La vérité sur les opérations contre le chef de gang Willy Étienne. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com
(Chronologie des derniers évènements ayant conduit à la capture de Willy Étienne.) Réseau Citadelle invite le porte-parole de la Police à corriger sa déclaration attribuant à des policiers de la Capitale, l'arrestation de Willy Étienne, au mépris des sacrifices consentis par les enquêteurs du SDPJ/Nord. Cette tactique rentre dans le cadre des pratiques arrogantes des hommes de la « République de Port-au-Prince » qui depuis plus d'un siècle cherchent à éclipser les fonctionnaires évoluant dans les villes de province. Le traitement donné aux informations relatives à Douglas Perlitz par les médias de la Capitale est aussi un exemple parfait de cette prétention des hommes de Port-au-Prince de minimiser les efforts des professionnels des villes de province. Alors que le Journal ''Connecticut Post'' et la CNN ne ratent aucune occasion pour nous citer comme professionnel ayant initié l'enquête journalistique sur les agissements du Directeur du Projet Pierre Toussaint en 2007, les confrères et consœurs des Grands médias de Port-au-Prince cherchent éperdument à ignorer les faits et ne respectent pas le travail bien fait d'un journaliste haïtien. De ce fait, nous rappelons les évènements qui ont abouti à l'arrestation de Willy Étienne, le plus grand chef de gang lié au kidnapping dans le Nord : 1- Le 4 juillet 2010, nous avons contacté une de nos sources lui demandant pourquoi cette situation de kidnapping continue dans le Nord. Pourquoi Willy Étienne est-il intouchable? Il a dénoncé le jugement de Danley Jean-Louis, ancien responsable de la SDPJ au Cap-Haïtien, impliqué dans plusieurs cas de kidnapping. En 2008, grâce à cette même source, nous avions publié cet article qui avait conduit à l'arrestation de Danley Jean-Louis : ''Panique au Cap-Haïtien : un kidnappeur accuse des policiers.'' http://reseaucitadelle.blogspot.com/2008/06/panique-au-cap-hatien-un-kidnappeur.html
Au mois de juin 2010, un juge et un commissaire de gouvernement ont condamné l'ancien Inspecteur de Police à 5 ans de prison pour kidnapping. Le Ministère public avait réclamé 4 ans. Ce jugement avait découragé tous ceux qui se battaient contre le kidnapping. Dans sa cellule étant, Danley Jean-Louis a promis de tuer le Juge d'instruction Heidi Fortuné, Cyrus Sibert et d'autres personnes ayant conduit à sa chute. Ce 4 juillet, nous avions compris que la situation est grave. D'autres sources le confirment. Vaut mieux mourir en s'engageant qu'en se cachant! Nous avons décidé d'écrire un texte de plus sur la situation.
2- Le 6 juillet 2010, nous avons publié le texte : ''Les sites touristiques du Nord d'Haïti assiégés par une armée de kidnappeurs.'' http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/les-sites-touristiques-du-nord-dhaiti.html
3- Le Samedi 10 juillet 2010, le kidnapping de 5 étrangers (3 dominicaines et deux colombiens) a confirmé nos prévisions, car dans l'article paru le 6 juillet 2010, nous avions estimé que l'armée de kidnappeurs de Willy Étienne peut constituer une menace pour les étrangers donc le tourisme. ''Haïti-Kidnapping : 5 étrangers kidnappés au Cap-Haïtien.'' http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/haiti-kidnapping-5-etrangers-kidnappes.html
4- Le 11 juillet 2010, nous avons eu une rencontre avec un Policier Canadien de la MINISTAH sur l'article. Il avait séjourné un week-end dans le Nord pour évaluer la situation et rencontrer d'autres personnes capables de contribuer au succès d'une campagne contre Willy Étienne. Ensemble nous avons analysé les possibilités de coopération entre divers réseaux d'informateurs bénévoles de la police, de la MINUSTAH et de la presse d'investigation.
5- Le 15 juillet 2010, le Directeur de la Police dans le Nord, le Commissaire Divisionnaire Joany Canéus, a rencontré RÉSEAU CITADELLE. Durant 4 heures d'horloge, le Chef de la Police Joany Canéus nous a expliqué la situation dans laquelle il évolue. Il utilisa la formule « Une mission, un homme et des moyens » pour justifier ses difficultés à faire échec aux bandits. Il a du même coup présenté un plan de redressement. Nous avions décidé de publier l'article : ''Insécurité dans le nord : La PNH tente de reprendre le contrôle de la situation.'' http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/insecurite-dans-le-nord-la-pnh-tente-de.html Aussi, au lieu de continuer d'attaquer la police dans la presse, avions-nous décidé de questionner le silence des autorités politiques du département qui abandonnent les agents de la police sans moyens ni ressources pour accomplir leur mission dans le département.
6- Le 28 juillet 2010, l'enlèvement de Jose Miguel Gil, un chauffeur dominicain, sur la route Cap-Haïtien – Ouanaminthe fut une preuve supplémentaire de la menace que représente la bande de Willy Étienne pour la sécurité dans le Nord. ''Kidnapping d'un chauffeur Dominicain, en prélude à la visite des Présidents Préval et Fernandez dans le Nord.'' http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/kidnapping-dun-chauffeur-dominicain-en_29.html
7- Le 2 Aout 2010, le Policier Canadien avec qui d'ailleurs nous avons travaillé en 2008 lors de l'enquête de la PNH et de la MINUSTAH sur la pédophilie au Cap-Haïtien, est retourné dans le Nord. Il a été affecté comme conseiller auprès du service SDPJ de la Police Départementale avec comme objectif de combattre le kidnapping et les évadés de prison.
8- Le 3 Aout 2010, le « JMAC - Joint Mission Analysis Center » de la MINUSTAH a eu des rencontres séparées avec plusieurs personnalités dans le Nord et le Nord-est sur le kidnapping. Le chef de la délégation a confirmé la décision de la mission de l'ONU de mettre un terme à cette situation d'insécurité. La bande de Willy Étienne était depuis lors considéré parmi les priorités de la MINUSTAH en matière de sécurité. On avait promis d'orienter des ressources vers le Nord pour atteindre cet objectif. Les membres de la délégation de JMAC avaient confirmé que de 2,000 U.S. seraient offerts en récompense à toute personne qui fournirait des informations permettant de capturer le chef de la bande. Depuis lors, plusieurs opérations conjointes de la Police haïtienne et de la MINUSTAH ont été réalisées dans les mornes de Milot et de l'Acul du Nord, du Coté de Chiron, de Grison-Garde, de La Bruyère et de La Suisse. L'arrivée de l'Inspecteur Divisionnaire Hugues Gabriel dans la commune de Ouanaminthe a été d'un apport considérable. L'officier de police a dès son arrivée à la tête du commissariat de la ville frontalière a mis en place un plan de sécurité qui a contraint les bandits à prendre la fuite. 9- Le 30 Aout 2010, la MINUSTAH décide de noter les relevés géographiques d'un refuge de Willy Étienne, à partir de GPS.
10- Le 31 Aout 2010, kidnapping de Roilliace Saint-Louis sur la route de Milot, vers 2 heures du matin dans la localité de Pont-blanc. Durant toute la journée du 31 Aout 2010, le Commissaire Joany Canéus n'arrêtait pas de blâmer ses troupes pour leur impuissance alors que la Police dans le Nord est décriée par l'opinion publique. Il a proféré ces propos, provoquant du coup la colère des policiers : Messieurs, vous me dites que vous n'êtes pas des corrompus. Alors, prouvez-moi que vous pouvez venir à bout de Willy Étienne. En réaction, ses hommes ont décidé de bloquer les grandes artères du département du Nord, de mener des opérations de ratissage. Sachant que la famille Saint-Louis était sur le point de conclure un accord avec les bandits en vue de libérer Roilliace, pour ne pas mettre en danger la vie de la personne séquestrée, la Police décida de repousser leur assaut au petit matin.
