Enquête sur la Nationalité : Le Sénat haïtien joue au poker-menteur. (Texte de Cyrus Sibert) Cette semaine, l'actualité est marquée par le rejet de l'exécutif de l'idée qui exige aux membres du gouvernement Martelly/Conille de présenter leurs documents de voyage à la Commission Sénatoriale d'enquête sur la nationalité. Dans la note de la Présidence nous lisons : « L'article 42 de la Constitution de 1987 proclame qu' « aucun citoyen, civil ou militaire, ne peut être distrait des juges que la constitution et les lois lui assignent ». La nationalité fait partie des éléments qui constituent l'état des personnes. Les contestations portant sur l'état des personnes relèvent de la compétence des juridictions civiles. Celles-ci demeurent donc les seules compétentes pour connaitre des litiges portant sur la nationalité des membres du gouvernement. Le gouvernement invite donc toute personne détenant des preuves que certains de ses membres seraient étrangers, au regard de la loi haïtienne, à les faire valoir devant les juridictions compétentes. La Présidence demeure respectueuse des institutions de la République, néanmoins, dans les limites que leur assigne la Constitution, particulièrement l'article 60-1 de la Constitution d'après lequel « aucun pouvoir ne peut, sous aucun motif, … sortir des limites qui lui sont fixés par la Constitution et par la loi ». Cet article interdit, en effet, à un pouvoir d'empiéter sur les compétences d'un autre pouvoir. En conséquence, le Gouvernement, réuni en Conseil des Ministres, a résolu, en séance tenue en date du 13 février 2012, de ne pas faire droit à la demande du Sénat de fournir les pièces relatives à la nationalité de ses membres. » 48 heures après l'annonce de cette décision du Conseil des Ministres, la primature publie un communiqué dans lequel elle demande aux ministres de se présenter au parlement pour répondre aux questions relatives à leur nationalité : « Le Bureau du Premier Ministre a été informé que suite à l'abstention du gouvernement d'honorer l'invitation de la commission sénatoriale ad hoc sur la nationalité, le Bureau du Sénat de la République a transformé l'invitation collective en convocation individuelle à chaque membre du cabinet ministériel. Dans le respect des prérogatives constitutionnelles de chaque pouvoir de l'État et en raison du caractère impératif de l'acte de convocation, le Premier Ministre demande à chaque membre de son gouvernement de répondre à ladite convocation au lieu et à l'heure indiqués dans la correspondance du Sénat. Au moment où toutes les conditions psychologiques et financières semblent réunies pour le décollage du pays, les dirigeants et les acteurs politiques ont pour devoir de travailler à consolider la stabilité institutionnelle et gouvernementale, et à éviter qu'une nouvelle crise vienne compromettre l'harmonie des pouvoirs et la synergie des efforts de la reconstruction nationale. » Le Sénat a ainsi révisé la forme de sa convocation et créé la possibilité de briser la solidarité du gouvernement exprimée dans la note du Conseil des Ministres en date du 13 février 2012. Le Premier Ministre Garry Conille a commis l'erreur de se laisser prendre dans le piège des parlementaires, qui en fait ne le fera pas de cadeau. Il le verra plus tard. Car le vrai problème ce n'est pas la nationalité. Le Premier Ministre Garry Conille peut-il exiger une enquête sur des contrats dans lesquels de grands barons de l'INITE sont impliqués et compter en même temps sur la majorité GPR/INITE pour rester à la primature ? Quand comprendra-t-il que le vrai problème des parlementaires c'est le fait de voir leur revenu diminuer, les avantages perdus, les possibilités de dilapider les fonds de petro-caribe à partir de la primature ? Pourra-t-il enquêter sur d'autres situations de détournement de fonds sur l'Administration Préval ? Acceptera-t-il de continuer avec les mêmes pratiques que ces prédécesseurs, de surseoir les enquêtes comme l'avait fait Jean-Max Bellerive dans l'Affaire des parlementaires embauchés comme consultants du Ministre Paul Antoine Bien-Aimé ? Lisez : Des parlementaires émargent au budget du Ministère de l'Intérieur à titre de "conseillers" http://radiokiskeya.com/spip.php?article7925 http://www.lenouvelliste.com/articleforprint.php?PubID=1&ArticleID=95458 Les parlementaires font peu de cas des arguments de Garry Conille ni de son art oratoire. Leur problème c'est l'argent. Il doit pouvoir leur donner satisfaction. En fait le GPR/INITE n'a pas intérêt à renvoyer Garry Conille. S'il le fait, ce sera un harakiri ; vu que : 1- Un gouvernement démissionnaire ne sera plus responsable devant le parlement ; 2- Le gouvernement Martelly-Conille aura l'avantage des affaires courantes pour plus de 3 mois ; 3- L'exécutif en prendra l'avantage. Il n'aura qu'à attendre le mois de juin, donc le départ des 10 Sénateurs pour négocier une nouvelle majorité et ternir l'image de ses adversaires au parlement devant l'opinion publique en période électorale ; 4- Le renvoi du gouvernement risque d'être fatal pour GPR/INITE qui sera aux yeux du peuple de vrais éléments de blocage. 5- L'exécutif avec ses programmes socio-économiques et surtout sa diplomatie d'affaire sera en position de force durant la période électorale. Avec un Conseil Electoral honnête et des candidats crédibles, il n'aura qu'à organiser les élections et changer la configuration des forces au parlement et dans les collectivités. Une situation qui aggraverait la situation de plusieurs parlementaires impopulaires dans leur circonscription. Les Sénateurs qui menacent de couper la tête du Premier Ministre Garry Conille ne font que bluffer. Car, ils en seront les grands perdants. A Réseau Citadelle, nous applaudissons la décision de l'exécutif de porter le dossier de la nationalité sur le terrain du Droit. Il faut replacer le Pouvoir législatif haïtien dans les limites constitutionnelles et juridico légales. Comme nous l'avons prôné lors de l'Affaire Anel Bélizaire, « On profite des litiges pour faire progresser la démocratie en les portant par devant un Tribunal ». Les arrangements politiciens ne renforceront pas notre système politique. Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti Réseau Citadelle ----------------------------------------------- Lisez des textes en plaidoyer pour le respect du Droit Constitutionnel. 1- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2011/11/et-si-on-cherchait-un-moyen-de-porter_03.html 2- http://radiokiskeya.com/spip.php?article8237 3- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2011/11/comme-reseau-citadelle-pierre-esperance.html 4- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2012/01/lanalyse-du-dossier-de-la-double.html Et si on cherchait un moyen de porter l'affaire Anel Belizaire devant la Cour de Cassation - Cour Suprême? Une déclaration d'excuse du Président Martelly est insensée. Il ne peut pas juger et rejeter l'interprétation du Parquet. (Texte de Cyrus Sibert) Et si on portait l'affaire Anel Belizaire devant la Cour Suprême? C'est clair qu'Anel Belizaire est un délinquant. Le parlement est en rébellion à cause de la forme de l'arrestation suite à la décision du parquet.
Le président de la Cour de Cassation, Me Anel Alexis Joseph, appelle l'Exécutif et le Législatif à se ressaisir Le différend entre les 2 pouvoirs d'Etat survient au moment où des dispositions sont prises en vue de l'entrée en fonction du CSPJ, déplore le magistrat Publié le mardi 8 novembre 2011 Le président de la Cour de Cassation, Me Anel Alexis Joseph, invite l'Exécutif et le Législatif à la compréhension mutuelle, à la concession, à la pondération, au calme et à la sérénité à l'occasion du différend qui les oppose depuis l'arrestation suivie de l'emprisonnement le 27 octobre dernier du député de Tabarre/Delmas, Arnel Bélizaire. Rompant, dans un communiqué daté du 7 novembre avec une tradition de mutisme bien ancrée chez les magistrats de la plus haute instance judiciaire du pays, Me Alexis souligne que le différend survient au moment où est envisagée la création d'une commission de transfert de compétences entre le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) appelé à devenir l'organe d'expression et d'administration du Pouvoir judiciaire. « Les débats auxquels donne lieu ce conflit, s'il faut les appeler ainsi, loin de vous faire grandir, sont plutôt de nature à vous fragiliser et à faire du tort à l'implantation du CSPJ qui souffre encore des douleurs de l'enfantement », déclare le président de la Cour de Cassation. Face au risque d'aggravation de la crise, il propose aux protagonistes du Parlement et du Gouvernement de laisser éventuellement les tribunaux le soin de statuer sur le dossier, conformément à l'article 173-2 de la Constitution. Le pays n'est pas en état de faire face à la crise qui peut résulter du différend actuel, quelques jours seulement après la mise en place par l'Exécutif et le Législatif d'un gouvernement qui commence à peine à se chercher, déclare le président de la Cour de Cassation, appelant en conclusion les tenants de ces deux pouvoirs d'Etat à se ressaisir. [jmd/Radio Kiskeya] lundi 21 novembre 2011 Comme Réseau Citadelle, Pierre Espérance du RNDDH (Réseau National des Droits Humains) rejette le traitement politique du dossier Anel Bélizaire en affirmant que seul un Tribunal peut statuer sur la légalité de l'Arrestation du Parlementaire en exercice considéré comme évadé de prison par un Magistrat du parquet. Comme Réseau Citadelle, Pierre Espérance du RNDDH (Réseau National des Droits Humains) rejette le traitement politique du dossier Anel Bélizaire en affirmant que seul un Tribunal peut statuer sur la légalité de l'Arrestation du Parlementaire en exercice considéré comme évadé de prison par un Magistrat du parquet. « Dans une démocratie, seule une juridiction de jugement supérieure peut se prononcer sur les décisions adoptées au niveau inférieur. » a-t-il déclaré. L'entêtement du parlement ou de l'Exécutif à statuer sur le contentieux n'est rien d'autre qu'un abus de pouvoir, une immixtion dans l'espace du pouvoir judiciaire.
