Haïti-Elections-Crise L'OEA obtient le gel de la proclamation des résultats des présidentiellesUne exigence acceptée par le Président René Préval pour faciliter l'arrivée des deux missions techniques de l'organisation régionale officiellement venues aider à sortir Haïti de l'impasse politique post-électorale samedi 18 décembre 2010,
Le Secrétaire général de l'Organisation des Etats américains, José Miguel Insulza, a demandé et obtenu du Président René Préval l'arrêt du processus de proclamation des résultats définitifs des présidentielles contestées du 28 novembre jusqu'à la vérification des procès-verbaux, a annoncé l'OEA à Washington. "M. Insulza a discuté avec le Président Préval et demandé un report de l'annonce des résultats définitifs du premier tour", a fait savoir le numéro deux de l'organisation hémisphérique, Albert Ramdin. Après le traitement des contestations par le tribunal électoral, ces résultats devaient être proclamés le 20 décembre (lundi prochain) avant la tenue éventuelle d'un second tour le 16 janvier entre Mirlande Manigat, arrivée en tête avec 31% des voix, et le candidat du pouvoir, Jude Célestin. Dans une interview à l'AFP, M. Ramdin précise que "le président Préval a dit qu'il était d'accord pour demander au Conseil électoral provisoire de ne pas annoncer de résultats tant que l'OEA n'avait pas participé au processus de vérification des résultats". En préparation, la mission de recomptage des voix et ses équipes techniques pourraient arriver à Port-au-Prince au début de la semaine prochaine. Le report de l'annonce des résultats définitifs du scrutin entaché de fraudes et de graves irrégularités était une condition sine qua non pour le déploiement des experts de l'OEA, affirme le secrétaire général de l'organisation. "Cela n'a pas de sens de vérifier les résultats si ces derniers sont déjà définitifs", a indiqué Albert Ramdin. Vendredi, la candidate démocrate-chrétienne Mirlande Manigat avait qualifié de "projet mort-né" la création annoncée par le CEP de la commission de vérification des procès-verbaux qu'elle a refusé d'intégrer. Tout comme son rival Michel Martelly, troisième selon les résultats préliminaires tout juste derrière Jude Célestin. Protestant contre l'élimination du chanteur au premier tour, ses partisans avaient violemment manifesté la semaine dernière et paralysé pendant trois jours plusieurs villes importantes du pays. spp/Radio Kiskeya "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
dimanche 19 décembre 2010
L’OEA obtient le gel de la proclamation des résultats des présidentielles.
samedi 18 décembre 2010
Note de Cyrus Sibert, Réseau Citadelle.
Je remercie tous les internautes qui pensent à moi. Je ne veux pas commenter mon travail qui est une contribution citoyenne désintéressée à l'avancement de mon pays. Je souffre de voir, qu'au 21e siècle, il y a toujours des dirigeants qui préfèrent hypothéquer le destin de la nation, affaiblissant notre patrie sur la scène internationale, par souci de faire main basse sur le pouvoir. J'en profite pour condamner les persécutions faites contre Patrice Dumont par le pouvoir en place. Finalement, je suis actuellement à Washington. Je voyage en direction de Connecticut pour assister au jugement de Douglas Perlitz qui se tiendra le mardi 21 décembre 2010 a 10 heures A.M. Je suis très heureux de l'accueil des amis et supporteurs qui d'ailleurs m'ont aidé à financer le voyage. Cyrus Sibert, Réseau Citadelle 18 décembre 2010 www.reseaucitadelle.blogspot.com ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
vendredi 17 décembre 2010
LE FIASCO ÉLECTORAL DU 28 NOVEMBRE 2010 : PROPOSITION RÉALISTE POUR UNE SORTIE DE CRISE RESPONSABLE. Par Rodople Henri Boulos et Irvelt Chery.
L'impasse électorale du 28 novembre 2010 résulte de la mise en œuvre d'un plan de confiscation de la souveraineté populaire par l'équipe au pouvoir. En effet, le président René Garcia Préval et son parti Inite, de concert avec les membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP), bénéficiant de la complicité de quelques représentants influents de la communauté internationale, ont décidé, de façon délibérée, de contrôler systématiquement la machine électorale. Les prétendues failles techniques ou défaillances institutionnelles dont parle la conseillère électorale Ginette Chérubin, sont la matérialisation du projet du président Préval visant à atteindre un taux de participation populaire ne dépassant pas 20 % des citoyens désirant voter. Ainsi, 75 % des personnes qui sont allées remplir leur devoir civique ont été empêchées de le faire le 28 novembre 2010. La terrible journée électorale du 28 novembre 2010 a été précédée de nomination de délégués et de vice-délégués, de révocation de juges de paix, de commissaires du gouvernement, de transfert d'officiers de police non inféodés au parti Inite et leur remplacement par des partisans zélés du président Préval. Aussi le président Préval et Inite ont-ils mis en place le dispositif assurant l'impunité totale aux auteurs du kidnapping électoral du 28 novembre 2010.
Des urnes remplies et scellées l'avant-veille et la veille, des centres de vote contrôlés par des hommes armés, des mandataires et des juges de paix du parti Inite, tel a été le décor impressionnant et impensable du naufrage électoral macabre du 28 novembre 2010 qui n'a rien à envier aux scenarii de politique fiction les plus grotesques.
