mercredi 7 mars 2012

Education : Président Martelly a levé le défi de la scolarisation universelle.

Education : Président Martelly a levé le défi de la scolarisation universelle
 
La mise en œuvre du Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO) se fait dans un contexte où 500,000 enfants environ n'avaient pas accès à l'éducation alors que les assises internationales tenues à Jomtien en 1990 et à Dakar en 2000 ont considéré la scolarisation universelle et l'alphabétisation des adultes comme des facteurs stratégiques de lutte contre la pauvreté. En effet, selon la Constitution de 1987, l'éducation fondamentale est à la charge de l'Etat. C'est  dans ce contexte que le Président de la République, Joseph Michel Martelly, a mis l'accent non seulement sur la gratuité de l'éducation, mais aussi sur l'obligation scolaire (MENFP). A cet effet, le Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) vise, dans le cadre de ce programme, à faciliter l'accès gratuit à 1,500 000 enfants au niveau de l'Education fondamentale durant les cinq (5) ans du mandat du Président Martelly. Actuellement, à partir des fonds décaissés uniquement par trésor public, plus de 903 000 enfants ont déjà bénéficié du programme de gratuité scolaire à travers les dix départements au cours de cette première année de mise en œuvre. Ainsi, cet état des lieux présente les grandes réalisations du programme durant la période d'octobre 2011 à février  2012.   Les données qui sont en cours d'être consolidées au Ministère de l'éducation nationale dépassent le chiffre de 1000.000 élèves bénéficiant du programme de scolarisation universelle lancé par le Président de la République Michel Joseph Martelly. 

I.      Rappel des groupes bénéficiaires du programme

Les bénéficiaires de ce vaste programme sont répartis en différents groupes. D'abord la scolarisation des enfants de 6 à 12 ans dans 8 départements (Groupe A), l'octroi d'une subvention aux enfants de 1e AF dans les départements de l'Ouest et de l'Artibonite (groupe B), la prise en charge par l'Etat de l'ensemble des frais scolaires dans les écoles publiques (Groupe C), l'octroi d'une subvention aux écoles (de 1e à la 6eAF) dans les quartiers défavorisés (Groupe D), et l'octroi par les députés et les sénateurs d'une subvention aux enfants dans les différents départements (Groupes E et F).

Groupe A : enfants nouvellement scolarisés dans les huit (8) départements (142,000)
Ces enfants d'âge scolaire ont été recensés hors de l'école dans les dix (10) départements (Ouest et Artibonite exceptés). En effet, on prévoyait de scolariser 142,000 enfants dans ce groupe, actuellement on enregistre 155,862 enfants.
Groupe B : Enfants de 1e  AF dans les départements de l'Ouest et de l'Artibonite (120,000)
Les frais scolaires sont pris en charge par l'Etat pour les classes de première année fondamentale, soit plus de 120,000 enfants, dans les écoles non-publiques des départements de l'Ouest et de l'Artibonite.Actuellement ce groupe a atteint 201,197 élèves.
Groupe C : 490,000 enfants des écoles publiques des 10 départements
Pour ce groupe, les frais scolaires sont abolis dans toutes les écoles publiques au profit de 490,000 élèves. L'Etat s'est engagé et a déjà à versé à ces écoles les montants nécessaires à leur fonctionnement.
Groupe D : enfants de 1 AF  à la 6 AF des écoles dans les quartiers défavorisés
Dans le but de réduire les disparités sociales et d'apporter un soutien aux familles les plus nécessiteuses, il a été décidé d'assurer la gratuité scolaire à 20,000 enfants de la 1ere  à la 6e  année du fondamental dans les quartiers défavorisés  à travers le pays. Ce chiffre a presque quintuplé puisqu'on enregistre actuellement 98,706 enfants dans ce groupe.
Groupe E et F: Il s'agissait pour les parlementaires d'octroyer une subvention à 33,000 enfants à travers les dix départements. Ce chiffre a atteint actuellement 38,385 enfants . Les données additionnelles qui sont entrain d'être consolidées dépassent largement le chiffre de un million d'élèves au PSUGO.
 

