Me Anel Alexis Joseph, nouveau président de la Cour de cassation. Sa nomination par le Président Michel Martelly, en même temps que celle d'un autre juge, Me Jean-Louis Mécène, commence à normaliser le fonctionnement de la plus haute instance judiciaire d'Haïti et ouvre aussi et surtout la voie à la mise en place du CSPJ ; l'ex-ministre Henri Dorléans annonce son retrait volontaire de la liste des pré-sélectionnés pour la Cour de cassation à cause du non aboutissement du processus, à la date du 3 octobre
Publié le mercredi 5 octobre 2011
Le Président Michel Martelly a désigné mercredi un juge à la Cour d'appel de Port-au-Prince, Me Anel Alexis Joseph, au poste de président de la Cour de cassation, après l'examen d'une liste de candidats soumise par le Sénat, selon une note de presse du cabinet particulier du chef de l'Etat.
Un deuxième juge, Me Jean-Louis J. Mécène, a été également appelé en vue d'intégrer la plus haute instance judiciaire du pays.
Fonctionnant sans président depuis 2004, la Cour de cassation n'avait à sa tête qu'un vice-président, Me Georges Moïse.
Quatre autres magistrats seront bientôt sélectionnés pour mettre fin au quasi-vide institutionnel et combler les sièges encore vacants à la Cour de cassation, souligne la présidence qui affirme que Michel Martelly entend « remplir toutes ses prérogatives constitutionnelles et veiller à la bonne marche des institutions publiques ».
La présidence était, ces derniers jours, en désaccord avec le Sénat sur la liste initiale des 18 candidats retenus qu'elle lui avait retournée en dénonçant des irrégularités qui auraient été commises dans le choix de certaines personnalités.
Mais, le Grand Corps tenait mordicus à sa pré-sélection sur laquelle il ne voulait pas revenir.
La persistance de cette anomalie au-delà de la date symbolique de la rentrée judiciaire, a d'ailleurs conduit l'un des candidats en lice, l'ancien ministre de la justice, Henri Marge Dorléans, à jeter l'éponge pour se consacrer à d'autres engagements.
La nomination tardive du nouveau président de la Cour de cassation a empêché, contrairement aux promesses du chef de l'Etat, l'installation du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire à l'occasion de la réouverture officielle des tribunaux, lundi (3 octobre).
Ce magistrat doit, en effet, assurer la présidence du CSPJ, un instrument fondamental devant matérialiser et garantir le bon fonctionnement d'une justice assainie et indépendante, à l'abri des contingences politiques. spp/Radio Kiskeya
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