Vu le rôle majeur joué par le président René Garcia Préval, les barons d'Inite, des senateurs Joseph Lambert et Rodolf Joazil et l'ensemble des membres du CEP, des représentants de la communauté internationale tels que Edmond Mulet, José Miguel Insulza, Collin Granderson et Perceval J. Patterson dans ce fiasco électoral, ils doivent être écartés de la gestion de la crise. En conséquence, une Commission d'enquête indépendante devrait être mise sur pied dans le plus bref délai afin d'évaluer le processus électoral au niveau législatif et présidentiel. Le rapport final une fois soumis, les responsables de ce crime de lèse-souveraineté populaire et de lèse-démocratie seraient poursuivis conformément à la loi par devant les tribunaux nationaux et internationaux en vue d'éviter la répétition de pareils crimes dans le futur.
La formation d'un nouveau Conseil Électoral Provisoire composé de personnalités indépendantes et crédibles ainsi que la nomination d'un Directeur général honnête et compétent permettront, cette fois, la réalisation d'élections libres, transparentes et démocratiques après le départ du président René Garcia Préval. Le gouvernement du Premier ministre Jean Max Bellerive resterait en fonction jusqu'à l'installation de la 49e Législature et l'investiture du nouveau président démocratiquement élu.
Fait à Port-au-Prince, le 16 décembre 2010
Sénateur Rudolph Henri BOULOS
Sénateur Irvelt CHÉRY
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
US will pay for Haitian vote fraud haitian trth.com
US will pay for Haitian vote fraud
December 15, 2010
By
Brian Concannon Jr. and Jeena Shah-
THE DECISION last Thursday to recount the votes in Haiti’s disputed elections is like rearranging the chairs on the Titanic. As this week’s continued protests demonstrate, it will not avoid the catastrophe. Resolving Haiti’s election woes requires the financial backers of the flawed election process — especially the United States — to reverse course and insist on new, inclusive elections run by a new, inclusive electoral council.
Haitian voters see the fraud and disorganization of the Nov. 28 election as part of a long campaign to reduce competition to President René Préval’s INITE party in both presidential and legislative elections. The Provisional Electoral Council, which ran the election, was hand-picked by Préval, and excluded 15 political parties from the legislative elections, including Haiti’s most popular, Fanmi Lavalas, whose leader, former president Jean-Bertrand Aristide, remains in forced exile. The electoral council also excluded 15 candidates from the presidential race without issuing a comprehensive explanation. During the months preceding the elections, Haitians complained about the voter registration program. In the end, over 100,000 voters who had registered did not receive their voting cards. More than 75 percent of voters with cards stayed home on election day.
The current crisis was widely predicted. In October, 45 members of the US House of Representatives warned Secretary of State Hillary Clinton that US support for flawed elections “will come back to haunt the international community’’ by generating unrest and threatening the implementation of earthquake reconstruction projects. According to a cable released by WikiLeaks, even the US ambassador to Haiti described Préval as “orchestrating’’ the election to choose his successor. The Obama administration, along with the United Nations and other allies, dismissed these warnings and the mounting evidence of unfairness, and invested their prestige, influence, and $30 million in the elections. As the WikiLeaks cable explained, US officials held their noses and supported Préval because they believed he was “indispensable’’ to Haiti and a good ally to the United States.
If the results from the election stand, the protests may be just the beginning. No matter who emerges victorious from the counting and negotiating, Haiti will be saddled with a president and Parliament chosen by a restricted group of voters from a restricted list of candidates.
The Haitian people will not accept such a government any more than the American people would. They will keep taking to the streets and confronting the government’s police and UN peacekeepers. Protests and suppression of protests may engender more violence, and render Haiti ungovernable for the five-year presidential term.
US support for Haiti’s flawed elections was also a bad decision for US taxpayers. Our government has sent hundreds of millions to Haiti to respond to the earthquake and has promised billions more. But this money may be wasted without a legitimate, respected government in place.
The “realists’’ say that the first round of Haiti’s elections, no matter how flawed, are done and that there is no money for a do-over. The $30 million election pricetag is a lot of money in poor Haiti, but a small price to pay to avoid wasting the $11 billion promised for earthquake reconstruction.
The Obama administration can avoid an expensive, five-year-long disaster in Haiti, but only if it takes forceful action that addresses the roots of the current crisis. The administration should first announce that it will not provide any further financial support to the current Electoral Council or to any government resulting from this council’s elections. It should then offer to support new elections under a new, credible electoral council, as long as all qualified parties are allowed to participate and all political exiles are allowed to return to Haiti. Haitian voters have suffered enough the past year and deserve nothing less.
This entry was posted on December 15, 2010 at 8:56 pm and is filed under Elections, Govt Incompentece. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed.
jeudi 16 décembre 2010
Que se passe-t-il entre Préval et Clinton ?
La femme qui a pris la parole à Saint Domingue à la fin de la réunion au nom du Gouvernement eut à dire que le Gouvernement est acculé et placé en position pour uniquement confirmer officiellement devant le monde entier les projets décidés et actions entreprises dans le cadre de la Reconstruction. En effet, les compagnies sont choisies sans appel d'offres, les montants sont fixés et décaissés à l'insu et sans le consentement du Gouvernement, les projets sont déterminés suivant les grés des compagnies choisies par les décideurs hauts placés du CICRH (entre autres, Bill Clinton) et autres faits saillants relatifs à la Reconstruction sont dénoncés.
