1- L’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 est lié à l’Organisation pédophile Nord-Américain Man/Boy Love Association (NAMBLA).
2- M. John Duarte, ancien séminariste, co-dirigeant de l’orphelinat avec M. Michael Geilenfeld, est condamné au Canada pour abus sexuels sur des enfants d’Haïti.
3- Des pédophiles comme M. Phillips Norris et M. Michael Brewer - poursuivi par la PNH - sont liés à l’orphelinat Saint-Joseph.
4- Le principal Directeur de l’Orphelinat, soupçonné de viols, d’abus et d’exploitations sexuels des enfants démunis haïtiens, M. Michael Geilenfeld, a vanté son homosexualité devant un juge d’instruction haïtien, devant la justice Américaine, et dans les médias américains. Il a été accusé d’abus sexuels par des orphelins placés sous sa protection à maintes reprises.
5- Il ne faut pas me méprendre. Etre homosexuel n’est pas preuve de pédophilie. Toutefois, pour qu’un homme puisse abuser sexuellement des petits garçons fréquentant son orphelinat, il doit être d’abord homosexuel.
6- M. Geilenfeld reconnait que durant 30 ans, des enfants l’ont accusé, au moins à sept (7) reprises, d’abus et d’exploitations sexuels.
Pour aider l’opinion publique nous tenons à apporter davantage d’éclaircissements:
A- M. Paul Kendrick est un américain moyen, lui-même, victime de pédophilie à sa prime jeunesse. Brisé par ce fléau, il consacre sa vie à lutter contre les pédophiles. Conscient des risques qu’entraine un tel combat, vu que les pédophiles sont très puissants avec des connections et/ou des ramifications à travers le monde, il a acheté une prime d’assurance de responsabilité ou umbrella pour couvrir ses activités de promotion des droits des enfants exploités. En cas d’une action en justice en diffamation contre lui, la Compagnie d’Assurance “Vermont Mutual Insurance Group,” devra assurer sa défense en mettant à sa disposition un cabinet d’avocats et payer des dédommagements lorsque l’occasion se présente.
B- Le problème est que, les compagnies d’assurances mettent à la disposition de leurs clients des avocats nonchalants qui font juste un travail de représentation. Souvent, ils traitent les dossiers avec négligence donnant ainsi libre cours aux adversaires plutôt agressifs. Ainsi, les avocats de M. Kendrick ont commis l’erreur d’orienter sa défense sur la diffamation ou lieu d’insister sur les abus sexuels sur mineurs. Le jugement secret en absence des victimes haïtiennes libérant M. Geilenfeld le 29 avril 2014, et le témoignage d’un avocat haïtien disant que “pédophilie” (Child molestation) signifie “homosexualité” (lifestyle) en Haïti, présentant de la sorte les juges haïtiens comme des homophobes ou des incompétents qui n’arrivent pas à distinguer “l’infraction d’abus sexuel” du choix sexuel d’un adulte, ont milité contre Monsieur Kendrick. Il est important de signaler que le fait par le juge haïtien de ne pas inviter des victimes, bizarrement, lors d’un procès-pénal en avril 2015, a porté un jury américain composé uniquement de blanc, à blâmer M. Kendrick de négligence. Car, si le juge d’Haiti n’a pas trouvé utile de donner la parole à des victimes haïtiennes, pourquoi lui Américain prend t-il la défense de ces jeunes ?
Nous devons ajouter que :
1) Le procès contre M. Kendrick pour diffamation n’est pas conclu.
2) Si M. Kendrick a été attaqué en diffamation, c’est parce qu’il exige qu’en terme de droit, l’ONG “Heart With Haiti” procure aux enfants haïtiens le même traitement réservé aux enfants Américains. Alors que des avocats haïtiens ont induit en erreur le jury de Portland Maine en déclarant que “abus sexuel” signifie “homosexualité” en Haïti, des avocats de Boston ayant interjeté appel ont découvert un point déterminant qui renversera la situation…“overturn the verdict”. Pour votre gouverne, le jugement contre le défenseur Américain des droits des enfants M. Kendrick est en voie d’être annulé. L’affaire sera classée, faute de juridiction, et il n’y aura pas de 14 millions de dédommagements venus de la Compagnie d’Assurance de Vermont. Et, les habituels magouilles en Haiti ou la production de faux documents ne peuvent pas empêcher la Cour d’Appel de Boston d’adopter cette décision juste et légale.
En addition, le fait que M. Bill Cosby ait intenté une action en diffamation contre des femmes qui l’accusent d’exploitations sexuelles n’a pas empêché la justice américaine de l’inculper récemment pour agression sexuelle sur ces mêmes femmes. La justice ne doit pas se laisser distraire par cette stratégie audacieuse des prédateurs sexuels d’attaquer les victimes ou ceux qui les défendent en diffamation.
3)- L’accusé affirme que l’un des plaignants utilise une fausse identité. Peut-être, de bonne foi, ses avocats utilisent cette information erronée pour intimider la victime. Or, dans la plainte initiale, les anciens de l’orphelinat Saint-Joseph accusent M. Michael Geilenfeld de fabrication et d’utilisation de faux papiers pour faire voyager des enfants. Dans une lettre datée le 6 mars 1991, adressée à l’Ambassade des Etats-Unis, M. Bryan Murphy, co-fondateur de l’Orphelinat Saint-Joseph, a précisé: “In response to the allegations of wrongdoing regarding visas for the boys by Mr Geilenfeld: Consulate officials were notified of the problem of obtaining birth certificates for the street boys. Hence a lawyer was requested. Mr Geilenfeld had an Haitian attorney make application with him for and to receive all birth certificates.” Il en résulte que, depuis 1991, l’Ambassade des Etats-Unis en Haïti reproche à Geilenfeld d’utiliser de faux documents pour produire des passeports et organiser des voyages d’enfants.
Exemple 1: M. Geilenfeld a fourni à un enfant haïtien, un faux document au nom de Serge Louima pour voyager aux Etats-Unis, alors que le gosse avait 13 ans. En 2002, l’enfant était encore aux Etats-Unis quand ses parents ont été au bureau d’un officier d’Etat civil de Port-au-Prince, pour lui procurer légalement un acte de naissance conformément au décret du 1er février 2002. De retour en Haiti, en 2003, l’enfant devenu adulte s’est servi des papiers d’identité à lui fournis par sa mère et use de sa vrai identité basée sur sa filiation — sa famille. Lequel de ces deux (2) papiers est faux? Celui produit légalement par la mère ou celui utilisé par l’orphelinat Saint Joseph pour faire voyager le mineur? Combien, d’enfants haïtiens Monsieur Geilenfeld a t-il exporté vers d’autres pays avec de faux papiers? Ils sont éparpillés un peu partout à travers le monde: en Angleterre, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord.
Exemple 2: M. Benoit Vital avait voyagé utilisant les pièces d’identité de M. Lafailio Lopaix. En 1995, le Directeur de l’orphelinat Saint Joseph a utilisé l’acte de naissance de Lafailio Lopaix pour produire un passeport délivré par l’Etat Haïtien, en date du 06 février 1995. Ce passeport fut délivré à Port-au-Prince avec date d’expiration 05-02-2000. Arrivé aux Etats-Unis, M. Benoit Vital (Lafailio Lopaix) et d’autres enfants ont porté plainte contre M. Michael Geilenfeld dénonçant ses pratiques d’abus sexuels à l’orphelinat Saint-Joseph. Alors, que la Juge Américaine Me Lorraine H. Weber adoptait toutes les dispositions pour instruire l’affaire, recommandait qu’on place les enfants en maison d’accueil de Detroit (Michigan) pour les suites légales, l’Etat haïtien est intervenu par son représentant, le Consul M. Clausel Rosembert pour réclamer que les enfants soient remis à la personne qu’ils accusent d’être leur bourreau sexuel, M. Michael Geilenfeld : “ There is an orphanage run by the government, but it is over populated. If these children cannot go back to St. Joseph’s Home, we have some concerns for their well-being” peut-on lire dans la lettre de l’avocat de la République d’Haïti à Washington signée par Justin C. Ravitz.
Une manœuvre qui démontre que le directeur de l’orphelinat Saint-Joseph était tellement puissant en Haïti, il a pu pousser le gouvernement haïtien à interrompre une procédure judiciaire de laquelle pourrait jaillir la lumière sur les faits de viols, d’abus et d’exploitations sexuels qui lui étaient reprochés. Suite à ce dossier de 1995 d’autres jeunes ont continué, désespérément, à dénoncer en 2004, 2006 et en 2007 les pratiques d’abus qui régnaient à l’intérieur de l’orphelinat Saint-Joseph. Faut-il signaler que récemment, en octobre 2015, sept (7) nouvelles victimes ont porté plainte contre M. Michael Geilenfeld pour abus sexuels.
“L’arc moral de l'histoire est long, mais il tend vers la justice” clame Dr King et paraphrasé par président Obama.
C- Le rapport d’enquête de Homeland Security sur l’exploitation sexuelle des enfants à Saint-Joseph n’a jamais affirmé l’innocence de M. Geilenfeld. Il stipule qu’on ne peut pas le charger pour l’instant “to charge 18 USC 2423 (b) or (c) at this time”. Les praticiens en droit savent pertinemment que ne pas pouvoir “inculper une personne pour l’instant” ne signifie pas qu’elle n’a pas commis l’infraction. On est plutôt dans des considérations d’ordre juridictionnel, temporel, spatial. Il peut s’agir de technicité juridique purement et simplement. Dans ce dossier particulièrement, la loi américaine en vigueur avant 2003, imposait au procureur américain de faire la preuve de l’intention de l’accusé de voyager pour abuser sexuellement des enfants. Les faits reprochés à Geilenfeld jusqu’en 2012 ont été perpétrés avant 2003. La loi n’étant pas rétroactive, on ne pourra pas l’arrêter sur la base de la nouvelle loi “The PROTECT Act 2003” abrogeant l’obligation de la preuve de l’intention du pédophile. Même quand des rapports de l’Ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince présentaient l’orphelinat Saint-Joseph comme une “Maison d’Horreur” (voir le lien plus bas), avant 2003, le procureur américain avait l’obligation de prouver qu’à son départ des Etats-Unis, l’homme envisageait d’abuser sexuellement des enfants en Haiti. Ce qui était difficile ou presque impossible, vu que les prédateurs sexuels sont des chasseurs intelligents et de fins manipulateurs. Or, nous savons que Monsieur Geilenfeld se livre à la destruction de preuves et à des pratiques d’intimidation dans un pays où il n’y a aucun programme de protection des victimes et témoins.
De plus, il existe plusieurs cas aux Etats-Unis où des rapports d’enquêtes ont été remis en question. La Maison Blanche rejette souvent des rapports d’enquêtes judiciaires tout en exigeant une procédure pour violation des droits humains. Un tel rapport ne peut pas exonérer M. Michael Geilenfeld en Haïti. Les faits qu’on lui reproche restent debout en Haïti et doivent être considérés suivant les lois haïtiennes. Le nombre de victimes augmente, elles continuent de réclamer justice. Le cas de « Al Capone », ennemi public #1 aux Etats-Unis illustre bien cette situation. La justice américaine ne pouvait pas inculper le criminel notoire pour ses crimes, ses assassinats et braquages de banques. Il fallait attendre l'enquête de l’Agent spécial du service d’enquête de l’Agence fiscale fédérale (IRS) Frank J. Wilson et du juge James Herbert Wilkerson pour le condamner le 24 octobre 1931 à 17 années de prison dont 11 ans fermes. Al Capone est celui qui a inventé la Mafia telle que pratiquée en 2016, usant de la corruption des policiers, de la justice, des politiciens, ainsi que des menaces physiques pour éviter les témoins à charge, n’hésitant pas à faire exécuter des centaines de personnes, voire des milliers.
Par contre, il fait aussi mention, dans ce rapport dont 80% du contenu est resté confidentiel, d’une enquête conjointe de la Police Dominicaine et des Agents Fédéraux Américains contre M. Michael Geilenfeld qui serait impliqué dans une affaire de “production d’images pornographiques”. Les jeunes haïtiens n’ont jamais porté plainte contre le Directeur de leur orphelinat pour production d’images pornographiques. Cette plainte serait donc venue de la République voisine où le Directeur de l’Orphelinat Saint-Joseph dispose d’infrastructure d’accueil et de plaisance.
USEmbassyHaiti -1991 : "L'orphelinat St Joseph est une Maison d'horreur":
Comme mentionné plus haut, dans une lettre ouverte de demande de soutien, publiée le 15 mars 1991, des supporters et amis de Michael Geilenfeld ont précisé que “Selon des rapports de l’Ambassade des Etats-Unis en Haiti, l’orphelinat Saint-Joseph est considéré comme une maison d’Horreur”. Le terme “Rapports” (au pluriel) doit interpeller la conscience de toute personne concernée par la protection des enfants. Pourtant, de 1991 à 2014, l’Etat haïtien n’a rien fait pour protéger les enfants d’Haiti. Il fallait attendre l’intervention de Cyrus Sibert (ReseauCitadelle) et de Paul Kendrick (Ignatius Group) en 2011 pour que l’opinion publique soit consciente de cette situation inacceptable et que l’Etat haïtien adopte, partiellement, certaines mesures appropriées.
Heureusement, en mai 2015, le gouvernement haïtien fit appel de la décision irrégulière du Juge Roosevelt Jean Romulus, la considérant comme une menace pour la société haïtienne. Aujourd'hui, si des juges de la Cour d'Appel permettent aux victimes de témoigner librement et examinent le dossier avec patience et professionnalisme, que justice soit faite.
Faut-il d’additionnelles évidences pour convaincre un homme de haute moralité des souillures de M. Geilenfeld? Les autorités haïtiennes ont le devoir de défendre les enfants d’Haïti. On doit protéger les enfants d’Haïti, de ce ressortissant américain surveillé par la justice américaine et par les autorités dominicaines, en bon père de famille. Dans l’exercice de notre souveraineté nationale, les autorités haïtiennes ont le droit d’instruire cette affaire et d’en apprécier les faits. Les pères et les grands-pères doivent œuvrer pour la mise en quarantaine ou sous contrôle judiciaire de toute personne représentant une menace pour les enfants d’Haïti.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
17 janvier 2016
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