samedi 9 octobre 2021

Avec le SIDA contre les immigrants, Donald Trump fait du #SlobodanMilosevic et entraine les Etats-Unis dans le syndrome de la Yougoslavie.-

Il n’y a rien d’intelligent dans l’utilisation du virus #SIDA contre des immigrants dans un monde 2021 infesté de #coronavirus. #Haiti devrait ignorer #DonaldTrump qui rappelle #SlobodanMilosevic, entrainant les #USA dans ce que j'appelle le “Syndrome de #Yougoslavie”. #LeReCit

Les Etats-Unis sont pris dans leur piège. Car, aujourd’hui, géopolitiquement, les états de son Sud appelés #SUNBELT constituent un #RIMLAND à partir duquel des pays rivaux peuvent les déstabiliser, utilisant le nativisme comme idéologie implosive, ce qui donne le chaos d’ailleurs.

mardi 5 octobre 2021

« Pandora Papers » confirme le sens de l’engament de Laurent Lamothe en Haiti : internationalement bien établi, il fait le don de soi pour la renaissance de son pays.-

Le Premier Ministre Laurent Lamothe et des membres du syndicat des employés de l’EDH.
Photo crédit : Ministère de la Communication, 2014

[ « Pandora Papers » conforte l’image de Laurent Lamothe en Haiti : Un homme d’Affaire à succès international, mais attaché à Haiti par amour, par patriotisme et non par besoins matériels. Si des haïtiens, sans complexe, peuvent créer des compagnies multinationales compétitives, nous pouvons aussi changer Haiti. ]


« Pandora Papers » prouve la beauté de la démocratie, le droit pour les journalistes de poser des questions et l’obligation morale pour les personnalités d’y répondre dans les limites de leurs droits et liberté.

« Pandora Papers » démontre la force du journalisme d’investigation dans une démocratie. Car, il ny a pas de démocratie sans enquête journalistique, pas de démocratie sans presse d’opinion.

Cependant, « Pandora Papers » ne nous a rien appris sur Laurent Lamothe qui s’est toujours présenté sur les médias et lors de toutes ses conférences de presse comme un homme d’Affaire, un entrepreneur haïtien, qui sans complexe, a co-fondé le groupe GLOBAL VOICE qui offre des services divers dans plus de 45 pays.

Après la chute de Jean-Claude Duvalier, j’ai vécu le lynchage médiatique et politique de lhomme d'affaires Thomas Désulmé en Haïti par des jaloux et des rétrogrades haïtiens.  L’homme fut un industriel haïtien qui avait fait succès à la Jamaïque où il a créé plusieurs usines. Il rêvait de mettre son expérience au service de son pays. 

A travers son parti PNT (Parti National du Travail), il avait promis du travail à ses frères et sœurs d’Haïti. Mais, comme d’habitude, les gardiens du système l’ont combattu systématiquement. Aujourd’hui, le résultat est là : Des jeunes haïtiens qui fuient leur pays à la recherche du travail à l’étranger, en République voisine. Telles sont les conséquences de la "Résistance au changement de la politique d’exclusion de tous les haïtiens qui ont réussi ailleurs.

Je remémore encore la chanson de campagne du PNT “Désulmé se travay! An nou konbat la mizè avek travay. An nou vote Désulmé.”

L’histoire de Thomas Désulmé en Haïti m’a permis de comprendre la misère de Laurent Lamothe face à l’habituelle "résistance au changement".

Le président Jovenel Moise vient de le payer de sa vie.

Impossible de changer le statu quo. Ceux qui capturent l’État haïtien ne veulent pas de modernité. Ils se sentent agacés par les programmes « Gouvènman Lakay », les conseils de gouvernement en direct où tout est détaillé sur le petit écran. Ils ne veulent pas non plus de la “diaspora haïtienne”, ces gens qui ont vécu dans des sociétés industrialisées d’Amérique du Nord ou dEurope, qui accumulé assez d’expérience, de savoir-faire et de compréhension de ce qui ne va pas en Haïti, comment cela devrait être et les décisions à prendre pour changer la situation dans le pays. 

Résistance au changement!

Spectateur des déboires de Thomas Désulmé, j’ai vite compris la situation à laquelle fait face Laurent Lamothe en Haïti. Car, quand on associe la traditionnelle "culture de jalousie" de chez nous, avec les discours anti-capitalistes de la gauche démagogique durant ces 30 dernières années, cela rend lacceptation dun homme daffaire à succès plus difficile qu’au temps de Thomas Désulmé. 

Mais, en fait, que proposent ceux qui critiquaient Désulmé, ceux qui critiquent Laurent Lamothe et tous les autres haïtiens qui brillent à l'étranger…. RIEN! 

Ils n’ont rien proposé en 1990, n’ont aucune proposition aujourd’hui et n’avance rien en terme de perspective d’avenir. Ils se contentent d’être contre. Et daccuser ceux qui réussissent. Une façon de se donner bonne conscience : "Si j’ai échoué dans la vie, c’est parce que je suis un homme bon. Car, ceux qui réussissent sont tous mauvais."

