UNNOH : DROIT DE REPONSE Quand Monsieur Mario Andresol, Directeur général de la PNH est érigé en instrument d'intimidation et de persécutions politiques. Entre « Protéger et Servir », « Intimider et Persécuter », quelle est la vraie mission de la PNH aujourd'hui sous la direction de Monsieur Mario Andresol ? Monsieur Mario Andresol, pour des raisons inavouables et inavouées, se cache derrière une soi-disant question de diffamation pour lancer, depuis le 11 septembre dernier, une campagne d'intimidation et de persécutions politiques contre le Coordonnateur Général de l'UNNOH, le professeur Josué Mérilien parce qu'il avait, au nom de l'UNNOH et de concert avec d'autres membres du Bureau Exécutif, fait une dénonciation en règle des agissements du gouvernement, du rectorat de l' Université d'Etat d'Haïti (UEH), des agents de la PNH dans le cadre du drame de la nuit du 28 août 2009. Une autre étape vient d'être franchie par M. Andresol dans le cadre de cette campagne, celle de la grande propagande payée axée sur le mensonge. En effet, dans l'objectif de salir l'image de citoyens honnêtes, de militants indépendants et gênants, et d'induire en erreur le public, il a fait paraître dans les colonnes du journal « Le Nouvelliste » du jeudi 24 Septembre 2009, No.38168, un titre pompeux et trompeur : « Une action en justice contre les diffamations ... ». Nous pensons que tous les contribuables en général et les parlementaires en particulier, devraient interroger M. Mario Andresol sur l'origine des fonds utilisés pour financer cette activité de propagande à la fois malhonnête, mensongère et inutile. Ce montant vient-il des fonds personnels de ce dernier ou de ceux alloués à la Police Nationale d'Haïti (PNH) ? En raison des torts et des préjudices moraux causés à l'UNNOH par la parution de ce titre, le Bureau Exécutif se fait le devoir de répondre afin de faire le point sur ce dossier, notamment sur les manœuvres politiciennes du Directeur général de la PNH et d'éclairer l'opinion publique. Le philosophe politique, Patrice Canivez, dans son livre titré « Eduquer le Citoyen », écrit : « La communauté s'organise en Etat quand le pouvoir du maitre est remplacé par l'autorité d'une même loi, à laquelle tous sont légalement soumis. » [i] Il précise : « la communauté politique se caractérise par deux traits fondamentaux. Le 1er c'est que les citoyens reconnaissent l'autorité d'une seule loi et non plus le pouvoir personnel d'un individu, d'une famille ou d'une caste... ».[ii] En Haïti, nous avons fait dans le passé et faisons encore l'expérience négative et regrettable de ce mode de gouvernement où le pouvoir d'un homme, d'une famille ou d'un petit clan l'emporte sur l'autorité de la loi, au grand mépris de l'intérêt collectif. En effet, l'histoire politique haïtienne fourmille d'exemples où la constitution, les lois sont foulées aux pieds à chaque fois qu'elles ne permettent pas à un homme, une famille ou une caste au pouvoir de satisfaire pleinement ses intérêts mesquins. Nous avons courageusement lutté contre cet état de chose et ces agissements. Le peuple haïtien s'est battu et se bat encore pour l'établissement en Haïti d'un véritable Etat de Droit ou, suivant la formule du Philosophe Eric Weil, d'un Etat constitutionnel[iii] où la constitution définit les règles de l'exercice du pouvoir et où la loi oriente, de manière stricte, l'action tant des gouvernants que des gouvernés. Nous avons mené de rudes luttes en faveur du respect des libertés fondamentales, en particulier, de la liberté d'expression. Beaucoup de camarades ont payé de leur vie l'obtention par le peuple haïtien de certains acquis démocratiques qui sont aujourd'hui terriblement menacés. On a vu couler le sang de nombre de nos compatriotes qui se sont sacrifiés pour que les libertés fondamentales, la démocratie, l'idée de l'intérêt collectif puissent prendre corps en Haïti. Donc, il est hors de question de livrer ces acquis. Aujourd'hui, tenant compte de ce qui se passe dans le paysage politique haïtien et particulièrement des agissements de l'équipe Préval / Mchelle PierreLouis et de Monsieur Mario Andresol à la tête de la Police Nationale d'Haïti, l'on peut se demander si l'on n'est pas entrain de faire marche arrière. Alors le moment n'est-il pas venu de se poser la fameuse question léninienne : Que faire ? Quand Mario Andresol ose utiliser son pouvoir pour tenter d'intimider, de persécuter des représentants d'organisations indépendantes et autonomes qui critiquent certains agissements du gouvernement, du rectorat de l'UEH et des agents de la PNH , ou du moins, se laisse utiliser comme instrument de persécutions politiques, quand il tente de restreindre la liberté d'expression par des tractations politiques de toutes sortes, n'est-ce pas là, petit à petit, mais sûrement, un glissement dangereux vers l'établissement d'un régime totalitaire? Lorsque des dirigeants politiques se croient au-dessus de la loi et qu'ils s'arrogent le droit de marcher, en toute quiétude, sur la constitution, ne peut –on pas affirmer qu'on est dans la dynamique classique de la construction d'un pouvoir dictatorial ? L'équipe Préval-Michelle Pierre Louis et le Directeur général de la Police Nationale d'Haïti, Monsieur Mario Andresol, ne sont-ils pas entrain d'envoyer des signaux clairs de leur volonté de s'engager sur la voie de la dictature ? Deux exemples, parmi d'autres, peuvent illustrer cette tendance : Premièrement, la tentative échouée du président René Preval de modifier ou d'amender, dans son intérêt, la constitution de 1987 en vigueur, en s'écartant des procédures légales prévues par cette dernière. Heureusement, des voix fortes ont commencé à s'élever contre cette manœuvre et nos parlementaires, nombreux pour une fois, n'ont pas suivi le président dans cette dérive. Ce qui a permis de freiner cette tentation dictatoriale dont la matérialisation nous aurait conduit sûrement vers la débâcle. Deuxièmement, l'irruption suspecte des agents de plusieurs unités spécialisées de la police nationale, dans les locaux de la Faculté de Médecine et de Pharmacie dans la nuit du 28 août dernier (vers onze heures et demie, minuit), heure indue, témoigne de la volonté manifeste du gouvernement et des responsables de la PNH d'agir en dehors de la loi, contre la constitution de 1987 en vigueur interdisant, en son article 24-3, aux agents de la police d'intervenir au delà de six heures du soir, sauf en cas de flagrance. Ce faisant, ils ont violé, d'une part, l'espace universitaire, d'autre part, la constitution en vigueur. Selon les déclarations des étudiants ayant vécu cet événement douloureux et traumatisant, et celles de certains habitants de la zone, les agents de la police présents sur les lieux (à cette heure indue où tout le monde était supposé déjà au lit), s'étaient fait accompagner d'un camion citerne des sapeurs-pompiers, de deux ambulances, d'un camion du CNE et d'armes silencieuses lourdes. Les étudiants ainsi que certains résidants ont ajouté : « S'ils ont pénétré dans les locaux de la faculté à une heure aussi avancée de la nuit (onze heure trente – minuit) où tout le monde était censé en plein sommeil, cela prouve qu'il se cache derrière cet acte illégal une intention criminelle. Ils étaient venus pour assassiner les étudiants pensant que tout le monde dormait ; ils portaient des armes silencieuses pour pouvoir tuer dans l'ombre du silence sans le moindre bruit ; le camion citerne des sapeurs-pompiers était destiné au lavage du sol afin de ne laisser aucune trace de sang ; le camion du CNE devait accueillir les cadavres des étudiants assassinés pour les jeter, par la suite, dans les déchets et les ambulances pour stocker les blessés et les cadavres restants ». Les membres du Bureau Exécutif de l'Union Nationale des Normaliens d'Haïti (UNNOH) n'ont fait que reprendre ces déclarations qui ont été préalablement faites par ceux-là même qui ont vécu ce drame odieux, en l'occurrence, les étudiants victimes et certains habitants de la zone. En tant que syndicat d'enseignants autonome, indépendant et responsable, l'UNNOH ne saurait rester indifférente face à cet acte de vagabondage politique, acte anticonstitutionnel et indigne perpétré par certains agents de la Police Nationale dans la nuit du 28 août dernier. La dénonciation de cet acte illégal et suspect nous a amené à reprendre ces déclarations qui, apparemment, auraient dérangé et même offusqué M. Mario Andresol qui s'identifie à la Police Nationale d'Haïti. « Li tap chache van pou l al lagonav epi li panse li jwenn van an ! ». A noter que les différents scandales de drogue (celui de Lavaud dans le Nord-Ouest) et de corruption qui émaillent l'histoire de la PNH n'ont pas, il nous semble, offusqué autant le Directeur général M. Mario Andresol. Pourquoi de simples déclarations rapportées lui auraient affecté à ce point ? Plusieurs raisons pourraient démontrer l'intention malhonnête, méchante qui se cache derrière les manœuvres politiciennes du Directeur général de la Police Nationale Premièrement, pourquoi s'attaquer à la personne de Josué Mérilien qui n'a fait que reprendre, au nom de l'UNNOH d'Haïti, M. Mario Andresol., et en sa qualité de Coordonnateur général de cette dite organisation syndicale, ces déclarations? Deuxièmement, cette conférence de presse a été donnée par la quasi-totalité des membres du Bureau Exécutif de l'UNNOH. Il ne s'agissait donc pas d'une conférence de M. Josué Mérilien, mais d'une conférence de presse de l'UNNOH, assumée par les membres du Bureau, y compris le Coordonnateur général, le professeur Josué Mérilien. Alors pourquoi M. Mario Andresol a-t-il pris le soin de ne pas s'attaquer à l'UNNOH, ou du moins, au Bureau Exécutif de l'organisation qui a assumé et assume encore tout ce qui a été dit au cours de cette conférence de presse ? Il convient de souligner que dans la sommation envoyée, M. Mario Andresol s'est présenté comme le Directeur général de la Police Nationale d'Haïti. Il a subitement oublié que lorsqu'il s'adresse, dans ce cadre là, au camarade Mérilien, il est en présence du Coordonnateur général de l'UNNOH. Qu'est-ce qui explique cette amnésie subite ? N'y a-il pas là une volonté manifeste d'indexer le camarade Mérilien, de le détacher de l'UNNOH pour mieux tenter de salir son image, de l'écraser ou de le détruire ? La volonté de M. Mario Andresol d'intimider, de persécuter le camarade Josué Mérilien n'est-elle pas visible ? Qu'est ce qui permet, légalement, à Mario Andresol d'utiliser sa position de Directeur général de la police pour intimider, persécuter des citoyens, des représentants d'organisations indépendantes et autonomes ? Qu'est ce qui légalement l'autorise à abuser du pouvoir et des armes qu'il détient, comme Directeur général de la police, pour nuire à des citoyens qui n'entendent, en aucune façon, garder le silence par rapport aux dérives du gouvernement, du rectorat de l'UEH, des agents de la PNH ou autres? Ce faisant, M. Mario Andresol n'est-il pas entrain de rééditer les actions malhonnêtes de certains hommes forts du régime déchu des Duvalier comme : « Tiboulé », « zo reken », « Bos Pent », etc. ? Ces personnages sont tristement célèbres à cause des persécutions politiques, des assassinats, des crimes politiques qu'ils ont commis. A Monsieur Mario Andresol et consort nous répondons : Non et non. Jamais, plus jamais la réédition de tels actes. M. Mario Andresol a, peut-être, la mémoire courte. Aujourd'hui, le Directeur général de la PNH a soudainement oublié qu'il a été lui-même victime, il y a quelques années seulement, d'actes arbitraires quand il a été humilié, ligoté comme un vulgaire bandit et envoyé en exil. Il semble ignorer cette tranche d'histoire récente ainsi que les mauvais traitements qui lui ont été infligés par les tenants d'un pouvoir dictatorial. « Un peuple qui ignore son histoire est condamné à répéter les erreurs du passé », dit-on souvent. De même, un homme qui ignore l'histoire de son pays et son histoire personnelle, est condamné à commettre les erreurs de ses prédécesseurs. C'est ce qui semble, malheureusement, arriver à M. Mario Andresol , il a oublié avoir été une fois objet de mauvais traitement de la part d'un ancien Directeur général de la PNH. Cette amnésie subite et, peut-être, volontaire de Mario Andresol est susceptible de le conduire sur une très mauvaise voie. Nous l'invitons donc à se ressaisir rapidement pour ne pas imprudemment se bruler les doigts. Mario Andresol, dans sa sommation du onze septembre a exigé la rétractation publique des déclarations reprises par l'UNNOH dans sa conférence du 1er Septembre dernier et ceci dans un délai de trois jours francs. Peut-on demander à quelqu'un de démentir des faits relatés par les étudiants victimes et par certains habitants de la zone ? Après cet acte de vagabondage politique, anti constitutionnel, condamnable et accablant, M. Mario Andresol serait-il à la recherche d'une voix crédible pour lui permettre de masquer ou d'effacer les forfaits commis ? Si oui, il a malheureusement, frappé à la mauvaise porte. Nous nous demandons, perplexe, s'il a bien compris ce qu'il nous a demandé de faire, s'il a bien pesé la signification et les implications d'une telle demande. Une demande non appropriée et inacceptable. Nous nous demandons enfin s'il connaît un peu, Josué Mérilien, le personnage à qui cette demande a été adressée ainsi que l'organisation syndicale que ce dernier représente. S'il avait pris du temps pour comprendre le sens de sa demande, ce qu'elle implique, sûrement, il n'aurait pas commis cette imprudence. Il aurait su d'avance qu'une telle exigence n'aurait aucune chance d'être satisfaite tenant compte de la qualité de l'organisation et du type de personnage en présence. Nous tenons à préciser pour M. Mario Andresol que sa demande est irrecevable. Au contraire, nous continuons à exiger de la Direction Générale de la PNH des explications relatives à cette intervention nocturne, illégale, anticonstitutionnelle, ainsi que des excuses publiques pour la violation de l'espace universitaire et celle de la constitution de 1987. Dans la citation, qui nous a été envoyée, on a fait mention « d'irrespect caractérisé pour les personnes, les institutions et les lois de la République ». Des gens qui violent la constitution, les lois et qui ne manifestent aucun respect pour les citoyens peuvent-ils parler d'irrespect de la loi, des personnes et des institutions ? Dans ce cas, n'y a-t-il pas lieu de parler d'un monde à l'envers où domine le mensonge, la ruse, la tromperie et où les coquins font la loi ? « Un pays où les hommes honnêtes n'ont pas l'audace des coquins, est un pays foutu », a souligné un ancien président américain. De même, un pays où les coquins dominent est un pays en danger. Edmond Paul, dans ses œuvres Posthumes, tome I[iv], s'interrogeant sur les causes essentielles de nos malheurs, met en avant, comme facteur déterminant, le désintéressement à la politique des hommes éclairés, des hommes de vision. Il a aussi montré que cette débâcle s'explique par une congruence de facteurs : - « Le fait pour nous, d'avoir à la tête de notre pays, des dirigeants non éclairés qui sont d'une complète cécité. - Le fait pour ces dirigeants de n'avoir aucune conscience du crime qu'ils commettent contre leur patrie. - Le fait pour la raison publique haïtienne de n'avoir pas assez mûri pour les -.Les hommes éclairés, dont le nombre était faible, dès Ainsi, cela donne lieu à l'émergence de dirigeants politiques non éclairés, dépourvus de vision. Ces derniers ont conduit notre pays et le conduisent encore vers la dérive. Ils sont, entre autres, les véritables responsables de son actuelle descente aux enfers. Aujourd'hui, nous avons un devoir impérieux, un impératif catégorique, pour répéter le philosophe allemand Emmanuel Kant, de lutter contre toute forme de gouvernement qui entend perpétuer la dictature, éliminer les libertés fondamentales du peuple haïtien. Il nous faut surveiller, dénoncer et combattre avec la plus grande rigueur les nostalgiques des régimes dictatoriaux, des régimes de non droit. L'équipe Préval-Pierre Louis ainsi que le Directeur Général de la PNH qui, aujourd'hui, ont tendance à s'enliser dans la dictature, doivent être surveillés de près. Militants, démocrates de tous les coins du pays ne vous endormez pas, car, vous courrez le risque de vous retrouver dans la dictature. En effet, « Celui qui s'endort dans la démocratie se réveillera dans la dictature ». Lorsque la protestation sociale est criminalisée, lorsqu'un Directeur général de la police s'arroge le droit de tenter d'intimider, de persécuter des représentants d'organisations du mouvement social pour leurs prises de positions, lorsque des organisations de défense des droits humains se taisent pendant qu'il se produit des violations flagrantes de droits humains, lorsque des dirigeants de faculté osent radier des étudiants(tes) parce qu'ils participent ou mènent des mouvements de revendications, on peut conclure que la dictature est à nos portes. Donc, il faut s'organiser pour éviter son établissement et aussi se battre pour la