Sitôt rentré en Haïti Bill Clinton eut à déclarer que le Président Préval a pris une bonne solution tendant à résoudre la crise électorale à savoir, la demande auprès de l'OEA et l'ONU (institutions déjà décriées après les élections) d'envoyer deux commissions. Ces commissions dites techniques devront travailler au niveau du centre de tabulation pour une sortie définitive et juste des résultats. Cette déclaration prend le contre-pied des précédentes déclarations de l'Ambassadeur Américain et du Département d'État Américain dirigé par la femme de Bill Clinton.
Pourquoi cette déclaration et prise de décision de Clinton ? Est-il pris en échec (attendant mat) par Préval suite à la déclaration du Gouvernement relatif au CICRH. Existe-t-il une menace à l'encontre de Clinton ?
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
Mirlande Manigat culpabilise le CEP dans la crise post-électorale.
Celle qui a remporté le premier tour contesté du scrutin présidentiel serait prête, si elle succède à René Préval, à partager le pouvoir avec d'autres partis et à chercher un accord avec les partisans de ses principaux rivaux, Jude Célestin et Michel Martelly
mardi 14 décembre 2010,
Radio Kiskeya
La candidate Mirlande Manigat, vainqueure du premier tour des présidentielles très controversées du 28 novembre, a attribué la détérioration de la situation post-électorale à une "crise de confiance" de la population vis-à-vis du Conseil électoral et s'est déclarée prête à gouverner avec d'autres partis en cas de victoire.
"Maintenant, nous sommes dans une situation qui n'a aucun type de relation ni avec la constitution, ni avec la loi électorale", a fait remarquer dans une interview à AP la démocrate-chrétienne avant de poursuivre "j'aimerais voir mon pays s'orienter vers une véritable démocratie et personnellement toute cette situation me préoccupe".
Consciente de la potentielle atmosphère de crise dans laquelle elle pourrait accéder au pouvoir, si elle devait l'emporter, Mme Manigat se montre disposée à trouver un accord avec les partisans de ses rivaux Jude Célestin et Michel Martelly. Un tel pacte n'impliquerait pas nécessairement les deux candidats eux-mêmes, souligne-t-elle.
Très critique envers le CEP, la secrétaire générale du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes croit qu'il souffre d'un déficit de crédibilité aujourd'hui presqu'insurmontable.
"Personne n'a confiance dans le CEP. Personne en Haïti", dit-elle expliquant les raisons pour lesquelles elle a refusé d'intégrer la commission chargée de vérifier les résultats des élections.
"Je ne pouvais pas accepter cette proposition, il n'y avait aucune précision sur le lieu de rencontre de la commission, ses modalités de fonctionnement, sa composition, etc, etc".
Mirlande Manigat ne cache pas non plus sa surprise d'avoir été invitée à rejoindre la commission par courrier électronique. L'e-mail lui a été envoyé sur son compte universitaire à cinq heures du matin, déplore la professeure de droit constitutionnel.
"Dans mon opinion, ça a été une mauvaise manière de communiquer avec quelqu'un qui est une candidate et potentiellement la prochaine Présidente d'Haïti", a jugé Mme Manigat qui a recueilli 31% des voix au premier tour d'un scrutin présidentiel dont l'organisation chaotique, le 28 novembre, a précipité le pays dans une grave crise électorale sur fond de violences politiques. spp/Radio Kiskeya
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
Décès de Monseigneur François Gayot.
Nous présentons nos condoléances a tous les capois et a tous les catholiques.
Francois Gayot a marqué l'histoire de la vie nationale.
Cyrus Sibert, Réseau Citadelle
16 décembre 2010
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Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
Bill Clinton lance un appel au recomptage des votes.
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The best Mix on the Net. And watch Haiti Connexion HCTVTV01 and HCTV2 (www.livestream.com/hctv01 and www.livestream.com/hctv2) for the hidden facets of the news, current topics, culture, arts and all things related to Haiti
Le professeur Patrice Dumont et porte-parole 98 de la candidate à présidence Mme Myrlande Hypolite Manigat attendu au parquet de Port-au-Prince demain jeudi 16 décembre 2010.
Dans un mandat signé du Commissaire près le Tribunal civil de Port-au-Prince Me Harycidas Auguste, le professeur et chroniqueur sportif Patrice Dumont est invité à comparaître ce mercredi 15 décembre à 11heures du matin au Parquet de la capitale haïtienne "dans le cadre d'une enquête diligentée sur des actes de violence du 8 décembre dernier qui ont endommagé les locaux de la Télévision Nationale d'Haïti" et sur sa "participation présumée à une réunion tenue le dimanche 12 décembre et dont l'objectif viserait à incendier les locaux de la dite télévision".
Dans ce mandat de comparution, le Chef du Parquet rappelle à l'intéressé que les faits susmentionnés sont punis par l'article 356 du Code Pénal.
Nous avons appris que M. Dumont qui travaille depuis plus de deux décennies à titre de chroniqueur sportif à la TNH avait sollicité et obtenu de la direction de cette institution une demande de mise en disponibilité sans salaire allant du 20 Novembre au 20 décembre 2010 en vue de se consacrer entièrement à la campagne électorale de la secrétaire générale de Mme Myrlande Hypolite Manigat, vainqueure du premier tour des élections présidentielles qui se sont déroulées le 28 novembre dernier.
Au cours de ces dernières semaines, M. Patrice Dumont a été très critique à l'endroit du président Préval dans la gestion post-séisme.
Samedi dernier, le professeur Dumont connu pour son franc-parler et sa maîtrise de l'histoire des institutions haïtiennes était l'un des invités sur Caraïbes FM à Port-au-Prince de Ranmase animé par Jean Monard Métellus (directeur de InfoHaiti.net en Haïti).
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
Le Nouvelliste en Haiti - Malaise à la CIRH
-----Original Message-----
From: fouche harry <HJF1954@yahoo.com>
Sender: HaitiConnexion@yahoogroups.com
Date: Wed, 15 Dec 2010 15:50:04
To: Deba Nasyonal<debanasyonal@yahoogroups.com>; <grandsdebats@yahoogroups.com>; <haiti-nation@googlegroups.com>; haiti connexion<haiticonnexion@yahoogroups.com>; Haiti Forum Culturel<forumculturel@googlegroups.com>; echodhaiti1@yahoo.com<echodhaiti1@yahoo.com>
Reply-To: HaitiConnexion@yahoogroups.com
Subject: [HaitiConnexion] Le Nouvelliste en Haiti - Malaise à la CIRH
Membres
Un reportage assez interessant du Nouvelliste sur le fameux CIRH et la reunion
de Saint Domingue.
Clinton a eu du mal a convaincre PJ Paterson ancien Premier Ministre de la
Jamaique que les choses allaient bien compte tenu qu'apres un an rien n'a ete
fait pour ameliorer les conditions de vie de la population affectee.
Un membre de la delegation Haitienne Mme Suze Perci Phillipini designee porte
parole des Haitiens membres du CIRH, a exprime leur colere, vu que les
Haitiens ne sont pratiquement pas informes des activites en cours. Mme
Phillipini un haut cadre du Ministere des Affaires Etrangeres represantant
l'executif s'est vu insultee par Bellerive.
Il faut noter que le directeur executif du CIRH Gabriel Verret employe de la
USAID et conseiller de Preval ne figure pas parmi les 12 Haitiens membres de la
composante haitienne de la CIRH qui protestaient, en fait Verret semble
cautionner la mise en quarantaine de ses congeneres traites en figurants ou de
figurants.
Bonne reception
Harry Fouche
Dernière mise à jour: 5:46 PM
F o n d é e n 1 8 9 8
Recherche: [ ] (X)Le Nouvelliste ( )Google [Trouver] Typographie:
National 14 Décembre 2010
Une vue panoramique de la réunion
(Photo: Robenson Geffrard)
Malaise à la CIRH
Sept mois après sa création, la CIRH tarde à être efficace. Les donateurs ne se
bousculent pas aux portillons malgré les efforts assidus de l'ex-président
américain Bill Clinton. En plus de ce bilan mitigé, les craintes d'un échec et
l'isolement de la partie haïtienne, confinée à un rôle de figurant, éclatent au
grand jour. Le directeur exécutif de la Commission, Gabriel Verret ,peu
convaincant, peu diplomatique, est dans l'oeil du cyclone. Récit de la quatrième
réunion de la CIRH.
Haïti: 7 heures 33. Le ciel est gris et la brise glaciale. Les 12 membres de la
« partie haïtienne de la CIRH » commencent à arriver. Des ministres du
gouvernement aussi. L'avion qui doit les emmener à la quatrième réunion de cette
commission à Santo Domingo fait le plein sur le tarmac de « Log base », la plus
importante plateforme de la MINUSTAH en Haïti, non loin de l'aéroport
international Toussaint Louverture, sur la route de Mais Gâté. L'ambiance est
amicale. « Carte d'embarquement, s'il vous plaît ! ». L'exclamation traverse la
petite salle d'attente. L 'hôtesse, forte, athlétique, un anglais imprégné de
l'accent hindou, attire l'attention et met un terme aux bruissements des
groupuscules immergés dans leurs discussions. Deux heures d'attente ! Rien de
grave, même sans le café matinal, compensé par des cigarettes tranquillement
grillées par des accros à la nicotine. On ne fait pas la tête.
Les pires craintes de turbulence sont dissipées malgré les nuages et une météo
affreuse, ce mardi 14 décembre 2010. Le vol est agréable jusqu'à l'aéroport
international Las Américas. La navette, après l'atterrissage, tant bien que mal,
emmène tout le monde, journalistes compris, à l'immigration où 10 dollars US
pour le permis de séjour sont exigés à ceux n'ayant pas le visa dominicain.
Aucun statut particulier pour ces membres de la CIRH qui, en principe, «
analysent » et « valident » des projets dont les enveloppes atteignent dans
certains cas des dizaines de millions de dollars.
L'immigration et les douanes franchies, le pied de grue s'impose. Une dizaine de
minutes seulement. Suffisant pour constater l'étalage ostentatoire et fier de la
réussite du voisin dont les infrastructures témoignent du progrès, de la
stabilité politique et économique des dernières décennies.
« Délégation d'Haïti » gravé sur un bout de carton par un Dominicain signale la
fin de l'attente. On s'engouffre avec les sacs de voyage dans un vieux bus. Le
sourire radieux, les lèvres roses articulant le « Buenos dias » d'une jeune
dominicaine ayant un faux air de Jennifer Lopez, l'histoire de Mariella sur le
pylône occultent l'inconfort dans le bus jusqu'à l'hôtel Hilton où, surpris, on
apprend que la réunion se tiendra à cinq heures. La météo fait des siennes aussi
dans le « Big Apple ». Clinton est empêché et le Premier ministre Jean-Max
Bellerive interviendra depuis Port-au-Prince par vidéo conférence.
Une fois le check-in terminé, la sixième étage est rapidement envahi. Le lunch y
est. Salades, pâtisseries. Régal. Paradoxalement, les premiers signes
d'inconfort sont décelés. « Je ne vais pas avaliser n'importe quoi. Nous sommes
comme le Parlement, c'est de notre responsabilité de jouer effectivement notre
rôle », crache un membre de la partie haïtienne de la CIRH. Malaise ? Peut-être.
Trois heures nous séparent de la réunion et on a le temps de faire la sieste,
visiter l'hôtel, reprendre un bain.
Une trentaine de minutes après cinq heures, Bill Clinton entre dans la salle,
kleenex en main. Les représentants de la partie haïtienne ont déjà pris siège.
Vilaine grippe et tristesse à cause de la disparition de M. Richard Holbrooke,
ambassadeur, envoyé spécial de Obama pour le Proche-Orient. La réunion démarre,
Clinton situe le cadre : « Il faut poursuivre les efforts pour la reconstruction
d'Haïti, peu importe le gagnant de l'élection présidentielle. » « Malgré le
choléra, enchaîne-t-il, nous avons fait des progrès et nous devons poursuivre.
C'est important. Si le peuple haïtien voit des projets tangibles, il croira que
le travail peut être fait », ajoute Clinton qui souligne que des projets pour un
montant de 2. 6 milliards de dollars ont déjà été approuvés par la CIRH.
Petite discussion pour changer le menu de la réunion entre l'ex-Premier ministre
jamaïcain Perceval Patterson, représentant de la CARICOM, et Bill Clinton.
Patterson se plie. Le président dominicain Leonel Fernandez arrive. Comme
Clinton, il exprime sa foi dans l'avenir d'Haïti.
Fernandez, proactif depuis le tremblement de terre du 12 janvier, insiste sur la
nécessité d'une conjugaison des efforts afin d'aider au relèvement d'Haïti en
proie à une épidémie de choléra et aux prises à des élections ayant donné lieu a
des actes de violence. « Ce sont des défis qu'il faut surmonter avec l'effort de
chacun », explique-t-il en appelant les donateurs à poursuivre avec le versement
des fonds promis.
« Beaucoup de travail doit être fait pour enlever les déblais, construire des
logements, créer des emplois et permettre à nouveau la croissance de l'économie
d'Haïti. Il faut avoir un agenda ambitieux non seulement pour permettre à Haïti
d'être comme elle était avant le tremblement de terre du 12 janvier, mais
surtout pour garantir son développement durable », ajoute-t-il avant un moment
d'émotion provoqué par des flash-back. Une vidéo projetée sur un écran en face
du siège du chairman montre des scènes insoutenables du tremblement de terre.
Parmi elles, celles de deux hommes fuyant l'effondrement du Palais national et
des actions menées sur le terrain pour enlever les déblais et la pose de la
première pierre d'un hôpital qui sera construit à Mirebalais. Continuer >
Gabriel Verret, directeur exécutif de la CIRH, sept mois après la création de
cette commission présente le plan d'action. Huit secteurs prioritaires, les
objectifs, comment trouver des fonds et l'urgence d'appliquer des politiques
publiques notamment dans le domaine foncier. « Je ne rentre pas dans ces détails
», lâche M. Verret, ex-conseiller économique du président René Préval. Des
redites par rapport à la deuxième réunion de la commission au Karibe, à
Port-au-Prince.
« Ce plan n'est pas les dix commandements. Je pense qu'il peut-être revisité »,
nuance Clinton dont le prestige a jusqu'ici servi de garant à cette commission.
Patterson revient à la charge
Au terme de l'identification d'une série de failles organisationnelles,
d'opacité, de non transmission d'information à temps aux membres de la CIRH par
le comité exécutif, Perceval Patterson rappelle la responsabilité commune et le
devoir de reddition de comptes. Comment les contrats sont-ils signés ? Quelles
sont les critères d'évaluation des projets approuvés ?, s'interroge l'homme
politique caribéen en affichant son scepticisme.
« Je sonne désespéré. Je suis désespéré. La situation réclame de la célérité.
Nous n'avons pas de temps à perdre », confie-t-il en ajoutant qu'il sait « que
le peuple haïtien n'attendra pas indifférent la réalisation d'actions tangibles
comme le ramassage des déblais, la construction de logement ».
