jeudi 26 mai 2011

États-Unis Le ministère fédéral de la Justice demande à un journaliste de révéler sa source mais protège parallèlement un autre informateur présumé.

États-Unis

Le ministère fédéral de la Justice demande à un journaliste de révéler sa source mais protège parallèlement un autre informateur présumé

James Risen, du quotidien The New York Times, s'est vu notifier, le 23 mai 2011, une citation à comparaître le 12 septembre prochain lors du procès de Jeffrey Sterling. Cet ancien agent de la CIA est accusé d'avoir transmis des informations confidentielles à plusieurs journalistes, dont James Risen, pour qui il s'agit de la quatrième assignation en justice dans les mêmes circonstances. Dans le document reçu par le journaliste, le ministère fédéral de la Justice affirme que James Risen est un témoin et qu'il doit révéler ses informations et ses sources devant un jury. En cas de refus, il risque la prison pour "outrage à la Cour".

"Une telle injonction représente une grave menace pour la liberté de la presse et la protection des sources. Toute la profession est concernée et pas seulement James Risen. Plus aucune source n'acceptera de parler à la presse sachant qu'elle n'est pas protégée. Reporters sans frontières plaide depuis longtemps pour une 'loi bouclier' fédérale en la matière (http://fr.rsf.org/recommandations-afin-d-ameliorer-l-04-11-2010,38748.html). Trente-six États de l'Union et le District of Columbia disposent actuellement d'une législation propre garantissant aux journalistes, à des degrés divers, la protection de leurs sources. Une législation fédérale similaire doit être adoptée au nom de la liberté d'informer que consacre la Constitution des Etats-Unis d'Amérique", a déclaré l'organisation.


Un rebondissement important dans une autre affaire de source, tombé le jour même de l'assignation en justice de James Risen, rend cette dernière d'autant plus absurde. Thomas M. Tamm, un ancien employé du ministère fédérale de la Justice, avait déclaré à Newsweek être l'une des sources d'un article révélant que l'ancien président George W. Bush avait ordonné à l'Agence de sécurité nationale (NSA) de placer des citoyens américains sous surveillance téléphonique et informatique hors de tout cadre légal. Ces manœuvres d'espionnage à grande échelle avaient été révélées par le New York Times en 2005, sous la plume de James Risen et Eric Lichtblau (http://fr.rsf.org/etats-unis-mutisme-de-la-cour-supreme-sur-des-05-10-2010,38498.html), malgré de très fortes pressions de la Maison Blanche sur la rédaction à l'époque. Or, le ministère fédérale de la Justice vient de faire savoir que son ancien employé ne serait pas poursuivi.

"L'administration fédérale fait preuve d'une totale incohérence. Elle ne peut à la fois exiger d'un journaliste qu'il trahisse sa source, et renoncer à toute action judiciaire contre l'un des siens qui assure avoir transmis le même type d'informations aux médias que l'ancien fonctionnaire de la CIA Jeffrey Sterling. Le ministre de la Justice, Eric H. Holder, doit s'expliquer publiquement sur point. Nous lui demandons, dans ces conditions, d'annuler sans délai l'assignation adressée à James Risen", a ajouté Reporters sans frontières.

WikiLeaks toujours visé

Cette nouvelle atteinte au secret professionnel prend un écho particulier depuis la mise en ligne des câbles du Département d'État par WikiLeaks (http://fr.rsf.org/page-wikileaks.html) et la détention de sa source présumée, Bradley Manning. Lors d'une téléconférence organisée ce 25 mai par le comité de soutien au jeune soldat [http://www.bradleymanning.org/], Daniel Ellsberg [http://www.ellsberg.net/] a confié a Reporters sans frontières : "J'ai l'impression que les journalistes en général ne réalisent pas à quel point leurs intérêts, en tant que journalistes et représentants du quatrième pouvoir, sont menacés par ce type de poursuites".

En cette même occasion, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a également fait savoir à Reporters sans frontières qu'il avait dû ajourner sa participation à une conférence de presse - en compagnie de James Risen et de l'ancienne fonctionnaire de la CIA Valerie Plame - en 2010 à Las Vegas. "J'ai dû annuler car les services de renseignement enquêtaient sur nos liens avec Bradley Manning (http://fr.rsf.org/etats-unis-acces-a-l-information-une-04-03-2011,39670.html). James Risen a également renoncé pour des raisons similaires. Nous avions d'ores et déjà constaté que l'administration Obama étendait abusivement l'application de la loi sur l'espionnage ["Espionage Act"] de 1917."

Tout en réaffirmant son soutien au site Wikileaks, Reporters sans frontières demande la clarification des charges retenues contre Bradley Manning. Le jeune soldat est notamment soupçonné d'avoir transmis à WikiLeaks la célèbre vidéo tournée à Bagdad en juillet 2007, montrant l'armée américaine ciblant et abattant une équipe de Reuters depuis un hélicoptère (http://fr.rsf.org/etats-unis-le-gouvernement-doit-rendre-07-04-2010,36952.html).


Benoît Hervieu
Despacho Américas / Americas desk
Reporters sans frontières
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+33 1 44 83 84 68 / ameriques@rsf.org
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mercredi 25 mai 2011

Réseau Citadelle sur Twitter

Suivre les informations live sur Twitter. On @reseaucitadelle
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

APNewsBreak: Haiti's PM nominee would scrap Clinton-chaired quake reconstruction Panel.


Wed, May 25, 2011, 4:43PM EDT - U.S. Markets closed

APNewsBreak: New PM would end Haiti quake panel

APNewsBreak: Haiti's PM nominee would scrap Clinton-chaired quake reconstruction panel

ap

Trenton Daniel, Associated Press, On Wednesday May 25, 2011, 3:45 pm

PORT-AU-PRINCE, Haiti (AP) -- The businessman nominated to be Haiti's next prime minister said Wednesday he wants to scrap the earthquake reconstruction commission co-chaired by former U.S. President Bill Clinton that has been criticized for its slow progress.

Daniel-Gerard Rouzier said the 27-member commission is "dysfunctional" and he would replace it with a new government agency.

"What I can tell you is that the (commission) as it exists today will not continue," Rouzier said in an interview with The Associated Press. "I don't mean to crucify the people who came up with the concept. But sometimes when something doesn't work you have to fix it."

Rouzier, who is awaiting Senate confirmation of his nomination, did not provide details of his proposal for a new reconstruction agency. He said it would be more responsive to the needs of the Haitian people and still accountable to international donors.

He said he hopes Clinton, a special U.N. envoy to Haiti who has made many trips to the country to preside over commission meetings, will remain active in reconstruction from the January 2010 earthquake, which the government says killed more than 300,000 people as it left much of the capital in ruins.

"When you have someone of Clinton's caliber -- this is a man of tremendous vision we have to pick his brain and make sure that we have the right strategy," Rouzier said.

A spokesman for Clinton and officials with the Interim Haiti Recovery Commission did not immediately respond to requests for comment.

The commission was established after the January 2010 earthquake because international donors wanted assurances that reconstruction would be orderly and free of the corruption that has long plagued Haiti. It includes representatives of the U.S. government, France, Japan and other members of the international community that have contributed the most toward rebuilding Haiti.

Clinton has been co-chairman along with Jean-Max Bellerive, the outgoing Haitian prime minister, presiding over long meetings to discuss the details of proposals to clear rubble, build housing and try to create jobs in a country that had severe problems long before the earthquake.

The commission has approved 86 projects that would require $3.2 billion in funding but Haiti does not yet have all the money and many people have complained about the lack of apparent progress.

A recent report by the U.S. Government Accountability Office criticized the commission for delays in hiring staff, a lack of transparency and for not meeting reconstruction goals.

The commission's mandate is scheduled to end in October but it could be renewed by the Haitian government.

Rouzier, ran a family-owned car dealership in Haiti and was a power company executive before he was nominated to be prime minister by newly elected President Michel Martelly. His criticism of the commission plays into long-standing resentment of foreign influence in Haiti and could help in his confirmation vote.

Joseph Lambert, a senator and coordinator of the Unity political party, which has a majority in the Senate, predicted that Rouzier would likely be approved.

Copyright © 2011 The Associated Press. All rights reserved. The information contained in the AP News report may not be published, broadcast, rewritten, or redistributed without the prior written authority of The Associated Press.

Lancement au Cap-Haitien de GRAHN/Cap-Haitien.

http://haiti-grahn.net/public/
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Mercredi 25-05 / Haiti + Opont au Parquet + Police + Benoît votera Rouzier + BRH.

Haïti - Éducation : La «taxe» sur les transferts d'argent entre en vigueur le 1 juin 2011
Haïti - Éducation : La «taxe» sur les transferts d'argent entre en vigueur le 1 juin 2011
25/05/2011 15:02:05
Après la « taxe » sur les télécommunications qui cachait son nom sous l'appellation de « surplus tarifaire » [application à compter du 15 juin prochain], voici maintenant la « taxe » de 1,50 dollars américains, sur les transferts d'argent...
http://www.haitilibre.com/article-3027-haiti-education-la-taxe-sur-les-transferts-d-argent-entre-en-vigueur-le-1-juin-2011.html
Haïti - Social : Opération musclée de destruction d'un camps de déplacés à Delmas
Haïti - Social : Opération musclée de destruction d'un camps de déplacés à Delmas
25/05/2011 12:38:45
Lundi 23 mai 2011, alors que les gens dormaient encore, les autorités municipales de Delmas accompagnées de la Police Nationale d'Haïti (PNH), ont procédé à une opération de destruction et d'expulsion d'un camps situé sur une place publique, à l'angle...
http://www.haitilibre.com/article-3026-haiti-social-operation-musclee-de-destruction-d-un-camps-de-deplaces-a-delmas.html
Haïti - Politique : Le Sénateur Steven Benoît votera pour Daniel Gérard Rouzier
Haïti - Politique : Le Sénateur Steven Benoît votera pour Daniel Gérard Rouzier
25/05/2011 10:10:20
Devant les journalistes, le Sénateur Steven Benoît [plateforme Alternative], a déclaré hier mardi, que le choix de Gérard Daniel Rouzier comme Premier Ministre désigné par le Président Martelly était un bon choix, et que son vote lui était acquis...
http://www.haitilibre.com/article-3025-haiti-politique-le-senateur-steven-benoit-votera-pour-daniel-gerard-rouzier.html
Haïti - Politique : Le Chef de la police devant la Commission d'enquête Sénatoriale
Haïti - Politique : Le Chef de la police devant la Commission d'enquête Sénatoriale
25/05/2011 09:34:53
Suite a cette audition, le Chef de la Police a tenu à préciser, que la Commission Sénatoriale a «...surtout abordé les problèmes de sécurité et des cas que nous avions enregistrés. Il faut comprendre que c'est à titre d'informations que je suis venu...
http://www.haitilibre.com/article-3024-haiti-politique-le-chef-de-la-police-devant-la-commission-d-enquete-senatoriale.html
Haïti - Justice : Pierre Louis Opont, convoqué au Parquet ce mercredi
Haïti - Justice : Pierre Louis Opont, convoqué au Parquet ce mercredi
25/05/2011 08:34:06
Pierre Louis Opont, le Directeur Général du Conseil Électoral Provisoire (CEP), confirme avoir reçu une convocation du Parquet de Port-au-Prince pour ce mercredi, dans l'affaire des allégations de corruptions et de fraudes au CEP...
http://www.haitilibre.com/article-3023-haiti-justice-pierre-louis-opont-convoque-au-parquet-ce-mercredi.html

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mardi 24 mai 2011

Quel Plan économique pour Haïti ?

 
Daniel Rouzier

« Il y a un plan de compétitivité qui existe et c'est ce plan que nous allons appliquer en Haïti. Cela veut dire : construire des infrastructures qui vont attirer les investissements. Où allons-nous les construire ? Là où il y a le plus d'exclusion et de pauvreté, c'est là que seront installés ces infrastructures. Nous avons une simplification du code fiscale, que nous allons proposer au Parlement [...] nous allons travailler, essayer de convaincre le Parlement, pour leur faire comprendre, que pour élargir l'assiette fiscale, pour que plus de gens paient des taxes, il faut que les taux baissent, il faut simplifier la structure fiscale. Nous allons aussi construire des douanes à travers le pays [...] par exemple, si nous construisons une douane à Miragoâne, une forte proportion des taxes à Miragoâne restera dans le Département des Nippes. »

http://www.haitilibre.com/article-3022-haiti-politique-economie-chomage-bailleurs-daniel-gerard-rouzier-precise-ses-futures-actions-partie-ii.html
 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Mardi 24-05 / Haiti + CEP + INITE + Rouzier précise ses futures actions...

Haïti - Politique : Économie, chômage, bailleurs, Daniel Gérard Rouzier précise ses futures actions (Partie II)
Haïti - Politique : Économie, chômage, bailleurs, Daniel Gérard Rouzier précise ses futures actions (Partie II)
24/05/2011 15:18:00
...Il y a un plan de compétitivité qui existe et c'est ce plan que nous allons appliquer en Haïti. Cela veut dire : construire des infrastructures qui vont attirer les investissements. Où allons-nous les construire ? Là où il y a le plus d'exclusion et...
http://www.haitilibre.com/article-3022-haiti-politique-economie-chomage-bailleurs-daniel-gerard-rouzier-precise-ses-futures-actions-partie-ii.html
Haïti - Politique : Bandits, corruption, justice, Rouzier précise ses futures actions (Partie I)
Haïti - Politique : Bandits, corruption, justice, Rouzier précise ses futures actions (Partie I)
24/05/2011 13:41:36
...Le Président Martelly a dit que pour chaque poste, si une personne veut le poste, il va lui donner mais avec «une paire de menotte». Je prends ce qu'à dit Martelly très au sérieux et je conseille à tous ceux, qui vont dire oui, pour servir à nos côtés..
http://www.haitilibre.com/article-3021-haiti-politique-bandits-corruption-justice-rouzier-precise-ses-futures-actions-partie-i.html
Haïti - Politique : INITE n'entend pas faire obstacle aux choix du Président Martelly...
Haïti - Politique : INITE n'entend pas faire obstacle aux choix du Président Martelly...
24/05/2011 12:16:22
Il semble que la plateforme INITE, première force politique au Parlement, n'a pas l'intention de bloquer la ratification de Daniel Gérard Rouzier, le Premier Ministre désigné et laisser au Président Martelly, le champ libre pour constituer son équipe...
http://www.haitilibre.com/article-3020-haiti-politique-inite-n-entend-pas-faire-obstacle-aux-choix-du-president-martelly.html
Haïti - Politique : Ratification du Premier Ministre cette semaine ?
Haïti - Politique : Ratification du Premier Ministre cette semaine ?
24/05/2011 09:59:51
Rodolph Joazile, le Président du Sénat a fait savoir que « Le Président Michel Martelly vient de convoquer la 49e législature en Assemblée extraordinaire, en vue de la séance de ratification du Premier Ministre désigné »...
http://www.haitilibre.com/article-3019-haiti-politique-ratification-du-premier-ministre-cette-semaine.html
Haïti - Gonaïves : Malgré l'aide internationale, l'incendie a détruit tout le marché
Haïti - Gonaïves : Malgré l'aide internationale, l'incendie a détruit tout le marché
24/05/2011 09:10:09
Deux équipes de pompiers ont été déployées pour combattre les flammes. Ensemble, les membres de la Police Nationale d'Haïti (PNH), l'unité de police constituée pakistanaise, le bureau régional des Gonaïves ainsi que le bataillon argentin, ont tenté de...
http://www.haitilibre.com/article-3018-haiti-gonaives-malgre-l-aide-internationale-l-incendie-a-detruit-tout-le-marche.html
Haïti - Justice : Les membres du CEP interdits de quitter le territoire
Haïti - Justice : Les membres du CEP interdits de quitter le territoire
24/05/2011 08:50:33
Rodolphe Joazile, le Président du Sénat à la demande de la Commission d'enquête parlementaire sur les fraudes électorales, chargée d'examiner entre autres; les accusations de corruption au sein du Conseil Électoral Provisoire (CEP)...
http://www.haitilibre.com/article-3017-haiti-justice-les-membres-du-cep-interdits-de-quitter-le-territoire.html
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Les membres du CEP frappés d’interdiction de départ.

Les membres du CEP frappés d'interdiction de départ

A la requête de la Commission sénatoriale d'enquête sur la corruption au CEP

lundi 23 mai 2011,

Le chef du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, Me Harycidas Auguste, a adressé le 19 mai dernier une correspondance au Directeur Général du Service de l'Immigration et de l'Emigration pour lui demander de passer des instructions formelles à ses services aux frontières terrestre, maritime et aérienne pour que les membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP) ne puissent laisser le territoire de la République jusqu'à nouvel ordre.

La disposition concerne le président du CEP, Gaillot Dorsinvil ; le vice-président du conseil, Jean Thélève Pierre Toussaint ; les autres membres : Ribel Pierre, Anthénor Guerrier, Leonel Raphael, Jacques Belzin, Laurette Croyance. Mme Ginette Chérubin, qui avait annoncé sa démission de l'organisme électoral, est également frappée de la mesure, ainsi que le directeur général de l'institution électorale, Pierre Louis Opont.

Cette disposition a été prise sur requête adressée au Parquet par le président du Sénat, Rodolphe Joazile, lui-même sollicité par la Commission sénatoriale d'enquête sur la corruption au niveau du CEP, notamment à l'occasion de la publication des résultats des dernières Législatives. Dans une lettre adressée le 17 mai au président du Grand corps, le président de la commission, le sénateur Youri Latortue (Artibonite, Nord, AAA) souligne qu' « en raison de témoignages déjà recueillis et dans le but d'éviter toute fuite vers l'étranger de membres du CEP, il serait utile que des mesures conservatoires soient prises contre tous les membres de l'organisme électoral ».

Le CEP est très décrié depuis la publication des résultats des dernières Législatives. Des parlementaires et des candidats l'ont publiquement accusé d'avoir trafiqué les suffrages exprimés contre de fortes sommes d'argent. Le président de la République, Michel Joseph Martelly, avait exigé l'ouverture d'une enquête sur les troublantes allégations formulées contre l'organisme électoral. [jmd/Radio Kiskeya]

How the Gov't can raise $1.8 billion annually without taxing a single Jamaican.

How the Gov't can raise $1.8 billion annually without taxing a single Jamaican

ID: INTERACTIVE DIALOGUE

http://m.jamaicaobserver.com/columns/How-the-Gov-t-can-raise--1-8-billion-annually-without-taxing-a-single-Jamaican_8725663

DAVID MULLINGS

Sunday, May 01, 2011

THE president-elect of Haiti, Michel Martelly, recently visited Miami to engage the sizeable Haitian Diaspora in the rebuilding and development of the country. My fellow board member, Marlon Hill, the representative for the Southeast USA on the Jamaican Diaspora Advisory Board, shared a Miami Herald article with all USA board members via e-mail that quoted President-elect Martelly sharing an idea that I believe can be applied to Jamaica very easily (read the article by going to http://bit.ly/jaremit.

He proposed that a US$1 charge on every US$100 of remittance and a 5-cent levy on every minute of telephone calls would go into an education fund, raising a total of US$86 million per year. "The Diaspora will be able to send 860,000 kids to school for free and change their lives," was his reasoning.

GOLDING… seemed receptive to the idea of the Diaspora helping to fund education
 1/1 

Jamaica already collects a levy on international telephone calls, putting that money into the Universal Access Fund which goes towards the national e-learning project focused on enhancing education through the use of information technology (such things as computers in schools, training sessions for teachers, etc).

However, if Jamaica were to implement the Haitian idea of the US$1 charge per US$100 in remittances and put it into a "Universal Education Fund" focused on supporting the education system, based on the US$2.2 billion sent each year to Jamaica, the Government would raise a total of US$22 million or J$1.88 billion per year!

I was invited to be in the audience at this past Wednesday's broadcast of Jamaica House Live with Prime Minister Golding and was able to present the idea to him before he went on air. He seemed receptive to looking into the idea and I hope that the administration will move quickly to evaluate its feasibility.

Some Jamaicans in the Diaspora often talk about the amount of remittances we send back in total, but I keep reminding them that the money is sent to relatives because they love their relatives, not because they love their country. Moreover, the money does not go to the Government, it goes into the economy.

This US$1 levy would be an easy way for a segment of the Diaspora to contribute directly to the development of the country for which they profess so much love. I do understand that a number of people would be concerned about how the money will be used because both political parties in the past have used money from specific funds for other purposes, and I agree that transparency will be key.

The Diaspora will buy into the idea if and only if they do not suspect misuse or mismanagement.

A key question is, who pays the US$1 per US$100, because if the recipients in Jamaica now had to pay the levy, they would in essence be paying additional taxes to the Government. For this reason I believe that the levy should be paid by the sender. Senders are more likely to be able to afford the extra US$1, especially based on the recent Bank of Jamaica Remittance Survey 2010 giving us a much clearer picture of who actually sends remittances.

According to that survey, we know that approximately 16 per cent of remittance senders are nurses, followed by 5.3 per cent being construction workers, 3.6 per cent being business owners, 3.1 per cent are teachers and the percentages decline for other groups.

It may turn out that unlike the telephone levy the remittance levy will have to be voluntary and individuals can opt to pay the fee or not. Those individuals who decide to pay the fee would certainly be able to give back to Jamaica in a new way very easily.

One of the biggest issues, however, is that this remittance levy would still exclude a significant number of Overseas Jamaicans. I would be left out because I do not send remittances to anyone, but I would still be interested in contributing in some way. Surely, a mechanism could be created to allow donations to the fund as well (or we could finally get the Diaspora Education Bond up and running).

Finally, some people in the Diaspora will certainly raise the repeated demand for voting rights. Many have used remittances as the basis for such an argument, but taxes are quite different from remittances. This time, however, they would actually be paying a tax and the well-known slogan of "no taxation without representation" would certainly be invoked.

Jamaica has no law preventing anyone in the Diaspora from voting as long as they are registered voters, which means they have to meet residency requirements. One can fly to Jamaica for elections and vote, with no issues right now. So many people in the Diaspora do in fact have voting rights.

Should those paying a remittance tax who are not qualified to register to vote be afforded some representation via amendments to the Constitution? That is for another column, but I look forward to the various positions being posted on Facebook and Twitter.

The key is that the Government of Jamaica can raise J$1.8 billion per year right now without taxing a single Jamaican in the island while allowing the Diaspora to give back in a meaningful way. The USAID refers to this as Diaspora Direct Investment and I think that it is an idea that should be researched.

David Mullings is the Future Leaders Representative for the USA on the Jamaican Diaspora Advisory Board. He is on Twitter attwitter.com/davidmullings and Facebook at facebook.com/InteractiveDialogue



Read more: http://m.jamaicaobserver.com/columns/How-the-Gov-t-can-raise--1-8-billion-annually-without-taxing-a-single-Jamaican_8725663#ixzz1NHMflvSC

[Les adeptes du "Pale mete la" veulent le beurre et l'argent du beurre. --- On doit avoir le courage de dire clairement son vrai problème avec 1.50$/transfert pour l'éducation] Tous les transferts doivent passer par la banque centrale à partir du 1er juin

Fini le "pale mete la", il faut trouver des fonds pour éduquer les enfants d'Haïti.

Avec l'amendement de la Constitution, les droits de la diaspora sont renforcés en Haïti. Il est plus facile pour elle de contrôler l'exécution des décisions adoptées à l'intérieur du pays.

Ceux qui critiquent la collecte de 1.50$ par transfert pour l'éducation des petits enfants qui n'arrivent pas à aller à l'école sont des égoïstes et des professionnels du "pale mete la".

L'État haïtien devrait mettre en place un programme imposant à ces gens de rembourser l'argent de leur formation quasi-gratuite, de l'école primaire à l'Université d'État.

Yo pa konn sa yo vle!

Michel Martelly avait promis au peuple de mettre en place un programme pour envoyer ses petits enfants à l'école, aujourd'hui, il exécute cette promesse en adoptant des décisions.
C'est une bonne nouvelle!

Je dis bravo! N'en déplaise aux habitués du "Pale mete la".

Je décide de ne plus répondre aux attaques de ces réactionnaires qui voient dans la misère de la population, un fait divers, sujet de leur palabre en temps de sieste.

Le problème est sérieux, il faut des décisions solides.

Les adeptes du "Pale mete la" veulent le beurre et l'argent du beurre.

Ils veulent le départ de la Minustah et refusent la remobilisation de l'armée d'Haïti;

Ils critiquent le banditisme, déplorent le nombre d'enfants dans les rues aux heures de classe, mais refusent 1.50$ par transfert pour alimenter la caisse du FNE (Fonds National pour l'Éducation);

Ils prônent l'indépendance d'Haïti mais refusent l'idée que l'État trouve ses propres moyens de façon autonome;

Ils disent aimer Haïti, mais refusent de faire un tour dans le pays et d'y investir;

Ils prônent la décentralisation, mais ne font rien pour stimuler le développement de leur commune d'origine;

Ils se disent démocrates mais rejettent le choix du peuple;

C'est du marronnage pur et simple, on n'en sortira pas sans des décisions énergiques qui ignorent les manœuvres des démagogues.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

lundi 23 mai 2011

U.S. SENATOR DICK DURBIN INTRODUCES BILL TO AID REFORESTATION EFFORTSIN HAITI --- S. 1023: Haiti Reforestation Act of 2011

[WASHINGTON, D.C.] – Assistant Senate Majority Leader Dick Durbin (D-IL) has introduced legislation to aid reforestation efforts in Haiti. Once covered by thick tropical forest, Haiti is now 98 percent deforested. That deforestation has caused widespread soil erosion; the destruction of natural barriers from hurricanes; and contributes to widespread and abject poverty.

The Haiti Reforestation Act seeks to end the rapid and near total deforestation of the island-nation and restore Haiti's native forests to their pre-1990 levels.

"The rampant deforestation of Haiti's tropical forests has serious economic and environmental ramifications for a country that can scarcely afford it," Durbin said. "As one of the poorest nations on earth, Haiti can't do it alone. This bill devotes American expertise and resources to help reverse the decades-long problem of deforestation."

In the 1920s, more than 60 percent of Haiti was forested, but by the end of 2006, less than 2 percent of the forest remained. However, the widespread poverty of recent decades has accelerated deforestation. 80 percent of Haiti's population lives below the poverty line and too often forests are being clear-cut so the land can be converted to small subsistence farming.

Tragically, the resulting soil erosion lowers the land's productivity, perpetuates poverty and accelerates deforestation. Soil erosion also worsens droughts and damages fresh water sources.

Durbin's bill would reverse these trends by requiring the U.S. government to engage with Haiti to develop a sustainable, market-based plan to save and re-grow its tropical forests. Such a program will provide technical assistance, support, and capacity-building expertise to Haiti to manage in a measurable, reportable, and verifiable way its conservation and reforestation efforts and will assist Haiti in developing proposals that:

  • Encompass widely-accepted environmentally sustainable forestry and agricultural practices;

  • Improve forest governance in ways that engage and protect local communities and groups;

  • Enhance coordination among relevant Haitian ministries and private organizations; and

  • Develop short- and long-term performance metrics to measure results, to include technology to monitor the results of conservation efforts.

The bill also authorizes debt-for-nature swaps for Haiti. Under this mechanism, a nongovernmental conservation group would work with the Haitian government and international creditors to trade Haiti's international debt for revenue. These NGOs would use these funds to pursue large-scale conservation efforts. Groups such as Conservation International, World Wildlife Fund, and The Nature Conservancy have successfully used this mechanism globally to save tropical forests.

Globally, tropical forests are home to millions of plant and animal species, some of which are vital to agriculture and medical research. These forests are also critical to the reduction of greenhouse gases in the atmosphere. Approximately one hectare of forest (2.5 acres) can absorb nearly 3 tons of carbon dioxide every year.

Durbin has traveled to Haiti a number of times and witnessed the effects of deforestation first hand.

[On doit avoir le courage de dire clairement son vrai problème avec 1.50$/transfert pour l'éducation] Tous les transferts doivent passer par la banque centrale à partir du 1er juin

Justice est faite!

La majorité des cadres haïtiens évoluent a l'extérieur du pays. Ce qui signifie l'Etat haïtien a financé des ressources humains pour l'extérieur. 1.50$ par transfert est une pitance collectée pour l'éducation des générations a venir.

S'il n'y avait pas autre chose, comme les contraintes pour le blanchiment d'argent, cela n'aurait provoqué aucune réaction négative.

Jacques Chirac avait imposé une taxe sur les billets d'avion pour le développement de l'Afrique, les anti-mondialistes font la promotion d'une taxation sur les transferts de fonds depuis des années.

On avoir le courage de dire clairement son vrai problème.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

[Il faut y voir une obsession à respecter ses promesses électorales en faveur du peuple]Tous les transferts doivent passer par la banque centrale à partir du 1er juin

Stanley,

Aussi, faut-il l'interpréter comme une obsession du Président Michel Martelly pour le respect de ses promesses envers le peuple. Avant même d'avoir son premier ministre, il exige du Conseil des Ministres de travailler dans le sens de ses promesses électorales.

Une grande première.

Ses critiques doivent pouvoir opiner sur cette action, si vraiment ils sont objectifs et motivés par le désir de voir le changement en Haiti.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

Tous les transferts doivent passer par la banque centrale à partir du 1er juin

Tous les transferts doivent passer par la banque centrale à partir du 1er juin

Roosevelt Jean-Francois

Le gouverneur de la banque centrale, Charles Castel, vient de sortir une circulaire par laquelle, il fait injonction aux banques commerciales et maisons de transferts d'utiliser la plateforme de la banque centrale pour les transferts de fonds internationaux (entrants et sortants). Cette décision aura son plein effet à partir du 1er juin et un frais d'utilisation de US 1,50 sera ajouté à tout transfert quelque soit le montant.

Les banques et maisons de transfert doivent faire parvenir à la banque centrale des rapports financiers chaque semaine sur le volume des transferts entrants et sortants d'Haïti.

www.rooseveltjf.wordpress.com

La France l'a echappe belle

DSK ne sera jamais élu président: la France l'a échappé belle
C'est quand même extraordinaire. Soixante-dix pour-cent des socialistes et cinquante-sept pour-cent des Français croient que Dominique Strauss-Kahn a été la victime d'un complot. Je me demande si cette croyance, qui relève de l'aveuglement volontaire collectif, va tenir longtemps si ses avocats plaident la relation sexuelle consentie. Il faudra alors admettre qu'il a lui-même adopté un comportement autodestructeur qui a rendu le complot possible.
Un fait est indéniable. En tant qu'obsédé et prédateur sexuel compulsif, comme l'indiquent ses comportements depuis des décennies, DSK était un homme particulièrement vulnérable au chantage et aux manipulations.
On sait déjà que ses adversaires politiques avaient constitué sur lui un épais dossier sur ses frasques sexuelles qu'ils envisageaient d'utiliser contre lui lors de sa campagne présidentielle. Pourquoi alors exécuter le complot à New York et ainsi laisser le temps au Parti socialiste d'encaisser le coup, se remettre d'aplomb et se choisir un nouveau candidat pour la campagne électorale?
Les ennemis de DSK et du PS auraient dû attendre et réaliser leur complot en pleine campagne, anéantissant DSK et son parti avec aucune possibilité pour le PS de se ressaisir. DSK aurait été tout aussi sensible à une offre de charme féminin dans deux mois, six mois ou un an que maintenant.
Les Français devraient donc remercier la providence que cet individu ne puisse dorénavant jamais accéder aux fonctions de président de la République. Pourquoi?
S'il était devenu président, il est certain que les adversaires, les concurrents et les ennemis de la France auraient été dans une position pour exploiter les « faiblesses de caractère » de son chef d'État.
Tous les grands services secrets de la planète disposent de départements spécialisés qui colligent les renseignements sur les vulnérabilités des hauts responsables étrangers en vue de les exploiter. Les tares, les vices, les travers, les défauts de ceux qui veulent gouverner comme les épisodes inavouables ou troubles qui se tapissent dans leur passé risquent toujours de faire surface et d'être utilisés contre eux.
Le journaliste d'enquête Seymour Hersh dans son livre « The Dark Side of Camelot » révèle que l'avionneur General Dynamics a obtenu le contrat pour son F-111 en faisant chanter le président Kennedy. Au courant des faiblesses de caractère de JFK, des membres du service de sécurité de l'entreprise ont placé des micros dans l'appartement de Judith Exner avec qui il avait des relations sexuelles. Ils ont ainsi obtenu des preuves que le président des États-Unis avait une liaison amoureuse avec cette jeune femme qui était aussi la maîtresse de Sam Giancana, le parrain de la mafia de Chicago. Lorsque des représentants de la General Dynamics ont présenté les rubans à Kennedy, il a cédé au chantage et a octroyé le contrat des F-111 à la compagnie malgré son coût faramineux et l'opposition du Pentagone qui ne voulait pas de ces avions médiocres.
C'est le rôle de la presse dans une société démocratique d'exposer les zones d'ombre de la vie des politiciens dans la mesure où cela peut avoir des répercussions sur leurs décisions politiques.
La presse française a manqué scandaleusement à ce que la société attendait d'elle dans l'affaire DSK. En France, la plupart des journalistes politiques sont depuis toujours subornés par l'élite du pouvoir. Le pays en paie les frais.

War on Terror -- Our Unquiet Southern Front

War on Terror -- Our Unquiet Southern Front

By José R. Cárdenas

Published May 23, 2011

| Fox News

Twice in recent weeks, the influential Brazilian newsmagazine Veja has published explosive articles revealing the extent to which radical Islamists move freely in South America raising money and recruiting young Latin Americans for training and indoctrination in Iran.


The magazine cites Brazilian intelligence documents asserting that operatives from Al Qaeda, Hezbollah, Hamas, the Moroccan Islamic Combatant Group, and Egypt's al-Gama'a al-Islamiyya use or have used Brazilian territory "as a hideout, logistics center, fundraising source, and planning center for terrorist attacks."


The so-called Tri-Border region of Brazil, Argentina, and Paraguay, home to some 12,000 Muslims, is well-known to U.S. authorities as a hub for smuggling and Hamas and Hezbollah fundraising. (Osama Bin Laden and top lieutenant Khalid Shaikh Mohammed reportedly traveled there in 1995.) But the Veja reports reveal that the problem is far more extensive and dangerous than what has been made public.


Identified as Iran's point man in the region is Mohsen Rabbani, who is wanted by Interpol for his involvement in terrorist attacks against Jewish targets in Argentina during the 1990s that killed more than 100 people. Despite being the subject of an Interpol "Red Notice," Rabbani continues to travel in and out of Brazil scouting for Islamic converts to send back to Iran for religious indoctrination and military training. He is said to particularly focus on the poor and marginalized.


Alberto Nisman, the Argentine prosecutor leading the investigation of the 1990s attacks, told Veja, "Rabbani is a serious security threat, including in Brazil. In Argentina, he spread his vision of radical, extremist, and violent Islam, which resulted in dozens of casualties during the Buenos Aires terrorist attacks. Now, based in Iran, he continues to play a significant role in the spread of extremism in Latin America."

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Veja reports that Rabbani's travels in the region are facilitated by weekly flights from Tehran to Hugo Chavez's Venezuela, an Iranian ally.

Brazilian officials refer to the flights, whose passenger lists are kept private by the Venezuelans, as "Aero-Terror."

Another individual identified by Veja is Khaled Hussein Ali, a Lebanese who lives in São Paulo and runs a propaganda network on behalf of Al Qaeda, as well as providing logistical support for operations. He was arrested by Brazilian authorities in 2009 and charged with inciting crime and racketeering. (Brazil has no anti-terrorism statutes in its books.)

After 21 days in custody, he was released by the authorities, who declined to pursue the charges in court.

Veja also reports that in 2005 Brazilian authorities uncovered an illegal immigration operation allowing Islamic extremists to establish residency in Brazil by arranging fake marriages to young Brazilian women. In the bust, police seized 1,200 foreign passports, most of which were stolen. Costing some $11,000 each, the passports were being used to facilitate extremists' travel internationally.

Two other individuals reported to be living in Brazil are Hesham Ahmed Mahmoud Eltrabily and Mohamed Ali AbouElezz Ibrahim Soliman, wanted in Egypt for participating in the infamous 1997 terrorist attack in Luxor in which 62 tourists were murdered.

Again, however, accountability was denied when Brazil refused Egypt's extradition requests.

Unfortunately, it is that reluctance on the part of the Brazilian political establishment to come to terms with Islamic extremist activity — Hamas and Hezbollah are not considered terrorist groups, for example — that is leading to these groups further entrenching themselves in Brazilian society and supporting terrorism abroad.

One hopes the Veja articles will serve as a wake-up call, not least because of the fact that the country is now preparing for two world-class events in the soccer World Cup (2014) and the Summer Olympics (2016), the sort of platforms that could prove irresistible to terrorists.

But Brazil also has a responsibility to its neighbors in the Western Hemisphere, as well as countries abroad whose populations are being victimized by wanton terrorist violence to do its part to combat this menace.

On a positive note, Brazilian President Dilma Rousseff appears to be distancing herself from the accommodating posture of her mentor and predecessor President Lula da Silva towards Iran.

One hopes she also moves to re-empower her security services to check and roll back the pernicious activities of extremist groups and collaborate with other democratic societies in this endeavor.

Similarly, U.S. policymakers should continue to quietly press the Brazilian government for action and results on this front.

The U.S. enjoys strong ties with the Brazilian security establishment. But what Brazilian security needs most of all is support from its own government — before it's too late.

José R. Cárdenas served in several foreign policy positions during the George W. Bush administration (2004-2009), including on the National Security Council staff. He is a consultant with Vision Americas in Washington, D.C., and edits the website www.interamericansecuritywatch.com and blogs at http://shadow.foreignpolicy.com/.

Read more: http://latino.foxnews.com/latino/news/2011/05/23/opinion-war-terror-unquiet-southern/#ixzz1NBbMv6iE

LE PRESIDENT MICHEL JOSEPH MARTELLY AVEC LES ENFANTS D'HAITI


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dimanche 22 mai 2011

Maitre Jean-Claude Florvil , le Professeur de 51 ans de leçons particulières, n'est plus...

Maitre Jean-Claude Florvil , le Professeur de 51 ans de leçons particulières, n'est plus...

(Photo by Cyrus Sibert)


Nous apprenons tardivement, avec infiniment de peine, que Maitre Jean-Claude Florvil, le Professeur spécialisé dans les leçons particulières à domicile, est décédé dans la nuit du 3 mars 2011, après avoir crié à l'aide, pour un mal au thorax qui ressemble à une crise cardiaque.


Le professeur que nous avions décrit dans un article, le 28 juillet 2010, comme un serviteur qui a passé toute sa vie au service des enfants d'Haïti, n'a pas eu la chance d'être secouru avec les soins nécessaires. Ses funérailles ont été chantées le 14 mars 2011, à l'Église Adventiste Béthel de Petite-Anse, rentrée Sud-est de la ville du Cap-Haïtien.


Maitre Florvil restera gravé dans notre mémoire comme un serviteur anonyme qui a contribué à la formation de plusieurs centaines d'élèves haïtiens.


A ''Réseau citadelle'' nous lui avons consacré notre attention, un  geste modeste mais apprécié.  Car, Maitre Jean-Claude Florvil, était très content de partager avec nous les commentaires des capois qui avaient eu connaissance du texte à partir d'internet. Il circulait fièrement avec les copies que nous avions imprimées pour lui et partageait quelques unes avec des amis. 


Nous invitons nos lecteurs à relire notre papier sur le travail de Maitre Jean-Claude Frovil.


Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti

22 mai 2011

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

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mercredi 28 juillet 2010

Cap-Haïtien, Maitre Jean-Claude Florvil, 51 ans de leçons particulières.

Cap-Haïtien, Maitre Jean-Claude Florvil, 51 ans de leçons particulières.

(Photo by Cyrus Sibert)

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

Jean Claude Florvil 70 ans vient de commémorer ses 51 ans de profession. Depuis plus d'un demi siècle, il s'adonne à enseigner dans la ville du Cap-Haïtien. Il est connu comme Maitre spécialisé dans les leçons de maison. Valise en main, Maitre Jean Claude parcourt les rues et quartiers de la ville du Cap-Haïtien dans le but de respecter son calendrier de travail. Chaque jour, il a un horaire serré.


Beaucoup de cadres et de professionnels sont des anciens élèves de Maitre Jean-Claude. Il nous dit : « Les élèves qui ont réussi n'aiment pas qu'on leur rappelle cela. A leurs yeux, je représente un moment de tâtonnement et de faiblesse qu'ils préfèrent oublier ».


(Photo by Cyrus Sibert)


Né au Cap-Haïtien, Maitre Jean-Claude nous dit qu'il donne des leçons à domicile depuis l'école primaire. C'est grâce à ce travail qu'il a pu se faire un peu d'argent. Il est né au Cap-Haïtien et a vécu toute sa vie dans la ville. A l'âge de 20 ans, il s'est consacré comme enseignant professionnel donnant des leçons à domicile. Il n'a jamais travaillé comme employé de l'État.


Au nombre de ces élèves il a cité les enfants de Pierrot Giordani dit Pelota, de Aderbal Lhérisson, de Auguste (Gousto) Robinson, de Serge Madiou, tous des « Chefs » qui ont fait parler d'eux au temps des Duvalier.


Bien que veuf aujourd'hui, Maitre Jean Claude est père de famille.  Il a pris soin de sa femme et de sa fille avec les revenus de son travail de Maitre. Son père était orfèvre. Sa mère s'appelait Catherine Mésidor. S'il a pu recevoir le pain de l'instruction, c'est grâce à la famille Artaud. Il est fier de pouvoir en donner.


Au soir de sa vie Maitre Jean-Claude risque de connaitre des moments difficiles. Les maisonnettes qu'il a pu construire  à Labory, sur un terrain de l'État, ont été incendiées par des partisans d'Aristide qui lui reprochaient son scepticisme face aux discours du prêtre de Saint-Jean Bosco. Des hommes se disant Lavalas ont pris possession de l'espace où il avait construit des maisonnettes qu'il aurait pu louer au soir de sa vie comme source de revenu.


(Photo by Cyrus Sibert)


Aujourd'hui encore, Maitre Jean-Claude est obligé d'enseigner pour survivre. Nous étions surpris de voir que ce Maitre de 71 ans utilise des techniques modernes. Il n'aime pas le fouet. D'après lui, pour travailler, l'enfant doit respecter le Maitre « le fouet apporte peur et terreur, non le respect. »


Durant notre interview avec Maitre Jean-Claude Florvil, il n'a pas cessé de répéter cette phrase qui traduit sa déception : « Les gens n'aiment pas qu'on sache qu'ils ont reçu des leçons de maison de moi. C'est comme ça ! On n'aime pas révéler ces genres de choses. Surtout quand  cela vient d'un pauvre éducateur. Si j'étais riche ou un étranger, il serait autrement. Mais, je sais qu'au fond de leur cœur, mes anciens élèves, là où ils se trouvent, savent que Maitre Jean Claude a contribué à leur réussite.»


RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 27 Juillet 2010, 14 heures 26.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)