, suivie par des pièges minutieusement montés pour bloquer l'exercice des lois et la liberté des institutions démocratiques comme la Cour de Cassation, le système de justice, la Cour Supérieure des Comptes, l'Assemblée Législative, le Sénat. Tout ceci a culminé, en ce dimanche 28 novembre 2010, dans la pénible farce montée par le CEP qui provoque l'indignation, les protestations et les manifestations que l'on sait.
Il est temps que cela cesse. Il est temps de prendre les chemins tracés par les sages de notre histoire et ses fondateurs, le respect républicain pour les normes de la loi.
Port-au-Prince, le 28 novembre 2010. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Haiti-Elections : Aide Mémoire...
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Eventuelle défaite aux présidentielles : INITE souffle le chaud et le froid
Eventuelle défaite aux présidentielles : INITE souffle le chaud et le froidLe Sénateur Joseph Lambert, coordonnateur général de la plateforme au pouvoir, revient sur une déclaration qui laissait entrevoir que INITE serait sur le point de concéder la victoire et évoque un "coup d'état électoral raté" contre son parti qui aurait raflé de nombreux sièges au Parlement mardi 30 novembre 2010,
La plateforme au pouvoir INITE a démenti mardi avoir admis une possible défaite de son candidat à la présidence, Jude Célestin, quelques heures après que le Sénateur Joseph Lambert avait affirmé que le parti officiel pourrait passer à l'opposition ou entrer dans une cohabitation avec le parti vainqueur des présidentielles. S'exprimant lors d'une conférence de presse, le coordonnateur général de INITE a indiqué que ses dirigeants sont des démocrates qui croient en l'alternance politique et a dénoncé un "coup d'état électoral raté" qui visait sa formation. "Nous sommes pour l'alternance démocratique. Si on rate les élections au niveau présidentiel, on va à l'opposition ou bien on peut cohabiter avec le groupe qui aurait gagné les élections", a déclaré le Sénateur Lambert qui s'est empressé d'ajouter qu'on en est pas encore là. Affirmant que la plateforme voulait qu'un Président élu remplace le chef de l'Etat sortant, René Préval, le parlementaire en a profité pour dénoncer une tentative de manipulation de l'opinion publique à travers des "informations farfelues" véhiculées, dit-il, sur les noms des candidats susceptibles d'aller au deuxième tour. Dans une note de presse, INITE, qui attribue à des agences de presse des "informations et interprétations contraires" aux propos tenus, soutient que les procès-verbaux sont en train d'être collectés en vue de déterminer si son candidat "Jude Célestin avait gagné au premier tour ou s'il allait devoir participer à un second tour". Toutefois, en réponse à une question lors de sa conférence de presse, le dirigeant politique a révélé que la plateforme présidentielle se préparait à exercer des recours contre les résultats préliminaires des élections dont la publication devrait intervenir à partir du 7 décembre. Interrogé sur l'extrême discrétion de Jude Célestin, invisible depuis les élections très controversées de dimanche, le coordonnateur général précise qu'il est "chez lui, serein, attendant le verdict des urnes". Joseph Lambert, pour qui son camp disposerait déjà de trois ou quatre sièges au Sénat et de 23 à la chambre des Députés, appelle les partisans de INITE à garder leur calme et à éviter les provocations. Parlant d'un scrutin présidentiel et législatif "globalement réussi", il a toutefois déploré des irrégularités ou faiblesses de la machine électorale notamment dans le département de l'ouest. Le deuxième Sénateur du sud-est a aussi fait état d'un ensemble d'attaques violentes perpétrées au cours de la journée électorale de dimanche contre les représentants de la plateforme présidentielle. Il n'hésite pas à accuser Jean-Robert Bossé, candidat à la députation de l'Alternative dans la circonscription d'Aquin (sud), d'être le commanditaire de l'assassinat de trois militants de INITE qui auraient été tués dans un autobus. Enfin, M. Lambert n'était pas en mesure de chiffrer le budget de campagne de la plateforme dont la puissante machine de propagande a orchestré un véritable déferlement de spots publicitaires dans les médias et l'affichage surmultiplié de photos dans toutes les villes du pays. 45% des procès-verbaux ont été acheminés au centre de tabulation où le processus de dépouillement du scrutin a commencé depuis lundi, selon les responsables du Conseil électoral qui annoncent déjà des mesures correctives en vue du second tour. Marquées par des irrégularités en cascade et des interventions violentes de présumés partisans zélés du pouvoir dans divers centres de vote, les élections ont plongé Haïti dans une nouvelle impasse laissant les acteurs politiques divisés sur la suite des événements face à un CEP de plus en plus discrédité. spp/Radio Kiskeya ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |