Des tirs et un mort dans le Nord, le problème de l'impunité une priorité. Le corps sans vie de Jeff Dorvil, 15 ans, à l'Hôpital Justinien Andy, le père de Jeff Dorvil, au chevet de son fils. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com Dans la nuit du 4 au 5 avril 2010, plusieurs actes de banditisme ont été perpétrés dans le Nord d'Haïti. Des hommes armés ont tiré toute la nuit dans la localité de Pignon. Dans la ville du Cap-Haïtien, le jeune Jeff Dorvil, 15 ans, a trouvé la mort au centre ville, après que des bandits en colère eurent fait irruption dans une bande à pied de jeunes qui manifestaient leur joie après l'annonce de l'élection de Michel Martelly à la présidence, de Kenston Jean Baptiste à la députation et de Dr Gesner Polycape au Sénat. A la rue 6 L, des bandits armés venaient d'attaquer un autre groupe de jeunes. Contacté par téléphone, le Dr Guy Théodore a confirmé l'information. Environ 6 personnes liées au Député de l'INITE donné gagnant ont tiré toute la nuit, menaçant leurs adversaires. Le Directeur de l'Hôpital Bienfaisance de Pignon a parlé d'hommes armés de fusils de guerre M1, de pistolets automatiques Kadhafi et de revolvers. Au Trou du Nord, la veille, des hommes armés avaient tiré toute la nuit aux armes lourdes. Le problème du désarmement est ainsi revenu parmi les priorités. Coïncidence, un ami haïtien qui a servi la force de police de la MINUSTAH, nous a téléphoné dans la soirée pour saluer notre clairvoyance et mettre l'accent sur la nécessité pour l'État haïtien de développer un Service d'intelligence républicain capable de faire face à ce cancer. Il pense que le problème du désarmement reste entier. La police nationale a trop longtemps été méprisée au profit des gangs armés mieux équipés, mieux financés, et protégés par des hommes au pouvoir. Selon lui, les policiers haïtiens sont capables de faire le travail. Il suffit d'avoir une volonté politique en ce sens. L'État doit se réapproprier les armes de l'Armée et de la police, il doit mettre les moyens nécessaires pour dissuader leur utilisation. L'impunité encouragée par les décisions de juges corrompus de relâcher les bandits arrêtés avec leurs armes doit être combattue par les responsables de la justice. Il faut une législation spéciale donnant à la Police Nationale d'Haïti, les pleins pouvoirs en matière d'armement. Aucun juge ne devrait pouvoir décider de rendre une arme à feu illégale. Des idées qui correspondent aux déclarations du DGPNH Mario Andrésol devant le Sénat de la République, ce lundi : « Les ordres de libérer des bandits avec leurs armes démotivent les policiers. Aussi, plusieurs policiers sont en détention préventive parce qu'ils avaient agi, dans l'exercice de leur fonction, contre des personnes liées au pouvoir politique » Le nouveau gouvernement ne pourra pas créer l'environnement nécessaire aux investissements si la PNH à les mains liées. Cette pratique qui consiste à maintenir la force publique dans un état faible face à des gangs armés puissants et violents constitue les fondements même de la perpétuation des régimes Lavalas au pouvoir. Car, ces gangs offrent la garantie de garder le pouvoir politique en verrouillant les quartiers populeux. Les pères et mères de familles qui habitent ces quartiers voient ainsi leurs enfants opprimés quotidiennement par des chefs de gangs au dessus de la loi qui les exploitent comme bon leur semble. Dans le milieu rural, des groupes armés dictent leur loi à des commissariats mal et/ou sous équipés. Les policiers des localités reculées sont obligés d'accepter les forfaits des bandits de peur d'être attaqués par des foules manipulées. Les cas de commissariats violentés et de policiers lynchés sont nombreux, durant ces 20 dernières années. RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 04 Avril 2011, 11 heures 11. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus SibertReconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mardi 5 avril 2011
Des tirs et un mort dans le Nord, le problème de l’impunité une priorité.