Cliquez ici : http://soundcloud.com/reseaucitadelle/pierre-esperance-a-belizaire et le Législatif à se ressaisir.Face au risque d'aggravation de la crise, il avait proposé aux protagonistes du Parlement et du Gouvernement de laisser éventuellement les tribunaux le soin de statuer sur le dossier, conformément à l'article 173-2 de la Constitution haitienne en vigueure. _____________________ samedi 28 janvier 2012 L'analyse du dossier de la double nationalité à la lumière du droit public : De quel droit, un Sénateur peut-il décider de nuire sans preuve un citoyen dans la jouissance de ses droits constitutionnels de citoyenneté? (Texte de Cyrus Sibert) http://reseaucitadelle.blogspot.com/2012/01/lanalyse-du-dossier-de-la-double.html Les réactions et analyses sur les allégations de la double nationalité sont de plus en plus fantaisistes. Comme d'habitude, dans notre démocratie, nous gérons les dossiers à partir des palabres dans les médias, des rumeurs et suspicions et finalement dans la rue, la violence. Nous refusons d'analyser nos dossiers à la l'aune du droit. D'ailleurs c'est ce qui manque à notre démocratie: nous construisons une démocratie basée sur les forces politiques mais non sur la loi. De quoi s'agit-il? Il s'agit d'une accusation contre un citoyen haïtien élu président par un Conseil Électoral légalement constitué auquel UN ENNEMI déclaré, Moise Jean-Charles reproche d'avoir la nationalité étrangère. Principe élémentaire de droit: "La preuve incombe au demandeur". L'accusé Michel Martelly a rejeté cette accusation a plusieurs reprises. Il l'a fait durant la campagne électorale et même mis une note sur Facebook "Mon passeport est haitien et j'en suis fier". Au pouvoir, son porte-parole Lucien Jura l'a démenti sur tous les médias de la capitale. Entre-temps, le Sénateur accusateur qui avait promis des preuves peine à le faire. Du moins, la commission n'arrive pas à vérifier les "documents" soumis. Bizarre! Des voix s'élèvent pour demander au Chef de l'Etat de se prononcer et de prouver qu'il a la nationalité haitienne. Cela devient un jeu dangereux. Dans la démocratie haitienne, un parlementaire peut délibérément contester la nationalité haitienne d'un citoyen. Fort de ses médias, il peut faire campagne et créer une opinion publique allant dans le sens de ses accusations et finalement, c'est à l'accusé de prouver le contraire. Qu'est ce qui donne à un parlementaire le droit de remettre en question la nationalité d'un citoyen haïtien? Que fait-on du DROIT du citoyen Michel Martelly de jouir en toute quiétude des privilèges constitutionnels liés à sa citoyenneté? Où sont les preuves promises par le Sénateur Jean-Charles? De quel droit, un Sénateur peut-il décider de nuire sans preuve un citoyen dans la jouissance de ses droits constitutionnels de citoyenneté? Nous ne comprenons pas les voix qui demandent au Chef de l'Etat de se prononcer sur la question. Ne l'a t-il pas déjà fait? Au nom de quel principe, une Commission parlementaire peut-il demander au Chef de l'Etat de soumettre ses pièces d'identité? Le parlement, est-il une entité administrative responsable du contrôle des identités? Normalement, les Sénateurs en quête d'information sur la nationalité d'un citoyen devraient s'adresser aux institutions républicaines chargées de ce genre de travail: Immigration, douane, Consulats, Conseil Électoral Provisoire,... et s'ils n'ont rien obtenu comme preuve, ils doivent se résigner à surseoir en garder le dossier ouvert au cas où il y aurait de nouvelles preuves. Seules les institutions républicaines sont capables de fournir des preuves sur la nationalité. Admettons que le Président accepte de montrer ses pièces d'identité, comment ces sénateurs vont-ils prouver l'authenticité d'une Carte de Résidence américaine? D'ailleurs, n'ont-ils pas avoué être dans l'impossibilité de vérifier l'authenticité des numéros de passeports déposés par le Sénateur Jean-Charles? Des numéros de passeports qui risquent de poser un autre problème. Car, le Sénateur Jean-Charles aura à expliquer aux autorités américaines et italiennes la provenance de ces numéros de passeport qui sont la propriété de leur Etat souverain, s'ils existent vraiment: utiliser les pièces d'identité d'un ressortissants d'un autre pays, à son insu, n'est pas une affaire banale. Tenant compte des déclarations du Palais et des informations venant de personnes proches du Chef de l'Etat, s'ils sont faux, Moise Jean-Charles risque d'être considéré comme un faussaire international au même titre que les terroristes qui cherchent à franchir les frontières avec des faux documents d'identités. S'il utilise des numéros de citoyen réel, monsieur Jean-Charles cause préjudice à ces personnes qui peuvent protester et exiger réparations. Nous nous enfonçons dans un RIDICULE qui pousse le Sénateur John Kerry à nous rappeler des notions élémentaires comme la juridiction, la souveraineté. "We have not received any request from Haitian legislators relative to an inquiry on the double nationality of the Haitian president. If they make that request, I will remind them that Haiti is a sovereign nation, and the United States Senate has no jurisdiction on Haiti affairs," said U.S. Senator John Kerry A ceux qui exigent que le Chef de l'Etat présente ses pièces à la population: Jusque à quand allons nous comprendre que la Présidence est une institution à protéger parce qu'il représente l'Etat souverain et indépendant d'Haiti? Peut-on exiger au Président de la République de s'humilier en se présentant avec des pièces d'identité sur le petit écran? Plus tard, un autre parlementaire, ne demendrait-il pas que le Chef de l'Etat face de même avec son carnet d'épargne, son chéquier, ses titres de propriétés... C'est ridicule! Et, je comprends mal ces haïtiens dits sociologues, juristes, politologues, en un mot les intellectuels ou patriotes haïtiens qui exigent ce genre de chose. C'est avilir l'Etat souverain d'Haiti! D'ailleurs, le député Gracia Delva n'a t-il pas déclaré au micro de la presse avoir vu le citoyen Michel Martelly voyagé en 2007 avec un passeport haïtien et un visa Shengen? Si la déclaration d'un parlementaire est assez crédible pour semer le doute, les démentis d'un autre parlementaire devraient pouvoir rétablir l'équilibre. Non! En bon sadomasochiste, on préfère faire durer le plaisir en lançant des signaux d'instabilité dans un pays en campagne à la recherche d'investissements. Ils cherchent à provoquer un conflit ouvert entre le Premier Ministre Garry Conille et l'équipe du Président en semant discorde et zizanie. Malheureusement, ils bénéficient du support d'une presse irresponsable, d'un parlement sectariste, anti-national, mercantile, plus motivé par la subversion que par le renforcement des institutions de l'Etat de droit. En 3 ans les parlementaires haïtiens n'ont voté que 3 textes de loi dont la "Loi d'urgence". Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert |
mercredi 15 février 2012
Enquête sur la Nationalité : Le Sénat haïtien joue au poker-menteur. (Texte de Cyrus Sibert)
Flash Double Nationalite**** Marvel Dandin Questionne l'Ambassadeur Americain en Haiti Kenneth Merten
De : Stanley Lucas
À : G. Stanley Lucas
Objet : Flash Double Nationalite**** Marvel Dandin Questionne l'Ambassadeur Americain en Haiti Kenneth Merten
Envoyé : 15 fév, 2012 17:27
Question Marvel Dandin, Radio Kiskeya: "...Si palmante Ayisyen yo ta rive pwouve ke Michel Martelly se sitwayen ameriken ki reyaksyon gouvenman ameriken ap genyeN?... Reponse Ambassadeur Kenneth Merten "....Mwen pa kapab reponn sou yon kesyon ki pagen ankenn posibilite pou'l ta sa..." La pensee du Jour: Antenor Firmin: « Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger ».
Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Nationalité : Alexis interdit à la Commission sénatoriale d'interroger ses ministres. (12 mars 2008).
Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis a clairement annoncé mardi
avoir ordonné à tous les ministres et secrétaires d'Etat de ne plus
répondre aux invitations de la commission sénatoriale sur la
nationalité.
Le gouvernement acheminera mercredi une lettre au président du Sénat en vue de lui exprimer sa position sur la question, selon M. Alexis
de retour à Port-au-Prince à l'issue de ses participations
successives au sommet du groupe de Rio à Santo Domingo et à une
réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe
(CARICOM).
Présidée par le Sénateur Youri Latortue, la commission spéciale sur
la nationalité a donné jusqu'à mercredi au ministre de la justice, Me
René Magloire, pour fournir les pièces prouvant sa nationalité
haïtienne.
Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
mardi 14 février 2012
L'analyse du dossier de la double nationalité à la lumière du droit public : De quel droit, un Sénateur peut-il décider de nuire sans preuve un citoyen dans la jouissance de ses droits constitutionnels de citoyenneté? (Texte de Cyrus Sibert)
samedi 28 janvier 2012
Les réactions et analyses sur les allégations de la double nationalité sont de plus en plus fantaisistes. Comme d'habitude, dans notre démocratie, nous gérons les dossiers à partir des palabres dans les médias, des rumeurs et suspicions et finalement dans la rue, la violence. Nous refusons d'analyser nos dossiers à la l'aune du droit. D'ailleurs c'est ce qui manque à notre démocratie: nous construisons une démocratie basée sur les forces politiques mais non sur la loi.
De quoi s'agit-il? Il s'agit d'une accusation contre un citoyen haïtien élu président par un Conseil Électoral légalement constitué auquel UN ENNEMI déclaré, Moise Jean-Charles reproche d'avoir la nationalité étrangère.
Principe élémentaire de droit: "La preuve incombe au demandeur".
L'accusé Michel Martelly a rejeté cette accusation a plusieurs reprises. Il l'a fait durant la campagne électorale et même mis une note sur Facebook "Mon passeport est haitien et j'en suis fier". Au pouvoir, son porte-parole Lucien Jura l'a démenti sur tous les médias de la capitale.
Entre-temps, le Sénateur accusateur qui avait promis des preuves peine à le faire. Du moins, la commission n'arrive pas à vérifier les "documents" soumis.
Bizarre! Des voix s'élèvent pour demander au Chef de l'Etat de se prononcer et de prouver qu'il a la nationalité haitienne.
Cela devient un jeu dangereux. Dans la démocratie haitienne, un parlementaire peut délibérément contester la nationalité haitienne d'un citoyen. Fort de ses médias, il peut faire campagne et créer une opinion publique allant dans le sens de ses accusations et finalement, c'est à l'accusé de prouver le contraire.
Qu'est ce qui donne à un parlementaire le droit de remettre en question la nationalité d'un citoyen haïtien? Que fait-on du DROIT du citoyen Michel Martelly de jouir en toute quiétude des privilèges constitutionnels liés à sa citoyenneté? Où sont les preuves promises par le Sénateur Jean-Charles? De quel droit, un Sénateur peut-il décider de nuire sans preuve un citoyen dans la jouissance de ses droits constitutionnels de citoyenneté?
Nous ne comprenons pas les voix qui demandent au Chef de l'Etat de se prononcer sur la question. Ne l'a t-il pas déjà fait?
Au nom de quel principe, une Commission parlementaire peut-il demander au Chef de l'Etat de soumettre ses pièces d'identité? Le parlement, est-il une entité administrative responsable du contrôle des identités?
Normalement, les Sénateurs en quête d'information sur la nationalité d'un citoyen devraient s'adresser aux institutions républicaines chargées de ce genre de travail: Immigration, douane, Consulats, Conseil Électoral Provisoire,... et s'ils n'ont rien obtenu comme preuve, ils doivent se résigner à surseoir en garder le dossier ouvert au cas où il y aurait de nouvelles preuves.
Seules les institutions républicaines sont capables de fournir des preuves sur la nationalité.
Admettons que le Président accepte de montrer ses pièces d'identité, comment ces sénateurs vont-ils prouver l'authenticité d'une Carte de Résidence américaine? D'ailleurs, n'ont-ils pas avoué être dans l'impossibilité de vérifier l'authenticité des numéros de passeports déposés par le Sénateur Jean-Charles?
Des numéros de passeports qui risquent de poser un autre problème. Car, le Sénateur Jean-Charles aura à expliquer aux autorités américaines et italiennes la provenance de ces numéros de passeport qui sont la propriété de leur Etat souverain, s'ils existent vraiment: utiliser les pièces d'identité d'un ressortissants d'un autre pays, à son insu, n'est pas une affaire banale. Tenant compte des déclarations du Palais et des informations venant de personnes proches du Chef de l'Etat, s'ils sont faux, Moise Jean-Charles risque d'être considéré comme un faussaire international au même titre que les terroristes qui cherchent à franchir les frontières avec des faux documents d'identités. S'il utilise des numéros de citoyen réel, monsieur Jean-Charles cause préjudice à ces personnes qui peuvent protester et exiger réparations.
Nous nous enfonçons dans un RIDICULE qui pousse le Sénateur John Kerry à nous rappeler des notions élémentaires comme la juridiction, la souveraineté.
"We have not received any request from Haitian legislators relative to an inquiry on the double nationality of the Haitian president. If they make that request, I will remind them that Haiti is a sovereign nation, and the United States Senate has no jurisdiction on Haiti affairs," said U.S. Senator John Kerry
A ceux qui exigent que le Chef de l'Etat présente ses pièces à la population: Jusque à quand allons nous comprendre que la Présidence est une institution à protéger parce qu'il représente l'Etat souverain et indépendant d'Haiti?
Peut-on exiger au Président de la République de s'humilier en se présentant avec des pièces d'identité sur le petit écran? Plus tard, un autre parlementaire, ne demendrait-il pas que le Chef de l'Etat face de même avec son carnet d'épargne, son chéquier, ses titres de propriétés...
C'est ridicule!
Et, je comprends mal ces haïtiens dits sociologues, juristes, politologues, en un mot les intellectuels ou patriotes haïtiens qui exigent ce genre de chose. C'est avilir l'Etat souverain d'Haiti!
D'ailleurs, le député Gracia Delva n'a t-il pas déclaré au micro de la presse avoir vu le citoyen Michel Martelly voyagé en 2007 avec un passeport haïtien et un visa Shengen? Si la déclaration d'un parlementaire est assez crédible pour semer le doute, les démentis d'un autre parlementaire devraient pouvoir rétablir l'équilibre.