construction d'un véritable Etat de Droit, d'un Etat constitutionnel garantissant les droits fondamentaux de la population et les libertés individuelles fondamentales et « où l'exercice du pouvoir est réglé par la loi, par rapport à laquelle tous les individus sont égaux » selon Patrice Canivez. Pour cela, il nous faut renoncer à la passivité politique, nous engager activement dans l'action et ne pas rester d'eternels plaignants ou « toujours des gouvernés» et « jamais des gouvernants ». Patrice Canivez précise : « une communauté politique se définit par son refus de la violence comme méthode de résolution des conflits, par le choix de la discussion publique comme moyen de résoudre les problèmes ... »[v] Pouvons nous, dans l'état actuel des choses, nous définir comme une communauté politique au sens où l'entend Patrice Canivez quand nous considérons que la violence est très souvent la méthode utilisée pour résoudre nombre de nos conflits ? Même à l'Université, la discussion publique n'est pas toujours la méthode privilégiée dans la résolution des problèmes. En témoigne la décision du rectorat de l'Université d'Etat d'Haïti et du décanat de la faculté de médecine et de pharmacie d'utiliser l'intervention brutale des agents de la PNH pour tenter de résoudre la crise existant à la faculté de médecine et de pharmacie. Ils pensent pouvoir solutionner les problèmes avec la force des armes. Ils vont jusqu'à transformer certaines facultés en commissariat en y plaçant des hommes lourdement armés et aux visages masqués. Des représentants d'organisations autonomes, indépendantes dénoncent certains agissements du gouvernement, du rectorat, de la PNH et du décanat de la faculté de médecine et de pharmacie. Mais, au lieu d'en tenir compte pour rectifier leurs erreurs, ces derniers préfèrent utiliser contre les militants honnêtes, le Directeur général de la police, détenteur des moyens coercitifs, comme instrument d'intimidation et de persécutions politiques. En effet, au lieu de discuter avec les organisations à propos des critiques formulées, des dénonciations faites, ils tentent de les intimider et de les persécuter. Beaucoup de nos dirigeants n'ont pas la culture de la discussion, car l'école haïtienne telle qu'elle est ne favorise pas son acquisition. D'où la nécessité d'une réforme éducative sérieuse pour arriver à un autre type d'école capable de favoriser l'acquisition de la culture de la discussion, la culture démocratique. Nous avons besoin d'une école qui forme réellement, qui assure la formation civique et politique des citoyens en les préparant à participer effectivement aux affaires de la communauté et en leur enseignant leurs droits et leurs devoirs.. C'est en ce sens que Lucien Morin et Louis Brunet écrivent : « l'Education a aussi pour but de former de bons citoyens respectueux des lois et des usages et capables, par leurs activités, de promouvoir et de défendre le bien de la patrie »[vi] Cette préoccupation de la formation politique des citoyens se retrouve également chez Platon, Aristote et D'Holbach. Lucien Morin et Louis Brunet, citant D'Hobach, affirment : « C'est par l'éducation générale qu'on peut rendre le peuple raisonnable, lui faire sentir ses intérêts et le convaincre de l'attachement qu'il doit à ses institutions, à ses devoirs ... »[vii]. Cet autre type d'école nous donnera d'autres types de dirigeants politiques ayant une culture démocratique et le sens du bien commun. Des dirigeants qui ne vont pas s'enliser dans la dictature en abusant de leur pouvoir pour intimider et persécuter, à l'instar de M. Mario Andresol, des citoyens honnêtes ou des représentants d'organisations à cause de leurs prisent de position politique. Les dirigeants, issus de cette école réformée, éviteront d'utiliser la violence, les persécutions politiques comme moyens de résolution des problèmes. Ils sauront alors respecter les droits fondamentaux et les libertés fondammentales de la population haïtienne. En attendant, il faut être vigilant afin d'éviter la poursuite de ce glissement dangereux vers la dictature qui s'opère lentement mais sûrement. Il nous faut, de toute manière, freiner M. Mario Andresol et consort dans leur dérive et faire cesser dans l'immédiat cette campagne d'intimidation et de persécutions politiques. Pour le Bureau Exécutif de l'UNNOH : Patrick HYPPOLITE, Secrétaire à l'organisation Jacquet BENOIT, Secrétaire aux aff. Financières Madoché PIERRE, Secrétaire à l'information Ifrène EVANOFF, Secrétaire aux aff. Internationales Bolivard ERNEST, Secrétaire aux aff. Juridiques Anthonine PHIGAREAU, Secrétaire aux aff. Féminines Panel LINDOR, Coordonateur Général Adjoint Laurenel LOUIS, Secrétaire à la Formation Josué MERILIEN, Coordonnateur Général [i] Patrice Canivez, Eduquer le Citoyen ?, HATIER, 1955, Col. OPTIQUES PHILOSOPHIES, p.13 [ii] Ibid, p. 14 [iii] Eric Weil, Philosophie Politique, Vrin, 1956, p.131 [iv] Edmond Paul, Œuvres Posthumes, tome I, Editeur de l'Université haïtienne, 1896, p..342-345. [v] Eduquer le citoyen ? Op. Cit., p.15 [vi] Lucien Morin et Louis Brunet, Philosophie de l'éducation, Presse Universitaire Laval, 1992 p.33 [vii] D'Holbach, Politique Naturelle, in d'Holbach portatif, p.123 |
vendredi 16 octobre 2009
Réponse de l'UNNOH au DG Mario Andressol
Perlitz Court Date Moved, Groups Raise Awareness of Perlitz, O’Brien Cases
Tags: Doug Perlitz, Eugene O'Brien
(Photo: Perlitz)
http://fairfieldmirror.com/2009/10/15/perlitz-court-date-moved-groups-raise-awareness-of-perlitz-obrien-cases/
But Kendrick replied in the same article, ““there is nothing to stop him from using prepaid phone cards or prepaid cell phones to continue his threats and intimidation of his victims in Haiti.”