Quelques mots pour expliquer comment Mirlande Manigat a perdu les elections presidentielles par Stanley Lucas
Quelques mots sur comment Mirlande Manigat a perdu les elections presidentielles par Stanley Lucas ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Quelques considérations sur la déroute de madame Mirlande Manigat aux élections du 20 mars 2011 (corrigée)
Avertissement: Il s'agit d'une lecture non partisane des erreurs de la campagne de Manigat et des modifications à apporter à certaines idées du Président élu
Madame Manigat a perdu les élections avec un tel écart:
1) Parce qu'elle a épousé une autre identité que la sienne. Universitaire, Professeure, Intellectuelle, Politique de carrière, Chef de Parti... Elle s'est laissée embobinée pour adopter un style qui a réussi au Président Aristide mais qui ne correspond pas à son profile... Ceux qui l'avaient votée lors du premier tour avait d'elle une image qu'ils n'ont plus retrouvé depuis
2) Le discours de sa campagne avec un slogan "Banm Manman Mwen", n'a pas trouvé de fondement ou de légitimité dans la vie sociopolitique de la candidate, sauf bien sûr si l'on tient compte de son sexe (féminin).
3) Son message ne visait pas à conquérir une part plus large de l'électorat, mais à maintenir dans un état quasi euphorique les groupes qui lui étaient déjà favorables.
Madame Manigat n'a pas vendu de rêves ni de l'espoir. Elle n'a pas compris qu'en snobant le candidat de Repons Paysan, elle snobait aussi la majorité nationale constituée de personnes vulnérables à qui l'on a tout pris, même la dignité. Car, Martelly n'a de super que son passé de musicien...Et tous les insultes qu'on lui crachait au visage témoignaient du mépris qu'on avait pour le peuple qui voulait tout faire pour s'en sortir et avoir une vie meilleure.
Madame Manigat n'a pas vendu son programme et son rêve pour Hayti. Le peuple n'a pas vu en elle un défenseur convaincu.
4) Elle s'est embarquée dans des alliances contre nature. Et, elle n'a pas pris le soin de jauger de la popularité et de la crédibilité de ses nouveaux alliés dans leurs circonscriptions respectives. S'afficher dans le Nord avec l'ex député Nawoom Marcellus a été une faute monumentale
5) Elle a autorisé le soutien public de personnes ou de secteurs proches du regroupement INITE. Les Sénateurs Bastien et Lambert; les Ministres Lassègue et Marjorie Joseph; une association de mal voyants proche du pouvoir... etc
6) Elle a laissé trop de places dans sa campagne à ses alliés de circonstance. Elle n'a pas impliqué suffisamment les anciens du RDNP dans la campagne publique.
On aurait pu en dire davantage...Mais, il faut également nous tourner vers l'avenir. Les nouveaux leaders devront tirer leçons de la déroute de Manigat et de son équipe pour traiter l'électorat avec plus de respect.
J'espère que l'avènement de Martelly à la présidence, permettra à d'autres jeunes leaders d'émerger et de remplacer valablement les vieux roublards de la politique qui n'ont rien apporté de constructif et d'utile à l'édification de la nation.
La campagne est terminée,lLe président Martelly va devoir revoir les dossiers relatifs à :
a) la reponsabilité des forces de police dans la violation quotidienne des droits des gens ordinaires. La lutte contre l'impunité des policiers qui maltraitent les gens (chauffeurs, passagers de taxi moto, piétons, etc) et abusent de leurs pouvoirs en se cachant derrière l'esprit de corps (solidarité, complicité passive entre policiers) doit permettre de restaurer la confiance dans la police et renforcer la sécurité des agents des forces de l'ordre. A cet égard, l'inspection générale a une grande responsabilité dans la justice privée contre des policiers voyous...
la mise en cause des responsabilités des agents de la minustah (UnPol, Militaires, Civils) dans la commission de crimes et de délits sur les haïtiens
b) les relations haitianodominicaines. Il faut qu'il soit plus pragmatique sur toutes les questions concernant la République Dominicaine et éviter de faire des déclarations un peu à l'emporte pièce. L'ouverture des frontières se fera lorsqu'Hayti sera plus forte, plus belle, plus riche, et que les haytiens pourront vivre bien chez eux et surtout quand la terre d'Hayti deviendra le nouvel El Dorado. Pour le moment, il faut plus de présence de l'Etat dans les zones frontalières, plus de services à la population et plus d'opportunités de formation et d'emplois pour la population active. Il faut du crédit à l'investissement privé et des mesures incitatives pour les jeunes entrepreneurs (commerçants, industriels, agro-industriels, sociétés de service (ingénierie, nouvelles technologies, éducation, santé) ...
c) La défense de la dignité nationale. Il faut que les citoyens puissent faire un autour du chef de l'Etat pour la défense des intérêts nationaux. "Une domestique qui prend des poses sexuellement suggestives dans son sommeil, ne peut être une justification pour absoudre celui qui la viole". Peu importe, notre responsabilité dans la perpétration sur nos compatriotes de tel ou tel acte dégradant causé par des pays amis ou leurs citoyens.... On veut entendre notre chef de l'Etat condamner l'acte et demander des comptes, et non blâmé le peuple haytien pour ses manquements. Bien entendu, des mesures seront prises au niveau interne pour éviter toute répétition... Mais, le message doit être fort...Les haïtiens ne s'excuseront plus après s'être faits marcher sur les pieds par des sauvages.
d) la sécurité des grands dignitaires de l'Etat. Ceux qui travaillent vraiment pour la bonne cause, auront besoin de protection....L'Etat ne doit pas banaliser les dangers et les risques encourus par ceux qui se dressent contre les intérêts anti-nationaux des uns et des autres....
e) l'équité des opportunités pour les classes sociales. Les classes moyennes ont été appauvries, notamment par le séïsme du 12 janvier. Certains d'entre eux disposent des ressources (enfants éduqués, travail, fonds de commerce ou autres) pour pouvoir se remettre en selle avec l'appui de l'Etat. La présidence de monsieur Martelly devrait également imaginer des formules pour recapitaliser les classes moyennes et leur permettre de reconstituer leur patrimoine.
e) La réécriture de l'histoire d'Hayti. Je crois qu'il est plus qu'important que l'histoire d'Hayti soit enfin écrite par des haytiens. L'histoire rédigée par les vaincus, leurs sous-fifres et des historiens dont la lecture a été biaisée par la haine, les luttes intestines, les rivalités entre classes sociales... a causé beaucoup de torts à la nation qui n'apprécie pas à sa juste valeur l'héritage légué par nos aïeux et notre vraie place dans le concert des nations. Ils ne nous ont pas appris à apprécier dignement les prouesses des héros de la guerre de l'indépendance, la clairvoyance de nos leaders pours se maintenir au pouvoir, ou les nobles sentiments et la générosité des personnes qui se sont engagées dans la lutte contre la non satisfaction des besoins et des attentes du peuple....Ils ne nous ont pas appris à apprécier nos valeurs et à comprendre les rebondissements de nos relations avec les autres peuples ni les faiblesses qui nous ont fait perdre le respect de nous-mêmes et des autres.
f) L'information sur les richesses d'Hayti. Certains aiment parler de la pauvreté du pays. Il faut que l'Etat informe le peuple sur la valeur réelle des ressources (minières, pétrolières, naturelles) du pays, pour qu'il puisse commencer à croire en un demain meilleur. L'espoir fait vivre...Et, si le peuple sait que d'ici dix ans, des ressources valant plus 500 mille milliards de dollars américains (pétrole, or, uranium, iridium, platinum, diamant, plages, eaux thermales...) seront mises en exploitation...Il pourra se battre plus fièrement en attendant, ce jour béni où les richesses d'Hayti profiteront enfin aux descendants des nègres venus d'Afrique
Nous souhaitons bonne chance au Président Elu et que Dieu lui accorde la grâce de réussir son mandat au regard des promesses faites à la nation.
Patriotiquement: WB Me Woldson Bertrand, avocat Pénaliste Consultant en Droit Constitutionnel et Electoral Président du Centre d'Education, de Recherches et d'actions en Sciences Sociales et pénales (CERESS) Président de l'Association des Micros Entrepreneurs d'Haïti (AMIEH) Phone: (509) 3893-3653 |
Les premières Images du Président Michel Joseph Martelly
Le président élu Michel Martelly en compagnie de sa femme Sophia (Photo: Antonio Bruno)
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Le chanteur mène largement, selon les résultats préliminaires
Haïti - Martelly sera présidentLe chanteur mène largement, selon les résultats préliminairesPhoto : Agence France-Presse Hector Rétamal On s'attendait au pire avant le dévoilement des résultats préliminaires de l'élection présidentielle haïtienne du 20 mars. C'est plutôt une explosion de joie qui a accueilli l'annonce de la victoire assurée du chanteur Michel Martelly, du parti Repons Peyizan, qui aurait obtenu près de 68% des voix devant sa rivale, Mirlande Manigat. Selon les résultats électoraux préliminaires dévoilés hier, Michel Martelly a largement devancé sa rivale au second tour de l'élection présidentielle, Mirlande Manigat, l'emportant jusqu'à présent avec près de 68 % des votes, contre 32 %. On rapporte par ailleurs un haut taux de participation dans le pays qui lutte toujours pour se remettre du séisme de janvier 2010 et d'une épidémie de choléra. Michel Martelly, 50 ans, est ce candidat d'abord arrivé troisième au premier tour de décembre, derrière le dauphin du président sortant René Préval, Jude Célestin, et Mirlande Manigat. Après une semaine de violentes protestations dans la rue et des allégations de fraude, le parti de René Préval avait décidé de retirer la candidature de Célestin, tandis que le Conseil électoral provisoire choisissait de réintégrer Martelly dans la course. Pendant sa campagne électorale, Michel Martelly, du parti Repons Peyizan, s'est présenté comme un homme d'action, près du peuple. Sans expérience politique, contrairement à la constitutionnaliste Mirlande Manigat, qui est aussi la cofondatrice du parti RDNP, le candidat scolarisé aux États-Unis a promis «renouveau» et «renaissance» au peuple haïtien depuis le dépôt de sa candidature. Jeudi dernier, il avait déjà annoncé sa victoire... tout comme sa rivale. Il aura finalement eu raison. «Je suis en pleine forme pour mon peuple. Nous allons travailler pour tous les Haïtiens. Ensemble, c'est possible», a dit M. Martelly hier, sur Twitter. Dans les chaumières de la capitale et du reste du pays, on s'attendait au pire avant le dévoilement des résultats hier. «Le doute, le suspens et le stress gagnent les coeurs, la population se prépare au pire», écrivait le journal haïtien Le Nouvelliste ce week-end. Des Haïtiens se ruaient dans les supermarchés et les banques pour faire le plein, en cas de troubles similaires à ceux du premier tour. Les fenêtres de nombreuses boutiques ont installé des planches de bois à leur fenêtre hier, les ONG ont fermé leurs portes dès 14 heures et les autorités haïtiennes avaient prévu une présence renforcée dans les rues. L'ambassade canadienne avait d'ailleurs envoyé à ses ressortissants une interdiction de déplacement en région. La soirée a finalement été plutôt festive. Dès que les résultats ont été annoncés sur les chaînes de télévision et de radio, les cris ont fusé, les klaxons aussi et les gens sont sortis. Un peu partout, des gens scandaient le nom de Michel Martelly, affichettes électorales du nouveau politicien en main. Des feux d'artifice ont été lancés plus tard. «Tout le monde chante, a raconté à la Presse canadienne un animateur de radio de Port-au-Prince, Carel Pedre. C'est la joie extraordinaire et je peux dire que je n'ai pas vu ça depuis très, très longtemps ici en Haïti.» Michel Martelly succédera ainsi au président Préval, qui devait quitter son poste, puisqu'il a déjà réalisé le maximum des deux mandats de cinq ans prévus par la constitution haïtienne. Il devrait entrer en poste en mai, si les résultats ne sont pas contestés d'ici le 16 avril, jour où l'élection du nouveau président sera confirmée. Selon le politologue montréalais d'origine haïtienne Chalmers Larose, Michel Martelly a gagné des points en se positionnant comme un candidat «anti-système». «La population est en état de profonde désillusion. Elle a un ras-le-bol de l'establishment politique. Avec ce choix de Martelly, la population montre qu'elle veut essayer autre chose.» Il est aussi un rassembleur, puisqu'il a trouvé des appuis chez toutes les classes politiques et tous les groupes d'âge. M. Larose estime que le nouveau président aura deux principaux défis. D'abord, celui de répondre à la crise qui s'étire depuis le séisme qui a fait 250 000 morts et des dizaines de milliers de réfugiés toujours en quête d'un nouveau toit. «Ensuite, il devra rétablir l'image d'Haïti pour attirer les étrangers à investir en Haïti. Lui-même incarne déjà une certaine modernité et une ouverture: il doit ouvrir cette porte-là.» D'autant que les attentes du peuple seront hautes, avec ce mandat fort de 68 % des voix. Le nouveau président devra aussi apprendre à travailler avec une forte opposition, à en croire les résultats préliminaires. Dans la Chambre des députés et au Sénat, le parti du président sortant, Inite, a obtenu une majorité des sièges. À Montréal, où près de 60 000 Haïtiens d'origine résident, le dévoilement des résultats était suivi de près. Alex Milhomme, 26 ans, nous a raconté avoir passé l'après-midi branché en direct sur une radio de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Il a perdu ses élections, comme beaucoup de membres de la communauté dans la métropole. «Montréal est une capitale intellectuelle d'Haïti, c'est donc normal pour beaucoup d'entre nous de prendre pour Mirlande Manigat», grande intellectuelle et démocrate. Il a tout de même espoir d'un renouveau maintenant. «J'espère que toutes les forces vives vont s'unir autour du président. C'est difficile, mais on n'a plus le choix.» *** Avec Reuters et l'AFP ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Un enfant de rue en plein sommeil sur la place de Carénage où il a passé la nuit. Au lendemain des élections.
"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)
lundi 4 avril 2011
2e tour Élections - Résultats : Un mort au Cap-Haitien.
Faut-il signaler que des hommes de l'INITE au niveau de la rue 2 avaient assassiné un jeune de 16 ans a hauteur de la rue 0 H, le 9 décembre 2010. Ces crimes souvent exécutés par des hommes de la Mairie du Cap-Haitien liés a l'INITE donc Nawoon Marcellus révoltent la conscience des citoyens qui demandent que justice soit faite.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti.
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)
Michel Martelly Wins Haiti's Presidential Election: Report
Michel Martelly Wins Haiti's Presidential Election: ReportPosted: 04/ 4/11 03:50 PM ET
PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Musician Michel Martelly is the winner of Haiti's presidential election, according to official preliminary results, a senior official at the Provisional Electoral Council told Reuters Monday. The official, who asked not to be named, spoke before a public announcement expected later Monday to give the preliminary results from the March 20 run-off vote. (Reporting by Joseph Guyler Delva;Editing by Pascal Fletcher) Copyright 2011 Thomson Reuters.____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Michel Martelly serait le vainqueur de l'élection présidentielle en Haïti
Michel Martelly serait le vainqueur de l'élection présidentielle en HaïtiMise à jour le lundi 4 avril 2011 à 16 h 06
Michel Martelly a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle haïtienne, qui a eu lieu le 20 mars, selon un responsable du Conseil électoral provisoire cité par l'agence Reuters. Les résultats préliminaires du deuxième tour doivent être divulgués un peu plus tard lundi. Le chanteur populaire Michel Martelly, favori des sondages, s'opposait à l'ancienne première dame, Mirlande Manigat. Selon un administrateur du Conseil électoral, M. Martelly aurait obtenu près de trois fois plus de votes que sa rivale. Les Haïtiens craignent que des violences n'éclatent à la suite de l'annonce des résultats, comme cela avait été le cas à l'issue du premier tour. Les manifestations, qui avaient fait plusieurs morts, avaient forcé les autorités à revoir les résultats et à réintégrer Michel Martelly dans la course, au détriment du candidat du pouvoir, Jude Célestin. Lundi, des policiers et des soldats des Nations unies ont été déployés dans les rues du pays pour empêcher tout débordement. Plusieurs commerces ont barricadé leur vitrine en prévision de l'annonce des résultats du vote. Dans les derniers jours, de nombreux Haïtiens se sont rués dans les supermarchés et les banques, à Port-au-Prince, pour faire des provisions.
Initialement, les résultats préliminaires devaient être annoncés le 31 mars, mais des fraudes et des irrégularités massives ont forcé les autorités à repousser cette date, le temps d'écarter les procès-verbaux irréguliers. Depuis le vote, les deux camps ont respectivement annoncé leur victoire, au mépris de l'Organisation des États américains qui recommandait d'attendre les résultats officiels pour ne pas nuire au bon déroulement du processus électoral. Les résultats définitifs de la présidentielle devraient être dévoilés le 16 avril. Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Associated Pr "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
PR11012 --Military humanitarian assistance.
COMMUNIQUE DE PRESSE |
Le 4 avril 2011 No 2011/12
Arrivée en Haïti des premiers soldats du Task Force Bon Voizen
dans le cadre de la mission humanitaire, New Horizons 2011
L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Haïti annonce l’arrivée récente des premiers soldats du Task Force Bon Voizen, déployés dans le cadre de la mission humanitaire New Horizons 2011. Cette mission, qui poursuit les efforts entamés depuis l’année écoulée non loin de la ville des Gonaïves, dispensera des soins et des traitements médicaux en faveur de la population locale et construira une école et des cliniques. La mission travaillera entre la fin du mois d’avril et celle de juin; à ce moment-là, l’effectif en Haïti sera d’environ 500 soldats.
Comme l’année dernière, la Garde Nationale de la Louisiane, dirigera le Task Force Bon Voizen et fournira la plupart des soldats-humanitaires, cependant le Task Force sera également composé de soldats en provenance de Belize, du Canada, et de la Colombie.
Durant les prochaines semaines, des effectifs arriveront à l’aéroport de Port-au-Prince et seront affectés dans la zone de Cité Soleil et Saint Marc pour faire les préparatifs logistiques avant de se rendre à leur base à Mandrin dans le Département de l’Artibonite.
Le gouvernement américain a coordonné cette mission avec le gouvernement haïtien, en collaboration surtout avec les Ministères de l’Education, de la Santé Publique, et l’Intérieur. Après avoir consulté le gouvernement haïtien, il a été décidé de réaliser la mission au cours du printemps pour que les citoyens-soldats de notre pays soient chez eux en vue de répondre à des contingences cycloniques dans leur état respectif.
Task Force Bon Voizen aura à sa disposition plusieurs véhicules pour leur transport, des engins lourds pour des travaux de construction et quatre hélicoptères pour assurer des évacuations médicales et le déplacement des soldats.
Soulignons que ce déploiement entre dans le cadre de l’engagement continu du gouvernement américain d’aider le peuple haïtien à reconstruire son pays.
(Fin de texte)
Arrival in Haiti of the first troops of Task Force Bon Voizen
as part of the humanitarian mission New Horizons 2011
The Embassy of the United States of America in Haiti announces the recent arrival of the first soldiers of Task Force Bon Voizen, deployed as part of the humanitarian mission New Horizons 2011. This mission, which continues the efforts begun last year near Gonaives, will conduct medical treatments for the local population and construct a school and several clinics. The mission will be carried out between the end of April and the end of June; during that time, there will be around 500 troops.
As was the case last year, the Louisiana National Guard will lead Task Force Bon Voizen and provide the majority of these humanitarian soldiers, though the task force will also receive soldiers from Belize, Canada, and Colombia.
During the coming weeks, units will arrive at Port-au-Prince airport and will be in the area of Cite Soleil and Saint Marc to make the logistical preparations before going to their base in Mandrin, in the Artibonite Department.
The U.S. government has coordinated this deployment with the Government of Haiti, especially the Ministries of Education, Public Health, and the Interior. After consulting with the Haitian government, the decision was taken to conduct the mission in the spring to allow our citizen-soldiers to return to their home states ready to respond to hurricane season contingencies.
Task Force Bon Voizen will have numerous transport vehicles, as well as heavy construction equipment and four helicopters for medical evacuations and movement of personnel and equipment.
This mission is another example of the continuing commitment of the U.S. government to help the people of Haiti rebuild their country.
(End of text)
Martelly 'Wins' Haiti Runoff Election-Al Jazeera
Martelly 'Wins' Haiti Runoff Election-Al Jazeerahttp://www.saharareporters.com/news-page/martelly-wins-haiti-runoff-election-al-jazeera Posted: March 21, 2011 - 19:20 Posted by siteadmin Michel Martelly By Al Jazeera Partial results indicate popular entertainer victorious in quake-stricken country's presidential polls. Michel Martelly, a singer and entertainer, may have triumphed in Haiti's presidential elections, according to recently released partial results. Tally sheets read out on local media on Monday, showed Martelly was well ahead of his rival, former first lady Mirlande Manigat, in key urban areas including Petionville and the Cite Soleil slum in the capital Port-au-Prince. Even before voting stations closed on Sunday, Martelly supporters were triumphantly taking to the streets, but there has been no claim of victory from the candidate and final results are not expected until April 16. Al Jazeera's Sebastian Walker, reporting from Port-au-Prince, said that martelly supporters had begun celebrating what they saw as a victory for the candidate. Known to fans by his former stage name "Sweet Micky," the 50-year-old Martelly staged a campaign built on the promise that he would dramatically transform Haiti's notoriously corrupt and violent politics. There had been fears that Sunday's runoff, delayed for months by bickering over a violence-plagued first round in November, would be overshadowed by the return from exile of former president Jean-Bertrand Aristide. But Aristide honoured a commitment not to upset the delicate political situation and voting was largely peaceful in the Caribbean nation whose recent past has been scarred by dictatorship and violent upheaval. The candidates are vying for the job of rebuilding a nation beset by problems, from endemic poverty and corruption to the aftermath of the January 2010 earthquake, and a cholera epidemic that has claimed almost 5,000 lives since mid-October. Pre-election opinion polls showed Martelly enjoying a slim lead over Manigat, but experts warned that such forecasts are unreliable. Source: Al Jazeera and agencies ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus SibertReconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
‘Sweet Micky’ Martelly reportedly wins Haiti election
Former singer Michel 'Sweet Micky' Martelly is expected to be the next president of Haiti, observers say, defeating former first lady Mirlande Manigat. Michel Martelly Haiti presidential candidate gives a press conference in the Hotel Oloffson in Puerto Principe. The candidate will face second round against Mirlande Manigat. February 21, 2011. AFP PHOTO / Hector Retamal (Photo credit should read HECTOR RETAMAL/AFP/Getty Images) HECTOR RETAMAL / AFP/Getty Images By Jacqueline Charlesjcharles@MiamiHerald.com PORT-AU-PRINCE -- A carnival singer who reinvented himself into a polished political outsider is poised to become Haiti's new president, according to several sources familiar with the results that are expected to be released later Monday. Michel "Sweet Micky'' Martelly, 50, has received more than the required 50 percent plus one of the vote required to beat longtime opposition leader and former first lady Mirlande Manigat to win Haiti's first presidential runoff election in a quarter century. Martelly reportedly won the election by a 3-1 margin. The preliminary results of Haiti's March 20 elections were transmitted at 8 a.m. Monday to the executive director of the Provisional Electoral Council, whose members triggered momentary panic Sunday evening when they unexpectedly showed up at the vote tabulation center where tally sheets were undergoing a final scrutiny for fraud. The second round of elections for the presidential and legislative races were better organized than the first round. But like the chaotic Nov. 28 first round, the runoffs were also marred by fraud and irregular voting. As of 4 p.m. Sunday, some 1,718 presidential tally sheets out of more than 25,000 had been tossed out of the final vote count. The number accounted for between 15 and 18 percent of the tallies. The average margin of fraud in elections for Latin America is between 2 to 3 percent, according to elections experts in the region. During the March 20 runoff, voters not only stuffed ballots but they also included fraudulent voter identification numbers, which were picked up by elections workers who included 16 attorneys trained in new criteria set up by the Organization of American States. Already leading a joint elections observer mission with the Caribbean Community, the OAS was brought in following the first round to verify the vote and put in new procedures in hopes of salvaging the election. Less clear are the results of the legislative elections, described by one diplomat "as a mess." There were more than 70 legislative runoff races to fill both the Senate and the lower chamber of deputies. Haitian President Rene Preval's INITE party was vying to take control of parliament after losing being forced to remove their presidential candidate from the runoff spot in favor of Martelly. Following the first round, Martelly insisted that he — and not the government's choice — should go into the runoff against Manigat. His supporters shut down major cities for three days with rioting. A controversial review of the vote by an OAS experts mission eventually agreed with him. For days Haiti has been on edge awaiting the presidential results, with Manigat supporters fielding rumors of a victory and supporters of Martelly threatening to take to the streets in a violent outrage if he were to lose. Pras Michel, a Martelly supporter and a Haitian-American rapper formerly of the Grammy-award winning hip hop group The Fugees, was accused of followers on his Twitter account of inciting violence when at 9 p.m. Sunday, he tweeted: Machete + gasoline + matches = the will of the people. Followers responded by asking why was he preaching violence, while Martelly supporters quickly denounced him, saying he doesn't speak on behalf of the presidential candidate. Michel, who was seen in Haiti Saturday night at the bar at the upscale Karibe hotel in Petionville, later removed the tweet. Last month, the rapper was quoted in a YouTube video saying "They will burn the country if Martelly is not elected president." He told The Miami Herald at the time that his comments were taken out of context. Martelly also distanced himself from the comments, telling journalists at a news conference that he condemned any acts of violence. "If the people voted for Manigat, and she wins than life goes on,'' he said. "If they choose a candidate and it goes a different way then they will be upset about it. When I say burn the country, I am saying, the people will be in a rage. The people did not agree.'' The U.N. peacekeeping mission along with the Haitian National Police have stepped up security in key cities, including the capital. Additional troops were also put at the tabulation center and also an armored U.N. vehicle is protecting both the elections headquarters and the home of its elections council president Gaillot Dorsinvil. Late Saturday night, Manigat supporters panicked after hearing that Dorsinvil had returned to the tabulation center. Earlier in the day, he and the other seven members of the council had rushed to the tabulation center after receiving a fake text pronouncing Manigat as the winner, according to information that would soon be released by Wikileaks. Their appearance raised suspicions of the presidential observers. At the time 107 tally sheets were sent to be processed but were rejected by the computer because the parameters had not been adjusted to permit their inclusion. They were later included. Sources familiar with the events say that the exclusion of the 107 tally sheets would not have changed the outcome though the tallies may well be a point of contention by Manigat should she decide to fight the preliminary results before the elections council as permitted by Haiti's electoral law. The 107 tally sheets came from voting centers that had less than 450 voters. Read more: http://www.miamiherald.com/2011/04/04/2149983/sweet-micky-martelly-reportedly.html#ixzz1IZb47bme ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |