lundi 25 juillet 2016

Daniel Supplice, Duvalier et le commerce des paysans travailleurs haitiens dans les batayes.-

Le professeur Daniel Supplice ne se rend-il pas compte que ses déclarations dans la presse, même quand elles seraient fondées, ont servi à justifier la politique migratoire — souvent discriminatoire ou raciste — de la République Dominicaine contre les ressortissants haïtiens et surtout contre les dominicains d’origine haïtienne?
On se demande, si le Professeur Supplice ne dispose pas dans ses fameuses archives personnelles, des copies de contrats entre son ami-protecteur Jean-Claude Duvalier et le Président Dominicain Joachim Balaguer sur les ventes de paysans haïtiens dans les batayes, les fameux braceros.
Faut-il rappeler qu’au début des années 80s, en cette période florissante des relations haitianodominicaines basées essentiellement sur le commerce des travailleurs agricoles haïtiens, Daniel Supplice, l’ami personnel du Président A vie Jean-Claude Duvalier était à la tête des ministères de l’intérieur, des Affaires Sociales, après un long passage dans la diplomatie.
Son CV publié sur le web rapporte : “J’ai occupé les postes suivants : Consul général à Tokyo, Japon (1973-1974) ; Premier secrétaire, ambassade d’Haïti, Rome, Italie (1974-1976) ; Premier secrétaire, ambassade d’Haïti, Mexico, Mexique (1976-1977) ; Directeur général adjoint de l’Immigration et de l’Emigration (1977-1979) ; Directeur général de l’Immigration et de l’Emigration (1979) ; Sous-Secrétaire d’Etat de l’Intérieur et de la Défense nationale (1979-1981) ; Sous-Secrétaire d’Etat des Affaires sociales (1981-1983) ; Secrétaire d’Etat des Affaires sociales (1983-1985) ; Secrétaire d’Etat de l’Immigration et de l’Emigration (1985) ; Secrétaire d’Etat de la Sécurité sociale et du Logement (1985) ; Ministre des Affaires sociales (1985-1986)"

dimanche 24 juillet 2016

#Haiti - Lettre de Daniel Supplice à François Guillaume pour parler de sa bibliothèque et de son français!

#Haiti - Lettre de Daniel Supplice à François Guillaume : Ô français! Cette langue qui cache la malveillance des élites haïtiennes.— On n’a jamais vu avant Monsieur Supplice, un Ambassadeur, blâmer son gouvernement dans un dossier qui l’oppose au pays hôte.-
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Depuis le 6 février 2016, la société haïtienne est en lutte avec une phrase française qui sème confusion et division : « Le mandat du Président provisoire est de 120 jours maximum à partir de la date de son installation. Le cas échéant l’Assemblée Nationale prendra les dispositions qui s’imposent ». Une phrase simple dont les intellectuels se servent pour garder le pouvoir illégalement. [ Lisez : http://reseaucitadelle.blogspot.com/2016/06/haiti-accord-7-fevrier-le-francophone.html ]
Ce week-end du 22 juillet, réagissant à une lettre de François Guillaume II, ex-ministre des haïtiens vivants à l’Etranger, le Professeur Daniel Supplice, lui aussi ex-Ministre des Haïtiens vivants à l’Etranger, a publié dans le Journal LeNouvelliste, un texte dont le but est de mettre en évidence sa “Bibliothèque personnelle”, ses “archives personnelles” et surtout son “français”.
Ô français! Cette langue qui symbolise l’exclusion, la ségrégation, la manipulation et la confusion en Haiti.
Pourtant, les deux hommes s’entendent sur le point essentiel du désaccord: “le Premier ministre Lamothe n’avait pas entravé le processus de négociation avec la République dominicaine en rapatriant le dossier de la question d'expulsion des Dominicains d'origine haïtienne.”
Honnêtement, Daniel Supplice assume ses reproches à l’encontre de Laurent Lamothe et du Ministre Francois Guillaume en ces termes :
“ le PM et toi, à l'époque ministre du MAHVE vous auriez dû vous référer aux archives du ministère et aux correspondances du mois de janvier 2012 écrites par moi et adressées à la Primature mentionnant que le gouvernement dominicain en la personne du chancelier Carlos Morales Troncoso avait déjà accepté la Carte d'identification nationale (CIN) pour l'identification des Haïtiens. La question est et reste : pourquoi le gouvernement Lamothe a-t-il proposé de donner trois documents à savoir : la CIN, l'acte de naissance et un passeport pendant que les bureaux centraux n'arrivent pas à fournir ces pièces dans un délai raisonnable ici à Port-au-Prince ?” -Fin de citation-
Le professeur Supplice ne réalise pas que la CIN est le document d’identité le plus difficile à obtenir en Haiti et cela même quand on a de quoi payer. Généralement, l’Etat haitien ne parle de CIN qu’en période électorale. De plus, François Guillaume avait signalé l’absence de suivi du dossier après le départ du gouvernement Lamothe.
Si on n’était pas en Haiti — si on était dans ces pays où la langue est un moyen de communication mais non une fin, les échanges entre les deux hommes auraient pu s’arrêter là. Mais, il faut que l’ex-ministre des haïtiens vivants à l’étrangers on y ajoute des phrases hors contexte et avilissantes pour le poste qu’il occupait — toujours dans ce complexe du “français-être”
A François Guillaume, Daniel Supplice écrit:
“ ..ton trop long séjour aux Etats-Unis t'a fait perdre le sens des mots, phrases et expressions français”
“ Cela fait quarante ans (40) que je travaille sur le problème migratoire haïtien et sur le volet dominicain en particulier. Mes mémoires universitaires, articles, livres, rapports de consultations locales et internationales, conférences attestent de ma maîtrise de ce dossier.”
Ne parlons pas des attaques et allégations qui diminuent celui qui cherche à trainer son successeur à la tête du MHVE dans la boue. Un véritable règlement de compte.
Le Professeur Daniel Supplice peut expliquer ce qu’il veut, mais il est un fait que les auditeurs qui l’écoutaient ce matin au micro de Madame Marie-Lucie Bonhomme Opont partagent les observations de monsieur Francois Guillaume. Il est clair que son intervention visait à blâmer le Premier Ministre Laurent Lamothe et son équipe. Du moins, il l’insinuait.
Aussi, se demande t-on à quoi servent les 40 années de recherche et d’expertise du Professeur Supplice, si l’on considère ses commentaires critiques à l’endroit d’Haiti au moment même que le pays engageait un combat diplomatique avec la République voisine. Ne se rend-il pas compte que ses déclarations dans la presse, même quand elles seraient fondées, ont servi à justifier la politique migratoire — souvent discriminatoire ou raciste — de la République Dominicaine contre les ressortissants haïtiens et surtout contre les dominicains d’origine haïtienne? On n’a jamais vu avant Monsieur Supplice, un Ambassadeur, blâmer son gouvernement dans un dossier qui l’oppose au pays hôte.
“Le linge sale se lave en famille!” dit-on. Plus d’un inscrit l’initiative de Daniel Supplice dans une logique de succès personnel, l’égoïsme. Ses camarades duvalieristes ou Jean-Claudistes se disent habitués à ce genre de manoeuvre de Monsieur Supplice qui n’avait pas attendu le 3e chant du coq pour se distancer de Jean-Claude Duvalier, son bienfaiteur.
On se demande, si le Professeur Supplice dispose dans ses archives personnelles, des copies de contrats entre son ami-protecteur Jean-Claude Duvalier et le Président Dominicain Joachim Balaguer sur les ventes de paysans haïtiens dans les batayes, les fameux braceros.
La langue française ne doit pas servir à paralyser les débats, ni à intimider la diaspora et le peuple. Elle ne doit pas nous empêcher de poser les bonnes questions, d’aller droit au but, comme ceux qui ont séjourné très longtemps aux Etats-Unis, un pays où l’on évalue les gens à partir des résultats.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 juillet 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr @reseaucitadelle

samedi 23 juillet 2016

#Haiti-Election : L’internationale attend le CASUS BELLI pour réagir.-

L’ “optimisme naïf” est la maladie des putschistes. Leurs organes de presse saluent les déclarations de la Communauté internationale supportant la décision du Président de facto Jocelerme Privert d’organiser des “élections libres et transparentes” le 9 octobre prochain. Le 21 juillet 2016, le journal LeNouvelliste a crié victoire dans un article titré “Elections : l’international monte à bord du processus”.

Dans ce texte du plus ancien quotidien haitien qui prend des libertés avec la réalité dans le cadre de ce qu’on pourrait qualifier de campagne de manipulation de l’opinion en faveur du régime de facto, nous lisons:  — La communauté internationale est entièrement acquise à la cause des élections. Les déclarations se multiplient pour saluer la décision du président provisoire de mettre le cap sur les élections. Jeudi, c’est la France qui a salué l’acte de Jocelerme Privert de fixer les élections au 9 octobre prochain. Côté américain, le coordonnateur spécial du Département d’Etat pour Haïti, Kenneth Merten, est arrivé au pays pour, dit-il, renfoncer le support de son pays aux élections. C'est un changement de ton notable dans la position américaine. Il faut souligner que les Américains étaient les seuls avec l'Union européenne à être réticents face aux élections haïtiennes. — Fin de citation.

Si les amnésiques et les profanes se laissent manipuler facilement, l’homme averti comprend rapidement que cela ne va toujours pas pour les nouveaux putschistes. Car, l’international ne fait que chercher le CASUS BELLI nécessaire pour agir et neutraliser Privert et ses hommes. L’élément déclencheur recherché réside dans le groupe de mots “ELECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES”.

Le Communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis sur la récente visite du Coordonnateur Spécial pour Haïti, Monsieur Kenneth Merten, insiste sur le “support du gouvernement des Etats-Unis à l’organisation d’élections CRÉDIBLES et HONNÊTES en Haïti” et “l’urgente nécessité d’avoir des représentants élus à tous les niveaux du gouvernement” “pour le retour à l’ordre constitutionnel en Haïti” en ajoutant “Les Etats-Unis sont engagés dans le développement démocratique à long terme d’Haïti”.

S’il est clair que toutes les manoeuvres de monsieur Privert visent à détourner les élections au profit de sa famille politique, il est impossible d’atteindre cet objectif sans manipuler les élections, les résultats, en un mot, sans frauder massivement. Le Président de facto Privert et le Président du Conseil Electoral Léopold Berlanger sont ainsi attendus au pied du mur. Organisez des élections crédibles, libres et transparentes qui sous-entend remettre le pouvoir à celui qui remportera le scrutin (forte chance que ce soit Jovenel) ou disparaissez!

Il faut être naïf pour espérer qu’après tant de manoeuvres, le consortium Privert/Lavalas/Aristide remettra gentiment le pouvoir à travers des élections “libres, honnêtes et démocratiques”. La communauté internationale ne croit pas non plus à ce scénario. Donc, sa décision d’accueillir favorablement l’arrêté convoquant le peuple en ses comices n’est rien qu’une manoeuvre stratégique de se rapprocher du processus pour mieux le dénoncer.

Dans la dernière lettre des Sénateurs Américains demandant au Département d’Etat de ne pas financer les élections du 9 octobre prochain, il est recommandé de supporter son observation. Un point qui peut paraitre étrange et contradictoire. Mais, l’OBSERVATION ELECTORALE est une forme de tribunal qui validera ou non le scrutin. C’est l’institution par laquelle le scandale arrivera, si Privert met à exécution son projet de fraudes massives au profit de sa famille politique. 

Contrairement aux déductions fantaisistes des “putschistes naïfs”, en “montant à bord du processus”, l’international décide de placer Privert, ses sbires, ses flatteurs invertébrés des droits humains, ses Abolotchos et sa famille politique sous un puissant projecteur.

Cette situation rappelle Serge Beaulieu, ce journaliste Duvalieriste qui durant le coup d’Etat de 1991 à 1994, conseillait aux militaires putschistes de se montrer prudents face à l’international. Monsieur Beaulieu critiquait la décision des militaires d’aller signer l’Accord de “Governors Island”. Selon lui, ils se sont faits piéger par les lobbyistes d’Aristide et l’international qui en ont profité pour prouver au monde entier qu’il n’y avait pas de pouvoir civil en Haiti. Beaulieu leur avait conseillé de mettre en évidence les autorités civiles et de rester dans leurs casernes “Stay behind”. Mais, les officiers mégalomanes n’ont pas pu renoncer à rencontrer des diplomates étrangers qui insistaient à avoir des militaires pour interlocuteurs. Durant les trois (3) années du coup d’Etat, les délégations étrangères se sont toujours rendues au Grand Quartier Général des FADH faisant des Généraux les tenants réels du pouvoir d’Etat.

Le feu Directeur et propriétaire de Radio Liberté avait insisté sur le fait que l’internationale était en train de piéger les militaires haïtiens. Les Généraux devaient refuser toute discussion avec des diplomates et leur demander de se rendre au Palais National, à la Chancellerie haïtienne, bref, les autorités civiles.  Malheureusement, les amis putschistes du journaliste n’ont pas suivi ses conseils. Ils ont préféré se confier aux blancs manipulateurs qui leur donnaient de fausses garanties. On connait la suite… au jour J, les supporteurs blancs disparaissent et ils se sont retrouvés seuls face aux représailles; la nation humiliée, le territoire occupé dans l’intérêt des puissances étrangères.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
23 juillet 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
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Lisez aussi : #Haiti - Privert, son passage en force vers l’exil et la table-rase! http://reseaucitadelle.blogspot.com/2016/07/haiti-privert-son-passage-en-force-vers.html

jeudi 21 juillet 2016

#Haiti : Privert, son passage en force vers l’exil et la table-rase!

Les dernières positions des Etats-Unis face à Haiti débordent le cadre diplomatique. Le traitement infligé à Jocelerme Privert par la communauté internationale indique clairement une hostilité ouverte. Du retrait des observateurs de l’Union Européenne, à la récente demande de remboursement de fonds alloués par les Etats-Unis pour des élections, en passant par les incidents successifs entourant le voyage du Président Provisoire à New York, son absence sur la scène internationale et l’accueil peu agréable de Léopold Berlanger à la résidence de l’Ambassadeur Américain à Port-au-Prince le 4 juillet dernier, il y a assez de faits prouvant une confrontation ouverte et annonçant des jours difficiles en Haiti.
Pour des raisons non-révélées, les Etats-Unis s’opposent catégoriquement au projet Lavalas de reprendre le pouvoir par la force au moyen de méthodes antidémocratiques. Le grand voisin semble disposer de renseignements que les vulgaires parlementaires corrompus, les hauts gradés ignorants de la Police Nationale d’Haiti (PNH), les politiciens traditionnels limités et les cadres hébétés de l’administration publique n’arrivent pas à percer.
La décision du Président Obama d’endosser Madame Hilary Clinton, sous-entend que le Clan Clinton exerce plus d’influence sur la gestion de plusieurs dossiers dont celui d’Haiti. La stratégie politique de Jean Bertrand Aristide de chantage consistant à se venger des Clinton en utilisant des dossiers liés à leur engagement en Haiti ne restera pas sans conséquences. On doit se souvenir de ce texte d’accusation contre la famille Clinton publié par l’organe LAVALAS, le site web TOUT-HAITI et qui a été repris par le journal New-yorkais Wall Street.
Il y a aussi la position du Secrétaire d’Etat Hilary Clinton contre le projet CONTINUITÉ de Préval en 2010 par un coup d’Etat électoral. La crise post-électorale de 2015 atteint une dimension internationale.
Nous pensons que Jocelerme Privert, ses conseillers et ses flatteurs - comme ceux des droits humains, se retrouvent dans l’oeil d’un cyclone qu’ils ne maitrisent pas. Ces incrédules n’arrivent même pas à saisir qu’en début de l’année en cours, l’Ambassadeur Kenneth Merten avait annoncé une série de rencontres au Canada, en Europe et au Brésil, sur le dossier d’Haiti. Des démarches qui rappellent l’Initiative d’Ottawa de Denis Paradis révélée dans l’article du journaliste canadien Michel Vastel qui avait annoncé en 2003, la mise sous tutelle d’Haiti — Avant la création même de la MINUSTAH.
En effet, à la fin de l’année 2003, le Journaliste Français/Québécois Michel Vastel publia dans le Journal Actualité un article prophétique titré “Haïti sous tutelle de l'ONU ?” que nous reproduisons intégralement au bas de ce texte — pour les amnésiques.
En conclusion, nous pensons que la Communauté internationale n’est pas prête à accepter ce retour en force d’Aristide/Lavalas au moyen d’un coup d’Etat au pouvoir. Tous ceux qui sont engagés dans ce projet connaitront un avenir tourmenté et désastreux. Ils connaitront le sort des militaires putschistes du Général Cédras et de leurs supporteurs de la classe politique, de l’administration publique et du secteur privé.
Nous sommes partis pour de bon vers des jours difficiles. Le caractère ouvert de la confrontation entre la communauté internationale menée par les Etats-Unis et l’équipe Privert annonce des jours extrêmement difficiles. Si le Président De Facto s’expose à l’exil, ses collabos risquent des sanctions ciblées, mise ne quarantaine et le parlement corrompu donc croupion à la table-rase…. Le sort des putschistes de 1991 peut nous servir d’aide-mémoire.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti, 21 juillet 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr @reseaucitadelle
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Haïti mise en tutelle par l’ONU ?
Il faut renverser Aristide. Et ce n’est pas l’opposition haïtienne qui le réclame, mais une coalition de pays rassemblée à l’initiative du Canada !
15 mar. 2003 par Michel Vastel
La dernière fin de semaine de janvier, une rencontre secrète s’est tenue à Ottawa et sur les bords du lac Meech, dans le parc de la Gatineau. Le secrétaire d’État du Canada pour l’Amérique latine, l’Afrique et la Francophonie, Denis Paradis, a invité des représentants de l’Organisation des États américains (OEA), de la Commission économique européenne (CEE) et de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie à « brasser des idées » sur le drame haïtien. La France avait délégué son ministre de la Coopération, Pierre-André Wiltzer; le Secrétariat d’État américain avait envoyé deux fonctionnaires de haut rang; et le Salvador, sa ministre des Affaires étrangères, Maria Da Silva.
Le groupe réuni par Denis Paradis (et qui porte pour l’instant le nom de code « Initiative d’Ottawa sur Haïti ») n’est pas prêt à attendre les élections de 2005 pour que le régime change. En fait, la communauté internationale souhaiterait régler cette question avant le 1er janvier 2004 et le bicentenaire de la plus ancienne république des Antilles.
« Je ne veux pas finir comme Roméo Dallaire », a dit le ministre Paradis à ses invités. Les événements de 1994 au Rwanda ont en effet exposé au grand jour les horreurs auxquelles peut conduire l’inaction de la communauté internationale: les Casques bleus de l’ONU, placés sous le commandement du général canadien Dallaire, assistèrent, impuissants, au massacre de 500 000 à un million de personnes.
En Haïti, ce sont 8,2 millions de francophones (plus que la population du Québec) qui vivent dans un état de pauvreté « écoeurante », a constaté Denis Paradis au cours d’un premier voyage, en 2000, à l’époque où il était secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères, John Manley. « Si les Canadiens traitaient leurs animaux comme les autorités haïtiennes traitent les citoyens, dit-il, on les mettrait en prison. »
Un taux de chômage officiel de 60% et un produit intérieur brut par habitant de 469 dollars par année, une espérance de vie de moins de 50 ans pour les hommes et de 54 ans pour les femmes: Haïti se classe, selon l’Indice de développement humain des Nations unies, 150e sur les 173 pays recensés. L’anarchie est telle qu’au moins un milliard de dollars en aide internationale sont retenus par les bailleurs de fonds, qui craignent que les sommes ne soient utilisées à d’autres fins.
La misère des Haïtiens, qui échoue à l’occasion sur les côtes de la Floride et des îles françaises de la Guadeloupe et de la Martinique, reste le secret le mieux gardé de la planète. L’île est loin du siège social de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, à Paris. La France est trop préoccupée par ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Les pays membres de l’OEA sont divisés sur la façon d’intervenir en Haïti, qui serait aussi une importante plaque tournante du trafic de la drogue. Et les États-Unis, obsédés par leur sécurité intérieure, ne s’intéressent guère à cette république de 27 797 km2 – plus petite que la Belgique -, sans pétrole, sans intérêt stratégique, où l’on parle français de surcroît.
Le Canada s’est toujours senti une responsabilité particulière envers ce petit pays francophone des Antilles, d’autant qu’on estime à 120 000 le nombre d’Haïtiens qui vivent au Québec – le président Aristide a lui-même étudié à la faculté de théologie de l’Université de Montréal. Le gouvernement Mulroney appuyait le retour au pouvoir de Jean-Bertrand Aristide, qui avait été destitué et condamné à l’exil après un coup d’État, en septembre 1991. Mais les élections de novembre 2000 ont créé une impasse entre le Lafanmi Lavalas – le parti du président – et l’Organisation du peuple en lutte, qui contrôle le Parlement. Depuis, c’est un véritable régime de terreur qui s’est installé.
La communauté internationale entend, selon un nouveau principe des Nations unies, se prévaloir de sa « responsabilité de protéger ». Ce principe a été établi en décembre 2001 par la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États, créée par le Canada en septembre 2000, à la suite d’un appel du secrétaire général des Nations unies. La responsabilité de protéger est ainsi définie: « Quand une population souffre gravement des conséquences d’une guerre civile, d’une insurrection, de la répression exercée par l’État ou de l’échec de ses politiques, et que l’État en question n’est pas disposé ou apte à mettre un terme à ces souffrances ou à les éviter, la responsabilité internationale de protéger prend le pas sur le principe de non-intervention. »
C’était la première fois que la Communauté économique européenne et l’Agence intergouvernementale de la Francophonie participaient à une réunion avec l’Organisation des États américains. Aucune décision n’était à l’ordre du jour, mais dans les milieux diplomatiques français, on indique qu’on a beaucoup parlé d’une sorte de « mise en tutelle », comme au Kosovo.
Pour Denis Paradis, qui, avec la complicité de Jean Chrétien, en avait fait une croisade personnelle au retour de son voyage, en 2000, c’est l’aboutissement de plus de deux ans de campagne de sensibilisation dans une vingtaine de capitales. Accompagnant le premier ministre en Afrique l’an dernier, il avait d’ailleurs sensibilisé tous les chefs de gouvernement qu’il avait rencontrés. « En Afrique, j’ai vu la pauvreté dans la dignité, raconte Denis Paradis. En Haïti, il n’y a même plus de dignité! »
Le groupe « Initiative d’Ottawa sur Haïti » se réunira de nouveau à la mi-avril, au Salvador. Il se propose d’y rédiger un projet de résolution qui sera déposé aux Nations unies. On y parlera sûrement de respect des droits de la personne et de rétablissement de l’État de droit. Même si les Nations unies ne souhaitent pas que ce genre d’intervention conduise à une occupation militaire, celle-ci pourrait être inévitable jusqu’à ce que des élections aient été organisées. La communauté internationale devra ensuite, comme à la fin des années 1990, surveiller la mise en place d’une police et d’une armée démocratiques.
Les besoins sont énormes: la population, dont 80% vit sous le seuil de pauvreté, n’a généralement pas accès à l’eau ni à l’électricité. Et le temps presse, car on estime que le nombre d’habitants en Haïti pourrait atteindre 20 millions en 2019. Vingt millions de francophones, dans un état de misère abjecte, aux portes des Amériques. « C’est une bombe à retardement, qu’il faut désamorcer tout de suite », plaide Denis Paradis.

samedi 16 juillet 2016

L’échec de l’Accord du 6 février 2016 est aussi l’échec de l’#OEA en Haiti.-

#Haiti : L’échec de l’Accord du 6 février 2016 est aussi l’échec de l’#OEA #OAS #MINUSTAH #CoreGroup, les garants de son application. Le Secrétariat Général de l’#OEA ne peut pas blâmer les parlementaires haïtiens qui défendent les acquis démocratiques face au projet dictatorial d’un usurpateur qui garde le pouvoir sans droit ni qualité/Coup d’Etat. Discrimination ou corruption, cette position est contraire à la politique de soutien au Parlement Vénézuélien en lutte avec le Président ÉLU Nicolás Maduro. La Commission InterAméricaine des Droits de l’Hoe a pourtant constaté le caractère illégal et anti-démocratique du pouvoir de facto en Haiti et parlé de violation des droits politiques du peuple.

#Haiti - Quand #AAA signifie ABOLOTCHO AN AKSYON :

1- Le Président de l’Assemblée Nationale lance une séance, avant un accord entre les blocs au parlement, dans l’objectif d’acculer le Pouvoir législatif;
2- Les articles de la Constitution interdisant le prolongement du mandat d’un Chef d’Etat brandis sur les médias n’étaient que des moyens de chantage;
3- On prétend enquêter sur PetroCaribe sans évoquer le kidnapping de Robert Marcello, ce directeur de la Commission Nationale de Passation de Marché, victime de crime d’Etat parce qu’il ne voulait pas cautionner des contrats sans appels d’offre du CNE de Jude Célestin;
4- On négocie en secret pour porter la CSCCA (Cour Supérieure des Comptes) à valider ses contrats - ( trafic d’influence) et on utilise une question de cimenterie et des promesses de 5000 emplois pour masquer sa stratégie affairiste visant à accorder le plein pouvoir à des apprentis-dictateurs qui en 120 jours n’ont fait qu’humilier les Pouvoirs Législatif et Judiciaire tout en utilisant assassinats, intimidation, abus de pouvoir, persécution judiciaire et corruption pour se maintenir illégalement au pouvoir;
Il est temps que ces pratiques politiques immorales cessent. L’homme honnête ne doit pas chercher à gagner à tous les coups. On ne peut pas transiger sur les principes. Le relativisme qui domine le discours politique en Haiti n’est autre qu’immoralité et corruption. La démocratie et le progrès se construisent d’abord sur des principes non-négociables.

#Haïti : Le Secrétaire Général exprime sa préoccupation face aux récents évènements à l’Assemblée Nationale.-


Communiqué-#OEA-
15 juillet 2016
Le Secrétaire Général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, a exprimé aujourd’hui sa profonde préoccupation devant l’incapacité prononcée des parlementaires haïtiens à se réunir en Assemblée Nationale pour statuer sur la voie à suivre pour garantir la stabilité institutionnelle et favoriser la poursuite du processus électoral.
« Compte tenu de l’importance des enjeux et des sérieux risques qui pèsent sur la stabilité du pays, il est particulièrement troublant que l’Assemblée nationale devant se tenir hier, 14 juillet, ait été une fois de plus avortée pour défaut de quorum», a-t-il déclaré.
« Haïti ne peut plus se permettre d’être prise en otage par des mesures dilatoires et autres artifices. L’heure est des plus grave; le temps de prendre une décision depuis longtemps échu», a ajouté le Secrétaire Général.
« Il est impératif que les acteurs politiques haïtiens, notamment les parlementaires et ceux qui gouvernent le pays de façon provisoire, assument pleinement leurs responsabilités envers la Nation. Les intérêts du Peuple Haïtien se doivent de primer sur les intérêts partisans. Tout doit être mis en œuvre afin que les élections présidentielles, législatives et locales se tiennent sans retard et dans un climat de calme » a-t-il conclu.
Référence : F-082/16

vendredi 15 juillet 2016

Contre toute stratégie ABOLOTCHO : L’homme honnête ne gagne pas à tous les coups.-

#Haiti : Difficile d’avoir une position ferme face à Jocelerme Privert quand on contrôle plusieurs ministères. Si Moise Jean-Charles, Jean-Baptiste Bien-Aimé et Jocelerme Privert ont pu bloquer le Sénat pendant 215 jours et en récolter les fruits politiques, c’est parce qu’ils n’avaient pas mener une stratégie ABOLOTCHO! On doit accepter de gagner et/ou de perdre en maintenant une position de principe. On ne change pas de position en prétextant compromis politique. L’homme honnête ne gagne pas à tous les coups.


mardi 12 juillet 2016

#Haiti - PetroCaribe : Trois (3) démentis documentés pour une enquête sénatoriale.-

L’enquête sur les fonds PetroCaribe représente pour les anciens ministres et premiers Ministres accusés à tort, une opportunité de se blanchir et de prouver le contraire. Monsieur Laurent Lamothe en a fait un pari important pour sa carrière, son image et son avenir à un point tel qu’il a partagé avec la Commission Sénatoriale des documents sur plusieurs projets. On doute que le gouvernement actuel et l’administration du Palais National dirigé par Jean Max Bellerive coopèrent pleinement en ce sens.

Contre toute attente, au fur et à mesure que l’enquête avance, la déception s’installe.
Il y a d’abord ces déclarations précipitées et fantaisistes du Sénateur Youri Latortue dans la presse. L’annonce de l’intégration au travail de la Commission de l’ancien Député Arnel Bélizaire, une personnalité politique connu pour ses positions fanatiques. L’entêtement du Sénateur Latortue de maintenir et/ou de marteler dans la presse une série d’accusations sans fondement, même après que des anciens ordonnateurs ou contracteurs concernés l’eurent contacté pour rectifications formelles ou corrections.

On se demande si notre Sénateur cherche à établir la vérité sur la gestion des fonds PetroCaribe ou s’il cherche de préférence à utiliser ce dossier pour se faire une réputation, faire campagne (présidentielle?), donc éliminer tous les potentiels concurrents?

C’est vraiment un désastre quand pour une enquête du Sénat Haïtien, plus de quatre (4) démentis formels ont été diffusés dans la presse: 

1- «Indignée», Florence Duperval Guillaume contre-attaque estimant que le Sénateur chercherait à détruire ses 29 années de carrière avec un contrat de bail de 200,000 Gdes.- 
— L’ex-ministre de la Santé publique de la Population, le docteur Florence Duperval Guillaume, s’est dit « indignée » par les attaques sur les réseaux sociaux à la suite des déclarations du sénateur Youri Latortue dénonçant le fait qu’elle ait signé un contrat avec un mort. Le contrat dont il est question, a expliqué Florence Duperval Guillaume au journal, concerne la location d’une maison à Cerca-Carvajal pour héberger des médecins cubains. Le montant du loyer est de 200,000 gourdes pour l’exercice 2014-2015. Le contrat a été préparé par le service juridique du ministère, validé par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, a indiqué Florence Duperval Guillaume.
Le plus important, de mon point de vue, est que l’Etat a la jouissance de la maison pour laquelle elle a payé, a souligné Florence Duperval Guillaume. « Vous pensez que j’aurais détruit 29 ans de carrière pour 200 000 gourdes ? C’est ce qui m’a révoltée fulminé Florence Duperval Guillaume. « Je suis pour la transparence, la reddition de comptes mais contre ce genre d’attaque », a-t-elle ajouté. 

2-  Contrat Achat Polaris: 
Le Sénateur Latortue colporte dans les medias que son enquête sur l’utilisation des fonds PetroCaribe révèle que Jean-Max Bellerive, ministre de la Planification et de la Coopération externe, a signé, en octobre 2011, trois jours avant son départ, un contrat de 4,5 millions de dollars US avec la RHT Plaza pour l’achat de Polaris. 
“RHT Plaza dément, veut des éclaircissements” lisons nous dans le journal LeNouvelliste.com
« Les déclarations du sénateur Latortue sont fausses. Ce contrat-là avait été annulé par le Premier ministre Laurent Lamothe », a confié Harry Robert Tippenhauer, directeur général de la RHT Plaza, entreprise ayant « participé à un appel d’offres du MPCE pour l’acquisition de 300 Polaris pour 4.3 millions de dollars ». « Ce qui est important, c’est que nous n’avons jamais reçu un centime du gouvernement concernant ce contrat », a insisté l’homme d’affaires. « Ce qui est plus grave, il a dit que 2.5 et 3 millions de dollars ont été décaissés à l’ordre de RHT Plaza. Si cette somme a effectivement été décaissée, nous ne sommes pas le bénéficiaire. C’est grave. Cela sous-entend que quelqu’un d’autre utilise le nom de notre entreprise. Cela va nous porter préjudice. Il y a là matière à éclaircir », a poursuivi Harry Robert Tippenhauer. - fin de texte.
Réellement, aucun décaissement n’a été effectué à date. Monsieur Tippenhauer a entièrement raison. Pourtant, le Sénateur Latortue ignore ces remarques et continue de marteler dans la presse que des fonds PetroCaribe ont été dilapidés à travers un contrat pour achat de Polaris.

3- Malgré tout le vacarme du Sénateur autour du contrat de construction de la route Fermathe-Frères, la réalité est claire et nette. Les faits restent inchangés :
- Il existe un contrat de $22,694,900 US, signé le 15 décembre 2010 entre Jean-Max Bellerive, Ministre de la Planification et de la Coopération Externe et la Firme GTC pour la réalisation de 18.2 Km de route.
- De ce montant, $15,174,917.46 de décaissement avait déjà été autorisé par le Ministère Bellerive avant Septembre 2012 (soit 72%). Date qui correspond à  l’arrivée de Laurent Lamothe comme Ministre de la Planification.
- Les décaissements effectués par la suite ont été réalisés dans le cadre de la continuité de l’état, selon les normes établies et seulement après validation et recommandation de la firme de supervision.
- Des travaux additionnels, qui n’étaient pas inclus dans le devis estimatif, ont été exécutés par la firme d’exécution sur demande du Ministère, tels l’élargissement de la route de 6 mètres à 7 mètres, la réhabilitation d’un tronçon additionnel de 1.2 Km à Montagne Noire, et d’un autre tronçon reliant Carrefour Soisson à la Fontaine de Montagne Noire.
- D’après un rapport de la firme de Supervision, il fallait un avenant au contrat pour les travaux restants qui étaient estimés a $12M US.
- Le contrat est toujours en vigueur. Il n’y pas encore eu de réception provisoire ou définitive des travaux par le maître d’ouvrage. Donc toute opinion sur ce dossier est prématurée.
- Un contrat complémentaire de $47M signé en décembre 2012, pour prolonger le tracé à 26.5km de route à double voie, est maintenant quasiment caduc. La décision a été prise de sursoir sur ce contrat et à date, pas un centime n’a été décaissé par l’état haitien.

4- Finalement, il y a ce démenti formel des compagnies dominicaines. Toujours dans le LeNouvelliste : 
—- Hadom est de retour. …la compagnie de construction dominicaine réclame à l’État haïtien le droit de poursuivre les chantiers qu’elle avait commencés. Le directeur de compagnie, José Elias Hernandez, qui a rencontré la presse vendredi, a fait une présentation de l’état d'avancement des 29 projets de constructions raflés par Hadon au lendemain du tremblement de terre. Le président de la commission Éthique et anti-corruption du Sénat, Youri Latortue, affirme détenir des preuves que des officiels haïtiens ont facilité la tâche à la compagnie en échange de juteux pots-de-vin. Beaucoup d’officiels d’alors, dont l’ex-Premier ministre Jean-Max Bellerive, ont répondu aux questions de la commission sénatoriale à ce sujet. 
José Elias Hernandez dément tout soupçon de corruption affirmant que sa compagnie n’a jamais monnayé des officiels haïtiens pour obtenir les contrats. Selon l’homme d’affaires, Hadom a remporté ces ouvrages en participant régulièrement à des appels d’offres. 

La capacité du Sénateur Youri Latortue à mener une enquête n’est pas à remettre en question. Ancien militaire, ancien policier, ancien Chef de Sécurité du Palais National, ancien responsable de sécurité et du renseignement à la Primature, Docteur en Droit, l’homme a l’expertise et l’experience nécessaire pour mener une enquête de haut niveau. Alors, pourquoi tant de contradictions entre ses déclarations et les données disponibles? 

Plus d’un pense que le Sénateur Youri Latortue cherche à instrumentaliser cette enquête à des fins politiciennes. Un esprit de règlement de compte? Une stratégie pour capter l’attention des médias? Si ces suppositions se confirment, la conclusion logique sera : le problème de notre pays est l’absence du sentiment d’abnégation quand il s’agit d’accomplir des missions historiques pour sortir le peuple du désastre et de la pauvreté. 1- Le Président Michel Martelly n’a pas eu le sens d’abnégation suffisant pour laisser son Premier Ministre Laurent Lamothe devenir Président; 2- Au lieu d’assurer la réalisation du second (2nd) tour des élections, le Premier Ministre Evans Paul a préféré manoeuvrer pour devenir président provisoire; 3- Des candidats malheureux de l’élection présidentielle d’octobre 2015 préfèrent l’instabilité politique et/ou l’incertitude au détriment du pays. 4- Le Président Jocelerme Privert cherche à rester le plus longtemps au pouvoir; 5- le Sénateur Youri Latortue semble être plus intéressé par ses objectifs politiques que par la vérité sur la gestion des fonds PetroCaribe. 

Un pays dont les fils et les filles sont incapables de sacrifier leurs ambitions personnelles au profit des intérêts supérieurs de la nation, ne peut pas progresser.

Le 24 mai dernier RéseauCitadelle avait signalé des anormalies dans l’Enquête Sénatoriales sur les Fonds PetroCaribe en ces termes : “ #Haiti-PetroCaribe : Le Sénat mène t-il une enquête ou s’agit-il d’un théâtre national?

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
12 juillet 2016

@reseaucitadelle

samedi 9 juillet 2016

Petro-Caribe : Les Dominicains apportent un démenti formel aux accusations de Youri.-

Posted on juillet 9, 2016 by aladanel 

Pétion-Ville, vendredi 7 juillet 2016 (rezonodwes).- L`ingénieur Elias Hernandez, responsable des entreprises dominicaines Constructora HADOM et Constructora ROFI S.A, ont rejeté d`un revers de main les accusations du sénateur de l`Artibonite, Youri Latortue, qui avait affirmé que plusieurs anciens officiels haïtiens avaient l`habitude de bénéficier de ristournes de la part de ces compagnies après chaque décaissement sur des projets attribués par l`état haïtien et financés à partir des fonds de Petro-Caribe. 

Hernandez a profité de l`occasion pour démentir toute une série d`informations diffusées dans les médias des deux côtés de l`ile sur l`implication de ces deux entreprises dans des cas de corruption en Haiti. 

Il affirme que les contrats ont été obtenus à travers un processus transparent à partir d`appels d`offre dûment établis par les autorités financières et administratives. 

De plus, il indique que l`état haïtien a cessé les versements sur plusieurs projets en cours, dont la construction du parlement, ce qui a entraîné l`arrêt temporaire des travaux. Il demande donc, en ce sens, aux nouveaux responsables de l`administration publique de faire en sorte de faciliter l`avancement de ces projets. 

A titre de président de la Commission Ethique et Anti-Corruption du Sénat, Youri Latortue informe s’être rendu en territoire voisin, dans le cadre de l’enquête sur la gestion du Fonds PetroCaribe. Il affirme y avoir recueilli, auprès de la journaliste Nuria Piera, des données sur les pots-de-vin distribués à des autorités haïtiennes en 2010 et 2011 par les firmes du sénateur Felix Bautista. 

Ces compagnies ont pu décrocher plus d`une vingtaine de contrats pour une valeur d`environ 300 millions de dollars américains. 

https://rezonodwes.com/petro-caribe-les-dominicains-apportent-un-dementi-formel-aux-accusations-de-youri-latortue/