mercredi 12 octobre 2011

Pour une Gendarmerie Nationale (Texte de Marc L. Bazin)

Par Marc L Bazin
 
Introduction
Le problème de la reconstitution, ou non, de l'Armée d'Haïti, donne lieu à un débat militant qui met face à face deux forces dont chacune, pour l'essentiel, défend son point de vue à partir de positions de principe.
Une situation de blocage
D'un côté, les partisans de la reconstitution font valoir la dette contractée par la Nation vis-à-vis de l'Armée qui l'a fondée, le respect de la Constitution, la nécessité de limiter le temps d'occupation du territoire national par des forces étrangères, à quoi s'ajoutent la surveillance des frontières, la lutte contre la drogue et même des tâches de développement. D'un autre côté, les opposants considèrent que la reconstitution de l'Armée, coupable dans le passé de violations de droits de l'homme et de coups d'état contre des gouvernements légitimement élus, ferait peser une grave menace sur le processus en cours de consolidation de l'ordre démocratique. Déjà, Patrick Elie, un proche du Président de la République nommé Président de la Commission chargée d'étudier le problème a fait connaître, d'entrée de jeu, qu'il est opposé à la reconstitution de l'Armée. De ce fait, le sort de cette Commission est scellé. Ce sera, au mieux l'impasse sans fin, au pire, l'enterrement de première classe. Une telle situation de blocage se comprend facilement mais n'est pas acceptable.
Cet article est en trois points :
A.- Entre les partisans de la reconstitution de l'Armée d'Haïti et ceux qui s'y opposent, il s'est créé un fossé, à base de méfiance et d'hostilité réciproque, lequel prend sa source dans les conditions qui ont entouré le passage du pouvoir autoritaire des Duvalier aux tenants du pouvoir populaire.
B.- La priorité aujourd'hui, ce n'est pas de régler des comptes mais de rechercher comment consolider la démocratie, en privant les armées privées de l'espace qui sera rendu disponible par le départ de la MINUSTAH.
C.- Nous pensons, quant à nous, qu'il convient, de part et d'autre, de garder la tête froide et d'examiner l'affaire sans passion, sous l'angle strict des réalités i.e. de la capacité de la PNH, telle qu'elle est et telle qu'elle sera au départ de la MINUSTAH, à assurer le maintien de l'ordre sur l'intégralité du territoire national, en tous temps, bons ou mauvais. Notre position est que l'option réaliste n'est pas entre Armée d'Haïti ou pas Armée d'Haïti, mais dans la création d'une force de maintien de l'ordre qui ne serait ni la PNH ni l'Armée d'Haïti reconstituée, mais une Gendarmerie Nationale dont la conception, la structure et le fonctionnement participeraient de l'une et l'autre institution.
A.- Un fossé, sur base de méfiance et d'hostilité réciproque
Entre les forces populaires qui ne souhaitent pas le retour de l'Armée et les partisans de la reconstitution, il y a un énorme déficit de confiance, lequel s'explique par les conditions dans lesquelles s'est opérée la transition politique. Jean-Claude Duvalier n'a pas négocié son départ. La transition a été brusque et sans règles. Il n'y a pas eu d'accord sur la meilleure manière d'absorber l'expansion de la participation politique ni sur les mécanismes appropriés de partage du pouvoir en régime de démocratie libérale représentative. L'Armée, qui craignait les conséquences de l'irruption des masses dans la politique, avait jugé bon de prendre les devants et de provoquer un changement artificiel du régime, à seules fins de limiter le champ et le rythme du processus de démocratisation.
Circonstance aggravante : la communauté internationale, qui aurait pu servir d'arbitre entre les positions adverses, a parfois manqué de clarté dans l'objectif et de détermination dans les moyens, n'a pas mis les cartes sur la table pour favoriser la négociation, mais s'est souvent contentée de faire monter le prix à payer pour toute résistance à la démocratisation. L'absence d'une négociation préalable, sinon entre les extrémistes, mais entre les modérés des deux camps, est un fait regrettable car si on n'a peut être pas toujours besoin de négociations pour sortir d'un régime autoritaire, les négociations sont indispensables pour la construction d'institutions démocratiques. Du fait que la transition a été brusque et non négociée, le problème de l'amnistie pour faits de violation de droits de l'homme et d'abus, celui de l'aménagement raisonnable et nécessaire des règles de cohabitation entre le pouvoir démocratique et l'Armée, sont restés sans solution. La dissolution, pure et simple, de l'Armée, au mépris des règles constitutionnelles, -à quoi est venu s'ajouter le cas des militaires démobilisés sans pension de retraite-, si elle s'expliquait par le ressentiment et la soif de revanche, achevait de rejeter l'Armée et ses partisans dans le camp opposé à la démocratie et fragilisait davantage l'effort de consolidation démocratique.
Une formule de démocratie directe
De plus, la manière dont les gouvernements populaires ont choisi d'exercer le pouvoir, sous forme de prépondérance absolue et directe de la volonté populaire, accompagnée de violences contre les biens et les personnes, d'occupations de rues et de pneus enflammés, n'a fait qu'aggraver les choses. Dans un tel contexte, les élections intervenues sous le régime nouveau sont souvent apparues non pas comme un moyen de changer le gouvernement mais comme un moyen de légitimer l'ordre nouveau et le gouvernement déjà en place. Les partisans de l'Armée ne se sont donc jamais sentis rassurés sur leur sort et ont longtemps survécu dans la peur des représailles.
Haïti en transition vers l'inconnu
Avec un Parlement pas vraiment fonctionnel, des partis politiques non mobilisateurs, un Etat trop faible pour exercer, de lui-même, un contrôle effectif sur l'intégralité de son territoire, le tout sur fond de pauvreté, d'inégalités, d'une opération d'ajustement structurel qui ne fait aucune place à la création d'emplois, et d'un populisme à fleur de peau, l'ordre politique actuel n'est en définitive garanti que par la présence de troupes étrangères et on ne peut pas dire que nous ayons déjà établi les bases d'une démocratie libérale fonctionnelle ni que nous en serions très proches. D'où il suit que si on fait la somme des ressentiments croisés entre protagonistes du débat Armée ou pas Armée et des risques auxquels, de par les circonstances, la démocratie se trouve tout naturellement aujourd'hui exposée, on peut dire que Haïti aujourd'hui est un pays en transition vers quelque chose, mais personne ne sait avec autorité une transition vers quoi.
B.- La démocratie, chez nous, une plante fragile et exotique : à consolider d'urgence
Les choses étant ce qu'elles sont, notamment sur le plan de la précarité et de la fragilité du stade actuel de construction démocratique, le problème prioritaire qui se pose aux démocrates et aux Haïtiens de toutes tendances, ce n'est pas de rechercher comment bloquer la reconstitution de l'Armée d'Haïti mais comment consolider la démocratie et par suite déterminer combien de temps la MINUSTAH va rester encore en Haïti et dans quel état, à son départ, sera la PNH. Si, faute d'un compromis rationnel entre ceux qui veulent l'Armée et ceux qui n'en veulent pas, on laissait à des armées privées l'espace nécessaire pour combler le vide sécuritaire que laisserait la MINUSTAH, une telle situation ne ferait l'affaire de personne.
a) La MINUSTAH
Même si on ne dispose pas d'une boule de cristal pour deviner l'avenir, l'hypothèse que la MINUSTAH pourrait rester en Haïti après la fin du mandat de Préval ne serait pas souhaitable ni réaliste. Pas souhaitable parce que, au-delà d'une certaine période de cinq ans, l'opération MINUSTAH apparaîtrait aux Haïtiens, non pas comme une opération de maintien de la paix, mais comme une véritable occupation pure et simple du territoire national, ce qui risquerait de créer un sentiment de rejet collectif que les forces nationalistes de droite et d'extrême droite ne manqueraient d'exploiter à leur profit exclusif, et vraisemblablement aux dépens du processus de consolidation démocratique. Tabler sur le maintien de la MINUSTAH pour une période longue ne serait pas non plus réaliste. Le coût de l'opération est de $600 millions par an, soit donc, sur une période, disons de 10 ans, un total de $6 milliards, $2 milliards de plus que notre Produit Intérieur Brut. Nous ne voyons pas comment la communauté internationale pourrait continuer de justifier un tel niveau de dépenses dans un pays qui ne constitue pas une menace mondiale pour la paix et la sécurité et dont les besoins de dépenses sociales d'éducation, de santé et de nutrition dépassent de très loin la capacité interne de financement et ne sont pas couverts. 
b) la PNH
Pour ce qui est de la PNH, nous savons que d'énormes progrès ont été accomplis. De 1.500 policiers qu'elle comptait en 2004, elle compte aujourd'hui près de 9.000, dont un large pourcentage en soutien administratif, soit une augmentation considérable de l'ordre de 4% par an. De nombreux chefs de bandes ont été mis hors d'état de nuire. De 500 en 2006, le nombre de kidnappings est tombé à 218 en 2007 soit donc une réduction de près de 50%. La présence de postes de polices dans certaines zones chaudes, la sortie d'une nouvelle promotion de 632 policiers, une augmentation des salaires de l'ordre de 52% depuis 2005, une unité mobile suffisamment entraînée pour manoeuvrer à travers le trafic infernal des principales artères de Port-au-Prince, telles sont, en gros, quelques unes des réalisations dont le Chef de la Police pouvait, à bon droit, se féliciter, dans une interview au Miami Herald du 15 janvier dernier.
 
Malheureusement, nous sommes loin du nombre de policiers dont la PNH devrait disposer pour assurer la sécurité d'une population de 9 millions d'habitants. D'après certaines estimations d'experts, il nous faudrait 20.000 policiers, soit 10.000 de plus que ce que nous avons actuellement. L'aide financière bilatérale à la PNH, notamment de source américaine qui se situait à hauteur de $60 millions depuis 2004, s'est considérablement ralentie. De plus, la capacité d'absorption de la PNH, en regard à la fois des besoins de consolidation de l'acquis et d'expansion future, n'est probablement pas aussi grande qu'elle devrait l'être. Comme le dit le Major Général Carlos Alberto dos Santos Cruz, Commandant de la MINUSTAH « Nous avons un niveau acceptable de sécurité mais tout le monde doit comprendre que la situation est très fragile ». Faute que la PNH soit en mesure, à elle seule, de remplir sa mission de maintien de l'ordre d'ici 2011, au plus haut niveau d'efficacité nécessaire, il n'y a pas d'autre solution que la création d'un corps nouveau de maintien de l'ordre qui ne serait ni la PNH, ni l'Armée d'Haïti mais une combinaison des deux et qui aurait vocation à assurer tous les besoins de sécurité qui sont pour l'instant insuffisamment couverts. Une telle force hybride de maintien de l'ordre serait une Gendarmerie Nationale.
C.- Une Gendarmerie Nationale d'Haïti
La mission essentielle de la Gendarmerie Nationale d'Haïti serait d'assumer le maintien de l'ordre public dans des conditions et avec des moyens qui viseraient à faciliter la transition démocratique et à la consolider. Il s'agirait d'une force nouvelle, sans lien organique ou personnel, avec l'ancienne Armée, et dont les domaines d'intervention porteraient sur la sécurité intérieure sur tout le territoire, l'organisation de secours à la population en cas de désastres naturels, la garantie de l'exercice des libertés individuelles de la vie démocratique, la libre gestion des communes et des collectivités avec, pour vocation, de pouvoir s'adapter à toutes les formes de situations susceptibles de s'opposer au bon fonctionnement de la vie démocratique, de veiller au respect par chaque citoyen des règles de la vie collective et de le protéger contre les risques qui le menacent.
La Gendarmerie Nationale serait organisée territorialement en régions géographiques. Elle comprendrait deux grandes subdivisions : 1) la Gendarmerie Départementale, force de police générale, opérant sur le terrain, essentiellement dans les chefs-lieux de départements et dans les provinces, 2) la Gendarmerie Mobile, force de maintien et de rétablissement de l'ordre, qui serait principalement utilisée en tant que réserve stratégique lors de manifestations et de troubles collectifs. Comme c'est le cas déjà dans de nombreux pays qui disposent d'une force aux mêmes contours, la Gendarmerie Nationale d'Haïti serait une force atypique. Elle serait une force militaire, par son statut, la formation des personnels mais en charge d'une mission policière. Cette mission porterait notamment sur le maintien de l'ordre, l'obéissance aux lois, la surveillance continue du territoire dans toute son étendue, particulièrement dans les provinces et les campagnes. La Gendarmerie Nationale exercerait également des missions de police administrative -prévenir et empêcher les troubles dans la cité-, de police judiciaire, -constater les infractions à la loi pénale, rassembler les preuves, en rechercher les auteurs-, de contrôle des étrangers, de lutte contre le grand banditisme, le commerce de la drogue, la surveillance des frontières, la lutte contre le terrorisme et elle interviendrait dans l'exécution des travaux de génie civil d'intérêt général. Le Directeur Général de la GNH serait placé sous l'autorité du Ministère de l'Intérieur et serait responsable devant le Parlement. Les préparatifs pour la mise en oeuvre de la GNH devraient commencer à temps pour que la force soit opérationnelle au plus tard en 2011.
Les tâches réservées à la PNH comprendraient le maintien de la sécurité publique dans l'aire métropolitaine, la surveillance des zones chaudes, la police de la circulation et la police routière, la protection du Palais National et des personnalités officielles et des principaux établissements publics, Prison, Port, Aéroport. La coordination entre les deux forces serait assurée par une Commission Quadripartite présidée par le Président de la République et comprendrait le Ministre de l'Intérieur, le Directeur Général de la PNH, le Directeur Général de la Gendarmerie.
Composition, coûts et financement
Aussi bien pour des raisons d'équilibre que de bonne logique, la taille des personnels de gendarmerie devrait être conçue comme un complément aux forces qui auraient été nécessaires à la PNH pour s'acquitter de manière tout à fait satisfaisante de ses tâches présentes et à venir, d'où un effectif de Gendarmerie de 10.000 gendarmes. Le recrutement et la formation des personnels de Gendarmerie seraient assurés soit par la MINUSTAH, soit par des pays (France, USA, Canada, Israël) qui possèdent une grande expérience du type d'organisation militaire à fonction de police que représenterait la Gendarmerie Nationale d'Haïti, et dans des conditions qui garantissent l'absence de tout lien entre les nouvelles recrues et les pratiques anciennes de violation des droits de l'homme, le trafic de la drogue ou toute forme de terrorisme.
Des coûts difficiles à évaluer
Malheureusement, s'agissant des coûts, nous n'avons pas trouvé une base de comparaison utile. Sur 2005-2007, les allocations budgétaires « Justice et Sécurité » étaient de HTG3.446.7 milliards (US$83.4 millions)) soit 1.9% du PIB. Sur ce total, la part de la PNH ressortait à HTG2.987.8 milliards (US$72.4 millions) soit 86.7% du budget total « Justice et Sécurité ». Ce budget 2005-2007 était en augmentation substantielle par rapport à 2005-2006 (US$59.0 millions) soit 1.5% du PIB. Pour 2006-2007, le budget PNH était de HTG4.5 milliards (US$107.9 millions) soit 80.9% du budget total « «Justice et Sécurité ». C'est dire que, d'une année sur l'autre, la PNH a eu la part du lion du budget global « Justice et Sécurité » et qu'au plan des allocations budgétaires, la PNH est nettement mieux lotie que l'Agriculture (4.4%) ou la Santé (6%). Il n'en demeure pas moins toutefois que si la part du secteur « Justice et Sécurité » représente presque 9% du total du budget de l'Etat, une telle allocation peut être considérée comme dérisoire par rapport à celle d'autres pays qui sont comme nous dans une situation d'après conflits et où les dépenses de police représentent entre 20 et 30% du budget national.
Dans le même ordre d'idées, toute référence à l'ancienne Armée d'Haïti n'aurait aucun intérêt, même théorique. À la fin des années 90, le budget de l'ancienne Armée pour un effectif de 9.634 militaires était de $19.2 millions (96 millions de gourdes).
À notre avis, ce ne serait pas une bonne idée de payer les gendarmes mieux que les policiers. Comme ces derniers sont relativement sous-payés, une solution raisonnable serait de relever les salaires de la PNH, d'aligner les salaires des gendarmes sur les tarifs relevés de la PNH, ce qui laisserait évidemment ouverte la question du financement d'équipements de la Gendarmerie et de leur entretien. Le financement de la GNH devrait comporter une grande composante internationale. À titre indicatif, les USA, après avoir terminé, au Liberia, la démobilisation de l'ancienne Armée, ont dédommagé les soldats démobilisés avec des allocations de $300 et de $4000, en fonction du rang, et ont financé à hauteur de $200 millions la présélection, le recrutement, la formation, l'équipement, et le logement d'une armée de 2.000 hommes et la réhabilitation de trois bases militaires.
Conclusion
La prise en charge par la communauté internationale d'une Gendarmerie Nationale non seulement permettrait rapidement la création d'une force de stabilisation et d'unité du corps social mais serait un moyen de rentabiliser pour de bon l'énorme investissement qu'elle a déjà consenti pour essayer d'instituer un ordre démocratique, y compris les coûts de la MINUSTAH, les coûts des nombreuses opérations électorales ainsi que les coûts des aides budgétaires aux fins économiques et sociales.
Marc L Bazin
25-27 Janvier 2008____________________
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

mardi 11 octobre 2011

Les latino-américains décident d’une armée haïtienne, sans les Haïtiens.

 
Les latino-américains décident d'une armée haïtienne, sans les Haïtiens.

Par Cyrus SIBERT

Cap-Haïtien, le 11 septembre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Selon une dépêche de l'Agence argentine DyN, les pays latino-américains engagés militairement en Haïti et l'Organisation des Etats-Américains ont annoncé le jeudi 4 septembre au Canada leur intention de travailler à la création d'une ''Nouvelle Police en Haïti''. Cette déclaration fut faite dans le cadre de la VIIIe conférence des ministres de la défense des Amériques organisée dans la ville de Banff, en Alberta. Ils étaient (8) huit ministres à participer à cette réunion représentant des pays comme Argentine, Brésil, Chili, Uruguay, Pérou, Bolivie, Equateur et Guatemala. Avec le numéro un de l'OEA, José Miguel Insulza, ils avaient discuté de la nécessité de mettre en place une nouvelle force de sécurité en Haïti. Les vrais contours de ce nouveau projet latino-américain concernant la sécurité publique en Haïti n'ont pas encore été précisés. Fin de texte.
 
Tel est l'essentiel de la dépêche. Il existe un projet « latino-américain » pour Haïti. Il s'agit de doter notre pays d'une nouvelle force publique. La réunion s'est tenue au Canada.
 
Encore le Canada !
 
On se rappelle de l'Initiative d'Ottawa (projet du Groupe INITIATIVE D'OTTAWA) orchestré par Denis Paradis Ministre Canadien de la Coopération Externe et rapportée en 2003 par le journaliste Michel Vastel de la presse canadienne. Un projet qui visait à mettre Haïti sous tutelle internationale. De fait, aujourd'hui, la réunion qui s'est tenue en 2003 sous le nom d'Initiative d'Ottawa a produit ses effets. Les américains avaient fini par comprendre la nécessité de lâcher Aristide, de ne plus suivre les lobbyistes, de ne plus attendre la fin de son mandat : ils ont contribué activement à son départ. Une réunion secrète qui s'était révélée au public, grâce à une fuite dans la presse canadienne afin de tester les réactions, l'onde de choc qu'un tel projet provoquerait en Haïti.
 
Sur le dossier d'une nouvelle force armée haïtienne nous revivons le même scénario : une réunion au Canada, un projet international pour doter Haïti d'une force publique additionnelle. L'information distillée dans la presse avec précaution : ''Une nouvelle police en Haïti''.
 
En décryptant le titre de la dépêche : ''Des pays Latino-Américains et l'OEA prônent la création d'une nouvelle police en Haïti'', nous nous sommes posés les questions suivantes : Qu'est ce qui ne va pas avec la Police Nationale d'Haïti ? Alors que la communauté internationale, à travers la MINUSTAH , investit dans la PNH et fait de sa professionnalisation son principal objectif, pourquoi parler ''d'une nouvelle police en Haïti ?''
 
Une lecture en profondeur et l'analyse des circonstances nous porte à mieux comprendre la situation.
 
Connaissant les limites de nos dirigeants et l'incapacité de la société civile à traiter objectivement le dossier de l'armée nationale - une entité incontournable de la force publique, l'étranger utilise le vocable police, pour ne pas attirer la fureur de nos schizophrènes. Les experts ont assez suivi nos futiles débats pour comprendre que le simple mot ''ARMEE'' est capable de provoquer le délire chez nos intellectuels. Comme les cobayes de Pavlov, on n'a qu'à dire Forces Armées pour les observer sécrétant leur bave de haine et d'aigreur, sans un recul objectif pour analyser la situation. Ils sont capables d'hallucination, de réactions pathologiques….Pour preuves, ces injures qu'on lance dans les forums ou sur les ondes en réaction au fait de soulever le principe : il faut une armée nationale pour Haïti ; la police (PNH) est une composante limitée de la force publique, il y a une fonction de défense nationale assurée pour le moment par la MINUSTAH. Nous devons préparer la relève. Les événements (émeutes de la faim) du mois d'avril 2004 et les catastrophes naturelles actuelles démontrent la nécessité d'une armée nationale. Ils mettent à nue le vide laissé par la démobilisation des FADH.
 
On se souvient du texte de Gérard Bissainthe : La Stratiaphobie1 (une maladie caractérisée par la peur de l'armée. Curieusement les stratiaphobes n'ont pas peur de la chose que tout le monde appelle "armée", mais seulement du mot)  et on se dit que les étrangers ne nous prennent pas au sérieux. Constatant notre incapacité, en tant que nation, à assurer la transition institutionnelle vers un Etat démocratique, les latino-américains, qui avaient modernisé avec succès leur armée, projettent de créer une en Haïti. Une façon de dire : considérant que diriger c'est prévoir en se dépassant, en transcendant les ressentiments, il n'y a pas d'homme doué de raison en Haïti, pas de société civile, pas de dirigeants.   
 
C'est la raison pour laquelle aucun dirigeant haïtien n'était présent au moment où l'on parlait de ce projet de nouvelle force en Haïti. Les multiples déclarations du Président René Préval contre les Forces Armées d'Haïti, traitant nos soldats de criminels sanguinaires, tout en implorant le service des soldats de Pinochet et d'autres dictateurs latino-américains, ont aidé les gouvernements latino-américains à juger sa capacité de diriger. Les irresponsables d'Haïti ne sont pas invités à ces genres de Conférence qui exigent des hommes responsables.
 
L'expression « linge sale se lave en famille » a ici toute son importance. En méprisant ses compatriotes de l'armée, depuis un pays étranger, les dirigeants haïtiens se sont montrés irresponsables donc incapables d'assurer les changements nécessaires.
 
Pis est, l'étranger nous berne, en remplaçant Force Armée par ''Police''.
 
C'était la VIIIe Conférence des Ministères de la Défense des Amériques, dans la matinée de la rencontre, Madame Garré, la Ministre Canadienne de la Défense avait eu une réunion bilatérale avec le titulaire du Pentagone Richard Gates sur la sécurité en Amérique latine et dans la caraïbe, on comprend mal qu'un projet de ''nouvelle police'' soit l'œuvre de ministres de la défense. Nous savons tous que ce ministère s'occupe des forces armées. De plus, il y a une police en Haïti. Pourquoi ne pas se contenter d'appeler au renforcement de la PNH  ? Une police qui d'après nos intellectuels-limités peut assurer la défense d'Haïti. On ne saurait oublier ces arguments sans fondement et indignes de l'homo sapiens et l'une des raisons pour lesquelles on  traite les dirigeants comme des enfants sur le plan international : on n'a pas besoin d'une armée en Haïti. La police peut faire le travail seule.
 
Bref, les Latino-Américains ne veulent pas créer de problème sur ce sujet ; l'Agence argentine publie l'information avec sous-entendu: Les ministres de la défense latino-américains en lieu et en place d'une armée sanguinaire et criminelle projettent de créer une nouvelle force publique. Ne vous en faites pas, ce sera une POLICE DE DEFENSE NATIONALE !
 
Dans une note disponible sur le site de l'OEA relative à la réunion du 4 septembre 2008, nous lisons :
 
Addressing the Eighth Conference of Defense Ministers of the Americas , in Banff , in the Canadian province of Alberta , Secretary General Insulza said he knows that this kind of cooperation involving defense agencies and public security institutions creates an undesirable situation, since "we are all aware of the specifics and differences between defense activities and public security activities." He said, however, that such collaboration "is already taking place in many of our countries."
The Secretary General told the Defense Ministers about multidimensional threats to security. He cited what he called three "components of insecurity," namely, threats to state security, such as the possibility of external aggression; natural disasters, pandemic outbreaks and accidents of potentially catastrophic proportions; and transnational crime, ranging from human trafficking to illegal drug trafficking, money laundering and terrorism.

"Multidimensional threats to security call for a joint, coordinated response from institutions such as Defense Ministries, Foreign Affairs Ministries, Ministries of Security and Local Government Ministries. In addition, Insulza remarked, the involvement of civil society has become increasingly vital as support and complement to institutional effort."
 
Faut-il souligner qu'au cours d'une conférence de presse tenue après la cérémonie de passation de commandement, le jeudi 11 janvier 2007, le Général Brésilien Elito Carvalho Siqueira s'était prononcé en faveur de la création d'une autre force de sécurité publique en Haïti.2
 
Avec la réunion du 4 septembre 2008, nous venons de rater une occasion d'exercer notre souveraineté, en traitant objectivement les grands dossiers de la nation. Nous risquons de subir le même traitement, sur le dossier de l'amendement de la constitution de 1987 en vigueur.
 
Toutefois, on  ne peut s'empêcher de poser la question suivante: les militaires haïtiens qui avaient investi, le 28 juillet 2008, le local de l'ancienne prison civile du Cap-Haïtien, suivant les conseils de Haut-Gradés de la MINUSTAH - dixit les déclarations du Maire de la ville du Cap-Haitien Michel Saint-Croix et les témoignages de soldats emprisonnés pour complot contre la sureté de l' « Etat Préval » - ont ils été manipulés, afin de justifier le projet NOUVELLE FORCE PUBLIQUE EN HAITI, au seuil de cette VIIIe conférence  des Ministres de la Défense des Amériques?

Notes :
 
RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 11 septembre 2008, 17 heures 00.

Lun 10-10 / Haiti + Santé mentale + Investissements et emplois + Armée + Conille

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dimanche 9 octobre 2011

Tweet de @reseaucitadelle: Aprè lekol gratis, Presidan Martelly pral lanse program « Aba grangou » ! Micky ap montre nèg kouman yo ede pèp. Sepa pale mete la!

@reseaucitadelle: Aprè lekol gratis, Presidan Martelly pral lanse program « Aba grangou » ! Micky ap montre nèg kouman yo ede pèp. Sepa pale mete la!


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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

Letter to Michael Geilenfeld - You won't be able to depend on USAID's under the table assistance any more.

October 8, 2011
 
Michael Geilenfeld
Executive Director
St. Joseph's Family of Homes
Port au Prince, Haiti
 
Dear Mr. Geilenfeld,
 
Why did you remove USAID employee Jessica Reitz's comments from your new web site?

Did Ms. Reitz ask you to remove her comments? Perhaps, Ms. Reitz no longer wants to be associated with you. I can only hope that Ms. Reitz (and others) will stop doing you favors vis a vis her position at the U.S. Embassy in Port au Prince.
 
Perhaps, Ms. Reitz, USAID and U.S. Embassy employees will now turn their attention to helping the children you abused and concentrate on protecting children from abuse who are now in your care.
 
You, Mr. Geilenfeld, are the biggest fool of all. Soon you will be arrested for the crimes you committed against poor and innocent children. This last ditch masquerade of yours is akin to rearranging the deck chairs on the sinking Titanic.

You can play all the tricks you want, but justice for those you have harmed will prevail. 
 
You will be tried in a U.S. criminal court of law. You cannot escape. There's no place for you to hide. 

Your enablers, Rev. Patrick Hamrick, Rev. Rick Barger, Rev. Rob Patterson, Paul D'Oliviera, Julie Sutton of the Haitian Timoun Foundation, Attorney Andy Whiteman and now Geoffrey Hamlyn, the newly hired executive director of Hearts with Haiti, among others, will soon be placed in the public spotlight as despicable examples of people who fought with all their might to defend and protect a credibly accused child molester, all the while ignoring the cries for help of the abused children.

From the start, Mr. Geilenfeld, I have repeatedly asked you and the Hearts with Haiti board members a very simple question: "How many times during his lifetime has Michael Geil enfeld been accused of child sex abuse?" 

Is this not a reasonable question to ask an individual who is entrusted with the care and well being of children?

We are listening with open hearts and minds to the heartbreaking stories of the poor and vulnerable children you sexually abused, Mr. Geilenfeld. You have done horrific things to these children. 

You began raping children the moment you arrived in Port au Prince in 1984. At the end of that year, your religious superior called you back to the U.S. and told you not to return to Haiti. But, you did return. A year later, you resigned as a Brother of the Missionaries of Charity, came back to Port au Prince, gathered up the very same boys you had already abused, rented a home, called yourself an orphanage director, and the cycle of abuse began again.

Here's some unsolicited advice. 

Surrender immediately to U.S. law enforcement authorities at the U.S. Embassy in Port au Prince.< br>
Confess to each and every crime you have committed against children in Haiti, the U.S. and elsewhere.

Enter a guilty plea in U.S. federal criminal court for your crimes against children including trafficking, sexual exploitation, engaging in prostitution, sexually abusing minor children and all the other filthy, harmful and terrible things you have done to kids.

Sincerely,
Paul Kendrick
Freeport, Maine
207 838 1319
_______________
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Tweet de @reseaucitadelle : Etidyan nan nò te vizite Kampus Inivèsite kap konstri Limonad. Tout bagay ap vanse. Se voye monte Moise Jn Charles tap fè.

@reseaucitadelle: Etidyan nan nò te vizite Kampus Inivèsite kap konstri Limonad. Tout bagay ap vanse. Se voye monte ak politik Moise Jn Charles tap fè.


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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

Serge, Je ne protège pas une carrière politique qui exige un comportement opportuniste. Martelly est l'incarnation de mes rêves de voir cette page anarchopopuliste tournée. (Texte de Cyrus Sibert)

Serge,

Cette journée, le premier message que j'ai lu est cet appel à la modération que mon ami Daly Valet supporte. Il est toujours bon d'écouter des conseils.

Pour suivre vos conseils, pour ne pas continuer dans cette guerre, je décide de ne plus lire les messages de Willy ou de Letitiah. Leur acharnement est un signe que leur ami Ti Yvon a de graves difficultés dans sa campagne de propagande.
Mais j'amerais quand même dire un mot sur 2 ou 3 points dans votre texte :

Vous dites:
1-Par conséquent, il va parfois aux extrêmes pour la défendre et ça lui coûte très cher et affecte grandement sa réputation jusqu'à  obscurcir ses réalisations passées.

Réponse : Face aux attaques extrêmes, il faut une riposte extrême. Ma "réputation" et mes "réalisations du passé" sont des faits solides que des opinions méchantes ne pourront pas détruire. Comme on dit en Haiti "kanaval pa dire lontan se 3 jou selman".

D'ailleurs, je n'abandonne pas mon peuple. Je travaille sur plusieurs dossiers qui ne sont pas encore rendus public. Mais, les bénéficiaires le savent. Ce ne sont pas les venins de Ti Yvon, de Letitiah et de Willy qui changeront la réalité.

2-Pour notre part, dans ces échanges quotidiens, Cyrus semble avoir beaucoup à perdre tandis que l'administration Martelly a tout à gagner.  Qui pis est, il semble que Cyrus sera le malheureux toujours écarté.

Réponse: Je ne crois pas dans cette tactique traditionnelle qui veut qu'on ne s'engage que lorsqu'on a à gagner. Je m'engage quand je crois en quelque chose ou en quelqu'un. Je crois qu'il faut finir avec cette succession de régimes nihilistes Lavalas dirigés par des stalinistes-épicuriens (Selon le politologue haïtien Gracien Jean), une perversion idéologique de gauche qui nous donne des dirigeants accrochés au pouvoir pour la satisfaction de leur moi, de leur libido, de la jouissance et du plaisir. Pire que Staline, ils imposent l'anarchie, donc la destruction des institutions comme théorie de pouvoir.
Ces gens utilisent l'intimidation, les pressions, les attaques, les mensonges pour forcer l'aile saine de la société civile, les notables, à rester sur la touche. Parfois, ils utilisent la violence de la foule pour déposséder leurs adversaires et le maintenir sous pression. Moi, je n'accepte pas cela. Je ne protège pas une carrière politique qui exige un comportement opportuniste. Je veux seulement le progrès dans mon pays. Je n'ai rien à protéger quand il s'agit de défendre mon pays.

3- Ne continues pas à passer la majeure partie de tes journées à défendre l'adminsitration Martelly et ou à "fustiger" les mouvances Lavalas/L'Espwa.

Réponse: Je défends mes idées. Martelly est l'incarnation de mes rêves de voir cette page anarchopopuliste tournée. Je ne ménagerai pas mes interventions pour empêcher à ceux qui ont échoué pendant 25 ans d'assassiner son image, de semer le doute, une démarche classique avant le déclenchement habituel de leur guerre de basse intensité : insécurité et actes de sabotage.

Aprè dégrennen na konte bougon!

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

La crise financière provoque des manifestati ons au cœur de l’Amérique


La crise financière provoque des manifestations au cœur de l'Amérique

Leslie Péan

Les protestations contre la crise financière et le chômage font tâche d'huile aux États-Unis d'Amérique. La jeunesse américaine exprime l'ethos d'un peuple pour lequel rien n'est immuable et qui croit que les choses peuvent changer. Commencées à Wall Street, New York depuis une quinzaine de jours [1], elles se sont poursuivies dans beaucoup d'autres grandes villes, soit Los Angeles, Washington D.C., Denver, Chicago, San Francisco et Boston. En dépit de plus de 800 arrestations et d'une massive présence policière à Wall Street, les manifestants de ce mouvement d'occupation de ces symboles de la haute finance ne font pas marche arrière et continuent de s'inspirer du mouvement de contestation de Tahrir Square en Égypte. Au début, les médias avaient sous-estimé le mouvement « Occupy Wall Street », mais cela a vite changé avec la multiplication de leurs émules à travers le pays. Selon le site occupytogether plus de 130 villes des Etats-Unis ont adhéré au mouvement « Occupy » qui réclame des mesures pour mettre fin à une crise qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes.

Sommes-nous en train d'assister au changement de paradigme, dont parle John Zogby [2], d'une plus grande demande d'authenticité et de transparence de la part des institutions et des officiels publics ? La génération daltonienne des 18-29 ans qui a élu un Noir comme président en 2008 semble avoir des préoccupations sociales où la mainmise de la Corporate America sur l'État n'a plus de place. Les plans de sauvetage de Wall Street et les plans de relance du président Obama et de Ben Bernanke, son directeur de la Federal Reserve (la FED), la banque centrale, n'ont rien changé à une situation qui empire chaque jour. Depuis que, le 5 août 2011, l'agence de notation Standards & Poors a dégradé la note des obligations de la dette souveraine américaine, rien ne va plus au casino de la haute finance. Le rêve américain paraît s'écrouler.

Le rôle de la cupidité dans la débâcle financière

On peut partager le mot du président Obama qui dit que c'est le système qui s'est tiré une balle dans le pied (self-inflicted wound). Indeed ! disent les Britishs. En effet, la cupidité de la Corporate America a fait dérailler un carrousel qui tournait depuis 60 ans sans grands heurts. Une proportion de 80% de l'épargne mondiale venait aux Etats-Unis qui avaient ainsi assez de liquidités pour financer leur politique expansionniste mondiale. Une politique qui a conduit à l'érection d'une puissante machine de guerre, alimentant le déficit budgétaire dans un cycle sans fin. Malgré la guerre du Vietnam, l'arbre a caché la forêt jusqu'à la guerre de l'Irak. Alors, le baril de pétrole, qui était à 30 dollars en 2003 a grimpé en 5 ans à 140 dollars en 2008. Les conséquences sur l'économie interne américaine seront des prix plus élevés pour le pétrole et la baisse des taux d'intérêt par la FED. Le carrousel qui faisait rêver des générations a ralenti sa course et les jeunes ont commencé à douter des lendemains qui chantent. Mais pas seulement les jeunes, car les luttes longtemps à fleuret moucheté entre démocrates et républicains, libéraux et conservateurs, autour du budget et du déficit des finances publiques ont atteint des proportions jamais connues auparavant. La crise qui avait toujours été une crise boursière avec le mini-krach de 1987, la récession de 1991, les crises du peso de 1994 et de Long Term Capital Management (LTCM) de 1998 est devenue aujourd'hui une crise bancaire mondiale.

L'étincelle subprime du secteur immobilier a mis le feu à toute la plaine. Étincelle provoquée par la politique de déréglementation à tous crins et de libre circulation des capitaux cherchant la plus grande rentabilité que possible. Recherche effrénée qui a conduit à l'éclosion des fonds spéculatifs (hedge funds) localisés dans des places financières offshore échappant à toute réglementation. Les règles prudentielles bancaires sont mises de côté. Les créances issues des crédits accordés ne restent plus dans le bilan des entreprises financières. Elles sont agglomérées, mélangées à d'autres titres (toxiques) et vendues dans le cadre de la titrisation. Les fonds spéculatifs contrôlant $1.917 billions de dollars [3], équivalant à 27 fois le PIB mondial, constituent le fonds du baril de poudre de la finance qui menace d'exploser depuis 2008. Dans ce baril de poudre, il existe d'autres couches constituées par le marché des produits dérivés d'un montant de 791 billions de dollars, celui des obligations de 95 billions de dollars [4] en juillet 2011 et enfin celui des bourses estimé à 54.8 billions de dollars en 2010.

La loi de la baisse tendancielle du taux de profit

Karl Marx avait découvert la loi voulant que la concurrence entre les masses de capitaux investis entrainait inévitablement la baisse de la profitabilité. La déréglementation de Wall Street a abouti à la financiarisation de l'économie, donnant aux corporations financières en 2009 plus de 40% des profits accumulés dans l'économie [5], alors que ce pourcentage n'était que de 2% en 1969. À l'échelle mondiale, la masse de capitaux spéculatifs derrière les obligations, bons, titres et produits dérivés fait que le taux de profit tend vers zéro, car les bénéfices viennent, en fin de compte, de l'économie réelle. James K. Galbraith avait remarqué qu'un groupe de prédateurs contrôlait l'économie et l'État par le biais de pratiques sophistiquées de corruption [6]. Délits d'initiés orchestrés grâce à des fraudes comptables, des stocks d'options antidatées et de multiples autres pratiques d'achat d'entreprises en contractant des dettes (leveraged buy out) ont défrayé la chronique des années 1990.

Les individus, les entreprises, les autorités fiscales se sont tous engagés dans le sentier de l'endettement pour tenter de sortir de la pauvreté, consommer et investir plus que leurs revenus ne le permettaient et influencer la macroéconomie. Au cours des trente dernières années, soit de 1980 à 2010, le ratio dette/PIB est passé de 165% en 1980 à 310% en 2010 dans les pays développés [7]. L'effet levier de l'endettement a pris le dessus sur toute autre considération.

Les 800 économistes travaillant à la FED n'ont pu empêcher la débâcle. Appliquant une mauvaise politique monétaire pour combattre l'inflation qui avait atteint 15%, par suite du déficit budgétaire, Paul Volcker, président de la FED, décida de régler les problèmes américains au détriment du reste du monde. Il porta graduellement les taux d'intérêt au plafond de 23% afin d'attirer aux États Unis l'épargne mondiale nécessaire pour financer le déficit fédéral. L'inflation baissa mais cela provoqua, d'une part, la crise de la dette du Tiers-Monde, commençée au Mexique en 1982, et, d'autre part, la crise du secteur immobilier, car le taux hypothécaire était monté à 25%. L'économie rentra dans une spirale négative, car, avec la baisse de la croissance et des revenus fiscaux, le gouvernement accumulait des déficits et il fallait encore augmenter les taux d'intérêt pour attirer le capital privé étranger afin de remplir les trous.

Des remèdes pires que le mal

Alan Greenspan, le successeur de Paul Volcker à la direction de la FED en août 1987, va faire pencher la balance dans l'autre sens et diminuer les taux d'intérêt à 1% dans l'objectif de relancer le secteur de la construction immobilière qui représentait 20% de l'économie américaine. Mais au fait cet objectif n'était qu'un masque. Il s'agissait plutôt de promouvoir l'industrie financière au détriment de l'industrie manufacturière. En réalité des considérations plus génériques sont à l'œuvre dans la politique de la FED dès 1979. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1945, la politique de la FED repose plus sur la nécessité du plein emploi que sur la stabilité des prix. La loi sur l'emploi (1946 Employment Act) est le signe clair que le traumatisme du chômage de masse de la grande crise de 1929 est encore dans les consciences.

La poussée de la mondialisation va tout changer et mettre l'accent sur la lutte contre l'inflation afin de sauvegarder la valeur des avoirs des forces du capital, tout en faisant baisser la part des salaires dans le revenu national. En effet, la portion des salaires dans le revenu national américain a atteint le niveau le plus bas en 2010 depuis la crise de 1929, soit en 81 ans, c'est-à-dire 49.9% du total, tandis que les profits des corporations atteignaient le niveau record de 14.2% [8]. Ces résultats contredisent les thèses économiques de l'establishment qui veulent que le chômage soit faible quand les profits sont élevés. Avec un taux de chômage officiel de 9%, mais en réalité de 17%, ce sont les travailleurs qui payent les conséquences des mauvaises politiques appliqués par l'État au bénéfice des corporations.

Les conditions de vie des travailleurs n'ont cessé de se détériorer depuis la stratégie d'augmentation de la dette extérieure du gouvernement de Ronald Reagan, de surévaluation du dollar, qui ont eu pour conséquences l'accroissement du déficit commercial et le développement de la financiarisation. Le niveau d'endettement sera privilégié pour tenter de compenser la baisse des revenus des ménages, mais aussi pour donner à l'élite financière de nouvelles possibilités d'accumulation au détriment de l'économie réelle ainsi décapitalisée. Les capitaux empruntés par l'industrie manufacturière se révèlent longtemps inférieurs à ceux obtenus pour des rachats d'actions d'entreprise et les dons d'actions aux dirigeants des grandes banques et entreprises. Les mesures d'austérité préconisées pour tenter de résoudre la crise sont des remèdes pires que le mal. Ces mesures avantagent les spéculateurs et ont pour effet de garder les taux d'intérêt de la dette publique très élevés ainsi que les prix des produits alimentaires et des matières premières. Quant aux travailleurs, ils ont la portion congrue et sont obligés de se serrer la ceinture, car les dépenses sociales et l'investissement public sont coupés pour permettre à l'État de se procurer assez d'argent pour payer les intérêts et le principal de la dette contractée en premier lieu pour sauvegarder les entreprises privées défaillantes. Ces politiques sont dictées explicitement dans la lettre écrite par les présidents sortants et entrants de la Banque Centrale Européenne (BCE), Jean-Claude Trichet et Mario Draghi, au premier ministre italien Silvio Berlusconi [9].

La conscience collective d'un peuple qui se veut exceptionnel

En manifestant contre la privatisation de l'État par les corporations, le mouvement social américain continue un processus commencé en Italie et en Espagne. Il s'en prend aux banquiers de la haute finance à qui l'État américain a donné, à travers la FED, dans le plus grand secret, 16 billions de dollars de décembre 2007 à juillet 2010, tel que révélé par l'audit du Government Accounting Office (GAO) [10]. Comme l'explique Bernie Sanders, unique sénateur socialiste américain, de l'État du Vermont, « c'est un cas de socialisme pour les riches et d'un vulgaire débrouillez-vous-tout-seul pour tous les autres » [11]. Le sauvetage des banques s'est fait à la cloche de bois non seulement pour les banques américaines mais également pour les banques françaises, anglaises, suisses, belges et allemandes qui ont eu accès à ces fonds. Le sauvetage de ces dernières s'est fait en violant toutes les règles exigeant que les prêts de l'État américain à des banques étrangères reçoivent l'aval du Congrès américain.

Les manifestations expriment la conscience collective d'un peuple qui se veut exceptionnel. La propagande des médias aux ordres n'est pas encore arrivée à faire croire à un affamé qu'il a le ventre plein. De toute façon, la cupidité du système pour gagner plus d'argent avec les produits dérivés toxiques a remis en question une construction boiteuse dans ses fondements. D'où l'effondrement par étapes produit par le fondamentalisme de marché adossé à l'ingénierie financière rendant insolvable les États qui ont sauvé le système financier de ses multiples errements au cours des 25 dernières années [12]. La structure craque, combien de temps pourra-t-elle encore tenir ? La diminution du rôle des États Unis dans l'économie mondiale n'enlève pas le poids du dollar dans les échanges mondiaux qui demeure importante avec 61% des 9.7 billions des réserves mondiales et 85% des échanges sur le marché des devises. Les dégâts causés par la corruption dans les milieux de la haute finance par les produits toxiques des subprimes ont planté la méfiance dans l'esprit de nombreux investisseurs nationaux qui cherchent maintenant des voies de sortie.

L'engouement pour les nouveaux produits financiers comme les Exchange-Traded Funds (ETF), les produits indiciels, ne saurait faire oublier que nous vivons au temps du rapiéçage d'un tissu déchiré. Ces nouveaux produits financiers soulèvent les mêmes craintes que les produits de titrisation de crédits en leur temps. Entre la révolte et la résignation des 200 millions de personnes au chômage affectées par leur cupidité, les ingénieurs de la finance internationale ne pourront renforcer leur construction que s'ils arrivent à arrêter la spirale infernale de la crise et à maintenir les exploités dans leur aliénation. Ce que les manifestations populaires aux États-Unis semblent refuser en crevant le ballon de la manipulation psychologique de l'aspiration des classes moyennes à la richesse. En demandant ce que le prix Nobel Joseph Stiglitz nomme « un sursaut d'indignation citoyenne capable de contrer le lobbyisme intensif des sociétés financières ».

[1] N. R. Kleinfield and Cara Buckley, « Wall Street Occupiers, Protesting Till Whenever", New York Times, September 30, 2011.

[2] John Zogby, The Way We'll Be : The Zogby Report on the Transformation of the American Dream, Random House, 2008.

[3] « Hedge fund industry assets swell to $ 1.92 trillion », Daily Financial times, January 24, 2011.

[4] The City UK, Bond markets, July 2011.

[5] Robert Reich, « The Limping Middle Class », New York times, September 3, 2011.

[6] James K. Galbraith, The Predator State, New York, The Free Press, 2008.

[7] Stephen G Cecchetti, M S Mohanty and Fabrizio Zampolli, "The real effects of debt", Bank of International Settlements, Basel, September 2011.

[8] Floyd Norris, « As Corporate Profits Rise, Workers' Income Declines », New York Times, August 5, 2011.

[9] La lettre originale en anglais en date du 5 août 2011 est publiée dans Corriere della Sera du 29 septembre 2011.

[10] United States Government Accountability Office, Federal Reserve System, Opportunities Exist to Strengthen Policies and Processes for Managing Emergency Assistance, Washington, D.C., July 2011.

[11] Bernie Sanders, « The Fed audit », Bernie Sanders – U.S. Senator for Vermont, Washington, D.C., July 21, 2011.

[12] Joseph Stiglitz, Le triomphe de la cupidité, Paris, Les idées qui libèrent, 2010.

Source: AlterPresse
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11675

http://alainet.org/active/49974


Dim. 09-10 / Haiti + Michaëlle Jean + BM Conille + Plan Éducatif + ONU horrifiée

Haïti - Reconstruction : La Reine Sofía d'Espagne et le Président Martelly à Titanyen
Haïti - Reconstruction : La Reine Sofía d'Espagne et le Président Martelly à Titanyen
09/10/2011 12:56:07
Samedi, pour le dernier jour de sa visite en Haïti, la Reine Sofía d'Espagne, s'est rendue en hélicoptère, en compagnie du Président Martelly, à Titanyen, pour s'informer de l'avancement des travaux d'une usine de traitement des eaux usées...
http://www.haitilibre.com/article-3987-haiti-reconstruction-la-reine-sofia-d-espagne-et-le-president-martelly-a-titanyen.html
Haïti - Reconstruction : ONU-Habitat «horrifiée» par la lenteur de la reconstruction
Haïti - Reconstruction : ONU-Habitat «horrifiée» par la lenteur de la reconstruction
09/10/2011 11:00:06
Maggie Stephenson, conseillère technique pour Haïti pour ONU-Habitat, a déclaré jeudi dernier à Washington, qu'elle était « horrifiée » par la lenteur de la reconstruction en Haïti [...] seulement 20,000 ouvriers du bâtiment ont été formés...
http://www.haitilibre.com/article-3986-haiti-reconstruction-onu-habitat-horrifiee-par-la-lenteur-de-la-reconstruction.html
Haïti - Éducation : La mairie de Port-au-Prince présente son Plan Éducatif Communale
Haïti - Éducation : La mairie de Port-au-Prince présente son Plan Éducatif Communale
09/10/2011 10:08:01
Vendredi dernier, la mairie de Port-au-Prince a présenté son Plan Éducatif Communale, axé sur l'éducation, la citoyenneté et l'environnement, qui vise à l'émergence d'une nouvelle société...
http://www.haitilibre.com/article-3985-haiti-education-la-mairie-de-port-au-prince-presente-son-plan-educatif-communale.html
Haïti - Économie : La Banque Mondiale impatiente de travailler avec le Dr Conille
Haïti - Économie : La Banque Mondiale impatiente de travailler avec le Dr Conille
09/10/2011 09:17:44
Sri Mulyani Indrawati, Directrice Générale de la Banque Mondiale (BM) espère que la ratification cette semaine du Premier Ministre d'Haïti, le Dr. Garry Conille, dissiperont les obstacles qui ont entravé les progrès...
http://www.haitilibre.com/article-3984-haiti-economie-la-banque-mondiale-impatiente-de-travailler-avec-le-dr-conille.html
Haïti - Michaëlle Jean : Vers un changement de paradigme au pays
Haïti - Michaëlle Jean : Vers un changement de paradigme au pays
09/10/2011 08:32:41
...le pays a « besoin d'investissement » elle dit penser « que ce qui est en train de se dessiner en Haïti, c'est un changement complet de paradigme, c'est-à-dire sortir de la logique d'assistanat qui n'a produit que dépendance...
http://www.haitilibre.com/article-3983-haiti-michaelle-jean-vers-un-changement-de-paradigme-au-pays.html

Haïti - Michaëlle Jean : Vers un changement de paradigme au pays.

09/10/2011 08:32:41

Dans une interview accordée à la chaîne TV5 dans le cadre de l'émission « L'invité », Michaëlle Jean, l'envoyée spéciale de l'UNESCO en Haïti, a déclarée que « c'est fabuleux, c'est fantastique de voir l'énergie qu'il y a dans ce pays, même lorsqu'à distance on a l'impression que rien ne se passe, par exemple le Président a du mal à former son gouvernement [...] mais malgré tout, ça bouge en Haïti, c'est un pays en effervescence constante » précisant que le pays a « besoin d'investissement » elle dit penser « que ce qui est en train de se dessiner en Haïti, c'est un changement complet de paradigme, c'est-à-dire sortir de la logique d'assistanat qui n'a produit que dépendance, [...] mais n'a jamais rien produit de durable pour « pour passer à une logique d'investissement [...] l'investissement économique pour le développent socio-économique du pays, mais aussi l'investissement des capacités. C'est ce que fait l'UNESCO, c'est-à-dire renforcer les capacités au niveau de la gouvernance même des institutions. Notamment l'éducation, [...] c'est fondamental, on ne peut pas penser reconstruction en Haïti, si on ne met pas l'emphase sur l'éducation et sur la formation professionnelle. C'est un pays de jeunesse et si la reconstruction d'abouti pas à la création d'opportunités, de formation et au renforcement des capacités pour tout ce bassin de jeunes, qui sont souvent en situation extrêmement risquées, on ira nulle part en Haïti. »

Concernant l'aide internationale, Michaëlle Jean préconise que le pays se prenne en main totalement « on ne peut plus penser à un développement durable dans ce pays, sur la base d'une dépendance totale de l'aide internationale, ce n'est plus possible [...] cet éparpillement qui a transformé le pays en véritable laboratoire, où on a des dizaines de milliers d'ONG, qui font en sorte que l'État, est de plus en plus dépossédé de moyens, pour mettre en œuvre ses politiques. Vous prenez trois ONG importantes en Haïti, vous mettez leurs budgets ensemble et elles ont plus de ressources financières que l'État lui-même, c'est un non-sens total ! Cela crée une sorte d'État parallèle, c'est pour cela que l'on parle de la République des ONG en Haïti. Ce n'est pas possible, si l'on veut qu'il y est un avancement majeur au niveau de la gouvernance, il faut un État avec des moyens pour vraiment mettre de l'avant ses politiques. Haïti a des plans, il y a un plan haïtien pour l'éducation, un plan haïtien pour le développement, pour la lutte contre la pauvreté, il faut aller avec ces paramètres là. »

HL/ HaïtiLibre

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

samedi 8 octobre 2011

Description des efforts des aigris pour assassiner le Président Michel Martelly (Texte de Carline M. Bazile)

Ils n'aiment pas Haiti. Ils sont égoistes. Ils sont un petit groupe d'individus haineux, mauvais perdants et aigris qui étaient a la solde de René Préval. Les copies de leurs émissions sont disponibles. Lors des débats du Samedi à ou chaque jour de la semaine à une heure, chaque fois qu'il fallait parler de la corruption de Préval, celui là subtilement récupérait le micro. C'était aussi l'époque des interviews lune de miel à deux a trois avec l'ami Preval qui délivrait en cash l'enveloppe facilitateur.


Ce sont ces corrompus du micro qui voudraient que leur ventre continue d'etre la priorite du palais. Le chantage est leur tactique préféré. Sans le cash du palais nous allons continuer à vous assassiner avec nos micros. Depuis que ce chantage a commencé ils créent des menaces contre leur personne sans pour autant donner les références. N'importe quel mot du Président Martelly est transformé en une menace comme si en 2011 en Haiti un pouvoir pouvait se permettre d'assassiner un journaliste Haitien. Ils savent bien que ce temps est révolu. Pourquoi toutes ces fabrications? Ils savent que Martelly est un démocrate qui defend avec la parole ces idées sa vision et son programme. Pourquoi essayé d'assassiner son caractère?


Ces hommes cachés complotent pour imaginer et créer de toute pièce une dictature qui n'existe pas. Ces propagandistes essaient de fabriquer un cadre pour saboter la présidence de Martelly. Selon eux et leurs fabrications Martelly=Dictature, Martelly=Macoute, Martelly=Ti Simone, Martelly=Menaces sur la presse, Martelly=Corruption bien sur sans preuve. Une montagne de mensonges et fabrication.


Leurs efforts pour construire leurs cas fictifs contre Martelly pourraient faire rire si ce n'était pas un plan macabre et dangeureux pour la nation. Ces menteurs essaient de répliquer le scénario de la fin des années 90. Ce scénario consistait à la diabolisation du pouvoir en place et ses actions. Il fallait préparer le terrain pour la prise du pouvoir. Jusqu'à présent l'effort triple de propagande pour diaboliser et saboter le pouvoir de Michel Martelly a échoué. Malgré tout ils persistent.


Le premier effort visait à saboter les initiatives du Président pour Haiti et ses citoyens. Le sabotage du programme éducation a echoué. La propagande pour soulever la diaspora contre le programme education n'a pas atteint les résultats souhaités. Depuiis trois jours les 720.000 enfants vont à l'école. La propagande mensongère a ses limites.


Le second avait essayé de créer un conflit parlement executif sur la base du rejet du Premier Ministre Rouzier et plus tard Gousse. Ils encourageaint la dissolution du parlement pour ensuite accuser Martelly de dictateur. Echec total de leur plan puisque le Président Marrtelly a respecté le droit constitutionnel du parlement de renvoyer Rouzier et Gousse.

Le troisième effort voulait fabriquer Martelly le dictateur, le macoute, ti Simone. Tantot le taisez-vous de Martelly devient un acte répressif, tantot Martelly mettant un journaliste à sa place sont des actes antidémocratiques. Pourtant en France j'ai vu Sarkozy faire pire avec la presse et aucun journaliste n'a crié dictature. Les propos musclés selon ces comploteurs ne font plus partie du débat démocratique.

Enfin ils essaient encore avec l'armée en diabolisant les efforts de mise en place d'une institution démocratique. Ils savent très bien que le role d'une armée au service de la démocratie est differente de celle au service de la dictature. Ils sont encore de perdre le debat, encore un echec pour ces comédiens.


Ces soufriskins peuvent continuer avec leurs fabrications mensongères, mais Martelly dans la poursuite de son agenda pour la population ne se laissera pas ralentir par des distractions. Ce qui compte ce sont les résultats pour la population. Le Président va continuer à travailler vers l'obtention de ces résultats. Depuis son jeune age le Président a toujours cru dans les valeurs démocratiques. Au fil des années Martelly a apprécié l'exercice démocratique du débat muscle. Quand à la violence politique il l'a toujours comdamné.


Continuer vos efforts de sabotage pour fabriquer un Président dictateur. A la fin des cinq ans les résultats du démocrate Martelly parleront pour lui.

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