jeudi 2 août 2012

Lamothe parle des priorités d'Haïti

Lamothe parle des priorités d'Haïti
Le Nouvelliste

Après une tournée de sept jours aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Laurent Salvador Lamothe, est revenu au pays le lundi 30 juillet 2012. Le chef de la Primature, qui a rencontré des officiels de gouvernements américain et britannique ainsi que des représentants d'institutions internationales et sportives, a, au cours des échanges, parlé des priorités d'Haïti.
Le ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth, William   Hague et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères,   Laurent Salvador Lamothe
Le ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth, William Hague et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Laurent Salvador Lamothe

A  la tête d'une importante délégation composée  du président du Sénat, Simon Desras Dieuseul, et de la ministre de l'Economie et des Finances, Marie Carmelle Jean Marie, le Premier ministre  Laurent Lamothe s'est rendu à Washington le lundi 23 juillet pour rencontrer les dirigeants de la Banque mondiale sur la question de la gouvernance financière et des appuis techniques à apporter à Haïti en matière de finance publique. Au cours de cette visite, le  chef du gouvernement s'est également entretenu avec l'administrateur du Fond monétaire international (FMI), Nogueria Batista, et celui de l'USAID, Rajiv Shah.

Toujours dans le cadre de sa tournée à Washington, le chef de la Primature a eu, le mardi 24 juillet, une importante rencontre avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, sur le renforcement des relations haïtiano-américaines.  Cette rencontre qui a été marquée par une conférence de presse conjointe, a permis à Mme Clinton de réaffirmer son engagement en faveur de la cause haïtienne. La secrétaire d'État a, dans ses interventions, fait savoir qu'Haïti occupe une place spéciale dans son cœur et dans celui de son mari, lit-on dans une note de la Primature.

Parallèlement, le Premier ministre a eu des échanges le même jour avec le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza, sur la réalisation des prochaines élections en Haïti, lesquelles devront renouveler, entre autres, le tiers du Sénat de la République.  Au cours de ses entretiens, le Premier ministre Lamothe et le secrétaire général ainsi que leurs délégations ont largement discuté de la tenue des prochaines élections législatives et municipales en Haïti et ont exprimé la nécessité pour le Conseil électoral permanent, une fois établi, d'annoncer un calendrier pour la tenue de ces élections. Ils ont réféchi sur certains domaines et modalités d'appui que l'OEA pourrait fournir aux institutions électorales haïtiennes. Ils se sont félicités des excellentes relations de coopération existant entre la République d'Haïti et l'OEA et ont réaffirmé leur volonté de continuer à renforcer ces liens.

De Washington à Londres

Deux jours après son séjour à Washington, le Premier ministre Laurent Lamothe  s'est envolé pour le  Royaume-Uni où il a rencontré les autorités britanniques qui ont fait preuve d'un intérêt spécial pour Haïti.  Arrivé en territoire britannique,  Laurent Lamothe a eu une rencontre historique avec le prince de Galles, Sa Majesté le prince Charles. A cette occasion, le chef du gouvernement haïtien et l'héritier du trône britannique ont échangé sur la reforestation d'Haïti et sur le plan de reconstruction du centre historique de la capitale haïtienne dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

Dans le même ordre d'idées, le Premier ministre en a profité pour s'entretenir avec le ministre des Affaires étrangères et du Commonwealth, William Hague, sur la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays avec l'ouverture d'ambassades dans les deux capitales, dans le  but de redynamiser les rapports diplomatiques entre ces deux Etats qui s'engagent à maintenir et à renforcer une coopération basée sur le respect et la fraternité.  

En outre, le Premier ministre, qui a rencontré le président de la FIFA, Joseph Blatter, a effectué le vendredi 27 juillet,  une visite de support aux membres de la délégation haïtienne qui participent aux jeux Olympiques 2012  qui se déroulent à Londres.  M. Lamothe  a profité de son passage au Royaume-Uni pour s'entretenir avec des personnalités du  milieu des affaires britanniques, la communauté haïtienne de Grande-Bretagne, ainsi qu'avec le parlementaire attaché à Haïti, Lord Griffits of Burry Port.

Toutefois,  le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe entend continuer à œuvrer pour projeter une autre image d'Haïti à l'extérieur. Il croit que la diplomatie doit contribuer à la croissance économique,  par le renforcement des relations diplomatiques avec des pays stratégiques, rassurant ses partenaires internationaux de la ferme volonté du gouvernement Martelly/Lamothe de promouvoir une diplomatie moderne par un bon leadership.


Source: Le nouvelliste.


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LA VERITE!!!

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Tuerie du Colorado: une psychiatre avait mis en garde ses collègues.

Tuerie du Colorado: une psychiatre avait mis en garde ses collègues

LOS ANGELES — Une psychiatre que consultait le jeune homme accusé d'avoir tué 12 personnes dans un cinéma d'Aurora (Colorado, ouest) le 20 juillet, inquiète de son comportement, avait alerté ses collègues quelques semaines avant la tuerie, selon une chaîne de télévision locale.

Selon KMGH-TV, une filiale d'ABC News, Lynne Fenton, la psychiatre que James Holmes a consultée plus tôt cette année à l'université du Colorado à Denver, où il préparait un doctorat en neurosciences, s'était montrée inquiète du comportement de son patient six semaines avant la fusillade.

Mme Fenton aurait fait part de ses inquiétudes à plusieurs de ses collègues d'un "Groupe d'évaluation comportemental et d'estimation des risques" de l'université début juin. Mais cette démarche n'a jamais eu de suites, car le temps que la psychiatre aborde le sujet séparément avec les membres de ce groupe, James Holmes avait entamé les démarches pour quitter l'université.

Selon la chaîne de télévision, qui cite des sources anonymes, l'université du Colorado n'a donc pas contacté la police.

Selon le site internet de l'université, ce groupe d'évaluation est un nouveau moyen "qui peut permettre à la faculté, à ses employés ou aux autres étudiants d'obtenir des informations sur les individus qui pourraient poser problème".

Certains pensent que l'échec du tueur présumé à un examen important en juin aurait été l'élément déclencheur qui l'a poussé à passer à l'acte.

Originaire de Californie, l'étudiant est accusé d'avoir tué 12 personnes et blessé 58 autres dans un cinéma à Aurora, dans la banlieue de Denver, pendant la première du film Batman, "The Dark Knight Rises".

Il est actuellement détenu à l'isolement au centre de détention du comté d'Arapahoe et il encourt la peine de mort, bien que l'Etat du Colorado n'ait exécuté qu'une seule personne depuis 1976.

Pas moins de 24 charges pour meurtre et 116 pour tentative de meurtre ont été retenues lundi contre lui.

Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.

Source: AFP

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Les remous de l'actualité du jeudi 2 août 2012.

Les remous de l'actualité du jeudi 2 août 2012

 

Le CNM annonce le passage de la 18e onde tropicale

Le Centre national de météorologie (CNM) a annoncé ce mercredi le passage de la dix-huitième onde tropicale de l'année. Des averses accompagnées d'orages sont attendues du 1er au 2 août 2012. Toutefois, le Centre, l'Ouest, le Sud-Est et le Nord-Est sont les principaux départements géographiques concernés par  le passage de la dix-huitième onde tropicale. Le directeur du CNM, Ronald Semelfort en a profité pour lancer un appel à la vigilance aux populations des zones concernées.

Deux amis de Radio Ibo en deuil

C'est en suivant le mercredi 25 juillet 2012 le populaire magazine «  Sportissibo » que l'auditoire a appris le décès de la mère de Fred Bretous, Mme Charles Bretous  née Antonine Auguste, et celui de Mme Léana Germain Jean-François, mère du directeur de la station de Delmas 49, notre collaborateur de longue date, Hérold Jean-François.  Les funérailles de Mme Charles Bretous ont été chantées le samedi 28 juillet en l'église  Saint-Louis Roi de France. Celles de Mme Léana Germain Jean-François seront chantées  dans la matinée du samedi 4 août 2012, au Parc du Souvenir, à Frères. Le Nouvelliste s'associe au deuil de ces deux amis et les exhorte au courage.

Martelly satisfait du carnaval des Fleurs

Le président Michel Joseph Martelly a exprimé sa satisfaction par rapport au déroulement des festivités du carnaval des Fleurs. Selon le premier mandataire de la nation, " le pays a vendu une autre image, plus positive qu'auparavant ". Par ailleurs, la ministre du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin, a confirmé que, par arrêté présidentiel, ces festivités auront lieu chaque année, à la dernière semaine du mois de juillet, durant tout le mandat du président Martelly.

Le parquet de Port-au-Prince a joué sa partition

Au moins vingt-cinq personnes dont plusieurs évadés de prison, ont été interpellées au cours du déroulement du carnaval des Fleurs, les 29, 30 et 31 juillet 2012. Selon le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Renel Sénatus, ces personnes ont été accusées entre autres, de viol, détention illégale d'arme à feu. Le chef de poursuite de Port-au-Prince a toutefois confirmé la libération d'une dizaine de ces individus.

L'insécurité bat son plein aux Gonaïves

Plusieurs individus armés sèment la panique à la cité de l'indépendance, depuis plusieurs jours. Le commissaire de Police de la région, Julien Jean Claude, a déploré la libération du nommé Julien, un chef de gang qui serait un chef de file des actes de vol et de banditisme dans la ville. M. Jean Claude a aussi annoncé de nouvelles dispositions de la Police afin de contrer les actions des bandits.

Lamothe salue la réussite du carnaval des Fleurs

Le Premier ministre, Laurent Salvador Lamothe, a, au nom du gouvernement de la République, exprimé sa satisfaction quant au déroulement des trois jours  du carnaval des Fleurs les 29, 30 et 31 Juillet 2012, selon une note.  Le chef de la Primature a salué particulièrement le dévouement des agents de la sécurité publique, des ambulanciers, les autres corps constitués de l'Etat et de tous les secteurs qui ont contribué au franc succès de cette réédition du carnaval des fleurs dont la dernière  remonte à une quarantaine d'années. A cet effet, le Premier ministre rend principalement hommage à l'attitude raisonnable et responsable de l'ensemble des carnavaliers qui a occasionné une nette diminution de violence durant les trois jours.

Recrudescence du choléra à Jean-Rabel

Huit morts et une soixantaine blessées. Tel est le dernier bilan causé par le choléra au niveau de Jean Rabel, dans le département du Nord-Ouest. Le vice-délégué du Môle Saint-Nicolas, Jean Wisler Gentilhomme, a demandé aux autorités d'installer d'autres centres de traitement du choléra (CTC), pour répondre aux exigences de la maladie. M. Gentilhomme a aussi sollicité de l'aide afin de réhabiliter l'hôpital Notre-Dame La paix qui est dans un état lamentable.

Des professeurs réclament leur salaire

Un groupe de professeurs à Miragoâne, prêtant leur service au Programme d'éducation pour tous, réclament 8 mois d'arriérés de salaire. À en croire M. Murrat Dessources, le porte-parole des professeurs protestataires, le 3 aout prochain est la date butoir accordée au Ministre de l'éducation pour se pencher sur leur cas. Passé ce délai, dit-il, les protestataires investiront les rues. Par ailleurs, le coordonateur de la Coordination nationale des enseignants haïtiens(CNEH), M. Daniel Joseph, a plaidé, le mercredi 25 juillet à Fonds-des-Nègres, en faveur de bon traitement des professeurs haïtiens. Il invite l'Exécutif à se pencher sur le salaire des professeurs, qui sont le moteur du système éducatif.