« Les gens ne doivent pas vivre dans cette situation, presqu'un an après le
tremblement de terre », indique Perceval Patterson qui invite à prendre en
compte la charge émotionnelle de cette date.
Clinton, diplomatique, encaisse, explique avec au début une nervosité à fleur de
peau. Gabriel Verret explique également. Sans convaincre. Le stock des excuses
semble avoir été épuisé avec le temps et les mises en place que l'on ne saurait
ne pas avoir fait.
Gabriel Verret passé à la moulinette
Mme Suze Perci Filippini, représentante de l'Exécutif à la CIRH, demande la
parole. Contre toute attente, elle annonce qu'elle va donner lecture de « la
position de douze membres de la partie haïtienne de la CIRH et du mode de
fonctionnement de la commission ».
« Les douze membres de la partie haïtienne ici présents se sentent complètement
débranchés de la vie de la CIRH. A l'heure des TIC, il existe un déficit crucial
de communication et d'information de la part du secrétariat exécutif et encore
plus du comité exécutif. En dépit de notre fonction dans la structure de
l'institution, nous n'avons à ce jour reçu aucun rapport de suivi des activités
de la CIRH. Les contacts s'établissent seulement à la veille des réunions du
conseil d'administration. Le conseiller n'a ni le temps de lire, ni d'analyser,
ni de comprendre et encore moins de réagir intelligemment aux projets qui lui
sont soumis à la dernière minute, malgré toutes les doléances formulées et
toutes les promesses faites à ce sujet », révèlent les signataires de cette
déclaration.
« Les projets sont transmis au Conseil sous forme de tableau de synthèse, la
veille des réunions. Les changements de procédures dans les formalités de
soumission de projets online varient sans aucun avis. Le recrutement et le choix
des firmes conseils se sont réalisés à l'insu de la partie haïtienne du conseil
d'administration. Aucun document n'est venu informer le Conseil sur les critères
d'embauche et sur le profil des candidats », poursuit les signataires de cette
déclaration dont les démarches pour « faire le point sur le mode de
collaboration entre les deux instances » ont été « ignorées ».
Verret répond. Mélodrame
« J'accepte la critique. Ce n'est pas nécessairement utile et constructif de
répondre ici à certaines questions soulevées », répond M. Verret, hésitant et
visiblement embarrassé. Clinton, subtilement, détend l'atmosphère en expliquant
qu'il est de la responsabilité de la partie haïtienne de veiller au grain, avant
le dérapage verbal ou la boulette de Jean-Max Bellerive qui souligne qu'il n'est
pas toujours facile pour que des "individus" d'horizons différents puissent
travailler sans difficultés.
Remontée, un sanglot dans la voix, Mme Filippini s'est montré indignée à cause
du qualificatif « individu » utilisé par le Premier ministre Jean-Max Bellerive.
Un mot attentatoire à sa personne et à la professionnelle qu'elle est, dit-elle,
alors que M. Verret, peu attentionné à la formulation de la proposition de M.
Clinton et de Ricardo Seitenfus, représentant de l'OEA en vue de tenir des
consultations rapprochées sur l'avancement des dossiers entre la partie
haïtienne et le comité executive, continue de pianoter sur son Blackberry. On
dirait que Veret avait une reunion plus importante sur son smartphone.
Au terme de la réunion, le Premier ministre Jean-Max Bellerive s'est excusé du
fait de sa maladresse en utilisant le mot « individus ».
Selon les infos, la prochaine réunion de la CIRH est fixée au mois de janvier
2011, un an après le séisme. Entre-temps, sept mois après la création de cette
commission, les résultats sont minces et les défis énormes. Clinton perdra-t-il
la face ? Gabriel Verret, plus sensible aux sollicitations des donateurs que des
nationaux sera-t-il à la hauteur ? Seul le temps le dira face au spectre de ce
géant en papier mâché, comme le disent les détracteurs de cette structure...
La reunion s'est achevée vers minuit, heure dominicaine. Elle aura duré plus de
deux heures de plus que prévu. Elle s'achève sans une declaration finale ni
grande annonce. Un fait est certain, la CIRH doit corriger le tir.
Roberson Alphonse
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mercredi 15 décembre 2010
Mercredi 15-12 / Haiti + Football + Clinton + CIRH + Michaëlle Jean...
Haïti - Élections : Michaëlle Jean, demande aux haïtiens de faire preuve de persévérance 15/12/2010 17:53:07 | |
Michaëlle Jean, l'envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti, demande aux haïtiens de faire preuve de persévérance afin de traverser cette période électorale secouée par la confusion et la violence... | |
http://www.haitilibre.com/article-1925-haiti-elections-michaelle-jean-demande-aux-haitiens-de-faire-preuve-de-perseverance.html | |
Haïti - République Dominicaine : Lutte contre le choléra ou chasse aux haïtiens ? 15/12/2010 15:57:27 | |
Le Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) nous rapporte que des sources dignes de foi font état de chasse aux Haïtiens à Puerto Plata, Sosua et d'autres aires touristiques au Nord de la République Dominicaine. Deux camions circulent... | |
http://www.haitilibre.com/article-1924-haiti-republique-dominicaine-lutte-contre-le-cholera-ou-chasse-aux-haitiens.html | |
Haïti - Élections : Paris évoque un second tour à 3 15/12/2010 14:23:57 | |
Michèle Alliot-Marie, lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale à Paris, a évoqué la possibilité que le deuxième tour de l'élection présidentielle soit ouvert à trois candidats... | |
http://www.haitilibre.com/article-1923-haiti-elections-paris-evoque-un-second-tour-a-3.html | |
Haïti - Reconstruction : La CIRH pagailles et contestations généralisées 15/12/2010 14:04:15 | |
La quatrième réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) qui s'est tenue hier à Santo-Domingo, réunissait environ 70 fonctionnaires et techniciens en provenance d'Haïti et de République dominicaine, les délégations des 26... | |
http://www.haitilibre.com/article-1922-haiti-reconstruction-la-cirh-pagailles-et-contestations-generalisees.html | |
Haïti - Épidémie : Les églises partent en croisade contre le choléra 15/12/2010 10:21:41 | |
La coalition Religion pour la Paix, qui regroupe des représentants de plusieurs confessions religieuses en Haïti, s'est engagée hier mardi, dans la lutte contre le choléra, en lançant une vaste campagne de sensibilisation (soutenu par l'UNICEF)... | |
http://www.haitilibre.com/article-1921-haiti-epidemie-les-eglises-partent-en-croisade-contre-le-cholera.html | |
Haïti - Élections : Bill Clinton lance un appel au recomptage des votes 15/12/2010 09:44:17 | |
Bill Clinton a lancé hier, en République Dominicaine ou il co-présidait la 4 ème session de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH), un appel pour un nouveau comptage des bulletins de l'élection... | |
http://www.haitilibre.com/article-1920-haiti-elections-bill-clinton-lance-un-appel-au-recomptage-des-votes.html | |
Haïti - Élections : OEA envoie 2 missions d'aide à la demande du Président Préval 15/12/2010 09:05:45 | |
À 5 jours de la publication (éventuelle..) des résultats du premier tour, le Président René Préval a sollicité hier, une aide auprès de l'Organisation des États Américain (OEA). Cette aide se traduira par l'envoi de 2 nouvelles missions techniques... | |
http://www.haitilibre.com/article-1919-haiti-elections-oea-envoie-2-missions-d-aide-a-la-demande-du-president-preval.html | |
Haïti - Football : Match contre la pauvreté 2-2 15/12/2010 08:44:40 | |
Plus de 30 joueurs internationaux de football issus des meilleures équipes du monde se sont retrouvés hier pour le Match contre la pauvreté, accueillit cette année par l'Olympiacos Football Club au Pirée, en Grèce. Les recettes de cette rencontre sont... | |
http://www.haitilibre.com/article-1918-haiti-football-match-contre-la-pauvrete-2-2.htm |
Dr Gerard Etienne, la révolution tranquille sera une réalité en Haiti. Par Cyrus Sibert.
Gerard Etienne restera dans notre coeur.
La bataille pour le changement continue avec ces mots d'ordre pour une révolution en Haiti, pour la décentralisation, pour l'indépendance nationale et la fin de la bossalocratie.
Cyrus Sibert, Réseau Citadelle
15 décembre 2010
www.reseaucitadelle.blogspot.com
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La communaute internationale l'INITE et les germes de la Violenceen Haiti.
Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. » (Victor Hugo, Hauteville-House, 1862 (Wikipedia)
Avec une tristesse sans pareille et une violence visible comparable á la violence des rues mais , invisible, qui égale les vingt années du pouvoir Lavalas, je mène chaque nuit une lutte contre l'idée d'un suicide et contre la violence politique exercée par le Président Préval, Lavalas, Espoir et INITE sur « Les misérables » d'Haïti en ces jours funestes de fin de règne. Avec une impuissance qui génère les envies de violence les plus criminelles, je dors chaque nuit avec un sentiment de vengeance qui achève de détruire tout ce que ma maman m'avait inculqué de morale et d'humanisme. Si á mon âge soixante huit ans, l'Espoir ,l'INITE, les Nations Unies , L'OEA, la CARICOM, l'UE, le Brésil, la France, le CANADA et les Etats-Unis ont fait de moi, le frustré que je suis devenu , que dire des millions de misérables d'Haïti que la politique a ruinés et transformés en monstres féroces, précoces, avides de vengeance , á la suite de rêves bafoués et des espoirs déçus.
L'élite politique et économique haïtienne, les occupants du pays, n'arrivent pas á comprendre que chaque fois qu'ils interviennent á la radio pour accuser les « Misérables des rues d'Haïti» qui ont saccagé les édifices publics et les biens de paisibles citoyens de « violents « ils ne font qu'attiser les flammes de la violence , la rage de la vengeance chez ce petit peuple qui ne songe seulement qu'á vivre. En saccageant tous ces édifices publiques, « Les misérables d'Haïti » ne cherchent qu'á se faire justice dans un pays ou la justice lui refuse ses droits les plus élémentaires. Un CEP a été formé et maintenu contre la volonté des élites. Une INITE est formée á partir de la destruction des partis politiques. Une loi électorale scélérate a été promulguée et acceptée tant bien que mal . Sous l'égide de cette loi on a accepté d'aller aux élections .Voilà que le conseil électoral, placé pour organiser les élections a été le premier á violer cette loi , en acceptant la participation á ce scrutin des candidats sans leur certificat de décharge. Depuis cette première décision du CEP d'accepter ces candidats sans décharge, il n'était plus dans la loi, il dirigeait á partir de considérations politiques. La loi électorale était caduque.