Non! En bon sadomasochiste, on préfère faire durer le plaisir en lançant des signaux d'instabilité dans un pays en campagne à la recherche d'investissements.
Le résultat recherché par ceux qui se cachent derrière Moise Jean-Charles, c'est l'affaiblissement du Chef de l'Etat et surtout la fuite des investisseurs dans une logique de protection du statu quo monopoliste. Ils organiseront des scandales durant les 5 ans du Président Michel Martelly, sans répit, dans le but d'éclabousser ses efforts. Les fameux lobbyistes d'Aristide et leurs alliés de l'intérieur sont devenus nostalgiques. Ceux de Washington digèrent mal leur perte de revenus dans une Amérique en récession économique et leurs correspondants en Haiti ne voient pas encore leurs commissions sur les fonds de la reconstruction. Ils souhaitent revenir rapidement au pouvoir. Ils font feu de tout bois et concentrent leurs attaques sur les éléments qui représentent un support pour le Président Michel Martelly : La première Dame Sophia Martelly, Laurent Lamothe, Thierry Mayard-Paul, Me Josué Pierre-Louis et Stanley Lucas "le Veilleur stratégique" du pouvoir à Washington.
Ils cherchent à provoquer un conflit ouvert entre le Premier Ministre Garry Conille et l'équipe du Président en semant discorde et zizanie.
Malheureusement, ils bénéficient du support d'une presse irresponsable, d'un parlement sectariste, anti-national, mercantile, plus motivé par la subversion que par le renforcement des institutions de l'Etat de droit.
En 3 ans les parlementaires haïtiens n'ont voté que 3 textes de loi dont la "Loi d'urgence".
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Nationalité : Alexis interdit à la Commission sénatoriale d'interroger ses ministres. (12 mars 2008).
Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis a clairement annoncé mardi
avoir ordonné à tous les ministres et secrétaires d'Etat de ne plus
répondre aux invitations de la commission sénatoriale sur la
nationalité.
Le gouvernement acheminera mercredi une lettre au président du Sénat en vue de lui exprimer sa position sur la question, selon M. Alexis
de retour à Port-au-Prince à l'issue de ses participations
successives au sommet du groupe de Rio à Santo Domingo et à une
réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe
(CARICOM).
Présidée par le Sénateur Youri Latortue, la commission spéciale sur
la nationalité a donné jusqu'à mercredi au ministre de la justice, Me
René Magloire, pour fournir les pièces prouvant sa nationalité
haïtienne.
Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Le pouvoir exécutif réagit pas rapport à la montée de la dictature parlementaire : Article 60-1 de la Constitution d'après lequel " aucun pouvoir ne peut, sous aucun motif, " sortir des limites qui lui sont fixés par la Constitution et par la loi...
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Bureau de Communication de la Présidence Contact : Bureau de Communication Phone : +509 31 89 88 88 Email : communications@ Le Secrétariat Général de la Présidence informe : Port-au-Prince, mardi 14 Février 2012: Le Secrétariat Général de la Présidence a l'avantage d'informer, suite à la requête du Sénat demandant aux membres du Gouvernement de fournir à la Commission Sénatoriale ad hoc les pièces justificatives de leur citoyenneté haïtienne, que le Conseil des Ministres, sous la présidence de Son Excellence, Le Président de la République, Monsieur Michel Joseph Martelly, tient à appuyer sa conduite sur les principes de droit. L'article 42 de la Constitution de 1987 proclame qu' « aucun citoyen, civil ou militaire, ne peut être distrait des juges que la constitution et les lois lui assignent ». La nationalité fait partie des éléments qui constituent l'état des personnes. Les contestations portant sur l'état des personnes relèvent de la compétence des juridictions civiles. Celles-ci demeurent donc les seules compétentes pour connaitre des litiges portant sur la nationalité des membres du gouvernement. Le gouvernement invite donc toute personne détenant des preuves que certains de ses membres seraient étrangers, au regard de la loi haïtienne, à les faire valoir devant les juridictions compétentes. La Présidence demeure respectueuse des institutions de la République, néanmoins, dans les limites que leur assigne la Constitution, particulièrement l'article 60-1 de la Constitution d'après lequel « aucun pouvoir ne peut, sous aucun motif, … sortir des limites qui lui sont fixés par la Constitution et par la loi ». Cet article interdit, en effet, à un pouvoir d'empiéter sur les compétences d'un autre pouvoir. En conséquence, le Gouvernement, réuni en Conseil des Ministres, a résolu, en séance tenue en date du 13 février 2012, de ne pas faire droit à la demande du Sénat de fournir les pièces relatives à la nationalité de ses membres. La Présidence souhaite que toutes les parties prenantes évitent de se laisser distraire par des problèmes faux ou mal posés, et s'attellent de préférence à résoudre les véritables défis qui s'interposent sur notre chemin vers le progrès. -FIN- |
C'est un forum de discussion o� tous les membres peuvent opiner sur les divers sujets d'actualit� dans le respect mutuel pour l'avancement du pays.
Il permet de d�battre et de partager des id�es, des r�flexions et d'apporter des contributions...
C'est un lieu virtuel d'�change de questions et de r�ponses sur les pr�occupations du moment.
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Lettre de Cyrus Sibert à Daly Valet : Ma décision de défendre le Président Martelly est un choix stratégique dans ma façon de lutter pour le changement! Je garde l'espoir qu'un jour, mes amis comprendront!
Lettre de Cyrus Sibert à Daly Valet : Ma décision de défendre le Président Martelly est un choix stratégique dans ma façon de lutter pour le changement! Je garde l'espoir qu'un jour, mes amis comprendront! (14 février 2012) Daly mon ami, merci pour le crédit dans l'éclatement du dossier Jean-Max Bellerive et les contrats suspects en faveur des compagnies dominicaines.
____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
lundi 13 février 2012
Flash! LeMatin.com le dit ---L’ambassadeur Merten répond à la Commission sur la double nationalité...le numéro de passeport vérifié n’a rien à voir avec le président Michel Martelly.
http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=28990
L'ambassadeur des Etats-Unis en Haiti, Kenneth Merten, a écrit à la Commission du Sénat sur la double nationalité pour lui faire part que le numéro de passeport vérifié n'a rien à voir avec le président Michel Martelly. WPC/LM
Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Réponse de l'Ambassadeur des Etats-Unis sur la Nationalité du Chef de l'Etat ? Deux correspondances circulent sur le web. Kenneth Merten aurait rejeté en ces termes le numéro de passeport fourni par le Sénateur Moise Jean-Charles à la Commission Sénatoriale d’enquête sur la nationalité : « Par la présente, veuillez noter que ce numéro de passeport n’a aucune relation avec le Président Martelly. » Nous attendons la réaction du Sénateur Steven Benoit sur ces correspondances.
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INFO-ACTION GOUVERNEMENTALE DIMANCHE 12 FÉVRIER 2012.
2012 Kanaval Jacmel part 1 kanaval Jakmel Part 2 kanaval Jakmel Part 3 kanaval Jakmel Part 4 POUR LES REPORTAGES PHOTOGRAPHIQUES, PRIÈRE DE CLIQUER SUR LES LIENS SUIVANTS: |
Participation du Ministère du Tourisme au carnaval des étudiants du Cap
Le Bureau régional Nord du Ministère du tourisme, participera en accord avec la mairie du Cap-Haitien, au carnaval des étudiants qui se dérouleta sous le thème « Education et Tourisme, un bon mariage pour le développement »le 17 février prochain. Selon un des membres du Bureau Régional, le Cap-Haïtien compte faire du département un produit touristique et accueillir des Haïtiens de tout le pays durant les périodes carnavalesques.
Haïti reconnait l'indépendance du Kosovo
Haïti est le 87e pays à avoir reconnu l'indépendance du Kosovo, a annoncé samedi le ministère kosovar des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie haïtienne, Laurent Lamothe a annoncé cette décision après avoir rencontré son homologue kosovar, Enver Hoxhaj, à Port-au-Prince. Rappelons que e Kosovo a unilatéralement proclamé son indépendance de la Serbie le 17 février 2008. Parmi les pays ayant reconnu son indépendance figurent les Etats-Unis, ainsi que 22 des 27 pays membres de l'Union européenne.
Croisière pour le Carnaval National des Cayes
Le bateau de croisières « Adriana » de la compagnie Tropicana Cruises, quittera Port-au-Prince le samedi 18 février après-midi à destination des Cayes où son arrivée est prévue dimanche 19 pour le carnaval et servira d'hôtel flottant dans la baie des Cayes. Un bal masqué est prévu pour la soirée. Le navire de croisières sera de retour à Port-au-Prince le mercredi 22 février 2012.
Conseils de sécurité du Ministère de l'Intérieur
Le Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales, dans sa mission de protéger les vies et les biens, invite la population haïtienne à prendre de sérieuses précautions notamment durant la période du carnaval. Il invite les festivaliers à la prudence en vue d'éviter toutes formes d'accidents et de dérives. Aux automobilistes et utilisateurs de la voie publique, le Ministère de l'Intérieur recommande la prudence. Il rappelle la nécessité d'éteindre les moteurs, de ne pas fumer et de ne pas utiliser les téléphones portables dans les stations service. Il demande à tous de respecter ces consignes simples pour leur sécurité et celle des tous les concitoyens.HL
En dehors du secteur de la construction, les Bahamas pourrait être intéressé à l'agriculture « Haïti a des terres très fertiles qui sont capables de faire pousser des produits que les Bahamas ne cultive pas actuellement » a mentionné le Président de la Chambre de Commerce, précisant qu'il restait quelques problèmes de régulation à résoudre, avant de pouvoir importer des produits agricoles et autres, d'Haïti. Le secteur de l'énergie renouvelable est également un secteur, dans lequel les entreprises Bahaméennes, pourraient être intéressées à faire des partenariats avec des entreprises haïtiennes.
M. Rolle a indiqué que la BCCEC prévoyait se réunir la semaine prochaine avec l'Ambassade d'Haïti et qu'il envisageait une Mission commerciale en Haïti cette année, pour explorer sur le terrain, les opportunités qui existent pour les homme d'affaires Bahaméens en Haïti.
Les autres membres du Bureau sont le Président sortant, le Dr Denzil Douglas, Premier Ministre de Saint-Kitts et Nevis, le Président entrant, l'honorable Dr Kenny Anthony, Premier Ministre de Sainte-Lucie et le Secrétaire Général, l'Ambassadeur Irwin LaRocque. P.J. Patterson, accompagnera le bureau comme Représentant spécial des Chefs de Gouvernement à Haïti.
Lundi, la délégation s'entretiendra avec le Président Michel Martelly et mardi elle se réunira avec le Premier ministre, le Dr Garry Conille et les membres du Cabinet haïtien. Les membres de la délégation, vont également rencontrer des parlementaires haïtiens, le secteur privé, les jeunes et les médias.
Le but de cette visite est de collaborer avec le Gouvernement d'Haïti en ce qui concerne ses priorités, lesquelles aideront à déterminer la nature de l'assistance de la communauté à cet État Membre. La visite servira également à réitérer le soutien continu pour le pays dans ses efforts de reconstruction et de développement à la suite du séisme de 2010 et explorer les moyens de renforcer la participation d'Haïti dans la CARICOM.
Il sera également question de l'adoption du français comme langue officielle et de travail de la CARICOM, [comme l'avait demandé le Président Martelly lors de sa première intervention au 32ème Sommet des Chefs d'État de la CARICOM en Juillet 2011], de la présidence haïtienne de la Conférence des Chefs d'Etat, à compter de juillet 2013 ainsi que de la situation d'Haïti par rapport au CSME (Marché et Économie Unique de la Caraïbe).
Luc Especa, Directeur Général Adjoint au Ministère du Commerce et de l'Industrie d'Haïti précise que par la convention signée « l'État haïtien donne à la Société Zone Franche des Palmiers, S.A. de nombreux avantages pour l'aider à construire une zone franche. Le projet en lui-même va coûter 8 millions de dollars.
Que recherche l'État haïtien dans les avantages qu'il donne ? L'État recherche la création d'emploi, n'oubliez pas que le Président de la République a dit qu'il veut créer 500,000 emplois pendant son mandat. Pour créer des emplois il faut des investissements, des entrepreneurs [...] c'est ça que l'État recherche, et c'est pour cela que l'État donne des incitatifs. La Zone Franche des Palmiers, S.A. va créer 3,000 emplois directs [+ 9,000 indirects].
[...] c'est un commencement, il va y avoir d'autres conventions que le Ministre Laleau et le Président du Conseil National des Zones Franche vont signer au nom de l'État haïtien avec d'autres entrepreneurs.
Cela démontre que le Gouvernement commence à apporter une réponse au problème du chômage qui frappe la population haïtienne depuis longtemps. [...] Cette zone va faire des produits textile, vêtements etc... [...] avant le coup d'État de 91 il y avait plus de 120,000 emplois dans le secteur du vêtement, de l'électronique et des balles de baseball... nous avons une quantité d'haïtiens qui ont les connaissances requises dans ces domaines, ceux qui n'ont pas les compétences, les entreprises vont leur donner une formation [...] en priorité et en majorité, c'est la masse du peuple qui va trouver du travail en réalisant ces produits... »
Ajoutant que le projet commence immédiatement « ...la convention est signée, l'État haïtien donne le droit de recevoir tout le matériel, maintenant ils vont commencer rapidement. »
En savoir plus sur cette nouvelle Zone Franche
Ce projet dont le coût total s'élève à 8 millions de dollars américains consiste en la mise en place d'un Parc Industriel sur une superficie de 3,4 carreaux de terres. Il comprendra deux bâtiments modulaires industriels à toiture métallique, l'un de 7,000 mètres carrés et l'autre de 7,400 mètres carrés avec des aires de services individuelles intégrées. Les commodités indépendantes, seront installées à travers les différentes structures, c'est-à-dire les sanitaires, les bureaux administratifs, les salles de machines, les bureaux de l'Administration Générale des Douanes, ceux de la Direction des Zones Franches. Le concept prévoit également un réfectoire, un dispensaire et un centre sportif.
Le départ se fera à Port-au-Prince le samedi 18 février dans l'après-midi, il y aura un bal masqué à bord durant toute la soirée. Le bateau accostera aux Cayes le dimanche dans la matinée, il servira d'hôtel flottant dans la baie des Cayes.
La croisière prendra fin le mercredi 22 février dans l'après-midi à Port-au-Prince.
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Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)