Conférence-débat à l'Université de Port-au-Prince

 « La coordination humanitaire comme mode de médiation entre les organisations», thèse de doctorat de l'étudiante camerounaise Collette Djadeu, sera présentée lors d'une conférence-débat prévue le vendredi 3 août prochain, à 10 heures a.m à l'Université de Port-au-Prince, sise à la Ruelle Rivière (#19). Cette activité, rentrant dans le cadre du programme de vulgarisation scientifique du Groupe Initiative Communication (IC), se voudra un moyen pour attirer l'attention des autorités haïtiennes concernées par la gestion des actions humanitaires, les ONG, ainsi que  les étudiants en sciences administratives et en Communication sociale sur les problèmes liés aux actions humanitaires, en Haïti en particulier. Tout le public y est invité.

Réaction de la communauté franco-haïtienne aux jeux olympiques

 La Plateforme d'Associations franco-haïtiennes se dit extrêmement choquée et scandalisée face au comportement de TF1 de ne pas présenter les athlètes haïtiens aux Jeux Olympiques comme elle l'avait fait pour les autres athlètes. Selon elle, le comportement de TF1 s'apparente à un traitement discriminatoire. Les athlètes haïtiens, préparés dans un contexte très difficile, méritent bien d'être encouragés au lieu de tel affront. Dans une note datée du 31 juillet 2012, la plateforme exige des excuses de la première chaîne de télévision française à la communauté haïtienne de France dont le nombre se chiffre à  90 000 actuellement.

Le successeur de kenneth Merten salue le courage du peuple haïtien

L'ambassadrice Pamela White, qui entrera en fonction en août prochain en remplacement de Kenneth Merten, a salué, le week-end dernier depuis Washington, le courage du peuple haïtien. «Je m'inscris toujours à faux contre l'idée qu'à Haïti serait un pays pauvre», a-t-elle déclaré. Selon elle, Haïti est un pays riche tenant compte de son histoire glorieuse, son folklore et ses traits culinaires. Elle a ajouté qu' « Haïti n'est pas pauvre. C'est à tort qu'on le dit. »

Une ambassade d'Angleterre bientôt  en Haïti

Le chef du Foreign Office William Hague, a annoncé vendredi l'ouverture d'une ambassade d'Angleterre bientôt en Haïti. À en croire le ministre britannique des affaires étrangères, les rapports diplomatiques entre Haïti et l'Angleterre sont au beau fixe. La présence du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères haïtien, Laurent Salvador Lamothe en Angleterre, du 25 au 28 juillet, est  un signe de la bonne santé des relations entre ces deux pays, selon M. William, qui a salué l'initiative de l'Administration Lamothe/Martelly, sur les ondes de La voix de l'Amérique. C'est à la faveur du séisme du 12 janvier 2010 que les relations diplomatiques entre Haïti et l'Angleterre, interrompues en 1966, commencent à se renouer. Ces relations remontent aux premières tentatives de Toussaint Louverture lors des batailles de conquête de l'indépendance d'Haïti.

 

Source: Le Nouvelliste


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LA VERITE!!!

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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Haïti-armée: Le Brésil rejoint l'Equateur pour aider Haïti à mettre sur pied son armée.

Haïti-armée: Le Brésil rejoint l'Equateur pour aider Haïti à mettre sur pied son armée


Le Brésil et l'Equateur ont accepté d'aider Haïti à restaurer son armée pour remplacer la force de maintien de la paix de l'ONU déployée en Haïti depuis 2004, a appris Haïti Press Network via le journal français 20 Minutes.



« Le Brésil va apporter son savoir-faire pour aider Haïti à rebâtir son armée », a indiqué un porte-parole du ministère brésilien de la Défense.

« Le Brésil va dépêcher une équipe militaire à Haïti dans les deux ou trois prochaines semaines pour évaluer la situation », a-t-il ajouté.

Selon un responsable du ministère équatorien de la Défense interrogé par le journal 20 minutes, l'Equateur s'est également engagé à apporter son aide.

Le président Michel Martelly souhaite depuis près d'un an rétablir une armée, estimant que les Haïtiens préfèreraient voir leur pays être protégé par ses propres troupes que par les forces de l'ONU. Il avait annoncé qu'il veut créer une force qui contribuera au développement du pays, qui aidera à faire face aux catastrophes naturelles, à protéger les frontières et à apporter leur soutien sur des questions sécuritaires lorsque la police est submergée.


Texte : Deruisseau Jim - HPN
Photo : Logan Abassi – UN/MINUSTAH

Source: HPN

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haïti - Santé : Bill Clinton annonce plus de 400,000 dollars pour la formation médicale

Haïti - Santé : Bill Clinton annonce plus de 400,000 dollars pour la formation médicale


Haïti - Santé : Bill Clinton annonce plus de 400,000 dollars pour   la formation médicale
L'ex Président Bill Clinton, a visité mercredi 1 août, l'hôpital Bernard Mevs à Port-au-Prince et annoncé une subvention du Fonds Clinton Bush pour Haïti, d'un montant de 442,100 dollars américains au projet Medishare, afin d'aider l'organisation américaine à but non lucratif, conjointement avec l'hôpital, à mettre en œuvre un programme de formation médicale et d'éducation pour les professionnels de la santé.

Le programme d'une durée de 16 mois, de Medishare, permettra de former 47 radiologues, techniciens de laboratoire, et des pathologistes de Bernard Mevs et d'autres hôpitaux locaux, dans l'utilisation d'équipements médicaux à la fine pointe, y compris un scanner CT (Computed Tomography),16-tranches, donné à l'hôpital en mai 2011, mais que peu de personnel haïtien, est en mesure de faire fonctionner, faute de formation suffisante.

Lors de sa visite à Bernard Mevs, le Président Clinton a rencontré des patients, le personnel et les directeurs médicaux de l'hôpital. Il a parlé avec eux de la valeur du programme de formation du projet Medishare, pour l'avenir d'Haïti. En se concentrant sur le renforcement des capacités dans ce secteur, rappelant que le Fonds fait la promotion d'Haïti, qui a la force de se tenir debout seul.

Le Sénateur William Frist, membre du Conseil d'Administration du Fonds Clinton Bush pour Haïti et chirurgien cardiothoracique, qui a également visité l'hôpital Bernard Mevs le mois dernier pour évaluer le programme. d'investissement du Fonds Clinton Bush pour Haïti, dans l'effectif des soins de santé en Haïti a déclaré qu'il s'agissait « d'un investissement dans la vitalité à long terme de l'ensemble du pays. »

L'Hôpital Bernard Mevs est l'un des seuls Centre de traumatismes, soins intensifs, et de réadaptation en Haïti. En 2011, l'hôpital a traité plus de 60,000 patients et effectué 150 opérations chirurgicales chaque mois. Bernard Mevs emploie plus de 140 médecins haïtiens, infirmières, et employés de soutien, qui ont tous reçu une formation du projet Medishare dans l'année écoulée.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-3001-haiti-sante-haiti-se-dote-d-un-scanner-a-la-fine-pointe-de-la-technologie.html

Source: HL/ HaïtiLibre


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Haïti - Diaspora : Cérémonie d’ouverture, TF1 s’explique...

Haïti - Diaspora : Cérémonie d'ouverture, TF1 s'explique...

Haïti - Diaspora : Cérémonie d'ouverture, TF1 s'explique...















TF1 répond sur son site, aux nombreuses critiques faites par les téléspectateurs (dont Haïti) concernant la retransmission télévisuelle du défilé des délégations à l'ouverture des jeux Olympique de Londres. TF1 affirme ne pas avoir accordé plus d'importance à une délégation qu'à une autre.... Notez qu'il s'agit d'explications générales et non d'une réponse à la frustration d'Haïti qui n'est même pas cité, alors que les Comores ont droit à des excuses...

Réponse de TF1 :
« Vous avez été nombreux à nous exprimer différentes remarques sur la présentation de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres : trop de commentaires de nos journalistes, absence éventuelle d'images et/ou informations sur certaines délégations et la référence à Bob Denard lors du défilé des Comores.

Près de 5 heures de direct, un défilé de 205 délégations d'athlètes et officiels, plus de 10 000 participants, une mise en scène retraçant l'histoire de l'Angleterre comptant de nombreuses références musicales, culturelles en mêlant la réalité et la fiction... il va sans dire que commenter un tel événement est un exercice complexe dû aux différents éléments à couvrir instantanément. Il était donc primordial que nos journalistes apportent aux téléspectateurs des explications complémentaires (informations historiques, références littéraires, musicales etc.) afin de décrypter au mieux la cérémonie.

Certains d'entre vous ont été déçus de ne pas voir d'images ou de ne pas avoir entendu des commentaires développés sur la délégation de leur pays...

Nous pouvons comprendre cette déception mais nous vous confirmons qu'en aucun cas, nos journalistes ont souhaité accorder plus d'importance à une délégation qu'à une autre. Lors du défilé, l'enchaînement des différentes délégations était souvent très rapide, l'exercice journalistique n'en était que plus difficile. En effet, le rythme des images étant assez soutenu, les commentaires demandaient réactivité et précision.

D'autre part, afin de rythmer le défilé, nous avons choisi d'insérer des plans de coupe des athlètes français notamment lorsque Laura Flessel a planté le drapeau tricolore au pied de la colline prévue à cet effet.

Enfin, quelques-uns d'entre vous nous ont exprimé leur ressenti sur la référence à Bob Denard qui a été faite lors du défilé de la délégation des Comores.

Ce commentaire n'avait aucune volonté négative envers la présentation de la délégation comorienne mais nous tenons néanmoins à nous excuser si ce propos vous a touché [...] »


Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6270-haiti-diaspora-la-communaute-haitienne-de-france-est-scandalisee.html
http://www.haitilibre.com/article-6265-haiti-diaspora-tf1-n-a-pas-diffuse-les-images-du-defile-de-la-delegation-haitienne-aux-jo-lettre-ouverte.html

Source: HL/ HaïtiLibre


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Budget 2013: le délicat tango fiscal haïtien. (Texte du Prof. Nesmy Manigat)

http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=107648 

Budget 2013: le délicat tango fiscal haïtien

Le Nouvelliste | Publié le : mercredi 01 août 2012

 Nesmy Manigat

Une fois de plus, en pleine période de vote sur la loi des finances 2012-2013, on risque d’éviter le débat de fond sur l’efficacité et l’équité de la politique fiscale en Haïti, chacun étant trop préoccupé à lire entre les lignes, ses lignes…  D’un côté, l’Etat cherchant à augmenter ses revenus sur fond de lutte contre la pauvreté, qui nécessite des ressources additionnelles, auxquelles s’ajoute ou se complète la lutte contre l’évasion fiscale,  d’un autre côté, le Parlement tirant la couverture, question d’avoir sa juste part du vieux lion édenté. L’exécutif tiendra à son carnaval des fleurs, les parlementaires à leurs fêtes patronales, les fonctionnaires ne lâcheront pas facilement l’invention calendaire haïtienne du 14e mois et des millions de parents attendent déjà de pied ferme une rentrée des classes gratuite, et l’eau potable, et l’électricité, et le ramassage des déchets...  Sans oublier  les militaires démobilisés toujours en mouvement, la nouvelle armée, la PNH, etc. Une impossible équation fiscale et ce n’est pas le prêt des 400 millions de dollars de  PetroCaribe qui comblera toutes ces attentes légitimes ou non pour un budget d’à peine 3 milliards de dollars pour 10 millions d’habitants. Un montant en progression certes, mais qui doit être mis en perspective avec les 10 milliards de dollars du budget de la République dominicaine pour la même population.

Des progrès certes, mais le modèle ne marche plus..

Certes, les progrès annoncés par les autorités économiques, notamment en termes d’augmentation des recettes propres qui dépasseront les dons selon les prévisions du budget du prochain exercice, méritent d’être soulignés et encouragés. N’empêche que la note de 32% de l’assistance internationale pèse encore lourdement sur l’autonomie du gouvernement. Par ailleurs, il faut reconnaître qu’en dépit du brouhaha sur l’augmentation ou non des salaires de quelques catégories de fonctionnaires,  si les prévisions d’augmentation de 10,2%  par rapport à 2012 tiennent, ce budget permettra d’augmenter la couverture de certains services publics de base à l’échelle du territoire, notamment au niveau des Objectifs du millénaire (éducation et santé).  D’un autre côté, la récente « campagne de lutte contre la contrebande » annoncée par le Premier ministre Laurent Lamothe pourrait aussi être perçue par certains secteurs comme des signes encourageants si et seulement si cela vise à rétablir un climat fiscal et des règles du jeu équitables pour tous, secteur formel et secteur informel.

 Mais ces pas dans la bonne direction ne doivent pas nous faire perdre de vue que notre politique économique et la politique fiscale qui en découle sont loin d’être en phase  avec les énormes défis de l’heure. Quand on sait que l’augmentation des recettes annoncées ne provient pas de la valeur ajoutée d’une économie de production, ou de revenus de capitaux ou financiers, mais plutôt d’une économie d’importation,  il y a lieu de s’inquiéter pour le long terme si parallèlement le budget ne soutient pas les investissements privés capables de générer des revenus fiscaux d’importance.  En clair, ce débat sur la répartition optimale des maigres revenus tirés d’une économie à dominante d’importation ayant arrêté de produire depuis des décennies et n’exportant pratiquement plus est contre-productif.  La République dominicaine, pour qui l’aide externe ne compte que pour environ 1,5% de son budget a pu mobiliser des revenus financiers avoisinant les 2 milliards de dollars dans son budget, de 2012 en plus de ses recettes internes venant d’une économie à forte valeur ajoutée interne et un fort volet d’exportation.  

L’étroitesse de l’assiette fiscale étouffe

Ne disposant pas pour l’instant  de plateforme  d’exploitation de ressources naturelles qui lui aurait garanti des ressources fiscales à l’instar de bon nombre de pays africains ou de la région tels le Venezuela, la Bolivie, Trinidad, la République dominicaine, Haïti compte de plus en plus sur la sueur de  quelques maigres agents économiques nationaux et internationaux (entreprises et particuliers) évoluant sur le marché local formel. Les investissements étrangers récents dans le domaine de la téléphonie mobile, considérés dans certains pays africains comme une nouvelle manne fiscale,  ne compensent pas  le manque à  gagner de la chute de nos exportations. L’industrie touristique qui aurait dû normalement booster nos recettes d’exportation comme pays caribéen ne donnera  les résultats escomptés que dans plusieurs années malgré les récentes agitations dans ce domaine.

Cette réalité est  à l’origine de tensions entre les pouvoirs publics et certains groupes de citoyens qui certains d’un côté, estiment être les éternelles poules aux œufs d’or, et d’autres, les éternels laissés-pour-compte.  Les  gouvernements jusqu'à présent  ont toujours hésité à opérer des réformes fiscales impopulaires visant à élargir la base d’imposition afin d’amener une part plus importante de la population dans l’économie formelle et productive. Faute peut-être aussi de pouvoir offrir la contrepartie coûts-avantages qui inciterait les opérateurs du secteur informel à prendre la décision eux-mêmes.
  
Cette faiblesse des revenus internes de l’Etat est une source permanente d’instabilité et une épée de Damoclès  planant sur la tête de tout gouvernement qui tôt ou tard doit faire face à des revendications populaires légitimes, voire au sein même de l’appareil de l’Etat. Si en 1981 les salaires et traitements représentaient 24,37% des dépenses totales de fonctionnement de l’Administration de l’Etat, aujourd’hui, quoiqu’il ait évolué constamment depuis ces dernières décennies pour se stabiliser autour de 45% au cours de ces 4 dernières années, il fait l’objet d’énormes pressions légitimes de la part de corps professionnels, notamment les enseignants du public.  

Le manque de civisme fiscal spontané freine ..

Dans ce contexte de méfiance généralisée, les Haïtiens peinent à payer à César ce qui lui revient de droit, ou pire, n’ont pas les moyens de lui rendre du peu qu’il donne. Certes, avec un taux de chômage chronique  se situant à 52% selon le gouvernement et la prédominance de l’économie informelle, cet exercice est du domaine du jeu de dupes.  De l’école gratuite au ramassage des déchets, de l’électricité en passant par des centres de santé, tout le monde a  droit à tout, mais beaucoup souhaite, que quelqu’un d’autre paie (l’étranger, la diaspora ou pire ses petits enfants qui rembourseront les fonds de PetroCaribe). Résultat des courses, l’Etat fait semblant de donner quelques services et les citoyens, quelques-uns, les mêmes, font semblant de payer et vice versa.

Certes, ceux qui  finissent par payer, doublement, triplement, quand finalement l’Etat  se réveille brutalement, au détour d’une pression d’une demande de services sociaux, le font souvent  au détriment de la création d’emplois ou de l’investissement privé. Mis à part le  civisme fiscal forcé qu’on impose aux fonctionnaires et salariés du privé de qui on prélève ladite part de César à la source, le reste est subi par les usagers, notamment les entreprises,  qui peinent à voir la contrepartie et la transparence dans les dépenses publiques.

Les défis de l’heure

Or, toute politique fiscale rigoureuse commence par le niveau de confiance que les contribuables accordent  à  l'administration fiscale parce qu’elle est transparente, équitable, simple à comprendre et qu’elle informe sur ses rentrées et sorties de manière lisible pour le commun des mortels.   Compte tenu des pressions sociopolitiques immédiates qui nuisent souvent aux bonnes politiques à long terme, la rigueur et la transparence doivent marcher de pair avec une certaine pédagogie.

Ce délicat tango entre l’exécutif, le Parlement et les agents économiques élargis  de la société civile doit  trouver la bonne cadence pour un juste équilibre entre les recettes nécessaires pour financer les nombreuses dépenses publiques que les citoyens réclament et  une politique fiscale favorable à l’investissement, à la production nationale  et à l’emploi. Pourvu que le ministère de l’Economie survive à la rigoureuse ministre  des Finances connue pourtant pour être une “pro-emploi”, car la chorégraphie est loin d’être simple. 

En conclusion, il n’y a pas de doute que les efforts pour la préparation dans les délais et les allocations de la présente loi de finances représentent un réel progrès. L’investissement social dans l’éducation de base est fondamental, primordial.  Mais, le MEF pourra-t-il résister aux tiraillements de tout bord pour maintenir également le cap sur les investissements publics et privés générateurs de revenus fiscaux et d’emplois à l’échelle du territoire qui  pourront nous sortir des contraintes du « tout et tout de suite » impossibles à résoudre à court terme. A moins de consacrer définitivement cette économie d’importation qui a montré ses limites. En cette période d’arbitrage budgétaire, « prioriser » est le maître-mot.

Nesmy Manigat
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

mercredi 1 août 2012

La Première Dame de la République rend hommage aux volontaires de la santé qui se sont dépassés durant les trois jours du Carnaval des Fleurs


Bureau de Communication de la Présidence
  
La Première Dame de la République rend hommage aux volontaires de la santé qui se sont dépassés durant les trois jours du Carnaval des Fleurs
·         Cent cinquante cinq (155) personnes soignées par le Centre d'urgence initié par la Première Dame
Port-au-Prince, mercredi 1er Août 2012 : La Première Dame de la République, Mme Sophia Martelly, adresse ses vifs remerciements aux volontaires de la santé qui se sont dépassés durant les trois jours du Carnaval des Fleurs, déroulé les 29, 30 et 31 Juillet au Champs de Mars, pour secourir les personnes en difficulté.
Ses remerciements vont spécialement à l'endroit de l'Office National d'Assurance, Travail et Maternité (OFATMA), des médecins, des infirmières de l'Université Notre Dame d'Haïti, des ambulanciers, des brancardiers et tous les autres volontaires qui, de par leur dévouement et  leur professionnalisme, ont su prodiguer les premiers soins à toutes les victimes.
Le Centre d'urgence, qui a été placé par la Première Dame sur le parcours du Carnaval (à l'Avenue de la République), a pu en effet soigner 155 personnes blessées, dont 90 pendant les deux premiers jours, et évacuer une dizaine d'autres. Tout en regrettant les incidents  ayant ponctué le déroulement de cette manifestation culturelle, Mme Sophia Martelly félicite la population pour son comportement combien fraternel et solidaire.
« Je sais que c'était difficile de transporter les blessés en plein défilé carnavalesque, surtout avec l'affluence  qu'on a eue à ce grand évènement, mais le peuple a compris la nécessité de faire ce geste fraternel.  C'est de cette entraide que  le pays a vraiment besoin pour sortir de là où il est », a déclaré Mme Martelly. Placer ce centre de soins d'urgence au cœur du Champ de Mars était, croit-elle, une décision réfléchie, en raison du service fourni.
La Première Dame juge utile de reproduire cette initiative dans d'autres circonstances, notamment à l'occasion des activités qui mobilisent beaucoup de personnes comme les fêtes patronales, dans l'objectif de continuer à apporter son soutien à la population.
-FIN-

Le Président de la République, satisfait de la réussite totale du Carnaval des Fleurs, remercie les acteurs impliqués


Bureau de Communication de la Présidence
 
Contact : Bureau de Communication
Phone : +509 46 43 32 86
 
Le Président de la République, satisfait de la réussite totale du Carnaval des Fleurs, remercie les acteurs impliqués
·         Les centaines de milliers de carnavaliers venus d'ici et d'ailleurs sortis satisfaits
Port-au-Prince, mercredi 1er Août 2012 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, s'est réjoui du bilan positif  du Carnaval des Fleurs, déroulé dans une ambiance festive les 29, 30 et 31 Juillet à Port-au-Prince. Le  mariage et l'harmonie des couleurs savamment  agencés au regard des normes esthétiques ont permis de projeter une meilleure image d'Haïti à la face du monde.
Le Chef de l'Etat adresse donc ses remerciements à tous ceux et toutes celles qui, d'une façon ou d'une autre, ont contribué à la pleine réussite de ce grand évènement culturel ayant drainé au Champs de Mars des centaines de milliers de personnes venues d'ici et d'ailleurs.
Le Président Martelly félicite particulièrement les organisateurs, les policiers  et les professionnels de santé qui ont assumé avec brio leurs responsabilités. Un remerciement spécial est aussi adressé aux carnavaliers ayant fait montre de solidarité.
La réalisation du Carnaval des Fleurs, dont l'annonce a été faite lors du Carnaval national des Cayes, prouve, une fois de plus, que S.E.M Michel Joseph Martelly est un Président qui tient parole.
L'organisation à succès du Carnaval des Fleurs traduit une nouvelle fois la détermination du Chef de l'Etat de soigner l'image d'Haïti, tout en œuvrant à l'amélioration des conditions de vie du peuple haïtien.
-FIN-

Le Premier ministre salue la réussite du Carnaval des Fleurs.

Bureau de Communication de la Primature

Contact : Bureau de Communication
Téléphone : +509 22 21 00 07 / +509 22 21 00 53
Email: communications@primature.ht 

Note de presse

Le Premier ministre salue la réussite du Carnaval des Fleurs

 Port-au-Prince, mercredi 1er aout 2012: Le Premier ministre, S.E.M Laurent Salvador Lamothe, au nom du Gouvernement de la République, exprime sa satisfaction quant au déroulement des trois jours  du Carnaval des Fleurs les 29, 30 et 31 Juillet 2012. Cette grande rencontre populaire   qui a mobilisé plusieurs dizaines de milliers de fêtards au Champ de Mars. 

Le Chef du Gouvernement salue particulièrement le dévouement des agents de la sécurité publique, des ambulanciers, les autres corps constitués de l'Etat et de tous les secteurs qui ont contribué au franc succès de cette réédition du carnaval des fleurs dont la dernière remonte à une quarantaine d'années. A cet effet, le Premier ministre rend principalement hommage à l'attitude raisonnable et responsable de l'ensemble des carnavaliers qui a occasionné une nette diminution de violence durant les trois jours.

 

Profitant de l'occasion pour saluer le leadership éclairé du

 Président de la République d'avoir pris la merveilleuse initiative de ramener à la vie le Carnaval des Fleurs, le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe invite tous les Haïtiens à se mettre ensemble pour relever d'autres défis fondamentaux auxquels fait face la nation haïtienne.

 

FIN

 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus SibertReconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

 

Un diplômé d'Harvard Université porte sur ses épaules l'espoir d'Haïti pour les jeux Olympiques de 2012

Un diplômé d'Harvard Université porte sur ses épaules l'espoir d'Haïti pour les jeux Olympiques de 2012



SAMYR-LAINE-3-570
La compétition de Laine est fixée au 7 Août a 5:30 AM.

Soumis à Tout Haiti le 1er Aout 2012 - - - Après 84 ans de quêtes sans succès de médailles aux Jeux Olympiques et surtout deux ans après le séisme le plus dévastateur de son histoire, la nation Haïtienne a un homme qui veut lui gagner une médaille et faire briller sur elle la lumière de la dignité : Samyr Laine, discipline triple saut. Laine est un jeune brillant avocat éduqué dans quelques unes des plus prestigieuses institutions des USA. De parents Haïtiens il décida de représenter Haïti aux Jeux Olympiques de Londres. Nous lui souhaitons tout le succès dans sa croisade noble et présentons ci-après un article qu'il publia sur des blogs américains sur son parcours et sa motivation a participer aux jeux.

Titre original: Harvard Grad Inspires a Nation at the 2012 Olympics in London
Traduction française de Marc-Arthur Pierre-Louis. Remerciements a Erilande Sully pour sa lecture.

http://www.touthaiti.com/culture-loisirs/479-un-diplome-d-harvard-universite-porte-sur-ses-epaules-l-espoir-d-haiti-pour-les-jeux-olympiques-de-2012


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES QUI ONT CAUSE LA PERTE D"HAITI

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haïti : Recettes fiscales et réalité sociodémographique

Haïti : Recettes fiscales et réalité sociodémographique

« Idées pour une ré-orientation de la politique économique du pays »

Par Gary Olius*

Soumis à AlterPresse le 16 juillet 2012

Pour la prochaine année fiscale, les autorités du Ministère de l'Economie et des Finances estiment que le budget de la République d'Haïti sera financé à hauteur de 50.07% par la communauté internationale. Cet apport, certes, est encore relativement élevé ; mais son niveau actuel constitue un progrès non négligeable par rapport aux années antérieures où il a été évalué, dans le pire des cas, à plus de 67%. En fait, il traduit toujours un degré de dépendance extrêmement contraignante si l'on considère son poids dans le budget d'investissements publics. Et, sous cet aspect, le quote-part relatif de l'aide externe (contribution de Pétro caribe comprise) dépasse le seuil des 80%. On ne peut pas s'étonner que l'Etat haïtien ne soit jamais parvenu à exécuter 40% des dépenses d'investissement.

Cette difficulté de consommation des crédits alloués ne s'explique pas par un problème de capacité d'absorption en tant que telle, comme on tente de le faire croire assez souvent, mais par un déficit de maitrise de l'exécution de cette partie du budget. La mise en œuvre d'une activité sous cette rubrique et le décaissement y relatif sont conditionnés au contrôle à priori des bailleurs de fonds et, pis est, à la compétence technique, à la bonne disposition ou même à la bonne foi des techniciens préposés à ces taches. Et on connait déjà les fâcheuses conséquences politiques de cet état de fait : ce sont les ministres et les chefs de gouvernements qui sont toujours mis sous la sellette. Rendus sur le-qui-vive par des parlementaires opérant au gage d'un Chef de l'Etat qui n'aime pas la forme de leur tête, ils sont intempestivement convoqués, interpellés et renvoyés sans aucune forme de procès. Réduire cette énorme dépendance par rapport aux bailleurs est un objectif hautement désirable, mais pas immédiatement réalisable. Il faudrait à court terme envisager un certain nombre de mesures originales et s'armer de courage et de persévérance politique pour les exécuter correctement, en dépit des grognes qu'elles pourront susciter.

In limine litis, il faut dire que la clef de voute de toutes ces éventuelles mesures réside dans la configuration démographique du pays, telle qu'elle apparait dans le rapport du recensement de 2003 et les projections subséquentes réalisées par les autorités compétentes en cette matière. Quand on a un pays où plus de 50% de la population ont moins de 21 ans et où 59.2% vivent en milieu rural, on a du souci à se faire ; car les conséquences sur les recettes fiscales sont énormes et, cela, pour deux raisons au moins. Primo, les jeunes de moins de 21 ans sont à 95% soit en situation d'apprentissage à l'école classique ou à l'université, soit en situation de chômage ouvert ou déguisé, et plus de 50% d'entre eux ne paient même pas une vignette ou un matricule fiscal. Secundo, 80% des Haïtien(ne)s vivant dans les zones rurales sont totalement décapitalisé(e)s à cause (i) de la destruction malveillante de leur cheptel porcin, (ii) du manque d'encadrement leur permettant d'augmenter leur production agricole exportable (café, cacao, pitre, vétiver, etc…), et (ii) du mépris scandaleux dont ils sont l'objet de la part des dirigeants gouvernementaux. De ce fait, ils ne sont pas à même d'être des contribuables sur qui l'Etat peut compter. Les autres 20% qui exercent une activité génératrice de revenus opèrent dans le secteur informel de l'économie nationale. On peut comprendre facilement que le fisc haïtien a une marge de manœuvre extrêmement réduite dans sa détermination à augmenter, malgré vents et marrées, les recettes de l'Etat.


Récemment, nous avions entendu quelqu'un dire, tout de go, que la perception - l'an dernier - de 45 milliards de gourdes pour une population de 10 millions d'habitant est une piètre performance. C'est vrai que la douane a des efforts à faire pour réduire le niveau de contrebande, si l'on tient compte du fait que sur 15 milliards d'importation (dont une bonne partie transite par la frontière commune avec la République Dominicaine) seulement 9 milliards ont été taxés et, ce, avec tous les biais qu'on connait. Mais du côté de la Direction Générale des Impôts, ce n'est pas tout à fait la même réalité. Déclarer sans nuance que la collecte totale de 45 milliards de gourdes est carrément une mauvaise performance c'est provoquer, peut-être inconsciemment, le risque d'une réaction émotionnelle de la part des plus hautes autorités politiques et l'élimination de l'eau de bain avec le bébé.


Par ailleurs, si l'on examine de plus près la pyramide des âges relative à la population haïtienne, on peut se rendre compte que les potentiels contribuables représentent moins de 40% de la population totale du pays, soit moins de 4 millions d'habitants. De cette quantité, plus de la moitié opère dans le secteur informel, donc ils sont propriétaires de négoces ou de petites entreprises qui échappent complètement au contrôle du fisc. Une grande part de l'autre moitié (à peu près 2 millions), sont des chômeurs ou des gens ayant entre 25 et 35 ans qui sont peut-être détenteurs d'idées bancables, mais dont l'accès au crédit est totalement fermé, faute de ne pas pouvoir exhiber les garanties chimériques qui sont généralement exigés par notre système bancaire. Au bas mot, la charge fiscale de tout le pays repose sur environ un million de personnes et un nombre limité d'entreprises. Partant de ces considérations sociodémographiques, la collecte de 45 milliards de gourdes de l'année fiscale écoulée est en soi un résultat appréciable, surtout si l'on se rappelle qu'on était seulement à deux ans du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 20102.

Avec une population aussi jeune, les autorités auraient intérêt à formater leur politique économique et fiscale de manière à intégrer progressivement les jeunes dans le tissu économique. Il est aussi extrêmement important d'envisager l'élaboration d'un programme de développement de l'entreprenariat chez les jeunes, assorti d'un mécanisme approprié d'accès au crédit pour la création de nouvelles entreprises. Dans ce cadre, l'âge serait un critère déterminant dans la sélection des projets à financer, pour éviter que ce soit la même minorité démographique qui s'impose comme le grand bénéficiaire d'un tel programme. Une disposition économique de ce type permettra d'augmenter le nombre effectif de contribuables et d'élargir ainsi l'assiette fiscale du pays.


Ce programme d' « entreprenariat-jeunes », pour être soutenable et durable, devra être couplé à des activités de sensibilisation intense auprès des écoliers et des jeunes universitaires. En cela les établissements scolaires et les facultés seront des lieux privilégiés pour poser les bases nécessaires à la concrétisation efficace d'un tel programme. Il faut dire en passant que l'Etat devra débourser une somme importante pour donner suite aux éventuelles idées que pourront générer plus de 20% de jeunes âgés entre 19 et 25 ans. Et si le Trésor public ne dispose pas de moyens suffisants pour prendre en charge un tel programme, l'Etat sera obligé de recourir à l'aide d'un bailleur international. Par ces temps de morosité économique quasi-généralisée, cela pourra s'avérer très difficile. Toujours est-il que la source de financement idéal serait un prêt, étant donné l'impact espéré sur les recettes fiscales et la solvabilité ou la capacité de rembourser du pays.


De toute évidence, l'Etat haïtien n'aura pas beaucoup de choix s'il souhaite effectivement développer durablement ce pays. Il a sur les bras une population dont 50% sont des jeunes de moins de 21 ans et il lui est obligatoire d'investir massivement dans leur éducation et leur formation. C'est un pari sur l'avenir avec lequel il ne peut pas se permettre de badiner. La mise en œuvre du Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO) est un pas dans la bonne direction, il reste maintenant à emboiter le pas et à doter le pays de trois grands pôles de formation universitaire. Il y a déjà une université dans le Nord qui peut se spécialiser dans les questions de transformation industrielle, dans l'ouest l'UEH et d'autres centres universitaires peuvent continuer à développer des filières de formation diversifiées. Mais dans les trois départements du cône Sud, la filière de production de biens et de services touristiques devra être privilégiée. Additionnellement des dispositifs appropriés devront être mis en place pour faciliter la mobilité des potentiels étudiants d'un pôle à un autre. C'est la voie royale à suivre pour sortir le pays de son marasme et de son ultra-dépendance par rapport à la communauté internationale. Tout le reste est blablabla pour amuser la galerie…

……………

* Économiste, spécialiste en administration publique Contact : golius_3000@hotmail.com

Source: Alterpresse

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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