SNAP Holds Sidewalk Press Conference Outside University Gates
(Photo: Fr. Eugene O’Brien.)
“We want to know when did the support for Perlitz originate, how was it handled, when did [the University] learn what was going on and what did they do when they learned of it,” said Howard. “We want them to actively make sure he is never back on the streets.”
“I learned that I was not the only one,” Hackett added
Haitian attorney, activist starts letter-writing campaign to keep Perlitz behind bars
(Photo : Ezili Danto.)
“If you and Perlitz get your way, Mr. Dow, we will distribute warning leaflets to neighbors about Perlitz’s background and dangerous presence in the Fairfield community,” Kendrick wrote in the conclusion of his letter. “After all, children depend upon the adults in their lives to protect them.”
jeudi 15 octobre 2009
Letter-writing campaign aims to keep Perlitz jailed | The Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP) Press Conference
Recommended HLLN Link: |
Bulletin météo du jeudi 15 octobre 2009.
Valable jusqu'au 17 octobre 2009
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
De l'air humide et plus ou moins instable (mauvais temps) continue d'influencer la météo sur une bonne partie de la caraïbe ce matin. Par conséquent, de la pluie sectorielle modérée et des orages isolés demeurent encore possibles sur Haïti aujourd'hui et demain.
Prévisions pour Haïti:
- Temps nuageux par endroits ce matin ;
- Nuageux à couvert en fin de journée et en soirée;
- Températures agréables cette nuit ;
- Des averses de pluie et des orages épars encore possibles sur nos départements aujourd'hui et demain notamment le centre, l'artibonite, le nord-est, l'ouest, le sud-est, le sud et les nippes.
Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Quelques passages nuageux ce matin ;
· Périodes nuageuses cet après-midi et ce soir;
· Tº. max. : 34ºC ; Tº min: 22ºC ;
· Pluie ponctuelle et orages isolés ce soir.
Pluviométrie du 14 octobre 2009:
Aéroport : 66mm ; Damien : 106mm ; Mon Repos : 40mm ; Bas Bourdon : 22mm ; Montagne Noire : 75mm ; Leogane : 28mm ; Fond-Parisien : 67mm ; Thiotte : 35mm ; Bainet (moro) 7mm ; Bainet (musac) : 29mm ; Cote-de-Fer : 23mm ; Coteaux : 15mm ; Tiburon : 9mm ; Roche-à-Bateau : 18mm
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince:
Aujourd'hui 15 oct.
Lever : 05h 43 mn
Coucher : 17h 26 mn
Vendredi 16 oct.
Lever : 05h 44 mn
Coucher : 17h 26 mn
Samedi 17 oct.
Lever : 05h 44 mn
Coucher : 17h 25 mn
Jacquet Jackson, prévisionniste au CNM
Bulletin météo marine jeudi 15 octobre 2009
Valable jusqu'au 16 octobre 2009
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est sud-est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.
Golfe de la Gonâve :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est: 10/15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds, allant de : 5 à 7 pieds vendredi ;
* Mer peu agitée.
Zone côtière sud :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 10/15 nœuds aujourd'hui, devenant nord-est à est 15-20 nœuds vendredi ;
* Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds, mais allant de : 5 à 7 pieds demain ;
* Pluie et orages épars encore attendus aujourd'hui;
* Mer peu agitée.
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
Op-Ed: Sécurité alimentaire et lutte contre la faim - une nouvelle approche par Hillary Rodham Clinton, Secrétaire d'Etat des Etats-Unis.
Information et Documentation
Ambassade des Etats-Unis d'Amérique
Bureau des Affaires Publiques
Tabarre 41, Boulevard 15 octobre
Port-au-Prince, Haïti
Tél: 2229-8351 / 2229-8903
Le 15 octobre 2009
No. 2009/47
Sécurité alimentaire et lutte contre la faim - une nouvelle approche
Par: Hillary Rodham Clinton, Secrétaire d'Etat des Etats-Unis
Le travail quotidien qui consiste à cultiver, acheter ou vendre des produits définit l'existence d'un milliard d'habitants de par le monde. Cela nous concerne tous.
Considérons, par exemple, la vie du petit agriculteur.
Elle habite dans un village, se lève avant l'aube, et parcourt des kilomètres pour trouver de l'eau. Si la sécheresse, la rouille et les insectes ne détruisent pas ses récoltes, elle produira suffisamment assez pour nourrir sa famille --- et peut-être même qu'elle disposera d'un surplus de produits qu'elle pourra vendre. Mais il n'y a pas de route pour le transporter au marché le plus proche, ni personne ayant de quoi pour le lui acheter.
Considérons maintenant un jeune homme dans une ville surpeuplée, à une centaine de kilomètres de ce village. Il gagne un salaire de misère. Au marché, il trouve des produits déjà avariés ou dont le prix n'est pas à sa portée.
La cultivatrice a donc un surplus de produits à vendre et le jeune homme veut l'acheter. Mais cette transaction simple ne peut se faire, en raison de forces complexes indépendantes de leur contrôle.
Relever le défi que constitue la faim dans le monde est au cœur de ce que nous appelons «la sécurité alimentaire» - il s'agit d'assurer aux producteurs du monde le moyen de semer et de récolter, d'élever le bétail ou de pêcher du poisson, puis d'apporter les produits à ceux qui en ont besoin.
La sécurité alimentaire représente la convergence de facteurs compliqués: la sécheresse et les inondations causées par les changements climatiques, les aléas de l'économie mondiale qui agissent sur le prix des produits alimentaires, et l'augmentation des prix des produits pétroliers, ce qui affecte le coût des transports.
