mardi 15 février 2011
Signal FM le 7 février 2011 Entretien de Jean-Claude Duvalier.
Signal FM le 7 février 2011
Entretien de Jean-Claude Duvalier
Q.- Quelles sont les circonstances ayant entouré votre départ du pouvoir le 7 février 1986 ?
R.- Si vous aviez la chance de lire ou d'écouter mon dernier message du 7 févriek 1986, vous auriez une idée très claire de ces circonstances.
En politique, il faut savoir se retirer à temps ; et pour moi qui ai vécu quinze ans sans tumulte aucun avec le peuple haïtien, le fait d'un soulèvement populaire dans deux ou trois villes de Province, dirigé contre mon gouvernement, me paraissait suffisant pour partir et, après maintes réflexions, j'ai décidé de partir, à la stupéfaction de mes collaborateurs, de mes partisans, des membres de ma famille et même de l'opposition, pour ne pas ralentir les efforts de développement qui étaient en cours. Croyez-moi, ma mère ne l'a su qu'au soir du 6 février.
Menm Manmanm ce nan nwit 6 fevrye a li konnen nou prale
Q.- Avez-vous été contraint de quitter le pays ?
R.- Je crois avoir déjà répondu à cette question. C'est non. Maintenant, si vous voulez me demander si j'avais les moyens de garder le pouvoir, en 1986, bien sûr que oui. Rappelez-vous que j'étais Chef Suprême et Effectif des Forces Armées et des Volontaires de la Sécurité Nationale. Si j'étais le dictateur que l'on prétend, je n'aurais eu qu'un seul mot à dire pour rétablir l'ordre. Je n'ai rien fait de tel. Souvenez-vous que deux écoliers sont tombés aux Gonaïves et un autre jeune au Cap-Haitien. Pour moi, c'était déjà trop. Je salue respectueusement la mémoire de ces jeunes gens tombés trop tôt. L'un d'eux, aux Gonaïves, était le fils d'un brave VSN et celui du Cap-Haitien, était un proche parent d'un officier de la Garde Présidentielle attaché à ma sécurité personnelle. Machination ou pas, je vous laisse le soin d'en juger. De toute façon, parmi les nombreuses options ouvertes devant moi, j'ai préféré laisser le pouvoir à un conseil civilo-militaire que j'ai constitué afin de hâter un règlement pacifique de la crise.
Q.-Quel rôle l'international a-t-il joué dans votre départ ?
R.- Aucun. Sans doute vous posez cette question dans un contexte post-duvaliériste. Nous avons traité différemment avec l'international.
Epòk mwen tap Gouvène peyi-a relasyon-m te genyen ak entènasyonal la se pa menm relasyon ki egziste jodi a
Quand j'ai décidé vraiment de partir, j'ai invité Jeudi 6 février, vers sept heures du soir, respectivement l'Ambassadeur de France et celui des Etats-Unis, à me rejoindre au Palais National et là, je leur ai fait part de ma décision de démissionner. J'ai sollicité de l'Ambassadeur américain, de me faire trouver, si possible, un moyen de transport. Un avion militaire m'a été gracieusement envoyé.
Q.- Certains reproches sont adressées au régime de Duvalier, notamment le bâillonnement de la presse, la restriction des libertés individuelles et d'associations, la corruption, les tortures et assassinats politiques. Prenons un à un ces reproches.-
R.- Je préfère répondre globalement à cette question.
Rétrospectivement, le plus grand reproche que l'on puisse adresser à mon gouvernement c'est de n'avoir pas organisé des simulacres d'élections présidentielles tous les quatre ans, cinq ans ou six ans. J'avais une vision plus sérieuse de la démocratie. Et je voulais ramener tout mon entourage à cette vision sérieuse, dans un esprit de consensus. Malheureusement, les choses politiques prennent du temps en Haïti…
En matière de démocratie, si votre modèle est la France ou les Etats-Unis par exemple, tous les reproches vous sont permis. Si, au contraire, vous prenez d'autres exemples comme le modèle cubain très populaire en Haiti, je souhaiterais que l'on m'explique sincèrement en quoi ce pays ami est-il une démocratie par rapport à mon gouvernement qui, progressivement, s'ouvrait à l'opposition au point qu'un bon nombre de mes opposants sont devenus ministres, ambassadeurs ou ont été recrutés comme techniciens dans mon gouvernement…
A entendre les complaintes de mes adversaires, je me suis demandé si la seule façon de passer à leurs yeux pour un vrai démocrate n'était pas, en fin de compte, de me laisser abattre ou de leur laisser le pouvoir…Et jusque là, ils en ont fait quoi ?
Ki sa yo fè avec pouvwa sa-a
On semble dénier à mon gouvernement même le droit d'avoir maintenu la paix des rues et d'avoir pourchassé des poseurs de bombes ou des dealers de drogue !
Je sais qu'il y a eu des dérives ; encore une fois je les regrette amèrement ! Je rappellerai que toutes les fois que des cas d'abus documentés m'ont été rapportés, j'ai ordonné des sanctions sans fanfare. J'espère que les archives de l'armée et de la police pourront en témoigner.
Saviez-vous que, sous mon gouvernement, le Révérend Sylvio Claude a été arrêté puis jugé et condamné par un tribunal criminel à neuf ans de prison ? Mais savez-vous aussi qu'il gagna devant la Cour de cassation, fut mis hors de cause et mis en liberté ? Ces juges qui ont agi en toute indépendance n'ont pas été persécutés ni révoqués par mon gouvernement. Je salue le courage de ce martyr de la liberté ! Je ne peux pas vous dire aujourd'hui à quel point j'étais dévasté à la vue des images atroces de son assassinat à Quatre-chemins, aux Cayes, en septembre 1991. Personne ne parle de ce crime odieux ! Avez-vous un bilan des journalistes, des militants politiques, des syndicalistes brutalement exécutés sous le règne de ces régimes démocratiques qui m'ont succédé ?
Voyez-vous ? C'est tout un débat. C'est un peu la même chose quand vous parlez de corruption. L'histoire finira par rétablir la vérité et dressera le vrai bilan-surtout social et économique- de ce que l'on a pu réaliser à partir des maigres ressources dont on a pu disposer. Nous n'avions pas eu la chance de ces généreux milliards malheureusement...
Q.- Comment avez-vous vécu l'exil ?
R.- Mwen te fizikman an France men tout nanm mwen tout lespri-m te toujou an Ayiti
Au rythme de mon pays ! J'étais placé à un centre d'observation pour constater les progrès réalisés dans certains pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Sud, au cours de ces vingt-cinq dernières années et vivre parallèlement et douloureusement la désintégration d'Haïti à tous les niveaux au cours de cette même période. Même l'espoir s'est évanoui. La jeunesse n'a plus de référence morale et est abandonnée à elle seule sans boussole.
Q.- Quelle sensation ça vous fait d'être à nouveau en Haïti ?
R.- Nou te viv moman sa-a menm jan avèm e nou tout konstate akèy chalere ke jenès la te banm
Vous l'avez vécu avec moi pour un voyage qui n'était ni programmé ni annoncé. Vous avez vécu l'enthousiasme de cette jeunesse à l'Aéroport International. Vous avez vu l'enthousiasme des employés des services publics, leur accueil, leur réception ! Mais, de l'Aéroport vers mon hôtel, j'ai été plongé dans une profonde désolation par ce que j'ai pu observer. Il est donc grand temps que tout le monde, dans un grand konbit, enfin, travaille à la renaissance de ce pays et à la promotion de la jeunesse. J'entrevois cette possibilité où tous les anciens chefs d'Etat pourraient former un grand conseil dans le but de promouvoir à la réconciliation nationale et au relèvement d'Haiti.
Q.- Quelle est votre lecture de la situation socio-politique actuelle ?
R.- J'observe. Le pire qui pourrait arriver à ce peuple c'est qu'il devait continuer encore à vivre dans ces conditions infrahumaines, en dépit de ces milliards de dollars d'aide ! Quelqu'un devrait avoir quelque part mauvaise conscience ! Nous devrions avoir mauvaise conscience en tant qu'élites dirigeantes!