II.    Principales réalisations

 

2.1. Création de comptes au profit des écoles

 
Plus de sept milles (7,000) comptes ont été comptes ont été ouverts pour les écoles non publiques faisant partie du PSUGO.
 
 
 

2.2. Virement de fonds aux écoles publiques 

Dans le cadre de l'élimination des contributions versées habituellement aux écoles fondamentales publiques par les parents, il a été prévu de leur accorder initialement une allocation de cent (100) gourdes par élève en vue d'assurer leur fonctionnement. Etant les couts de fonctionnement de ces écoles et dans le but de garantir une éducation de qualité aux enfants, ce montant initial de 100 gourdes par enfant a été réévalué à deux cent cinquante (250) gourdes. Jusqu'à date, un virement de quatre vingt trois millions huit cent huit mille deux cent gourdes (83, 808, 200)  a été effectué au profit des écoles fondamentales publiques.

 

2.3. Virement de fonds aux écoles non publiques 

Les montants alloués par enfant aux écoles non publiques s'élèvent à 90 dollars US. Un virement de quatre cent cinquante deux millions deux cent quatre vingt mille cinq cent soixante neuf gourdes et quarante centimes (452, 280, 569. 40) a été effectué au profit de ces écoles, ce qui représente 33% du montant alloué.

 

2.4. Dotation des élèves en kits et uniformes  

Des kits scolaires sont distribués et ont touché plus de mille trois cent quatre-vingt-neuf (1389) écoles, deux cent quatre-vingt-quinze mille (295 000) élèves et sept mille huit cent cinquante trois (7853) enseignants.
 

2.5. Dotation des élèves en cantine scolaire 

Le Programme Nationale de Cantine Scolaire (PNCS) qui cible trois cent vingt cinq mille (325 000) enfants, touche actuellement un total de soixante mille (60 000) enfants. 1.000.000 élèves supplémentaires bonifieront un plat chaud dans le cadre du PSUGO avec l'appui de la coopération vénézuélienne.

 

2.6. Création de nouvelles écoles publiques

En vue d'accueillir les enfants non scolarisés dans les huit départements où la plupart des écoles publiques existantes n'avaient plus de places assises, le Ministère a été obligé d'en créer de nouvelles. En ce sens, le département des Nippes arrive en tête avec 61 nouvelles écoles publiques, ensuite le Sud-est avec 42 nouvelles écoles publiques. Au total, 329 nouvelles écoles publiques dans les huit (8) départements sont réparties dans le tableau ci-dessous:
Tableau 1- Répartition des nouvelles écoles publiques par Département
Département
Nombre d'écoles
Centre
42
Grand 'Anse
43
Nippes
61
Nord
39
Nord Ouest
40
Nord-est
28
Sud
34
Sud-est
42
Total 1
329
Source : Unité d'Etudes et de Programmation (UEP)

2.7. Les écoles du programme par groupe et par département 

Le nombre total des écoles faisant partie du PSUGO  s'élève à  8,854. Le tableau ci-après consiste en une présentation des écoles par groupe dans les dix (10) départements. Le Groupe B qui regroupe les enfants de la 1ere année du fondamental accueillis dans des écoles non publiques est le plus dominant avec 5,873 écoles dont 1,597 dans le département de l'Artibonite et 4,276 dans l'Ouest. Ensuite, le Groupe C compte 1,392 école avec une prédominance marquée des départements de l'Artibonite et du Nord qui reçoivent respectivement 299 et 226 écoles publiques. Le groupe A est plutôt contrôlé par le département de la Gand' Anse (20 écoles), vient ensuite le département du Nord avec 19 écoles. A remarquer que pour tous groupes confondus, l'Ouest et l'Artibonite restent les départements les plus dominants avec respectivement 4,915 écoles et 2,198 écoles. Le département des Nippes est le moins privilégié avec 106 écoles.
 
Transport scolaire.
Le Président Michel Joseph Martelly a donné le transport scolaire à 142.000 élèves dans les dix départements géographiques du pays.
Tableau 2- Répartition des écoles du PSUGO par groupe selon le département
Département
Groupe
Ensemble
A
B
C
D
E
F
Artibonite
 
1,597
299
1
102
199
2,198
Centre
20
 
94
4
35
 
159
Grand Anse
12
 
122
1
62
190
375
Nippes
10
 
63
 
43
 
106
Nord
19
 
226
36
64
 
326
Nord Est
11
 
88
31
48
 
169
Nord Ouest
10
 
107
2
79
 
267
Ouest
 
4,276
140
398
101
 
4,915
Sud
14
 
130
1
46
 
177
Sud Est
11
 
123
1
38
 
162
Ensemble
107
5,873
1,392
475
618
389
8,854
Source : Unité d'Etudes et de Programmation (UEP)
 

2.8. Les enfants du programme  par groupe et par département 

Le programme de gratuité scolaire touche actuellement 903,000 enfants dans les 10 départements du pays. Le tableau 3 présente la répartition des enfants par groupe. Le Groupe C qui contient les écoles publiques vient en tête avec 408,850 élèves, suivi du Groupe B avec 201,197 élèves. Les départements de l'Ouest et de l'Artibonite sont toujours dominants avec respectivement 312,376 élèves et 136,949 élèves. En ce qui concerne les 155,862 enfants nouvellement scolarisés dans les 8 départements, le Centre arrive en tête avec 51,671 enfants et le Nord en deuxième position avec 48,618 enfants. Les départements des Nippes et du Nord-ouest occupent le dernier peloton avec respectivement 4,324 et 4,879 enfants.

 
 
Tableau 3- Répartition des élèves du PSUGO par groupe selon le département
Département
Groupe
Ensemble
A
B
C
D
E
F
Artibonite
 
59,884
70,812
46
3,848
2,359
136,949
Centre
51,671
 
23,114
361
2,373
 
77,519
Grand Anse
7,843
 
30,282
173
4,092
3,896
46,286
Nippes
4,324
 
18,826
 
1,257
 
24,407
Nord
48,618
 
55,941
13,507
4,009
 
122,075
Nord Est
16,468
 
25,012
4,136
2,038
 
47,654
Nord Ouest
4,879
 
25,930
194
1,658
 
32,661
Ouest
 
141,313
84,863
79,750
6,450
 
312,376
Sud
16,065
 
37,931
333
4,249
 
58,578
Sud Est
5,994
 
36,139
206
2,156
 
44,495
Ensemble
155,862
201,197
408,850
98,706
32,130
6,255
903,000
Source : Unité d'Etudes et de Programmation (UEP)

III.             Les difficultés rencontrées

·        Les principales difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du programme découlent en grande partie de son succès. En effet, il faut rappeler qu'au départ, les gens pensaient qu'il était quasiment impossible pour le Ministère de faire atterrir ce programme combien ambitieux lancé par le Président Martelly. A ce moment, les partenaires des écoles non publiques n'avaient pas encore montré leur engouement pour adhérer au programme. Cependant,  lorsque le Ministère a annoncé le lancement de la signature des contrats avec les écoles non publiques et la création des comptes a la Banque Nationale de Crédit (BNC) au profit de ces écoles, on a vu la demande augmentée de manière presqu'incontrôlable. Cette situation se produit à moment où la BNC a été confrontée à un manque de moyens logistiques pour faire face à cette nouvelle demande aussi importante. C'est qui a expliqué que certaines écoles n'ont pu avoir à temps,  ni leurs comptes ni leurs chéquiers, ce qui a causé un certain retard dans le paiement de la première tranche de fonds aux écoles non publiques.
·        Une difficulté relative à l'ouverture des comptes qu'il y a lieu de signaler ici, c'est le caractère informel de la majorité des écoles non publiques partenaires du programme qui opéraient sans une licence de fonctionnement. Pour rappel, la BNC est sensée réclamer de toute personne morale désireuse d'ouvrir un compte, un certificat de patente délivré par la DGI. Le fait pour ces écoles de ne pas avoir leur licence de fonctionnement, elles pouvaient ne pas non plus réclamer un certificat de patente à la DGI. Il fallu négocier avec la BNC afin d'accorder un moratoire de trois à ces écoles pour se mettre en règle afin d'avancer avec le processus d'ouverture de compte.
 
·         Soulignons aussi parmi les grandes difficultés rencontrées, le manque d'organisation des listes d'écoles soumises pour la subvention. Bon nombre de ces écoles n'avaient les noms des directeurs, les adresses, ni de téléphone. On a enregistré également beaucoup de cas de doublon dans les listes, ce qui a empêché à la BNC de traiter les dossiers dans les délais souhaités.
 
·        Au niveau des conditions d'apprentissage, le Programme Nationale de Cantine Scolaire (PNCS) et les Partenaires concernés par cette thématique, faisaient face à un problème de rareté des ressources leur permettant d'offrir un plat chaut à l'ensemble des enfants du programme des moyens du PNCS, ce qui peut être une cause de déperdition de scolaire.
·        La faible capacité de supervision au niveau des structures départementales du ministère qui font face à des problèmes logistiques d'envergure a empêché d'assurer un suivi pédagogique efficace auprès des enseignants.
·        Enfin, le budget du programme qui n'est pas encore voté retarde le renforcement de l'Unité d'Etudes et de Programmation (UEP) qui l'entité du Ministère chargée de la planification et la mise en œuvre du programme.

 

IV.              Perspectives

Suite aux faiblesses identifiées et en vue de faciliter l'avancement du programme, les actions suivantes sont à envisager:
·        Finaliser le versement de la première tranche de fonds aux écoles non publiques
·        Effectuer le virement de la deuxième tranche de fonds aux écoles non publiques
·        Créer et alimenter les comptes  des écoles se trouvant sur la deuxième liste acheminée à la BNC,
·        Etablir un cahier de charges pour la création d'une base de données pour le programme,
·        Mettre un local à la disposition d'une équipe d'opérateurs chargés de la mise en place de cette base de données.
·        Etablir un partenariat avec l'IHSI pour l'opération d'identification des enfants non scolarisés de l'Ouest et de l'Artibonite en vue de préparer la rentrée scolaire de 2012-2013
·        Elaborer le document stratégique du programme couvrant une période de (cinq) 5 années
·        Payer une première tranche de salaire aux personnels enseignant et administratif
·        Distribuer des structures d'accueil provisoires aux écoles
·        Réhabiliter et construire des salles de classe
·        Assurer le contrôle des effectifs dans les écoles concernées par le PSUGO
·        Procéder à la vérification et au contrôle des  élèves et formation des membres des conseils d'écoles
·        Poursuivre la formation des personnels enseignant administratif impliqués dans le programme
·        Préparer la rentrée scolaire 2012-2013.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

mardi 6 mars 2012

Haiti: One Table, Many Partners Conference Protection of Children in Haiti from Sexual Abuse

Haiti: One Table, Many Partners Conference
Protection of Children in Haiti from Sexual Abuse 


March 6, 2012

Most Rev. Richard Malone
Most Rev. Guy Sansaricq
Haiti: One Table, Many Partners Conference 
Catholic Relief Services
United States Conference of Catholic Bishops
Washington, D.C.

Dear Bishop Malone and Bishop Sansaricq,

We write today to strongly urge you to present and examine the criminal child sexual abuse case, United States of America v. Douglas Perlitz, at the upcoming "Haiti: One Table, Many Partners"  conference in June.
In December 2010, Douglas Perlitz, founder and former Executive Director of Project Pierre Toussaint in Haiti, was sentenced in Connecticut federal court to almost 20 years in prison for sexually abusing boys who were under his care in Haiti.
In 1997, Perlitz founded Project Pierre Toussaint (PPT) in Cap-Haitien, Haiti's second-largest city, as a program to help street children. PPT provided shelter, food, and basic education for children living on the streets. Perlitz raised millions of dollars through grants and donations, and PPT grew to occupy a 10-acre compound with a school, dormitories, and a soccer field.
PPT was supported and funded by many Catholic organizations, including the Order of Malta, the Roman Catholic Diocese of Bridgeport, the Knights of Columbus, Fairfield University, the New England Society of Jesus and the Haiti Fund, Inc. a Connecticut based non-profit whose chairman, Rev. Paul Carrier, S.J., was the long-time Director of Campus Ministry at Fairfield University.
It is encouraging for us to know that the United States Conference of Catholic Bishops (USCCB) and Catholic Relief Services (CRS) has included the protection of children on its agenda at the first national conference on solidarity with Haiti, to be held from June 1st to 3rd, 2012 at the Catholic University of America in Washington, D.C. According to your web site "there are over 400 U.S. parishes partnered with parishes in Haiti and many other Catholics who are involved in helping Haiti in one way or another."

It is our firm belief that a presentation and discussion of the Perlitz case will provide conference attendees with the most comprehensive learning experience and inside look at the ways and means by which people and institutions in the United States failed to protect innocent children at their mission in Haiti due to a lack of checks, balances, systems, procedures and policies designed to protect children from abuse.

Therefore, we urge you to invite Assistant U.S. Attorney Krishna R. Patel, U.S. Attorney David B. Fein and Special Agent Rod Khattabi of the U.S. Department of Homeland Security's Immigration and Customs Enforcement to host these sessions. This landmark case established legal and law enforcement precedents by which a U.S. citizen will be prosecuted in U.S. federal court for crimes committed against children. no matter where in the world the crimes are committed. 

Children in Haiti are even more vulnerable to sexual abuse because of a lack of law enforcement and an effective child protective services system. An examination of this particular case will
awaken and educate attendees as to how and why the charismatic U.S. director of a private school in Haiti was able to manipulate so many adults and harm so many children for so many years.

At the sentencing hearing, the attorneys representing Perlitz made every effort to remind the judge of all the "good works" that Perlitz had accomplished in Haiti. In response, the judge told Perlitz, "If one digs a well to supply water to those who have never had water, and then that person poisons the water, was building that well a good deed?"

We look forward to hearing from you.

Sincerely,

Cyrus Sibert
Cap-Haitien, Haiti
509-3686-9669
Cyrus Sibert - Connecticut Post       
Le Ré.Cit. - Réseau Citadelle

Paul Kendrick
Freeport, Maine
New Haiti suits level claims against Rev. Carrier - Connecticut Post

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BACKGROUND


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In August 2007, the children who were being sexually abused by Douglas Perlitz began to cry out for help.  Here's a copy of the first published report.The abuse victims and Cyrus Sibert put themselves in great physical danger by reporting the abuse.

Cap-Haïtien, le Pédophile et son Centre d'Accueil pour ''Enfants de rue''

Cyrus Sibert,
AVEC L'OPINION,
reseaucitadelle@yahoo.fr
Radio Kontak Inter 94.9 F .M.
Cap-Haïtien, Haïti
19 Août 2007
 
La défense de la liberté exige l'intolérance du citoyen face à l'injustice. Même quand les victimes refusent que leur noms soient cités dans la presse, même quand au lieu d'enquêter sur les faits on préfère nous demander plus  de preuves et de porter plaintes, on ne saurait passer sous silence cette situation d'injustice à laquelle font face les enfants ''de rue'' et/ou ''dans la rue'' du Cap-Haïtien.
 
Il existe au Cap-Haïtien, un centre d'accueil qui aussi, constitue un centre d'abus pour les enfants de rue. Dirigé par un américain très connu dans le milieu, ce centre dispose d'un programme bien adapté et offre aux jeunes démunis des rues des possibilités d'épanouissement. On n'a qu'à observer l'évolution de ces jeunes exclus qui fréquentent le centre pour se faire une idée de son utilité. Ils y sont bien encadrés. Les programmes de formation technique et d'encadrement psychologique  sont d'une contribution énorme. De jeunes enfants pauvres arrivent à produire et à créer un revenu au point tel de devenir leader économique de leur famille.
 
On peut facilement apercevoir ces jeunes gens à la plage, dans les lieux de loisir accompagnés de travailleurs sociaux professionnels. Le centre fait tout pour les aider à réussir leur vie. Dans un pays où l'Etat néglige les plus faibles (pauvres, handicapés, enfants et vieillards), dans une société où il n'existe pas de programmes structurés de prise en charge des enfants sans abris, on ne peut qu'apprécier l'effort de ce centre dont nous nous gardons de citer le nom, pour le moment.