Les élections restent un principe international sacré de changement de pouvoir toutes les fois qu'elles se font á l'intérieur d'un cadre institutionnel qui empêche les dérives et punit les contrevenants. Aujourd'hui les contrevenants sont ceux qui occupent les avenues du pouvoir et qui dirigent sans se soucier des lois organiques qui les habilitent á diriger. Ils interprètent la loi leur façon , l'invoquent quand elle est bonne pour eux et l'écartent quand elle ne fait pas leurs affaires. La loi électorale ne prévoyait pas le soulèvement en masse de la population contre la proclamation des résultats. La loi électorale ne prévoyait pas de création de commission indépendante pour gérer un vice électoral grave, ni de dialogue politique dans la réalisation des élections. Si cela arrive c'est parce que les institutions placées pour accompagner le processus ont été également galvaudées et corrompues dans l'organisation des élections. Les élections ont été foirées et on ne peut plus parler de légalité ou de rester á l'intérieur de la légalité.
A chaque période électorale, les élites haïtiennes et la communauté internationale, partie prenante, ont attisé la flamme de l'espoir chez ce petit peuple en lui disant et je cite « en ce moment de grandes misères et d'injustices sociales, vous ne pouvez apporter du changement dans vos conditions de vie qu'en utilisant la seule arme meurtrière dont vous disposez, votre carte électorale, qui vous permettra de changer le personnel politique et d'élire des dirigeants qui vous inspirent confiance en apportant le changement que vous désirez .Depuis 1990, l'élite haïtienne et la communauté internationale ne cessent de marteler dans la tête des misérables d'Haïti, ces paroles du catéchisme de l'évangile politique haïtienne et á chaque élection, excepté celles de 1990, les misérables d'Haïti constatent que ce sont encore ces mêmes salopards politiques qui verrouillent le système électoral et qui les empêchent d'exercer leurs droits de vote. Dans les élections du 28 novembre, les misérables d'Haïti ont été empêchés d'exercer leur droit de vote a la suite d'un brouillage de noms dans les listes électorales. De plus le droit de vote de ceux la qui ont réussi á voter a été pilé au pieds par le CEP qui aurait trafiqué les résultats en manipulant les chiffres originaux en faveur de ce député de Ouanaminthe , si l'on se réfère á ces emails envoyés sur le NET.
Alors, messieurs de la communauté internationale, de la haute communauté ecclésiastique d'Haïti, de l'Equipe INITE et de votre cortège funèbre , le CEP, après avoir servi aux misérables d'Haïti ce cocktail de marijuana de 28 novembre, de cholera désespérant, de gestion purulente du séisme de12 janvier et des sénatoriales indigestibles de 2009, sur un plateau nauséabond , que vouliez vous attendre de ces misérables ? Qu'ils continuent á boire jusqu'à la lie la coupe des humiliations et des frustrations politiques ! Non messieurs, dites vous bien ceci que la patience humaine a une limite et que vous avez franchi le cap de cette patience. Vous avez franchi le Rubicon .Dans la nuit des temps vous lui aviez enlevé son Aristide mafieux .Récemment vous lui aviez enlevé son Wyclef, et immédiatement après ,sans explication aucune, vous lui avez retiré son charogne de MIKI. Et vous imaginez que vous ne lui aviez causé aucune violence ! Non seulement vous vous défendez de ne lui avoir fait aucune violence, mais vous entretenez dans le subconscient de ces misérables la flamme de la violence en manigançant de fatigantes et interminables négociations mortifiantes qui ne font que révolter d'avantage sa conscience.
Non messieurs, vous êtes méchants .Vous êtes des inconscients .Vous méritez la mort, car en ne vous tuant pas, on vous laisse le champ libre pour tuer dix millions d'haïtiens dans les années á venir, étant entendu que vous êtes actionnés par une autre violence plus aveugle encore .
Alors messieurs de la communauté internationale et de l'INITE, , de quelle violence vous parlez ? De l'adorable furie des rues des misérables d'Haïti ou de la criminelle , aveugle et permanente furie cultivée par votre politique et votre diplomatie hypocrite en Haïti qui n'ont fait que des monstres ? Au nom de quel principe républicain vous vous permettez de m'accuser de violents alors que c'est vous qui êtes la cause de la cause efficiente de la violence.
Il est encore tôt messieurs, de faire le geste qu'attendent les misérables d'Haïti. Ne soyez pas trop orgueilleux et trop présomptueux. Dites seulement á ces misérables que vous comprenez leurs déceptions et que vous admettez avec eux que les élections du 28 novembre n'ont été qu'une mascarade électorale , que vous souscrivez á l'annulation du premier tour et que vous reportez tout le processus au 16 janvier 2010 avec la promesse ferme que le CEP de Gaillot cette fois ci ne sera pas au rendez vous électoral. Prononcez seulement cette phrase et vous allez voir encore la naïveté de ces bons misérables qui vont oublier tout le mal que vous les aviez fait en criant vive l'International.
michelwilliam1000@hotmail.com
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