Ils nous demandent de rester là, à attendre notre mort ou à fuir notre si beau pays pour pouvoir survivre. Ils transforment Haïti en un mouroir à ciel ouvert. Ils se contentent de critiquer à haute voix ceux qui font des efforts, pourtant en catimini, ils flattent les tenants du système jusque dans leurs hôtels où résidences privées où ils sont nourris, reçoivent quelques billets, quelques containers d’aide aux sinistrés, et pour les plus chanceux un magasin de motocyclettes.

Tel est le sens de la vie de ces valets du système qui ont vendu leur âme à l’élite économique la plus répugnante de l'Amérique, cette élite conservatrice et rétrograde qui maintiennent leur pays dans le sous-développement et la misère la plus abjecteMalgré leur niveau d’études supérieures, ces valets sont incapables de voir si Haïti est en voie de disparition. Car, il est impossible de changer le pays avec ce statu quo ante qui résiste au changement. Il faut changer de paradigmes.

Aujourd’hui, suite à la publication du rapport d’enquête journalistique “Pandore Papers”, ces fidèles serviteurs du système pensent pouvoir relancer leur manœuvre déloyale de fabrication de "bouc émissaire" et cherchent à faire de ce beau travail indépendant de recherches et de la transparence, orchestré par le Consortium de journalistes ICIJ, un réquisitoire contre Laurent Lamothe pour continuer à assassiner son caractère.

“Ils sont devenus tellement fous!” qu'ils narrivent pas à réaliser si « Pandora Papers » prouve ce que nous avions toujours dit : Laurent Lamothe est un homme a succès de niveau international. Sa présente sur la scène politique haïtienne est motivée uniquement par son patriotisme, son désir de voir Haïti évoluer; lobsession de replacer son pays sur la scène internationale, au rang des grandes nations, conformément à la dimension de son histoire. 

Toutes les compagnies co-fondées par Laurent Lamothe l’ont été avant 2010, date de son engagement dans la politique haïtienne. Aucune de ces compagnies n’a été créée lorsqu’il était au pouvoir. Ce sont des compagnies rétractables et qui de fait ont été retracées lors de l’enquête menée par 600 journalistes et qui a conduit au rapport « Pandora Papers »Aucune de ces compagnies ne travaille en Haïti. Elles sont plutôt engagées dans d’autres pays du monde.

Faut-il rappeler que Laurent Lamothe fut l’unique personnage à réclamer une enquête internationale sur la gestion des fonds Petrocaribe. Aussi, est-il le seul à proposer une enquête sur la traçabilité des fonds Petrocaribe. Ce que vient de faire le Consortium de Journalistes ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) a prouvé que les entreprises de Monsieur Lamothe n’ont aucun lien avec Haïti. Les tentatives d’implantation de Global Voice en Haïti ayant été combattues par les tenants du système, le groupe offre ses services au niveau international.

Comme nous l’avions toujours dit, il n’est pas difficile de retracer les fonds Petrocaribe. Il suffit de revoir la liste des entreprises, des compagnies et des institutions qui ont reçu des chèques à partir des comptes de l’État à la BRH, à la BNC, au BMPAD… C’est facile.

De plus, nous avions publier la liste des compagnies et institutions ayant reçues des Fonds Petrocaribe, et surtout les comptes bancaires sur lesquels les fonds ont été déposés.

1- Liste de comptes ayant reçu des fonds #Petrocaribe.- #LeReCit #Haiti

2- Liste des Firmes/Entreprises et Institutions publiques ayant reçu des décaissements en provenance directe des Fonds PetroCaribe.- (de 2010 à 2017)


Et comme vient de prouver le rapport “Pandora Papers”, les compagnies du Premier Ministre Laurent Lamothe ne travaillent pas en Haïti. Elles ont des contrats de télécommunications, de cybersécurité, de gestion de données, de logiciels de comptes prépayés, d'investissement et de l’immobilier, à l’extérieur d’Haïti.

Ceux qui attaquent lancien Premier Ministre sur ce point perdre leur temps. Ils orchestrent une campagne de propagande mensongère sans avenir et au final renforcera celui qu’ils croient détruire.

Laurent Lamothe ne finira pas comme Thomas Désulmé. De façon directe ou indirectement, sa vision de changement, de modernisation et renaissance d’Haïti aboutira. 

Si des haïtiens, sans complexe, peuvent créer des compagnies multinationales à succès, nous pouvons changer Haiti.

N’ayez pas peur, Haïti renouera avec la grandeur de son histoire. La résistance au changement est éphémère il suffit de persévérer.

VIVE Haiti!

Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

05 Octobre 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669



Lisez la Note de clarification au sujet des “Pandora papers”.-



lundi 4 octobre 2021

Laurent Lamothe : Note de clarification au sujet des “Pandora papers”.-

Source : https://laurentlamothe.com/?p=3292

Pétion-Ville, le 4 octobre 2021
Note de clarification au sujet des "Pandora papers":
Le Secrétariat particulier de l’ancien Premier Ministre Laurent Lamothe a l’avantage d’informer le public en général et la presse en particulier que le citoyen Laurent Lamothe, avant de devenir Premier Ministre d’Haïti, était un homme d’affaires international.

En 1998, soit 14 ans avant de devenir Premier Ministre, il a participé à titre d’actionnaire, à la création de la compagnie «Global Voice Group», une société multinationale qui regroupe un ensemble de douze (12) entreprises opérant dans quarante-cinq (45) pays en Afrique et dans les Caraïbes et œuvrant dans les domaines des télécommunications, de gestion de données, de cybersécurité, de logiciels, de comptes prépayés, d’investissement et de l’immobilier.

Le choix de la juridiction d’enregistrement de ces filiales est une décision qui revient au conseil d’administration du groupe dans le cadre de sa vision stratégique et ce dans la plus grande légalité.
De plus, il est à préciser que Lightfoot Ventures est une compagnie immobilière et non une compagnie de télécom qui d’ailleurs n’a jamais opéré en Haïti comme indiqué dans le rapport.
Dès sa nomination au poste de Ministre des Affaires Étrangères au mois d’octobre 2011, pour éviter tout potentiel conflit d’intérêts, M. Laurent Lamothe a volontairement démissionné du conseil d’administration de Global Voice Group, de ses filiales et s’est retiré des opérations quotidiennes de la compagnie pour se mettre entièrement à la disposition de son pays jusqu’en décembre 2014.
À noter que Laurent Lamothe a vu sa trajectoire professionnelle récompensée en plusieurs occasions tant dans la sphère publique que privée. En 2008, soit 4 ans avant de devenir Premier Ministre, la prestigieuse firme internationale Ernst & Young lui décernait le prix du meilleur entrepreneur de l’année. Cette reconnaissance fut accordée pour sa vision et son leadership dans le secteur des télécoms.
Le Secrétariat particulier invite l’opinion à se démarquer de toute tentative de confusion et d’amalgame intéressés concernant le nom de M. Laurent Lamothe suite à la publication du ICIJ sur les informations confidentielles impliquant des personnalités de renommée internationale sous le label des Pandora papers.


vendredi 1 octobre 2021

Maine lawmakers recently passed landmark legislation that has eliminated the civil statutes of limitation for child sexual abuse.-

 

Former students who were sexually abused while attending Cheverus High School will finally have their day in court - no matter when their abuse occurred. 

Judge, Jury, Discovery, Subpoenas, Depositions. 

Maine lawmakers recently passed landmark legislation that has eliminated the civil statutes of limitation for child sexual abuse. 

Gov. Janet Mills has signed the bill into law.

Editorial - Bangor Daily Newshttps://bangordailynews.com/2021/06/25/opinion/editorials/maine-took-a-small-step-to-empower-survivors-of-child-sex-abuse/
Cheverus victims seek the justice they never received.
https://www.pressherald.com/2017/12/17/cheverus-victims-seek-the-justice-they-never-received/

Dangerous times at Cheverus High - Bill Nemitz
https://www.pressherald.com/2019/01/20/dangerous-times-at-cheverus-high/

Looking the other way - Cheverus is the Penn State of Mainehttps://news.findit.com/news/979802/looking-the-other-way-cheverus-high-school-is-the-penn-state-of-maine
Ex Coach Admits Abuse
https://www.bishop-accountability.org/news5/2000_03_04_Pochna_ExCoachAdmits.htm

dimanche 26 septembre 2021

Avant les diktats internationaux des années 80, les haïtiens quittaient rarement leur pays.- #LeReCit (Texte de Cyrus Sibert)


#Immigranistan : Frontière Sud des Etats-Unis.-


L’analyse comparative de l’échec des Etats-Unis en Afghanistan et le chaos migratoire auquel il fait face se résume à : L’#Immigranistan.


Néologie inspirée du constat d’échecs répétés ou la réédition des erreurs commises en Afghanistan par Washington. Les américains ont tendance, entre autres, à :


1- Appuyer des régimes corrompus et des assassins tant en Afghanistan qu’en Haïti ;


2- Tolérer le règne des gangs liés à la drogue, au trafic humain, et au crime organisé. Cette politique entraîne une situation chaotique consacrant l’impuissance des États-nations et la prolifération des zones de non-droit. 


Face à une telle catastrophe, les populations et l’aile saine des nations voisines de la frontière Sud des Etats-Unis, livrées à elles-mêmes, sont portées à se conformer à l’ordre criminel et/ou terroriste des gangs souvent liés à des exactions politiques, ou à se déplacer. 


On ne le répète pas assez, la cause principale de l'ancrage du mouvement des talibans était un besoin de sécurité et de justice. Toute la légitimité des talibans repose sur l’ordre de terreur qu'ils imposent et l’intransigeance de leurs tribunaux islamiques.


Les talibans se sont servis du chaos sécuritaire et judiciaire de l’Etat Afghan pour courtiser le peuple en présentant leur modèle islamiste moyenâgeux comme la seule solution. La Sharia, votre seul sauveur !


Faute grave de Washington, après l’invasion de l’armée américaine dans ce pays, les dirigeants des Etats-Unis ont commis l’erreur de vouloir remporter la victoire, en collaborant avec des leaders corrompus et criminels, suivant leur habituelle approche "cynisme pragmatique". En plus de la mauvaise gouvernance, ces dirigeants afghans corrompus ont détourné l’aide américaine pour la reconstruction. Au mois d’Aout dernier, le monde a constaté que les américains ont été mis en échec par leurs collaborateurs du pouvoir politique afghan.


Comment produire des résultats satisfaisants en répétant les mêmes erreurs ?


L’administration Biden supporte en Haïti un gouvernement d’assassins. Le gouvernement d’Haïti est la résurgence classique de la méthode employée lors des cellules d’“Hashashin” au Moyen-Orient, durant le moyen-âge, pour accéder au pouvoir.


Le projet démocratique haïtien se heurte à une communauté internationale qui s’enfile les gants pour forger une perception positive de Mr. Ariel Henry, Premier Ministre de fait, et assassin présumé du président Jovenel Moïse. L’insistance de la communauté internationale à imposer l’insupportable en Haïti soulève la question naturelle de son niveau d'implication dans la mise à mort du président. 


Au Moyen-Orient, par exemple, cette technique d’assassinat n’a pas facilité l'instauration de l’ordre démocratique. Il est évident qu’une fois devenu assassin, le leader au pouvoir a besoin d’impunité. Sa survie, sa liberté, son patrimoine, son existence même en dépendent. Pour comble, quiconque est suffisamment fort pour s’octroyer le pouvoir par le sang, le maintiendra par le sang ! 


Comment demander à un assassin présumé, au péril des votants, d’organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques ?   


En supportant un règne magnicide, les Etats-Unis créent la perception de s’engager dans un nouveau système politique s’apparentant à la dictature des assassins ou L’“ASSASSINOCRATIE”. Le rejet de la démocratie chez certains des voisins du Sud n’est pas un phénomène nouveau. Les dictatures de généraux de l’Amérique latine avaient bénéficié du même soutien.


Malheureusement, cette politique entraînera plus de pouvoirs corrompus, plus de gangs criminels : une logique de crimes impunis qui légitimera le règne des gangs, augmentera leur nombre, condamnera les jeunes à s’y intégrer pour aux fins d’autodéfense et de survie ; renforçant ainsi l’emprise des oligarques et des criminels du trafic des stupéfiants et du crime organisé sur le pouvoir politique en Haïti.


La criminalisation de la chose publique, délétère au climat des affaires, aboutira nécessairement à des flux migratoires importants vers les Etats-Unis : une situation auto-entretenue par Washington. 


Les Etats-Unis ne peuvent pas changer cette réalité catastrophique sans modifier sa politique étrangère envers les pays-Sud. Réussir en #Immigranistan exige une nouvelle politique vis-à-vis des voisins du Sud. 


Durant ces 20 dernières années, les Etats-Unis ont abandonné l’Amérique Latine au profit du Moyen-Orient ou de l'Afghanistan. Quand une crise dans la région domine l'actualité, ils se contentent d’imposer des ordres irréalistes par le biais des pressions diplomatiques. Aujourd’hui, alors qu’ils orientent leurs forces et leurs ressources vers l’Asie dans une démarche d’endiguer la Chine, ils continuent d’abandonner leurs frontières Sud aux gangs criminels dont les influences sur le pouvoir politique se renforcent continuellement depuis Pablo Escobar. 


En Haïti, les Etats-Unis cautionnent l’assassinat d’un Chef d’Etat par des éléments de Forces spéciales qu’ils ont entrainés en Colombie. Malgré l’implication du FBI dans l’enquête, les États-Unis ont imposé l'installation d'un Premier Ministre suspecté de complicité dans l’assassinat du Président Jovenel Moise. 


Mr. Renald Lubérice, l’ex-Secrétaire Général du Conseil des Ministres sous la Présidence du feu Jovenel Moïse a twitté :


“ L’histoire de l’humanité est une histoire migratoire. C’est naïf et cynique de foutre la merde chez les autres et croire que la bunkérisation de ses frontières et les traitements inhumains arrêteront l’immigration. Vous ne voulez pas de nous? Arrêtez de foutre la merde chez nous. ” Renald Lubérice.


Un tweet qui tombe à point nommé. Car, avant les années 80, les haïtiens quittaient Haïti pour le tourisme et l’éducation. L’émigré haïtien fut une exception. Le rêve haïtien fut de terminer ses études secondaires, fréquenter l'Université en vue de devenir médecin, agronome, avocat, officier des Forces Armées d’Haïti, cadre de la fonction publique ; ensuite devenir boursier afin de réaliser des études supérieures à l’étranger. D'autres rêvaient de devenir techniciens, transporteurs, commerçants ou entrepreneurs agricoles. 


A partir des années 80, en revanche, Haïti a subi les diktats de l’international pour l’ouverture de son marché intérieur au profit de toutes sortes de produits importés, jusqu’aux biens usés qui ont détruit les professions manuelles de cordonnerie, couture, menuiserie, boiserie ou distillerie, etc. 


Alors que l’international accorda à la République Dominicaine le temps de faire une transition démocratique en douceur pour mettre fin au règne autocratique du Président Joaquín Balaguer ; en Haïti, poussé par la France et son formalisme impérial, vertical, déductif, hérité des romains, on a imposé un système politique dépourvu de pragmatisme, une Constitution à caractère napoléonien sans tenir compte de la réalité culturelle et historique de la nation haïtienne. Ce qui détruisit certains mécanismes fondamentaux de contrôle social, de sécurité communautaire, au point de décourager les investissements dans la production de vivres alimentaires, de denrées agricoles et l'industrie de transformation. La réalité est qu’il n'existe pas de production agricole sans sécurité rurale. 


Au nom du libéralisme débridé des années 80 et 90, il fallait imposer le "dieu marché" et une "démocratie folle et de folie” de façon précipitée, ce qui a affaibli l’État au profit des groupuscules extrémistes politiques, des gangs criminels et oligarques corrompus. 


La démobilisation des Forces Armées a provoqué l’effondrement de l’État, du système traditionnel de sécurité et de contrôle du territoire. Cette aberration rend les régions invivables. Elle crée les conditions facilitant les bandits d’occuper les routes, de kidnapper, voler et violer impunément. 


En Haïti, la sécurité va coude à coude avec l'encadrement communautaire. On ne peut pas détruire le système de police rurale qui encadrait les planteurs et croire que le vide ne sera pas comblé par des gangs armés qui se partagent le territoire en zones de non-droit. 


À titre d’illustration, voici certaines des politiques prônées par Washington et la communauté internationale qui ont annihilé l’économie rurale d’Haïti:

  1. L'extermination des cochons noirs d’origine africaine, le cochon créole, l'épargne du petit agriculteur haïtien, a provoqué l'exode rural des masses au profit de l'industrie de la sous-traitance. Cette politique a transformé les grandes villes en bidonvilles où des jeunes qui ont perdu leurs liens sociaux traditionnels se livrent à des exactions odieuses ;
  2. Les programmes dits d’ajustements structurels exigeant à l’État de démanteler les services et subventions offerts à la population ; 
  3. La “privatisation" des entreprises publiques, dénuée de mécanismes de protection de l’industrie locale naissante, a privé l’Etat de ressources fiscales au profit des oligarques corrompus de l’Import-Export des produits de base qui autrefois étaient fabriqués localement ;
  4. Le démantèlement des tarifs à l’importation de produits agricoles américains et dominicains a créé une concurrence déloyale et intenable dans un contexte de subventions publiques accordées aux agriculteurs américains, couverts de toutes formes d’assurances. En revanche, les agriculteurs haïtiens n’avaient même pas accès au financement bancaire voire des produits d’assurance contre les risques systématiques, et les aléas climatiques y compris les ouragans et les intempéries. Par ailleurs, la République Dominicaine oppose une fin de non-recevoir aux produits haïtiens ;  
  5. Deux ans d'embargo économique international en 1992 pour trancher un différend interne entre deux groupes d’haïtiens de vision politiques opposées ! Cette atrocité infligée par Washington et sollicitée par des intérêts nationaux égoïstes a anéanti l’industrie locale ainsi que la délocalisation de l’industrie internationale légère ;
  6. La mise sous tutelle inutile d'Haïti depuis l’invasion américaine de 1994;
  7. La réalisation des farces électorales alors que Washington, soutenu par des imposteurs diplomatiques, décide sans appel les résultats des prétendues consultations électorales ; 
  8. Les importations d'armes illégales des Etats-Unis, de la Colombie, au profit et au renforcement des gangs, tandis que l'État haïtien est placé sous un embargo des armes à feu depuis 1992 ; 
  9. Un président haïtien ne peut s’arroger le droit de choisir le Directeur Général de la Police Nationale sans l’aval de l’Ambassade des Etats-Unis, dont les diplomates, par alliance culturelle naïve basée sur la pigmentation, sont souvent manipulés par des oligarques corrompus et mêmes des trafiquants de drogue qui contrôlent leur environnement opérationnel et leur facilite bien de choses y compris du bon temps. D’où une boucle de réactions qui renforce la mainmise des oligarques sur le pays à travers des diplomates. Pour preuve, consulter l’un des rapports sur la corruption au sein du bureau de la DEA en Haïti. https://osc.gov/News/Pages/20-20-DEA-Haitian-Seaport.aspx


( Lisez : “Contre le STATE CAPTURE* des oligarques en #Haïti, ignorer le “QU’EN DIRA T’ON?”.- #LeReCit” http://reseaucitadelle.blogspot.com/2019/10/contre-le-state-capture-des-oligarques.html )


Ne parlons pas de déportations de criminels vers Haïti ni des trafiquants libérés prématurément sous prétexte qu’ils deviendront des informateurs de la #DEA ; et qui une fois en Haïti reprennent du service et influencent les décisions politiques, les élections, les votes au parlement, etc.


A partir de tous ces faits, on peut conclure que l’#immigranistan est une création des Etats-Unis. Ce n'est pas ce petit espace neutre qui constitue le lit du Rio Grande entre le Mexique et le territoire des États-Unis. Il est un État sans espace géographique. Il se trouve à la marge des grands états. Les peuples oubliés sont ses citoyens. Leur instinct naturel de survie est leur stimulant. Le refus de mourir sans tenter quelque chose, leur leitmotiv. #baddiplomatie, #badpolicy 


Seul un changement radical de la politique des Etats-Unis vis-à-vis de ses voisins du Sud et spécifiquement d'Haïti apportera une solution à ce problème fondamental.


Il faut évoquer qu’avant les diktats internationaux des années 1980 au nom du droit d'ingérence humanitaire, du libéralisme et de la globalisation, les haïtiens quittaient rarement leur pays. 


Les haïtiens sont victimes de l’utopie de globalisation heureuse, débridée, imposée à partir des années 80. Nous sommes victimes du libéralisme fou, du changement climatique (ouragans, intempéries) et voire des failles séismiques. Notre pays est aussi victime de l'instabilité politique entretenue par l'internationale dans sa stratégie du chaos permanent, qui en profite pour maintenir les dirigeants haïtiens en situation de faiblesse, ce qui explique pourquoi les diplomates étrangers n’ont jamais exercé de pressions diplomatiques sur les opposants radicaux qui pratiques ouvertement la violence politique, profèrent des menacent sur les médias, jusqu’à assassiner impunément le président de la République Jovenel Moise en sa résidence privée. 


Aujourd'hui, avec cette dictature d'assassins et de trafiquants de drogue qui s'installe en Haïti grâce aux pressions de la Communauté Internationale, le citoyen lambda, l'aile saine de la société, l'enseignant honnête ou le fonctionnaire intègre ne pourra pas accéder au pouvoir, même quand il est populaire. Il restera impuissant, verra son rêve haïtien s’effondrer et n’aura qu'une alternative : immigrer vers les Etats-Unis, la Canada, ou ailleurs, avec une première escale en République Dominicaine.


Obsédé par l'impunité, un pouvoir d’assassins ne peut prendre le risque d’organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques au risque de voir le peuple élire des dirigeants qui réclament que justice soit faite. 


Les Etats-Unis doivent changer radicalement de politique vis-à-vis d’Haïti, de la Caraïbe et de l’Amérique Latine. Car, on peut difficilement tirer profit de ses erreurs !


( Lisez : Besoin d'un gouvernement de COVER-UP en Haiti. L’assassinat du président Jovenel Moïse est devenu embarrassant pour les États-Unis.- https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/07/besoin-dun-gouvernement-de-cover-up-en.html )


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

23 Septembre 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669

jeudi 23 septembre 2021

#Immigranistan : Frontière Sud des Etats-Unis.- #LeReCit (Texte de Cyrus Sibert)


L’analyse comparative de l’échec des Etats-Unis en Afghanistan et le chaos migratoire auquel il fait face se résume à : L’#Immigranistan.


Néologie inspirée du constat d’échecs répétés ou la réédition des erreurs commises en Afghanistan par Washington. Les américains ont tendance, entre autres, à :


1- Appuyer des régimes corrompus et des assassins tant en Afghanistan qu’en Haïti ;


2- Tolérer le règne des gangs liés à la drogue, au trafic humain, et au crime organisé. Cette politique entraîne une situation chaotique consacrant l’impuissance des États-nations et la prolifération des zones de non-droit. 


Face à une telle catastrophe, les populations et l’aile saine des nations voisines de la frontière Sud des Etats-Unis, livrées à elles-mêmes, sont portées à se conformer à l’ordre criminel et/ou terroriste des gangs souvent liés à des exactions politiques, ou à se déplacer. 


On ne le répète pas assez, la cause principale de l'ancrage du mouvement des talibans était un besoin de sécurité et de justice. Toute la légitimité des talibans repose sur l’ordre de terreur qu'ils imposent et l’intransigeance de leurs tribunaux islamiques.


Les talibans se sont servis du chaos sécuritaire et judiciaire de l’Etat Afghan pour courtiser le peuple en présentant leur modèle islamiste moyenâgeux comme la seule solution. La Sharia, votre seul sauveur !


Faute grave de Washington, après l’invasion de l’armée américaine dans ce pays, les dirigeants des Etats-Unis ont commis l’erreur de vouloir remporter la victoire, en collaborant avec des leaders corrompus et criminels, suivant leur habituelle approche "cynisme pragmatique". En plus de la mauvaise gouvernance, ces dirigeants afghans corrompus ont détourné l’aide américaine pour la reconstruction. Au mois d’Aout dernier, le monde a constaté que les américains ont été mis en échec par leurs collaborateurs du pouvoir politique afghan.


Comment produire des résultats satisfaisants en répétant les mêmes erreurs ?


L’administration Biden supporte en Haïti un gouvernement d’assassins. Le gouvernement d’Haïti est la résurgence classique de la méthode employée lors des cellules d’“Hashashin” au Moyen-Orient, durant le moyen-âge, pour accéder au pouvoir.


Le projet démocratique haïtien se heurte à une communauté internationale qui s’enfile les gants pour forger une perception positive de Mr. Ariel Henry, Premier Ministre de fait, et assassin présumé du président Jovenel Moïse. L’insistance de la communauté internationale à imposer l’insupportable en Haïti soulève la question naturelle de son niveau d'implication dans la mise à mort du président. 


Au Moyen-Orient, par exemple, cette technique d’assassinat n’a pas facilité l'instauration de l’ordre démocratique. Il est évident qu’une fois devenu assassin, le leader au pouvoir a besoin d’impunité. Sa survie, sa liberté, son patrimoine, son existence même en dépendent. Pour comble, quiconque est suffisamment fort pour s’octroyer le pouvoir par le sang, le maintiendra par le sang ! 


Comment demander à un assassin présumé, au péril des votants, d’organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques ?   


En supportant un règne magnicide, les Etats-Unis créent la perception de s’engager dans un nouveau système politique s’apparentant à la dictature des assassins ou L’“ASSASSINOCRATIE”. Le rejet de la démocratie chez certains des voisins du Sud n’est pas un phénomène nouveau. Les dictatures de généraux de l’Amérique latine avaient bénéficié du même soutien.


Malheureusement, cette politique entraînera plus de pouvoirs corrompus, plus de gangs criminels : une logique de crimes impunis qui légitimera le règne des gangs, augmentera leur nombre, condamnera les jeunes à s’y intégrer pour aux fins d’autodéfense et de survie ; renforçant ainsi l’emprise des oligarques et des criminels du trafic des stupéfiants et du crime organisé sur le pouvoir politique en Haïti.


La criminalisation de la chose publique, délétère au climat des affaires, aboutira nécessairement à des flux migratoires importants vers les Etats-Unis : une situation auto-entretenue par Washington. 


Les Etats-Unis ne peuvent pas changer cette réalité catastrophique sans modifier sa politique étrangère envers les pays-Sud. Réussir en #Immigranistan exige une nouvelle politique vis-à-vis des voisins du Sud. 


Durant ces 20 dernières années, les Etats-Unis ont abandonné l’Amérique Latine au profit du Moyen-Orient ou de l'Afghanistan. Quand une crise dans la région domine l'actualité, ils se contentent d’imposer des ordres irréalistes par le biais des pressions diplomatiques. Aujourd’hui, alors qu’ils orientent leurs forces et leurs ressources vers l’Asie dans une démarche d’endiguer la Chine, ils continuent d’abandonner leurs frontières Sud aux gangs criminels dont les influences sur le pouvoir politique se renforcent continuellement depuis Pablo Escobar. 


En Haïti, les Etats-Unis cautionnent l’assassinat d’un Chef d’Etat par des éléments de Forces spéciales qu’ils ont entrainés en Colombie. Malgré l’implication du FBI dans l’enquête, les États-Unis ont imposé l'installation d'un Premier Ministre suspecté de complicité dans l’assassinat du Président Jovenel Moise. 


Mr. Renald Lubérice, l’ex-Secrétaire Général du Conseil des Ministres sous la Présidence du feu Jovenel Moïse a twitté :


“ L’histoire de l’humanité est une histoire migratoire. C’est naïf et cynique de foutre la merde chez les autres et croire que la bunkérisation de ses frontières et les traitements inhumains arrêteront l’immigration. Vous ne voulez pas de nous? Arrêtez de foutre la merde chez nous. ” Renald Lubérice.


Un tweet qui tombe à point nommé. Car, avant les années 90, les haïtiens quittaient Haïti pour le tourisme et l’éducation. L’émigré haïtien fut une exception. Le rêve haïtien fut de terminer ses études secondaires, fréquenter l'Université en vue de devenir médecin, agronome, avocat, officier des Forces Armées d’Haïti, cadre de la fonction publique ; ensuite devenir boursier afin de réaliser des études supérieures à l’étranger. D'autres rêvaient de devenir techniciens, transporteurs, commerçants ou entrepreneurs agricoles. 


A partir des années 90, en revanche, Haïti a subi les diktats de l’international pour l’ouverture de son marché intérieur au profit de toutes sortes de produits importés, jusqu’aux biens usés qui ont détruit les professions manuelles de cordonnerie, couture, menuiserie, boiserie ou distillerie, etc. 


Alors que l’international accorda à la République Dominicaine le temps de faire une transition démocratique en douceur pour mettre fin au règne autocratique du Président Joaquín Balaguer ; en Haïti, poussé par la France et son formalisme impérial, vertical, déductif, hérité des romains, on a imposé un système politique dépourvu de pragmatisme, une Constitution à caractère napoléonien sans tenir compte de la réalité culturelle et historique de la nation haïtienne. Ce qui détruisit certains mécanismes fondamentaux de contrôle social, de sécurité communautaire, au point de décourager les investissements dans la production de vivres alimentaires, de denrées agricoles et l'industrie de transformation. La réalité est qu’il n'existe pas de production agricole sans sécurité rurale. 


Au nom du libéralisme débridé des années 90, il fallait imposer le "dieu marché" et une "démocratie folle et de folie” de façon précipitée, ce qui a affaibli l’État au profit des groupuscules extrémistes politiques, des gangs criminels et oligarques corrompus. 


La démobilisation des Forces Armées a provoqué l’effondrement de l’État, du système traditionnel de sécurité et de contrôle du territoire. Cette aberration rend les régions invivables. Elle crée les conditions facilitant les bandits d’occuper les routes, de kidnapper, voler et violer impunément. 


En Haïti, la sécurité va coude à coude avec l'encadrement communautaire. On ne peut pas détruire le système de police rurale qui encadrait les planteurs et croire que le vide ne sera pas comblé par des gangs armés qui se partagent le territoire en zones de non-droit. 


À titre d’illustration, voici certaines des politiques prônées par Washington et la communauté internationale qui ont annihilé l’économie rurale d’Haïti :


  1. L'extermination des cochons noirs d’origine africaine, le cochon créole, l'épargne du petit agriculteur haïtien, a provoqué l'exode rural des masses au profit de l'industrie de la sous-traitance. Cette politique a transformé les grandes villes en bidonvilles où des jeunes qui ont perdu leurs liens sociaux traditionnels se livrent à des exactions odieuses ;
  2. Les programmes dits d’ajustements structurels exigeant à l’État de démanteler les services et subventions offerts à la population ; 
  3. La “privatisation" des entreprises publiques, dénuée de mécanismes de protection de l’industrie locale naissante, a privé l’Etat de ressources fiscales au profit des oligarques corrompus de l’Import-Export des produits de base qui autrefois étaient fabriqués localement ;
  4. Le démantèlement des tarifs à l’importation de produits agricoles américains et dominicains a créé une concurrence déloyale et intenable dans un contexte de subventions publiques accordées aux agriculteurs américains, couverts de toutes formes d’assurances. En revanche, les agriculteurs haïtiens n’avaient même pas accès au financement bancaire voire des produits d’assurance contre les risques systématiques, et les aléas climatiques y compris les ouragans et les intempéries. Par ailleurs, la République Dominicaine oppose une fin de non-recevoir aux produits haïtiens ;  
  5. Deux ans d'embargo économique international en 1992 pour trancher un différend interne entre deux groupes d’haïtiens de vision politiques opposées ! Cette atrocité infligée par Washington et sollicitée par des intérêts nationaux égoïstes a anéanti l’industrie locale ainsi que la délocalisation de l’industrie internationale légère ;
  6. La mise sous tutelle inutile d'Haïti depuis l’invasion américaine de 1994;
  7. La réalisation des farces électorales alors que Washington, soutenu par des imposteurs diplomatiques, décide sans appel les résultats des prétendues consultations électorales ; 
  8. Les importations d'armes illégales des Etats-Unis, de la Colombie, au profit et au renforcement des gangs, tandis que l'État haïtien est placé sous un embargo des armes à feu depuis 1992 ; 
  9. Un président haïtien ne peut s’arroger le droit de choisir le Directeur Général de la Police Nationale sans l’aval de l’Ambassade des Etats-Unis, dont les diplomates, par alliance culturelle naïve basée sur la pigmentation, sont souvent manipulés par des oligarques corrompus et mêmes des trafiquants de drogue qui contrôlent leur environnement opérationnel et leur facilite bien de choses y compris du bon temps. D’où une boucle de réactions qui renforce la mainmise des oligarques sur le pays à travers des diplomates. Pour preuve, consulter l’un des rapports sur la corruption au sein du bureau de la DEA en Haïti. https://osc.gov/News/Pages/20-20-DEA-Haitian-Seaport.aspx


( Lisez : “Contre le STATE CAPTURE* des oligarques en #Haïti, ignorer le “QU’EN DIRA T’ON?”.- #LeReCit” http://reseaucitadelle.blogspot.com/2019/10/contre-le-state-capture-des-oligarques.html )


Ne parlons pas de déportations de criminels vers Haïti ni des trafiquants libérés prématurément sous prétexte qu’ils deviendront des informateurs de la #DEA ; et qui une fois en Haïti reprennent du service et influencent les décisions politiques, les élections, les votes au parlement, etc.


A partir de tous ces faits, on peut conclure que l’#immigranistan est une création des Etats-Unis. Ce n'est pas ce petit espace neutre qui constitue le lit du Rio Grande entre le Mexique et le territoire des États-Unis. Il est un État sans espace géographique. Il se trouve à la marge des grands états. Les peuples oubliés sont ses citoyens. Leur instinct naturel de survie est leur stimulant. Le refus de mourir sans tenter quelque chose, leur leitmotiv. #baddiplomatie, #badpolicy 


Seul un changement radical de la politique des Etats-Unis vis-à-vis de ses voisins du Sud et spécifiquement d'Haïti apportera une solution à ce problème fondamental.


Il faut évoquer qu’avant les diktats internationaux des années 1990 au nom du droit d'ingérence humanitaire, du libéralisme et de la globalisation, les haïtiens quittaient rarement leur pays. 


Les haïtiens sont victimes de l’utopie de globalisation heureuse, débridée, imposée à partir des années 90. Nous sommes victimes du libéralisme fou, du changement climatique (ouragans, intempéries) et voire des failles séismiques. Notre pays est aussi victime de l'instabilité politique entretenue par l'internationale dans sa stratégie du chaos permanent, qui en profite pour maintenir les dirigeants haïtiens en situation de faiblesse, ce qui explique pourquoi les diplomates étrangers n’ont jamais exercé de pressions diplomatiques sur les opposants radicaux qui pratiques ouvertement la violence politique, profèrent des menacent sur les médias, jusqu’à assassiner impunément le président de la République Jovenel Moise en sa résidence privée. 


Aujourd'hui, avec cette dictature d'assassins et de trafiquants de drogue qui s'installe en Haïti grâce aux pressions de la Communauté Internationale, le citoyen lambda, l'aile saine de la société, l'enseignant honnête ou le fonctionnaire intègre ne pourra pas accéder au pouvoir, même quand il est populaire. Il restera impuissant, verra son rêve haïtien s’effondrer et n’aura qu'une alternative : immigrer vers les Etats-Unis, la Canada, ou ailleurs, avec une première escale en République Dominicaine.


Obsédé par l'impunité, un pouvoir d’assassins ne peut prendre le risque d’organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques au risque de voir le peuple élire des dirigeants qui réclament que justice soit faite. 


Les Etats-Unis doivent changer radicalement de politique vis-à-vis d’Haïti, de la Caraïbe et de l’Amérique Latine. Car, on peut difficilement tirer profit de ses erreurs !


( Lisez : Besoin d'un gouvernement de COVER-UP en Haiti. L’assassinat du président Jovenel Moïse est devenu embarrassant pour les États-Unis.- https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/07/besoin-dun-gouvernement-de-cover-up-en.html )


Cyrus Sibert,

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23 Septembre 2021

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