En fait, la sécurité alimentaire ne se réduit pas au volet aliment, mais est tout simplement une question de sécurité. La faim chronique menace la stabilité des gouvernements, des sociétés et des frontières. Ceux qui souffrent de famine ou de sous-alimentation, et ne peuvent nourrir leur famille se sentent découragés et désespérés, une situation qui peut provoquer des tensions, des conflits et même engendrer la violence. Depuis 2007, des émeutes de la faim ont éclaté dans plus de 60 pays.
Les faiblesses du secteur agricole dans de nombreuses régions du monde ont des retombées sur l'économie mondiale. L'agriculture demeure la source unique ou principale de revenus pour plus des trois quarts des populations pauvres du globe.
Quand autant de personnes travaillent si ardemment et ne peuvent toujours pas progresser, c'est le monde entier qui régresse.
Le gouvernement Obama a fait du sujet de la faim chronique une priorité essentielle de la politique étrangère des États-Unis. D'autres pays se sont joints à cette lutte. Les principaux pays industrialisés se sont engagés à consacrer plus de 22 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour la promotion d'une croissance économique axée sur l'agriculture. Le 26 septembre, le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon et moi, avons coparrainé une conférence à laquelle ont participé les dirigeants de plus de 130 pays dans le but de mobiliser un appui international à cette cause.
Notre approche s'inspirera de l'expérience. Nous avons passé trop d'années et dépensé trop d'argent dans des projets de développement qui n'ont pas abouti à des résultats durables. Mais nous en avons tiré des leçons. Nous savons que les stratégies les plus efficaces proviennent de ceux qui sont proches du problème, et non de gouvernements étrangers ou d'institutions situés à des milliers de kilomètres.
Nous savons que le développement donne de meilleurs résultats lorsqu'il est perçu comme un investissement, et non une assistance.
Compte tenu de ces leçons, nous fondons notre initiative de sécurité alimentaire sur cinq principes.
Premièrement, il n'y a pas de modèle unique d'agriculture applicable à toutes les situations. Nous collaborerons avec les différents pays pour élaborer et adopter des plans qui répondent à leurs besoins spécifiques.
Deuxièmement, nous nous attaquerons aux causes premières de la faim, en investissant dans tous les domaines, allant de l'amélioration des semences à des programmes d'assurance pour les petits agriculteurs. Et nous augmenterons les capacités et encouragerons la persévérance des femmes, qui représentent la majorité des agriculteurs du monde.
Troisièmement, nous coordonnerons les efforts à l'échelle nationale, régionale et mondiale puisqu'aucune entité ne saurait à elle seule éradiquer la faim.
Quatrièmement, nous supporterons les institutions multilatérales qui possèdent les meilleures ressources et moyens d'actions.
Enfin, nous encouragerons l'engagement à long terme et la transparence, et nous investirons dans des méthodes de suivi et d'évaluation qui permettront au public de voir ce que nous avons fait.
Nos efforts de développement fondés sur l'agriculture renforceront nos engagements de base pour ce qui est de l'aide alimentaire d'urgence et de notre réponse face aux appels de drames et de catastrophes naturelles - comme cela se produit actuellement dans le Corne de l'Afrique, où la sécheresse, les mauvaises récoltes et la guerre civile ont provoqué une grave crise humanitaire.
Revitaliser le secteur agricole mondial ne sera pas chose aisée. C'est en fait l'une des tâches les plus ambitieuses sur le plan de la diplomatie et du développement que notre pays n'ait jamais entreprise. Mais, elle peut s'accomplir. Elle en vaut la peine. Notre réussite sera le gage d'une prospérité et d'une paix accrues dans les années à venir.
(Fin de texte)
Micette Dubique
Information Assistant
US Embassy
Port-au-Prince, Haiti
Tel: (509) 2229-8351
Cell: (509) 3463-3668
This email is UNCLASSIFIED.
Breaking News - The bond hearing for Douglas Perlitz has been changed from October 15 to October 28
Ezili Dantò's Note: Folks, I just got this message from the Court that the bond hearing for Douglas Perlitz has been changed from October 15 to October 28 at 11: a.m. This is a sign of the intense efforts on the parts of Perlitz' people to get him off on bond. They know we had intended to be in court on the 19th in full force. Please do not let this postponement stop our efforts to give voice to the voiceless children of Haiti affected by the Doug Perlitz case.. Let's redouble our efforts, keep sending letters to the judge. And let's all schedule to show up in court on Oct. 28. Thank you so much everyone. It may be your writing efforts and that of others victim's rights organizations that is putting pressure on these folks to delay perhaps in an effort to bolster Perlilz's bond case some more. Men anpil chay pa lou - Many hands make light a heavy load. ******************* Forwarded Message: Re: HLLN letter to the Judge on the Douglas Perlitz case Thursday, October 15, 2009 1:22 PM From: usdoj.gov To:erzilidanto@yahoo.com Attorney Danto This email is being sent to you to advise you that at the detention hearing for Douglas Perlitz has been changed, at the defendant's request, to October 28, 2009 at 11:00 a.m. before the Honorable Joan G.. Margolis, US Magistrate Judge, at 141 Church St., New Haven, CT. United States Attorney's Office ***************************************************** Forwarded by Ezili's Haitian Lawyers Leadership Network ****************************************************** |
mercredi 14 octobre 2009
L’Affaire Perlitz risque de mettre à nu un réseau complexe d’activités pédophiles en Haïti.
Cap-Haitien, le 14 Octobre 2009
Chers lecteurs,
L'Affaire Douglas Perlitz risque de mettre à nu un réseau complexe d'activités pédophiles en Haïti qui utilise l'Eglise Catholique Haïtienne pour mieux cacher ses opérations.
Réseau Citadelle partage avec le public cette correspondance privée de Paul Kendrick, défenseur des enfants victimes des abus sexuels par des imposteurs qui utilisent la foi pour mieux attaquer leur proies. Depuis 2005, Kendrick et David Clohessy avait signalé cette possibilité aux autorités haïtiennes dont le Ministre Bernard Gousse.
A RESEAU CITADELLE nous avons été contactés par Kendrick en 2008. Il voulait prendre connaissance des informations dont nous disposions pour comparer et parfaire ses convictions sur la situation en Haïti. Dans la lettre que vous allez lire en anglais, Ron Voss, ancien prêtre catholique, l'un des pédophiles réside aux Bahamas. Perlitz se rendait souvent aux Bahamas. Il a pris refuge dans ce pays après les premières dénonciations de Cyrus Sibert -RESEAU CITADELLE.
Un réseau de pédophiles basé aux Etats-Unis et opérant dans la caraïbe, tel est l'adversaire auquel les enfants de rue de la ville du Cap-Haitien auront à faire face.
Nous comprenons mieux aujourd'hui le comportement de ces enquêteurs de CRS (Catholique Reliefs Service).
Lisez:
1 - Cap-Haitien : Des enfants de rue condamnés à l'exploitation sexuelle.
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/02/cap-haitien-des-enfants-de-rue.html
2 - Pétition en faveur des victimes de la pédophilie au Cap-Haitien.
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/petition-en-faveur-des-victimes-de-la.html
Les enjeux sont de taille. Les menaces sont sérieuses. Que le ciel nous soit en aide.
La bataille continue !
Cyrus Sibert
P.o.Box 242,
http://fr.mc276.mail.yahoo.com/mc/compose?to=reseaucitadelle@yahoo.fr, http://fr.mc276.mail.yahoo.com/mc/compose?to=souvenirfm@yahoo.fr
Tel: 509-3686-9669 / 509-3449-5707
Cap-Haitien, Haiti
http://www.reseaucitadelle.blogsot.com/
______________________________________
Cyrus,
You would not believe the amount of resistance David Clohessy and I encountered when we first called attention to former Catholic priest, Ron Voss. Voss fled to Haiti in the mid-eighties when allegations of child sex abuse against him first surfaced.
By coincidence, it was Doug Perlitz who recommended I contact Voss. During my first trip to Haiti in April 2003, I was focused on establishing a partnership between my Cathedral parish in Maine and the Cathedral parish in Cap Haitian. When I met with Doug for lunch, he told me that Ron Voss was the contact person in Port au Prince for the Parish Twinning Program of the Americas.
At a later date, I sent an email to Doug and asked him if he had known that Voss was an admitted child molester. I received a one word response, "No."
Soon after we wrote this letter to the Minister of Justice, Voss fled Haiti for political reasons. He now resides in the Bahamas.
Paul
The Survivors Network of those Abused by Priests
SNAP Press ReleaseGiving Voice to Victims
For Immediate Release:Friday, February 25, 2005
For more information:David Clohessy of St. Louis, SNAP National Director 314 566-9790
Paul Kendrick of Portland Maine, VOTF 207 838-6985
Sex Abuse Victims Urge Haitian Government To Investigate Ex-Priest
He's Admitted Molesting "Many Boys" in US Former Cleric Questioned in Recent Massive Jail Break But Group Says Officials Should Also Look Into Possible Sex Crimes
A support group for clergy sex abuse victims is asking Haitian government officials to broaden their investigation of a former Catholic priest to include the possible sexual abuse of children. The ex-cleric was questioned earlier this week about his alleged involvement in a jailbreak of some 500 prisoners.
The defrocked Indiana priest, Ron Voss, admitted in 1997: "My sins are too numerous to detail, but the most grievous gather around the sexual abuse of many adolescent boys, including some minors."
http://www.kansascity.com/mld/kansascity/news/nation/10984138.htm
Voss was interviewed earlier this week by Haitian Minister of Justice Bernard Gousse in connection with an escape last Saturday by inmates at a Port-au-Prince prison.
Voss has been director of Visitation House in Port-au-Prince for almost fifteen years.
Visitation House provides lodging for visitors to Haiti. It is often the base for volunteers from U.S. churches and other groups that work in Haiti's slums or interior. Voss constructed a soccer field behind Visitation House for use by area youth.
"Unsuspecting American tourists and Catholic volunteers have stayed with Voss for years,' said David Clohessy, SNAP's national director. "But we're equally concerned about the safety and welfare of especially vulnerable Haitian children that Voss might have sexually assaulted.'
In a letter to Haitian Minister of Justice Gousse, Clohessy and another activist urged that announcements about Voss' criminal behavior be made public and that any possible victims or witnesses are urged to come forward.
"What are the odds that an admitted serial child molester is magically cured of compulsive sexual urges simply because he moves overseas?" asked Paul Kendrick of Portland Maine. Kendrick, the founder of Maine Voice of the Faithful, has done volunteer work in Haiti. "We'd all love to believe such miracles happen. But that would be playing Russian roulette with the emotional, spiritual and physical safety of kids."
Both Clohessy and Kendrick stressed that they have no idea whether Voss was involved in the jailbreak.
"In fact, we strongly urge government officials to do as we do in America - assume Voss is innocent until proven guilty," said Clohessy. "Our request has nothing to do with Voss' political activities. We just want to make sure children are safe. If they have been hurt, we want them to get help."
A copy of the letter, sent today to Haitian officials via fax, is below:
February 25, 2005 M. Bernard GousseMinister of Justice and Public Safety9 Ave. Charles SumnerPort-au-Prince, Haitic/o Embassy of the Republic of Haiti - Washington, DCFax 202 745-7215
Dear Minister Gousse,
We urge you to begin an investigation into whether Haitian children may have been sexually abused by Ron Voss, Director of Visitation House in Port au Prince. Voss, a fomer Catholic priest, has admitted to sexually abusing "many adolescent boys including some minors" while working as a priest in Indiana.
Voss' move to Haiti resembles a pattern recently exposed by the Dallas Morning News. That newspaper documented how accused priests frequently move or are transferred overseas -- often to Third World countries where underfunded law enforcement may be less vigorous and children in poverty may be more vulnerable.
We urge you to publicize Voss' history of child abuse. Please publicly urge anyone who has experienced sexual abuse by Voss to report the crimes to public authorities. Please urge anyone who has witnessed or suspected that Voss has abused children to report this to police and prosecutors immediately.
In many Haitian families, there is only one parent. There is little or no work. Thousands upon thousands of children roam the streets. It is estimated that up to 10% of Haitian children are sold into slavery. Educational, cultural and financial gaps are even more pronounced in Haiti, which make abuse more likely and makes detecting and punishing offenders less likely.
Voss currently serves as the Director of the Parish Twinning Program of the Americas' (PTPA) Visitation House in Port au Prince. He is a former Vice-President of PTPA's Board of Directors. Visitation House is a place where hundreds of Catholic parishioners have stayed when they pass through or work in Port au Prince.
In Haiti, Voss has the same access to children as anyone else. In fact, he is seen by some as a local hero of sorts. However, in a 1997 interview conducted by The Indianapolis Star, Dr. Frederick Berlin of the Johns Hopkins National Institute for the Study, Prevention, and Treatment of Sexual Trauma stated that a man with Voss' history should "not be somewhere else where vulnerable youngsters can be victimized by him. Kids are just as important in Haiti as they are in a hometown of Indiana."
Thank you.
Paul Kendrick
Co-founder, Maine Voice of the FaithfulPortland, Maine(207) 838-1319 David ClohessyNational Director, SNAPSurvivors Network of those Abused by PriestsSt. Louis MO 63143314 566 9790 cell, 314 645 5915
http://www.snapnetwork.org/snap_press_releases/2005_press_releases/022505_priest_in_haiti.htm
MODELH-PRDH, le Parti de Dr Guy Théodore, en crise.
Par Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti, le 14/10/2009
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/
Une dernière goute fait renverser le vase dans la situation des confrontations qui existent au sein du MODELH-PRDH. Le 9 octobre 2009, le nouveau Conseil Exécutif National du parti a été dans le nord d’Haïti pour élire une coordination départementale. Conformément à l’article 31 des Statuts en vigueurs, ‘‘L’ordre du jour sera établi par le bureau départemental moyennant avis favorable du CEN. Sur cette convocation du CEN, l’assemblée départementale se réunit deux mois avant la date fixée pour les élections sous la direction du président du MODEL-PRDH.’’ Cet article n’a pas été respecté. Un comité a ainsi vu le jour dans des conditions extrastatutaires.
Douglas Perlitz : Information about the situation in Cap-Haitian. (By Cyrus Sibert)
On Oct 13, 2009, at 16:15, Reseau Citadelle - Cyrus Sibert <reseaucitadelle@ yahoo.fr> wrote:
|
Abuse Victims in Haiti need to feel safe
John Marshall Lee Bridgeport VOTF Dear Mr. Lee, There are many things going on behind the scenes that you could not possibly know regarding the Douglas Perlitz and Fairfield University situation. I will tell you, though, that serious efforts are being made by Perlitz and others to silence the victims in Haiti. Many of the boys in Haiti and their families are worried and fearful about Perlitz's release on bond. I want to honor their courage and bravery for coming forward to expose Perlitz. These kids have placed themselves in great danger. The boys need everyone's support. The judicial system will sort out the details of this case, but the boys must be protected and made to feel safe. I hope you will keep these kids in mind if you are called upon to speak about this issue. Please know that the children in Haiti are watching us closely via the Internet. They can "hear" everything we say. At the same time, Perlitz's lawyer and prominent Catholics in your community are doing everything they can to disparage and diminish the victims. I hope you will pass this message on to your members. Sincerely, Paul Kendrick Fairfield University '72 |
mardi 13 octobre 2009
Haïti-Port-de-Paix/Drogue : le juge instructeur du dossier ordonne le jugement d’une trentaine de personnes
Bulletin météo du mardi 13 octobre 2009.
Valable jusqu'au 15 octobre 2009
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique:
De l'air sec et stable (beau temps) influence la météo sur une bonne partie de la caraïbe ce matin. Cependant, de la pluie sectorielle modérée et des orages isolés restent encore possibles sur Haïti ce soir.
Prévisions pour Haïti :
- Temps partiellement ensoleillé ce matin ;
- Périodes nuageuses en fin de journée;
- Températures agréables en journée en fin de nuit ;
- Pluie modérée et orages isolés possibles ce soir notamment dans le centre, le nord-est, l'ouest, le sud-est, les nippes.
Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Ensoleillé ce matin ;
· Passages nuageux cet après-midi ;
· Tº. max. : 35ºC ; Tº min: 23ºC ;
· Chance de pluie et d'orages isolés cet après-midi et ce soir.
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince :
Aujourd'hui 13 oct.
Lever : 05h 43 mn
Coucher : 17h 28 mn
Mercredi 14 oct.
Lever : 05h 43 mn
Coucher : 17h 27 mn
Jeudi 15 oct.
Lever : 05h 43 mn
Coucher : 17h 26 mn
Jacquet Jackson, prévisionniste au CNM
Bulletin météo marine mardi 13 octobre 2009
Valable jusqu'au 14 octobre 2009
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est: 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds ;
* Mer peu agitée.
Golfe de la Gonâve :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est: 10/15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds ;
* Mer peu agitée.
Zone côtière sud :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est : 10/15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 4 pieds ;
* Pluie et orages isolés en pm ;
* Mer peu agitée.
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM