Depuis plusieurs mois Simon Desras du parti
Fanmi Lavalas, Président du Sénat, voulant devenir le Président
provisoire d’Haïti préparait un coup d’état contre le gouvernement
constitutionnel de Michel Martelly. L’exécution du coup d’état comprenait plusieurs éléments :
- Retarder l’organisation des élections et accuser la Présidence du retard
- Accuser sans preuve la Présidence de vouloir dissoudre le parlement
- Forcer la prolongation du mandat de dix sénateurs dont le terme arrive a expiration
- Organiser des manifestations et initier la violence pour l’instabilité politique
- Attaquer la police pour provoquer des morts et crier haut et fort que le gouvernement Martelly viole les droits humains
- Solliciter l’intervention des troupes étrangères en faveur du coup d’état
- Utiliser une partie de la presse comme outil de déstabilisation
- Affaiblir le parlement et les autres partis politiques pour faciliter la reprise du pouvoir par Lavalas
- Utiliser des militaires étrangers pour réussir le coup d'état
Pour comprendre la philosophie de Simon Desras il faut écouter son
interview juste avant le 18 Novembre ou il déclarait qu'il avait « de
gros blancs dans sa poche». Quand la nouvelle que le Président du Sénat,
Simon Desras sollicitait l’intervention des troupes étrangères dans le
cadre de la dernière ligne droite du coup d’état contre le Président
Martelly qui devait débuter le 18 Novembre, cela n'a pas été une
surprise pour personne.
La lettre publiée et prit la main dans
le sac dans ce geste de trahison de la patrie, la réponse du Président
du Sénat d’Haïti Simon Desras, est pour être généreuse révoltante pour
les patriotes Haïtiens. Au lieu d’assumer son acte et de démissionner de
son poste, Desras s’attaque a ceux caractérisant sa lettre au Président
du Sénat Chilien Jorge Pizzaro sollicitant en sa faveur et l’opposition
l’intervention des soldats de l’armée chilienne en Haïti d'acte de
haute trahison. Desras avance que ceux qui portent les accusations de
trahison contre lui sont des ignorants qui lisent le français « têt anba
». Est-ce que Simon Desras dit la vérité ?
La chronologie des
évènements trahi Desras et prouve que le Président du Senat d’Haïti est
un comédien responsable de l’humiliation d’Haïti dans la presse
chilienne. Rappelons qu’il est le troisième personnage de l’état d’Haïti
et qu’il n’aurait du JAMAIS écrire une monstruosité pareille qui ne
correspond pas a nos traditions politiques. Retraçons le cours des
événements :
Le 6 Novembre 2013, Simon Desras écrit une lettre
au Président du Chili Jorge Pizzaro. Aucun Haïtien n’est au courant de
cette lettre envoyée au Chili ni de son contenu.
Le 1er
Décembre la lettre de Desras émerge dans la presse chilienne avec les
commentaires, que je caractérise de répugnant en tant patriote
Haïtienne, de son collègue Pizzaro. Le Président du Sénat Chilien Jorge
Pizarro, déclare et je cite « Le Président du Senat d’Haïti a sollicite
l’intervention de l’armée chilienne en faveur de l’opposition et contre
le Président Martelly, non seulement nous refusons catégoriquement
cette demande, nous l’écartons définitivement ». fin de citation.
Consultez ce lien pour vérifier : http://www.americaeconomia.com/node/106153
Consultez aussi l’article suivant :
Sénateur Desras : Est-ce que le Président de l’Assemblée Nationale du
Chili est aussi un ignorant? A titre de preuve j'ai reproduit pour vous
les deux textes traitant du sujet parus dans deux principaux journaux du
Chili www.elmercurio.com et www.americaeconomia.com
. Un Sénateur Haïtien qui respecte la constitution de notre pays
n’écrit pas une lettre pareille. Pour être directe j’avancerai que vous
n’êtes pas digne d’occuper la fonction de Président du Senat d’Haïti.
La suite on la connaît, la lettre originale de Desras a été traduite de
l’espagnol et reprise plus tard dans les journaux Haïtiens, Haïti Libre
le Nouvelliste avec les réactions de plusieurs leaders politiques et
collègues Sénateurs. Ecoutons quelques unes : https://soundcloud.com/reseaucitadelle/d-mission-de-dieuseul-simon
Le coup d’état de Simon Desras a échoué. Il ne sera pas Président
provisoire d’Haïti. Malgré le silence complice de quelques de ses amis
politiques et de la presse qui essaient de minimiser son acte, nous
savons tous que Simon Desras a trahi la patrie. S’il lui restait un brin
de caractère, s’il respectait les Haïtiens et nos institutions, au lieu
de les traiter d’ignorants, il ne ferait qu’une chose, démissionner.
Mais il ne le fera pas, il fait partie de ces quatre ou cinq
responsables politiques nageant dans la boue qui ne respectent rien.
Simon Desras ressemble beaucoup a ce Président du Sénat que la DEA avait
arrêté pour cocaïne puisque nous Haïtiens nous étions incapables de le
sanctionner. Ce genre de politicien est dangereux pour la patrie. Deux
choses sont sures l’histoire ne les pardonnera pas et la grande majorité
des Haïtiens n’oublieront pas.
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