Jenès peyi d'Ayiti a ce pou nou mete tet nou ansanm ak Union Fait la Force la pou nou rekonstwi peyi a
Kenbe fèm pa lage mwen avèk nou
A byento
Haiti-élections : Attention aux vertiges du pouvoir. Par Cyrus Sibert.
Nous avions remarqué des signes d'arrogance, d'impatience, d'autosuffisance et même d'intolérance chez cette personne qui parlait au téléphone avec le militant de base qui voulait juste s'enquérir de la conduite de la campagne et exprimait ses inquiétudes concernant les alliances contre-natures annoncées dans la presse.
Cet homme, membre de la famille de l'une des personnes en liste pour le deuxième tour des élections en Haiti, s'est montré extrêmement arrogant:"Se zafe ki gade bonda nou si nou kite yo jwe nan tet nou." Des propos déplacés qui annoncent l'arrogance des uns et des autres, et qui expriment une menace pour les acquis démocratiques.
En conclusion, le comportement arrogant et auto suffisant des hommes et des femmes qui forment le noyau dur des équipes de campagne doit être un critère de choix pour les électeurs. Car, tout pouvoir autosuffisant, arrogant et méprisant provoquera une rébellion populaire qu'aucun mandat légitime -"au sens strict du terme"- ne pourra sauvegarder. L'exclusion de certains secteurs de la classe politique constitue une épée de Damocles qui pourrait se faire sentir au moment opportun.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
www.reseaucitadelle.blogspot.com
15 fevrier 2011
Cyrus Sibert, Journaliste, Cap-Haitien, Haiti
lundi 14 février 2011
Lundi 14-02 / Haiti + Jazz + Minustah + Haïti manque de maturité politique...
| Haïti - Culture : 5ème Édition du festival international de Jazz de Port-au-Prince
14/02/2011 14:38:46 |
La 5ème édition du Festival International de Jazz de Port-au-Prince s'ouvrira samedi 19 février 2011 au Parc Historique de la Canne à Sucre, à Tabarre, avec un concert de la chanteuse brésilienne Beatriz Malnic, suivi d'Aaron Goldberg, excellent pianiste.. | |
http://www.haitilibre.com/article-2345-haiti-culture-5eme-edition-du-festival-international-de-jazz-de-port-au-prince.html | |
| Haïti - Éducation : Michaëlle Jean souhaite une «révision» du système éducatif haïtien
14/02/2011 14:22:55 |
Michaëlle Jean, l'envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti, va rencontrer mardi, les membres de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH), afin de présenter une stratégie d'éducation pour Haïti où seulement un enfant sur cinq... | |
http://www.haitilibre.com/article-2344-haiti-education-michaelle-jean-souhaite-une-revision-du-systeme-educatif-haitien.html | |
| Haïti - Carnaval de Jacmel : 1 mort et plusieurs blessés par balles
14/02/2011 13:59:53 |
Dimanche 13 février, au environ 22:30, lors de la 6ème journée pré carnavalesque, sur l'avenue Barranquilla de Jacmel, Jimmy Charles a été tué, Jean Charles Anel et Wendy Destiné, ont été gravement blessés par balles... | |
http://www.haitilibre.com/article-2343-haiti-carnaval-de-jacmel-1-mort-et-plusieurs-blesses-par-balles.html | |
| Haïti - Élections : Haïti manque de maturité politique...
14/02/2011 12:45:26 |
Dans le cadre de la célébration du 100ème anniversaire de l'Organisation des États Américains (OEA), José Miguel Insulza, le Secrétaire général de l'OEA, a déclaré que malgré les difficultés évidentes, la démocratie a progressé sur le continent... | |
http://www.haitilibre.com/article-2342-haiti-elections-haiti-manque-de-maturite-politique.html | |
| Haïti - ALERTE CONATEL : Tentative d'escroquerie par messagerie
14/02/2011 11:54:41 |
Suite à de nombreuses plaintes reçues au CONATEL relativement à des actes malhonnêtes perpétrés par des individus utilisant les services de messagerie offerts par les réseaux de téléphonie mobile ou les services de courrier électronique... | |
http://www.haitilibre.com/article-2341-haiti-alerte-conatel-tentative-d-escroquerie-par-messagerie.html | |
| Haïti - Politique : L'Uruguay pour un retrait progressif de la Minustah
14/02/2011 11:17:26 |
Les deux ministres ont insisté sur la nécessité de résoudre le problème de l'exclusion sociale et politique, soulignant que l'effort en ressources humaines et économiques des Nations Unies... | |
http://www.haitilibre.com/article-2340-haiti-politique-l-uruguay-pour-un-retrait-progressif-de-la-minustah.html | |
| Haïti - Éducation : Camp Corail, rentrée des classes après 10 mois d'attente !
14/02/2011 09:51:27 |
Le 10 avril 2010, le camp Corail a été le premier camps pour déplacés à ouvrir après le séisme. Un camp modèle disaient alors les autorités, pour inciter les personnes à quitter les camps de fortune pour le «confort» et la «sécurité»... | |
http://www.haitilibre.com/article-2339-haiti-education-camp-corail-rentree-des-classes-apres-10-mois-d-attente.html |
Why won't Hearts with Haiti board members answer this simple question?
___ February 14, 2011 Michael Geilenfeld Executive Director St. Joseph Family Homes Port au Prince, Haiti FIFTH REQUEST Dear Mr. Geilenfeld, During your entire lifetime, how many allegations of child sex abuse (under age 18) have been made against you? In other words, how many individuals have alleged that you engaged in some form of sexual act with them before they turned 18 years old? There is no need for you to hide behind your attorney. My question is sincere and reasonable. Sincerely, Paul Kendrick Freeport, Maine 207-838-1319 _________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
samedi 12 février 2011
La marmite de la politique et de la finance.
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Haiti may have more oil than Saudi Arabia??
http://www.1888pressrelease.com/paret-petroleum-begins-geological-study-on-haiti-s-hydrocarb-pr-278441.html
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Paret Petroleum has began its study on Haiti's hydrocarbons, after much debate on Haiti's oil potential Paret Petroleum has started it Geological survey. (1888PressRelease) February 12, 2011 - Paret Petroleum has began its geological survey on the Oil and Gas potential of HAITI, exploration is estimated to begin on June 1,2011. This monumental exploration could aid Haiti's GDP and national deficient. It is believed by Geo-scientist that Haiti has more oil than Venezuela and Saudi Arabia. Haiti being only 1000 miles from the major oil refineries in Louisiana and the Gulf gives this country a potential to be an oil producing Goliath.
CEO and founder of Paret Petroleum Emmanuel Paret had this to say " I am a Haitian American for years my family, friends and colleagues have believed that Haiti has tremendous reservoirs of oil and gas and Paret Petroleum and I will prove that it does, this is a 26 million dollar project and I am confident that my company will be successful in finding oil, giving our investors a positive return, aiding the country with it's National deficient and poverty issues. Exploration for hydrocarbons is long overdue for Haiti and we will be the pioneers to take the risk ". Company Overview
Paret Petroleum (P/P) is in the oil and gas business. We carry out explorations as well as drill, pump, and sell our own oil and gas. The founder and CEO is Emmanuel Paret, P/P's overall goal is to have a successful growth rate of 50% percent a year. As oil is not a renewable resource, we will continue to explore and drill farther than any oil company has in the world, executing with excellence and becoming the leader of the oil industry. As of September 18, 2010, oil is trading at $73 a barrel. Our predictions, as well as financial market analysis, show that oil will peak at $120 a barrel. Paret Petroleum's aspect is to position itself to reap the benefits before the bubble bursts. The plan for this situation is to begin drilling immediately on the leases that P/P is acquiring. At the moment the major strength of Paret Petroleum is the Haiti/Haitian land that we are acquiring. We believe, upon 3 years of exploration, we will have more than 20 successful wells producing at a minimum of 5,000,000 barrels per day and more than 800,000,000 mcf of gas per day. |
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Pascal Robert, Esq.
Hofstra University, BA
Boston University School of Law, Juris Doctor
Michel Martelly survivra t-il a sa déclaration d'intention de faire alliance avec INITE.
Même quand entre le titre et le corps de texte de l'article publié dans le journal Lenouvelliste.com, il y a nuance entre "parti INITE" et "secteurs de INITE", le silence du bureau de campagne laisse planer l'idée d'une alliance avec la CONTINUITE. Hors toute la bataille électorale de la base populaire était concentrée autour de l'idée de sanction contre l'INITE.
En majorité, le peuple voulait sanctionner les hommes de l'INITE, la Plate-forme politique au pouvoir. Il a décidé d'un "vote sanction" en supportant la rupture. Parler d'alliance, c'est mal comprendre la réalité politique et les circonstances qui militaient en faveur du candidat de REPONS PAYIZAN.
Ce vendredi 11 février 2011, la majorité des auditeurs qui intervenaient dans une émission radiodiffusée dans le Nord critiquait cette décision de Michel Martelly de s'allier avec le parti INITE, la qualifiant de trahison.
Cette décision de s'allier a l'INITE risque de provoquer un désengagement chez des jeunes militants anti-Continuité qui constituent la force de frappe de Michel Martelly.
Sur la route du pouvoir, il y a des erreurs de parcours capables de changer radicalement les espérances. Alors que Mirlande Manigat est sur le point gagner la confiance d'une partie de l'électorat anti-Préval grâce a un serment sur la tête de ses trois petits enfants au micro de Radio Vision 2000, Michel Martelly décide de s'installer dans cette place inconfortable de "pion" du Président sortant au service de sa CONTINUITE.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
www.reseaucitadelle.blogspot.com
12 février 2011
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
Alliance Martelly-Preval: L’agenda de SwitchMicky.Com. Par Jean-Junior JOSEPH
Alliance Martelly-Preval: L'agenda de SwitchMicky.Com
« En politique , le choix est rarement entre le bien et le mal mais entre le pire et le moindre mal ... »
Niccola Machiavel
Crédit: Le Nouvelliste
1. 24 novembre 2010 : Martelly dénonce une alliance entre Manigat et Célestin ( Le Nouvelliste)
2. 28 novembre 2010 : Martelly a pris l'initiative sur les annulations des élections au Karibe Convention Center ;
3. 29 novembre 2010 : « Annulations, NON ! ….Je suis toujours dans la course... » Martelly dixit
4. 14 décembre 2010 : Martelly propose un second tour avec tous les candidats (Le Nouvelliste)
5. 27 décembre 2010: « Quand on a proclamé les résultats, je ne faisais que saluer des gens de mon équipe qui étaient chez moi, les remercier pour avoir voté pour moi. Et, pour moi, c'était une affaire classée car le CEP a proclamé les résultats. On allait par la suite donner une conférence de presse quand des gens nous ont appelés pour nous dire que la population est révoltée face aux résultats. A ce moment-là, j'étais indigné » (Le Nouvelliste)
6. 8 février 2011: "Martelly exige des changements dans le Gouvernement et dans le CEP."
7. 9 février 2011: « Martelly n'écarte pas une alliance avec INITE ( Journal Dominicain + Le Nouvelliste)
Qui sont les conseillers politiques de M. Michel Joseph MARTELLY? Je suis curieux de savoir!
JJ JOSEPH
Le 10 février 2011
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vendredi 11 février 2011
La politique de "Devan devan net" de Madame Manigat peut lui coûter les élections
Les diplômes, la moralité, la crédibilité et l'intégrité politique ne manquent pas à Madame Manigat pour qu'elle devienne première femme élue présidente démocratiquement en Haïti. Toutefois, son incapacité à se prononcer et à se positionner face à la crise électorale peut lui coûter les élections.
Favorite des différents sondages organisés avant les élections contestées du 28 novembre 2010, elle a terminé en tête des résultats préliminaires, en dépit de fraudes massives et des irrégularités répertoriées dans plusieurs centres de votes. Cet avantage, qu'elle a conservé, malgré la révision et la correction faites par l'équipe technique de l'OEA, le permet de discuter le second tour face à Michel Martelly.
Grande surprise de cette 5ème élection présidentielle démocratique en Haïti, Michel Martelly, un habitué du micro, ne fait pas d'économie de ses mots pour dire bien haut ce que la grande majorité des haïtiens pensent tout bas des politiciens de ces trois dernières décennies. Il se conduit en leader et exprime très clairement ses positions quant à l'organisation du second tour des élections. Il réclame la tête du Président, du Directeur général et de quelques conseillers du CEP (Conseil Électoral Provisoire), ainsi que le renvoi des ministres de la justice, de l'intérieur et des affaires sociales pour que les élections soient organisées vraiment de façon libre et démocratique.
Caricature conçue par un artiste haïtien |
Martelly gagne des points auprès de la population, du secteur privé des affaires, des investisseurs et de la communauté internationale. Ses sorties médiatiques impressionnantes et la campagne de dénigrement des partisans de Mme Manigat à son encontre, lui sont profitables.
Michel Martelly est sur le point d'ajouter une nouvelle page dans l'histoire du pays pendant que les Manigats jouent leur dernière carte pour accéder à la magistrature suprême de la république. En fait, en menant une campagne silencieuse "bèbè" dénié de programme, Préval a pu conquérir le cœur des anciens partisans d'Aristide pour se faire élu en 2006. Cependant, en 2011, en utilisant cette même stratégie, Madame Manigat ne pourra pas gagner face à un Martelly, sûr de lui et qui n'a pas sa langue dans sa poche lorsqu'il doit défendre sa position.
Ce 2eme tour des élections se jouera sur le programme, les idées, le leadership et le charisme. Les haïtiens ne croient plus dans les politiciens traditionnels. Les diplômes importent peu dans la course aux urnes. Deux candidats, deux personnalités opposées et deux passés différents, on peut attendre à une campagne plus objective et plus musclée.
Norly GERMAIN
11 Février 2011
http://norlygermain.blogspot.com/
http://norlygermain.blogspot.com/
"A book is a hospital for the mind"
Hosni Moubarak démissionne.
Mise à jour le vendredi 11 février 2011 à 11 h 46
Hosni Moubarak démissionne
Hosni Moubarak quitte la présidence et l'armée prend le contrôle du pays, a annoncé le vice-président Omar Souleimane dans une intervention très succincte à la télévision nationale égyptienne.
Les centaines de milliers de manifestants sont en liesse à la place Tahrir et dans le reste du pays.
Pour une 18e journée consécutive, près d'un million de personnes se sont rassemblées au centre du Caire. Depuis plusieurs jours, les manifestants occupaient ce lieu symbolique jour et nuit pour réclamer le départ du président Moubarak.
La foule en liesse
À Tunis, où la révolte populaire a mené au départ du président Ben Ali, l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak a été accueillie par un concert de klaxons.
Dans la bande de Gaza, le Hamas a salué la démission d'Hosni Moubarak comme « le début de la victoire de la révolution », tandis que des scènes de liesse se déroulaient dans l'ensemble du territoire contrôlé par le mouvement islamiste palestinien.
Du côté d'Israël, un responsable gouvernemental a dit espérer que la période de transition qui s'ouvre en Égypte se fera « sans secousse ».
Le président américain Barack Obama va quant à lui réagir à 13 h 30, a annoncé la Maison-Blanche.
Quelques minutes avant l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak, le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, nommé le 5 février, avait lui aussi annoncé sa démission de son poste et du parti, affirmant que le pays a besoin de nouveaux partis.
L'armée aux commandes du pays
Plus tôt dans la journée, l'armée avait annoncé qu'elle se portait garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué jeudi ses prérogatives à son vice-président, sous la pression de la rue.
Le Conseil suprême des forces armées avait lancé un appel à un retour à la vie normale, et garantit la réforme de la Constitution et l'organisation d'élections libres et justes.
L'armée se disait prête à lever l'état d'urgence aussitôt que les circonstances actuelles le permettront, mais affirmait qu'elle ne tolérerait aucune atteinte à la sécurité du pays.
Photo: Télévision d'État égyptienne Le président Moubarak, prenant la parole à la télévision d'État. |
Jeudi, dans un discours télévisé, le président Moubarak a annoncé le transfert de ses pouvoirs au vice-président Omar Souleimane, sans toutefois parler de démission, au grand dam des manifestants. Au pouvoir depuis 30 ans, Hosni Moubarak a dit refuser de se plier aux diktats étrangers.
Durant toute la journée, jeudi, des chaînes de télévision et des agences de presse avaient relayé des informations sur la démission imminente du raïs.
Son allocution, en fin de soirée, a été accueillie avec colère par les manifestants, et avait été jugée insuffisante par Washington.
« Le peuple égyptien s'est fait dire qu'il y avait un transfert des pouvoirs, mais il n'est pas encore clair si ce transfert est immédiat, significatif et suffisant », a indiqué le président Obama dans un communiqué.
Sur les ondes du réseau CNN, l'ambassadeur égyptien aux États-Unis, Sameh Choukri, avait déclaré un peu plus tôt en soirée que le président Moubarak est un président de droit, mais que le vice-président Omar Souleimane est devenu le président de facto.
« Trop de citoyens égyptiens ne sont pas encore convaincus que le gouvernement est sérieux au sujet d'une véritable transition démocratique », a-t-il déploré. Le gouvernement Moubarak « a la responsabilité de s'exprimer clairement au peuple égyptien et au monde », a déclaré Barack Obama.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters
Flash! Le Président égyptien Hosni Mubarack abandonne le pouvoir a l'armée après 30 ans de pouvoir dictatorial.
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
NOTE DE PRESSE DES BATONNIERS GERVAIS CHARLES , RIGAUD DUPLAN ET GERARD GOURGUE
Envoyé : 10 fév, 2011 18:19
NOTE DE PRESSE
DE MAITRES
GERVAIS CHARLES, BATONNIER EN EXERCICE , RIGAUD DUPLAN ET GERARD GOURGUES,
ANCIENS BATONNIERS
Les soussignés : Maîtres Gervais CHARLES, Rigaud DUPLAN et Gérard GOURGUES, en
raison d'une part, des diverses réactions enregistrées à la suite de la
publication des résultats définitifs pour le premier tour des élections
présidentielles du 28 Novembre 2010 et d'autre part, de la position adoptée
parle Chef de l'Etat, René PREVAL, en ce qui a trait à la publication de ces
résultats au Journal officiel « Le Moniteur », se voient contraints de signaler
ce qui suit afin que nul n'en ignore :
Comme on se le rappelle, les résultats préliminaires des élections
présidentielles du 28 Novembre 2010, élections entachées de fraudes et
d'irrégularités, ont été contestés par le Candidat Michel Joseph MARTHELLY et le
Candidat Jude CELESTIN.
Après plaidoirie, statuant sur ces contestations, le Bureau du Contentieux
Electoral National (BCEN) a rendu la décision ordonnant la modification des
premiers résultats en plaçant le Candidat Michel MARTELLY en deuxième position,
immédiatement après Mme. Leslie François MANIGAT.
Les décisions du BCEN qui ne sont susceptibles d'aucun recours, sont
définitives et souveraines. Elles lient le Conseil Electoral Provisoire (CEP)
ainsi que tous les Conseillers et sont opposables à tous.
Le refus par des Conseillers de signer une proclamation basée sur pareille
décision doit entrainer la démission de ces derniers ou leur remplacement.
Relativement à la publication des résultats du scrutin, l'article 177 de la loi
électorale du 25 juillet 2008 prescrit formellement :
« Après leur proclamationpar le Conseil Electoral Permanent, les résultats des
deux tours seront officiellement envoyés au Pouvoir Exécutif pour publication
dans le Journal Officiel de la République, « le Moniteur » dans un délai ne
dépassant pas huit (8) jours francs ».
En conséquence des dispositions dudit article, la publication des résultats du
scrutin au journal officiel « Le Moniteur », ne pourra se faire qu'après la
proclamation des résultats définitifs du second tour.
Fait a Port-au-Prince le 8 Février 2011
Signé : Gervais CHARLES av. Rigaud DUPLAN av. Gérard
GOURGUES av.