11- Le 01 septembre 2010, la Police lança ses opérations dans les localités de Grison-Garde, de Limbé et dans d'autres points du département. Dans l'après midi du même jour, trois (3) personnes ont été arrêtées à bord d'une voiture en possession de plusieurs armes à feu. Le contrôle des identités de personnes par des membres de la SDPJ a permis de constater qu'il s'agissait de Fritz Béliard dit Ti Frito, Rigo et Pierre Waston, tous membres de la bande de Willy Étienne. Pressurés par les opérations des forces de sécurité, ils avaient décidé de quitter le département en direction des Gonaïves. Ils ont avoué avoir vu Willy Étienne passer en moto, vrai semblablement, à destination de Port-au-Prince.
12- Le 2 septembre 2010, des policiers de la SDPJ dans le Nord, ont décidé de continuer l'opération jusqu'à Port-au-Prince. La Direction Départementale n'avait pas les moyens pour financer leur déplacement. Le nouveau responsable du SDPJ, l'Inspecteur Eddy Sylvain, a demandé au Commissaire Canéus de lui fournir un moyen de transport et même sans argent, lui et ses hommes iraient à Port-au-Prince finir le boulot. Ils avaient consenti à débourser de leur argent personnel. Le représentant de la MINUSTAH ne pouvait pas leur trouver un hélicoptère. Sinistrée, la police de Port-au-Prince ne pouvait pas les accueillir.
Guidés par des informateurs qui voulaient faire échec aux bandits et par des membres de la Commission de désarmement du Cap-Haïtien, les enquêteurs ont voyagé jusqu'à Port-au-Prince dans un mini-bus accompagnés de deux prévenus menottés qui devraient identifier Willy et autres complices. Ils ont opéré plusieurs arrestations sur toute la route nationale #1 jusque dans la commune de Plaisance. Arrivés à Port-au-Prince, ils avaient raté Willy Étienne mais quand même ils ont pu mettre la main sur ses acolytes.
13- Le Lundi 6 septembre 2010, un policier membre de l'équipe détachée à Port-au-Prince, profitant de son séjour dans la capitale pour régler un problème administratif, s'est rendu au ministère de finances. Et là, il voit un homme ressemblant étrangement au bandit recherché. Notre policier est sorti comme si de rien n'était pour aller alerter ses confrères. Les policiers ont vite fait irruption dans le bureau public du ministère pour identifier le suspect : C'était bien Willy Étienne, le Chef de kidnappeurs qui terrorisent le département du nord en chair et en os. Il fut arrêté et transféré au Cap-Haïtien le Mardi 7 septembre 2010. Au lieu de chercher à s'approprier le résultat positif d'un travail réalisé au prix de grands sacrifices, les responsables de la police devraient penser à décorer ces jeunes agents qui prouvent encore que l'institution a dans son sein des hommes et des femmes courageux, déterminés, capables d'assurer la sécurité publique. Même sans moyens, ils réalisent des prouesses. C'est en ce sens que la communauté capoise par notre organe exige qu'on attribue à ces policiers le mérite qui leur est dû. La population du Nord est fière de sa police. RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 10 Septembre 2010, 17 heures 21. |
vendredi 10 septembre 2010
La vérité sur les opérations contre le chef de gang Willy Étienne.
jeudi 9 septembre 2010
Cap-Haitien, UNSR (UnderSea Recovery Corporation) et son projet de recherches sous-marines.
Cap-Haïtien, UNSR (UnderSea Recovery Corporation) et son projet de recherches sous-marines. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com
Une délégation composée de Herbert Leeming, Sylvia H. Asley, de Mia F. Péan, tous engagés dans un projet d'extraction d'épaves de bateaux coulés depuis la colonisation espagnole avec des tonnes d'or estimées à plusieurs milliards de dollars, a séjourné dans la ville du Cap-Haitien cette semaine. Ce jeudi 9 septembre 2010, UNSR (UnderSea Recovery Corporation), une compagnie américaine établie à Atlanta a présenté une conférence de presse au Cap-Haitien. En résumé, ce qui est publié dans la presse internationale comme un accord ferme conclu entre les autorités haïtiennes et la compagnie américaine, n'a été présenté au niveau local que comme une « simple possibilité d'affaire. » Deux maires responsables de l'association des Maires du Nord, Philocles Saint-Fleur et Roc Henry Sébastien, respectivement Maire assesseur de Cap-Haitien et Maire principal de Dondon, ont démenti les rumeurs faisant état d'accord conclu entre eux et la compagnie UNSR. « Il s'agit d'une initiative visant à rechercher des opportunités pour les collectivités, la Maire du Cap-Haitien et l'Etat central. La compagnie devra présenter son document de projet aux responsables de l'Etat Central. Elle devra discuter avec le Premier Ministre et les institutions concernées par les fouilles sur le territoire haïtien. Nous n'en sommes pas là» a déclaré le Maire de Dondon. Philocles Saint-Fleur a rectifié pour le public que contrairement à ce qui est publié sur le site de la Compagnie UNSR, il n'a envoyé qu'une « lettre d'intention » pour exprimer la volonté des maires de voir des recherches opérées dans les fonds marins de la cote nord. Il reconnait n'avoir aucun droit pour octroyer une autorisation à une compagnie internationale. « Tout doit-être fait suivant les procédures légales en vigueur» a-t-il répété. Le fait que la « lettre d'intention » de M. Saint-Fleur ait été utilisée à des fins de propagande par la compagnie pour faire augmenter la valeur de ses actions sur le marché n'a pas été commenté par Monsieur Herbert Leeming, CEO de l'UNSR, présent dans la salle pour la circonstance. Malgré le travail bien fait de son interprète, Coercius J. Péan qui a traduit toutes les questions des journalistes, l'homme d'affaire n'a pas saisi l'occasion pour faire la lumière sur les motifs de cette mise en scène sur le marché internationale. Il a juste concédé qu'il n'y a rien en termes d'accord formel et a juste donné la garantie que le gouvernement haïtien sera représenté dans l'équipe de recherche et que le trésor retrouvé sera partagé entre l'Etat et sa compagnie. On comprend mal qu'une compagnie sérieuse puisse présenter une « lettre d'intention » comme un accord formel ou une autorisation d'explorer les cotes haïtiennes, alors qu'en réalité, on n'a même pas entamé les démarches administratives auprès des institutions concernées, le document de projet n'ayant pas été déposé. Cette affaire ressemble étrangement à une manipulation boursière. Elle mérite d'être élucidée. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 09 Septembre 2010, 13 heures 11. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Affaire Willy Etienne : le ministère des finances nie tout lien avec le chef de gang.
Haïti-Kidnapping-Arrestation Affaire Willy Etienne : le ministère des finances nie tout lien avec le chef de gang Il remplissait une simple formalité administrative, lors de son arrestation dans une annexe du ministère, précise une note mercredi 8 septembre 2010, Le ministère de l'économie et des finances a confirmé mercredi l'arrestation lundi à son annexe de la rue Oswald Durand (centre de Port-au-Prince) du redoutable kidnappeur Willy Etienne qui, précise une note, "n'a jamais fait partie" du personnel de l'institution. Transféré mardi au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale) au milieu d'une effervescence populaire, M. Etienne s'était rendu au ministère en vue de "remplir les formalités de mise à jour des informations relatives à son identité fiscale", ajoute la note. Il s'agit d'un service offert à "tous les citoyens désireux d'accomplir cette démarche administrative", lit-on. Le ministère des finances dit espérer que cette clarification mettra fin à la "mésinterprétation" à laquelle avait donné lieu l'arrestation dans ses locaux du chef de gang qui était activement recherché. Des agents du service départemental du nord de la police judiciaire (SDPJ) et de la Brigade de recherche et d'investigation (BRI) avaient mis la main au collet du très dangereux repris de justice après avoir vérifié que c'était bien lui qui se trouvait au ministère des finances. Accusé d'avoir notamment organisé le rapt crapuleux, en juin dernier, de l'ex-Député de Limonade/Quartier Morin, Hugues Célestin, Willy Etienne était en cavale depuis début 2008, peu après sa condamnation à perpétuité au Cap-Haïtien pour enlèvement et séquestration. spp/Radio Kiskeya ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Félicitations de la MINUSTAH à la PNH suite à l’arrestation du dangereux kidnappeur du Nord, Willy Etienne.
Haïti-Banditisme Félicitations de la MINUSTAH à la PNH suite à l'arrestation du dangereux kidnappeur du Nord, Willy Etienne. 10 présumés kidnappeurs appréhendés depuis la récente vague d'enlèvements dans les départements du Nord, du Nord-Ouest et du Nord-Est jeudi 9 septembre 2010, La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a félicité mercredi dans un communiqué la Police Nationale d'Haïti (PNH) pour l'arrestation du présumé kidnappeur Willy Etienne et l'un de ses présumés complices, Joseph Amogène, alias Batis. Ils ont été appréhendés lors d'une opération menée par la Direction du Service Départemental de la Police Judiciaire (SDPJ) le 6 septembre à Port-au-Prince, précise la mission onusienne. Le 7 septembre au cours de l'après-midi, Willy Etienne et son présumé complice ont été transférés par un vol de la MINUSTAH au Cap-Haïtien puis conduits au Commissariat de la ville où ils sont actuellement en garde à vue. Considéré comme un redoutable chef de gang, Willy Etienne avait été jugé et condamné à la réclusion pour des actes de kidnapping commis entre 2006 et 2008, mais s'était évadé en avril 2008. Lors de son arrestation, il était recherché pour une vague de kidnappings survenus dans les départements du Nord, du Nord-Est et du Nord-Ouest. La MINUSTAH précise que 10 présumés kidnappeurs ont été arrêtés depuis le 1er septembre 2010 dans le cadre des opérations anti-kidnapping de la PNH dans le Nord, réalisées de concert avec les casques bleus. De nombreux criminels dangereux sont en cavale depuis leur évasion de divers centres de détention de Port-au-Prince et de la province lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010. La police, aidée de la UNPOL (police de l'ONU) a, depuis, lancé une vaste offensive en vue de les retrouver. Ils sont nombreux à avoir été tués lors d'affrontements avec la police. D'autres, appréhendés par la population, ont été lynchés. [jmd/Radio Kiskeya] ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mercredi 8 septembre 2010
Haiti-METEO / Bulletin météo du mercredi 08 septembre 2010
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
La caraïbe centrale est sous l'influence d'un centre de basse pression (mauvais temps) localisé au sud de notre île ce matin. Des cellules convectives qui se trouvent actuellement sur la République Dominicaine se dirigent vers Haïti. Donc, des averses orageuses sont attendues sur nos départements cet après-midi, ce soir et jeudi soir.
Prévisions pour Haïti - Temps partiellement nuageux ce matin; - Nuageux à couvert en après-midi et en début de soirée; - Températures agréables en soirée ; - Des averses orageuses sont attendues cet après-midi, ce soir et jeudi sur presque tous nos départements notamment dans le sud-est, le sud, le centre, l'ouest et le nord-est. - Une journée ensoleillée vendredi avec des rares averses en soirée.
Prévisions pour Port-au-Prince et environs * Passages nuageux ce matin ; * Périodes couvertes en fin de journée et en début de soirée; * Tº. max. : 35 ºC ; Tº min: 21ºC ; * Chance de pluie et d'orages légers ce soir.
Avis Le Centre National de Météorologie (CNM) demande aux habitants des zones à risques de rester vigilants et d'appliquer tous les consignes pratiques de sécurité en cas d'inondation, de glissement de terrain et d'orages violents.
Bonne journée et que DIEU vous bénisse ! Talot BERTRAND, Ing-Agr. Chef de Service de Planification et de Mobilisation des Ressources Direction de la Protection Civile (DPC) Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) (509) 3733-5953 / 3472-6092 |
Fairfield Turns Back on Perlitz’s Victims.
Fairfield Turns Back on Perlitz's VictimsSeptember 8, 2010 |
SNAP Director criticizes Jesuit university
Recent statements by the President of Fairfield University and his public relations staff are akin to the statements just released by the President of Wheeling Jesuit University and her public relations staff (see below). Both are attempts to minimize the abuse and to deflect accountability and responsibility away from the respective universities. For instance, Fairfield University's official statement identifies the sex abuse abuse victims in Haiti as "young men," even though the victims were all minor children when they were raped. September 5, 2010 SNAP director criticizes Jesuit university By Matt C. Abbott The following is a guest commentary written by David Clohessy, executive director of the Survivors Network of Those Abused by Priests (SNAP). Several weeks ago, a Wheeling Jesuit University priest and teacher was arrested in a Washington DC suburb and charged with molesting a girl. The university's president, Sister Francis Marie Thrailkill, and her public relations staff quickly sent out to area media a shamelessly self-serving news release that shows just how much further Catholic authorities have to go if ever they hope to effective come to grips with the horrific child sex abuse and cover up crisis. Thrailkill almost tried to pretend she and her colleagues barely know the alleged predator, Father Felix Owino. But instead of working to distance themselves from him, Catholic officials should be working to find and bring forward other potential victims, witnesses and whistleblowers, so that justice can be done. According to the university's statement, Owino "has no current responsibilities" at Wheeling Jesuit. He "is not expected or return to the school." He "was on summer break" when he was arrested. Owino was allegedly the subject of "no student complaints," the school says. Most recently, he was teaching "on line." He's "not a member of the Jesuits." He is "originally from Kenya." Can they do anything more to detach themselves from this priest? Why not go one step further and try to reassure worried parents by saying Owino doesn't own any T-shirts or jerseys or jackets with the university logo on them? At the risk of sounding trite, can you imagine Jesus responding like this if one of his apostles had been arrested for a suspected c hild sex crime? Adding insult to injury, Thrailkill's news release urges victims to contact school staff. She's dead wrong. Anyone who saw, suspected or suffered Owino's crimes should call police officials, not church or school officials. This is almost always true, but especially when there's already an active criminal investigation. Those with knowledge or suspicions about Owino's alleged crimes or misdeeds have a Christian and civic duty to step forward, call police, and help the truth surface. Those who employed Owino (both Thrailkill and Wheeling Bishop Michael Bransfield) have a moral obligation to seek out and help others Owino may have hurt. Here's the bottom line: When victims, witnesses and whistleblowers speak up, at least there's a chance that children will be protected, victims will be healed and wrong-doers will be exposed. But when victims, witnesses and whistleblowers stay silent, nothing changes and kids keep getting hurt. And when authorities (in this case, both university and diocesan) focus more on damage control than abuse prevention, the Catholic Church's abuse crisis gets worse, not better. Just a few short weeks ago, the pope pledged to "do everything possible" to stop future child sex crimes by priests. Somehow, Wheeling Jesuit University's president must not have heard or understood this promise. How else to explain their herculean efforts to duck and dodge and distance themselves from a credibly accused predator, instead of trying to find his victims and help law enforcement investigate him? (David Clohessy, of St. Louis, is a clergy sex abuse victim and the executive director of SNAP. He can be reached at 314-566-9790 or SNAPclohessy@[no spam]aol.com.) |