Cependant, faute de contrôle de ces initiatives privées par les services de l'Etat, ces genres de centres représentent souvent un espace privilégié pour des détraqués, des pédophiles ou homosexuels. A leurs yeux, les enfants de rue représentent une mine de chair fraîche à exploiter. Les plus petits sont entraînés par ignorance ou manque d'expérience. Il suffit de dire à un enfant : monte dans ma chambre, je vais t'apprendre quelque chose qui te fera du bien. Si tu le fais bien et sans problème et si tu gardes notre secret, je serai ton ami et....
 
Pour les plus vieux, les adolescents en âge de comprendre, on conclut un marché : Pas de chair, pas de support. Si tu n'acceptes pas de passer la nuit dans mon lit, tu seras obligé de quitter le programme. Le jeune qui refuse n'a d'autre choix que de retourner dans la rue sans encadrement et de voir le programme de financement de ses activités musicales ou sportives suspendu. 
 
Mais on peut toutefois renouer les liens. Il suffit de passer chez le Boss et se laisser abuser toute une nuit. Une nuit de plaisir et de douleur. Du plaisir pour le Boss qui utilise toute sorte de produits aphrodisiaques pour augmenter sa performance et de la douleur pour ce jeune de 15 ans qui explique, avec des larmes aux yeux, sa souffrance : Toute une nuit Cyrus ! Toute une 
nuit, pour le plaisir de cet homme blanc qui ne veut pas en finir !  Un triste témoignage qui ne pouvait nous laisser indifférent. Voir pleuré un jeune adolescent pris aux pièges d'un pédophile homosexuel à cause de la misère est émouvant.
 
Quant au Centre, les jeunes victimes le voient comme un acquis. Grâce à son travail, des démunis sont devenus musiciens, artisans, footballeurs, etc. Même quand ils nous racontent ces abus, ils ne veulent pas que ce programme soit suspendu. Le pédophile responsable semble 
avoir mis dans leur tête l'idée que s'ils rendent public ces faits il n'y aura plus de Centre. Il fallait voir avec quelle insistance on nous demande de ne pas mentionner les noms du Centre, de son responsable et même pas celui des victimes. Toutefois, l'un d'entre eux promet de témoigner s'il y a une enquête sérieuse sur cette affaire.
 
Alors ce qui est révoltant dans tout cela : Où est l'Etat qui empoche nos taxes ? Pourquoi les responsables haïtiens refusent-ils de contrôler ces centres privés ?  Pourquoi on n'y affecte pas des travailleurs sociaux, des étudiants stagiaires, comme on le fait pour les centres de santé ? Pourquoi les responsables méprisent-ils les démunis de ce pays au point de livrer nos enfants aux bouchers de la pédophilie et de l'homosexualité ?
 
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
19 Août 2007  

Cyrus Sibert vous invite à suivre ses émissions 
sur 'Radio Kontak Inter' 94.9 F .M., Cap-Haïtien, Haïti.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Rick Barger commits to suspend fundraising efforts for Michael Geilenfeld who been accused of Sexually Abusing Children in Haiti for over 25 years. How can you celebrate your mission in light of this?




Rick Barger commits to suspend fundraising efforts for Michael
Geilenfeld who been accused of Sexually Abusing Children in Haiti for
over 25 years.


How can you celebrate your mission in light of 25 years of accusations
of sexual abuse?


2/11/2012 5:11:06 PM


Parishioners,


Please forgive my omission of the following communication - in it, Mr.
Barger wrote to me, and Mr. Barger committed the Haitian Timoun
Foundation to cease "fundraising efforts for them (Geilenfeld's
organizations) pending a clean exoneration of all charges" - the
governments' investigation of Michael Geilenfeld is ongoing. Mr.
Geilenfeld has not been exonerated of all charges. If you read the
material I have been offering you, you will see that Mike Geilenfeld
has been accused of sexual abuse for 25 years. The accusations
continue today, from different people.


Since Mr. Barger and the Haitian Timoun Foundation has suspended the
fundraising for St. Joseph's and its affiliates (according to his
email to me), logic would seem to place that same suspension of
fundraising done by Mr. Barger's church. Your church.


Read the attachment for more information. Visit the following web
sites for more information.

http://dossiergeilenfeld.blogspot.com/2011/06/haiti-pedophil-one-more-testimony-of.html

http://dossiergeilenfeld.blogspot.com
<http://dossiergeilenfeld.blogspot.com/> (use
http://translate.google.com/ to translate from French)

https://istwanouayisyen.com/

Please do your homework. Ask hard questions. Ask different people.
Don't just listen to one side of the story. Ask people who are not
involved at all - like the journalists I mention in my first letter to
you.


If this man, Michael Geilenfeld, has been abusing children for all
these years, it is worth a chance to be shunned from your church and
friends to stop this from happening. It is worth it even if these
accusations are false. 25 years of accusations..... that is a lot to
ignore. Take the chance. Do your part to help sexual abuse stop in
this orphanage.


Let's celebrate the cessation of sexual abuse at St. Joseph's.
Celebrations about missions to St. Joseph's need to wait until after
the sexual abuse ends.

Bryan Davis

February 4, 2012 - 10:56 PM

Mr. Barger,

Several weeks ago you wrote an email saying you would not support
Michael Geilenfeld and his orphanages financially until the US and
Haitian government investigations were concluded.

As you are aware, the US and Haitian governments are investigating
allegations that Michael Geilenfeld, the founder of St. Joseph's Home
for Boys in Port Au Prince Haiti, has been sexually abusing children
in Haiti for over 25 years. These investigations continue today.

I understand that your church has just returned from a trip to visit
St. Joseph's Home for Boys to "celebrate" over 25 years of that
ministry. St. Joseph's charges for lodging. Did your church pay
money to stay at the orphanages? If so, this is financial support.
While it is good and proper to celebrate God's work in the world, I do
not think it proper to celebrate a man that has been accused of sexual
abuse for over 25 years - Michael Geilenfeld, the founder of the
orphanages your church has just returned to "celebrate". Your very
presence there seems to belie your email of some weeks ago - that you
and your church and your foundation - Haitian Timoun Foundation -
would not financially support Michael Geilenfeld and his orphanages

Cyrus Siebert, Haitian journalist, has interviewed dozens of young men
in Port au Prince that allege Michael Geilenfeld has sexually abused
them. Cyrus Siebert covered the Doug Perlitz case. Perlitz, a
catholic priest, has been convicted of child sex abuse in Haiti, and
is serving a 20 year sentence. Mr. Perlitz confessed to his crimes.
When Siebert was covering the Perlitz case, young men in Port au
Prince began contacting Siebert saying they had been sexually abused
by Mike Geilenfeld. See Perlitz article -
http://www.catholicworldreport.com/Item/478/a_serial_offender.aspx.
Siebert has written that Geilenfeld's abuse reaches hundreds of people
around the globe.

"When the allegations became public, Perlitz and his supporters denied
them. According to the Connecticut Post, some former board members
claimed that Perlitz had been "railroaded" by greedy locals who wanted
money. In a September 2008 fundraising letter to donors, Perlitz
supporters, including Father Paul Carrier and some individual members
of the Order of Malta, asked for continued financial support for the
Project."

Don't you think this quote could describe your continued support of
Michael Geilenfeld, and the continued support of Michael Geilenfeld by
groups such as Hearts With Haiti based in North Carolina; Hearts With
Haiti raised over $2 million for Geilenfeld in 2010.

"At his sentencing hearing, Perlitz listened to the testimonies from
six of the Haitian boys who claimed they were sexually abused by him.
Telling their stories through a translator, the boys talked of being
swayed by the clothes, food, and money Perlitz gave them in exchange
for sexual favors. Many of the boys were only 11 years old when the
abuse began and told the judge that they were afraid that they would
be thrown back to the streets if they told others of the sexual abuse.
Some of the six young Haitian men in the courtroom that day said that
dozens of other boys were abused by Perlitz. The prosecutor concluded
her case by claiming that Perlitz had sexually abused more than 30
boys. "

How long will you and others keep ignoring the shouts of the children,
now grown to young men...they are speaking about the sexual abuse that
Michael Geilenfeld has been committing for so many years. Yet you do
not hear these cries for help. You seem to buy the common line of
argument - "Satan is behind these accusations; we need to pray to God,
and continue his good work." Are all these Haitian people liars? Are
we still Conquistadors? Are the Haitian people savages and not to be
trusted?


'Mission sex': Haitians turning blind eye to abuse by humanitarian aid workers

By Don Lajoie, Windsor Star December 14, 2009
http://www.canada.com/news/Mission+Haitians+turning+blind+abuse+humanitarian+workers/2338195/story.html

Mr. Lajoie covered the John Duarte (catholic priest) child abuse case.
Duarte, a Portuguese man, was also convicted of child abuse in Haiti.
I called Mr. Lajoie several months ago and asked him about
Geilenfeld. He told me that when he was covering the Duarte case, he
heard the same thing that Siebert heard - that Geilenfeld has been
sexually abusing youth in Haiti for many years. "Everybody knows he
is doing it." "I am surprised he has not cut and run yet, to minimize
his losses. I'm surprised he has not left. Everyone knows he is
doing it." In one of his articles, Lajoie writes "There was something
messianic about the man."

Wow. This reminds me of Geilenfeld. Ephiphany Suwanee members - do
you think there is something messianic in the man when you meet
Geilenfeld and ponder what he has built? Do you feel the supreme
presence of God when you worship on the porch at St. Joseph's, and see
the boys conduct the service? Do you ponder the mystery of God when
the boys wake you at 5 Am in the morning when they attend prayers, you
are lying in your cot, and you hear the singing and the "bravos"?

I challenge you and the members of your church to call Mr. Lajoie at
the Windsor Star. Ask him. "Did you hear stories about Geilenfeld
sexually abusing children while you were covering the father John
Duarte sex abuse case?"

Please, don't continue to turn a blind eye. Mr. Barger, if you are
unwilling to take your blinders off, my prayer is that some in your
church's congregation will inquire. Don't believe me. But do your
own homework. Call the journalists that have covered these stories.
Ask them. As you find out more information, contact other people.
Listen to their stories. You might have supported Geilenfeld for
years. If Geilenfeld is committing sexual abuse, this does not soil
the Word of God. What soils the Word of God is ignoring the cries of
the victims.

Do your own homework Church of the Ephiphany in Suwanee. Don't take
my word. Don't take Mr. Barger's word. Don't take Hearts with
Haiti's word. Don't take St. Joseph's word. Don't take Mike
Geilenfeld's word......until you have truly done your homework.
Contact the journalists. Contact the non-profits that supported Doug
Perlitz and John Duarte in Haiti and ask them about their experiences.
How did these "holy men" dupe them? How could this happen? For
goodness sakes; don't stay silent. Don't ignore these allegations.

Listen to the message of the Sandusky story. It is possible. It is
highly likely.

As you celebrate your mission to Haiti tomorrow, Epiphany Luthern
Church of Suwanee, remember. Remember that Michael Geilenfeld has
been accused of sexually abusing children since he was first in Haiti
in the 1980s. Remember that the US and Haitian Governments are
investigating Michael Geilenfeld. Remember that Mr. Barger stated
that his organizations would no longer financially support Michael
Geilenfeld and his organizations until the outcome of these
investigations. Remember the victims of sexual abuse at the hands of
Mr. Geilenfeld. Remember there are adults now, that have been been
sexually and physically abused by Geilenfeld, that are dealing with
that experience in their spirit and soul, and many of them are alone
in this struggle. And they know that there are hundreds, if not
thousands of people ignoring their calls for justice. Be
still......and think about that.

Or, perhaps you can choose to believe that all the Haitian people that
are speaking about the sexual abuse perpetrated by Michael Geilenfeld
are just plain liars. Liars.

Jesus is a common man. A carpenter. Jesus was on the margins of
society. He was vilified for what he spoke of. And we, the human
race killed him. Let's don't continue to kill him. Listen to the
folks on the margins. Give them a chance.


R Bryan Davis


References:

http://dossiergeilenfeld.blogspot.com/
http://istwanouayisyen.com/
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)