INFORMATION, NEWS; OPINIONS POLITIQUES -- Vous êtes sur le Blog du journaliste Cyrus Sibert. Subscribe to www.youtube.com/@reseaucitadelle
Le choléra découvert, en Haïti en octobre 2010, est devenu au fil du temps un problème de santé publique. En vue de l'éradiquer, des représentants d'institutions publiques et ONG internationales se retrouvent autour d'une table pour réfléchir sur des actions concrètes à entamer, a observé Haïti Press Network.
Cet atelier d'échange, qui se déroule ce mardi au local de l'OPS/OMS à Port-au-Prince, regroupe des cadres du Groupe consultatif technique (GCT) sur l'eau et l'assainissement, de la Direction nationale d'eau potable et d'assainissement (Dinepa), du ministère de la Santé publique, de l'OPS et d'Organisation internationales évoluant dans le domaine de l'eau potable.
Cette rencontre devrait permettre aux participants de savoir comment les projets de stratégie, les activités et les postes budgétaires des composantes eau et assainissement de ce plan doit être renforcé pour favoriser la confiance des partenaires financiers.
« La vaccination, le choléra, la réduction de la mortalité maternelle, la planification familiale constituent l'ensemble des défis pour le ministère de la Santé publique», a fait savoir la ministre de la Santé, Florence Guillaume Duperval, à l'ouverture de la journée de travail.
Elle dit compter sur l'appui des partenaires nationaux et internationaux du ministère pour l'aider à accomplir sa mission notamment à « éradiquer » le choléra à travers le pays d'ici 2022.
Le directeur général de la Direction nationale d'eau potable et d'assainissement (Dinepa), Lionel Duvalsaint, lui, a attiré l'attention des participants sur l'importance de l'eau potable dans la lutte contre le choléra.
« Il est urgent que des actions concrètes soient menées dans le pays pour faire face à ce fléau. Il faut pouvoir donner de l'eau potable à la population », a-t-il déclaré, reconnaissant que, faute de moyens financiers, l'institution qu'il dirige n'arrivait pas à remplir sa mission convenablement.
Sylvestre Fils Dorcilus
dsylvestrefils@yahoo.fr
En visite de 3 jours en Haïti, (1er-3 octobre), le Secrétaire général de l'Institut International pour la Démocratie et l'Assistance Électorale (IDEA International), M. Vidar Helgesen, a rencontré lundi de façon séparée, la directrice du Conseil électoral permanent, Mme Gabrielle Hyacinthe, des représentants de partis politiques et l'Ambassadeur de l'Union européenne en Haïti, a constaté Haiti Press Network.
Le secrétaire général de cette institution, accompagné de sa conseillère spéciale, Mme Hellen Kavanagh Barglund, s'est entretenu avec des représentants d'organisations démocratiques et de partis politiques autour de sujets liés essentiellement à la vie politique en Haïti.
Les échanges avec la directrice du Conseil électoral permanent, ont surtout porté sur des aspects techniques de l'institution tels que : la mise en place des mécanismes du processus électoral, les déficits accumulés en matière de capacité par le personnel de l'institution électorale, le manque de moyens et les aspects techniques.
Mme Hyacinthe n'a surtout pas hésité à faire part des problèmes enregistrés dans le cadre du processus électoral, duquel les enjeux et les défis, souligne-t-elle, sont de taille. Toutefois, elle dit vouloir transformer le Conseil électoral permanent en une institution technique ayant essentiellement pour mission d'organiser des élections démocratiques, libres et honnêtes dans le pays.
« Actuellement, je suis en train de faire un plaidoyer pour enlever l'Observatoire électoral au sein du CEP, afin d'en faire un bureau à part entière », a-t-elle laissé entendre d'un air jovial, après avoir savouré les compliments du Secrétaire général d'IDEA pour avoir pensé travailler en collaboration avec différents secteurs.
La directrice générale qui s'est montrée par ailleurs très enthousiaste à travailler en accord avec IDEA International dans le cadre du renforcement institutionnel, a fait savoir que ses préoccupations premières consistent à renforcer le personnel du CEP, notamment en région et élaborer un manuel de procédure.
La rencontre avec des partis politiques
Compte tenu du rôle fondamental des partis politiques dans le jeu démocratique, un peu plus tard dans la journée, la série de rencontres s'est poursuivie à l'hôtel Montana avec divers membres de partis.
M. Helgesen, admirablement accompagné par l'équipe du bureau d'IDEA International en Haïti, dirigée par l'ex-ministre haïtienne de la Culture et de la Communication, Mme Marie-Laurence Jocelyn Lassègue a eu, dans une ambiance sereine et cordiale, des échanges avec plus d'une quinzaine de représentants de structures politiques haïtiennes.
À la demande du Secrétaire général, plusieurs représentants de partis ont, tour à tour, exposé les problèmes auxquels sont confrontées les partis politiques en général dans le pays.
Ils ont particulièrement fait état de faiblesses liées au manque de moyens financiers, au déficit flagrant de ressources, au vide juridique et réglementaire, mais surtout à l'ignorance de la population vis-à-vis du fonctionnement des partis politiques.
Tout en souhaitant le rassemblement des partis et un dialogue continu entre ceux-ci et la population, le Secrétaire général d'IDEA a proposé les responsables de ces organismes politiques, de définir de façon concrète, les besoins réels des partis en dépit, dit-il, de leurs idéologies divergentes.
Comptant sur l'accompagnement d'IDEA International, un représentant de la Fusion a sollicité formellement l'aide de cette instance en matière médiatique. Il a par ailleurs demandé à l'IDEA d'offrir aux partis quelques heures d'antenne sur une ou deux stations de radio ou de télévision les plus écoutées du pays. Ce, dans le souci d'entreprendre une campagne permanente d'éducation politique et civique de la population qui, dit-il, choisit généralement ses élus par émotion.
Après ces deux rencontres, M. Vidar Helgesen a rencontré un peu plus tard dans un autre espace, l'Ambassadeur de l'Union européenne en Haïti.
Texte : Alix Laroche
Photo : Richarson Dorvil
Source: HPN
 |  |
 | |
Les Chinois en Haïti ont célébré, le mardi 25 septembre dernier, à Port-au-Prince, le 63e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. C'était l'occasion pour le représentant du Bureau de développement commercial de la Chine en Haïti, Wang Shupping, de réaffirmer le soutien de son gouvernement à Haïti et de magnifier les relations d'amitié qui existent entre les deux pays
∙ Après l'exécution des hymnes nationaux haïtien et chinois, le représentant officiel de la Grande Chine en Haïti a salué l'honneur que les convives font à son pays en répondant à l'invitation. De nombreuses personnalités des milieux diplomatiques, politiques, économiques et culturels du pays ainsi que l'ensemble des ressortissants chinois vivant en Haïti ont pris part à cette cérémonie qui s'est déroulée dans les salons de l'hôtel Karibe (Pétion-Ville).∙
Dans son discours de circonstance, M. Wang Shupping a précisé que la Chine s'est développée à un rythme assez rapide pendant ces dernières décennies. En 2011, le PIB de la Chine a enregistré une croissance de 9,2% par rapport à l'année précédente pour atteindre 7 000 milliards de dollars américains, soit 10,5% du PIB mondial. «L'augmentation de la richesse sociale, a souligné le représentant de la Chine populaire en Haïti, permet à la population chinoise de partager les fruits du développement et d'améliorer ses conditions de vie».∙
Concernant la coopération économique et commerciale de la Chine avec les pays de l'Amérique latine et de la Caraïbe, dont Haïti, Wang Shupping dira que le volume des échanges commerciaux s'est chiffré à 242 milliards de dollars américains en 2011 et les échanges commerciaux entre les deux parties ont augmenté annuellement à plus de 30%. «La chine est déjà le deuxième partenaire de commerce et le deuxième investisseur dans les domaines tels que les finances, l'infrastructure, la haute technologie, l'agriculture, les ressources naturelles et l'énergie», énumère M. Shupping.Intensification des relations sino-haïtiennes
∙ Abordant la question des relations bilatérales entre Haïti et la Chine, le diplomate a signalé la présence de son pays aux côtés d'Haïti. Présence qui s'est intensifiée au lendemain du séisme du 12 janvier 2010. Malgré la distance de 10 000 km qui sépare les deux pays, les relations bilatérales Chine-Haïti sont régulièrement consolidées, développées et diversifiées non seulement dans le cadre de la coopération économique et commerciale, mais aussi dans le domaine culturel et dans la formation des ressources humaines.∙
Dans le cadre de cette coopération, M. Shupping a rappelé que c'est à partir de 2004 que la Chine a envoyé plus de 1 000 policiers en appui à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah). Ces policiers chinois ont apporté leur contribution à la stabilité en Haïti et leur travail est hautement apprécié par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Haïti.∙
D'un autre côté, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont multipliés au cours des dix dernières années. Les motocyclettes de marque Jalling fabriquées en Chine et les voitures chinoises sont très répandues en Haïti. Il y a aussi le textile, les matières plastiques et les articles électroménagers. Une centaine de commerçants haïtiens effectuent annuellement des voyages en Chine. Le montant des échanges commerciaux entre les deux pays atteint plus de 100 millions de dollars américains par an.Appui chinois à l'éducation haïtienne
∙ Chaque année, le gouvernement chinois accorde dix bourses d'études à des étudiants haïtiens, et ce, dans divers domaines : polytechnique, agronomie, management, comptabilité, finance, commerce, etc. Les bourses sont accordées aux étudiants haïtiens pour un an, normalement ils doivent rester en Chine pendant cinq ans au moins. Dans ce cas-là, les étudiants haïtiens doivent chaque année prolonger leur séjour. Actuellement, nous avons plus d'une cinquantaine de boursiers haïtiens qui étudient dans l'Empire du Milieu. Beaucoup d'entre eux sont déjà retournés en Haïti et mettent leur savoir au service du pays.∙
Il a, par ailleurs, souligné qu'Haïti se trouve actuellement dans un moment très crucial avec la reconstruction qui est en cours. «C'est une lourde tâche pour l'actuel président haïtien. Nous avons constaté des changements et réalisations importants depuis l'année dernière. Il faut citer, entre autres, l'installation du Conseil électoral permanent (CEP), du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), le relogement des sans-abri, l'emploi et l'agriculture ainsi que le projet du parc industriel de Caracol et les autres parcs en gestation dans la région métropolitaine de Port-au-Prince», reconnaît M. Shupping, soulignant que le gouvernement haïtien s'est doté d'un concept de diplomatie d'affaires, qui est à la fois novateur et fortement adapté à l'environnement global de la politique internationale et aux exigences de la reconstruction et du développement d'Haïti.∙
De plus, le représentant officiel de la Chine déclare qu'il est heureux d'affirmer que les relations bilatérales entre les deux pays demeurent stables, amicales et actives. Étant toujours aux côtés d'Haïti, il a fait savoir que son pays continuera à apporter son plein soutien au gouvernement haïtien. Nous sommes optimistes pour l'avenir d'Haïti, car les autorités haïtiennes se donnent comme objectif clair et même ambitieux, pour l'avenir du pays, de faire passer Haïti de la 174e place en 2012 au top 50 dans le Doing Business en 2013. «Notre bureau, malgré son statut, a un rôle prépondérant qui est de promouvoir les relations entre les deux pays», a relevé le diplomate avant de souhaiter qu'Haïti et la Chine continuent d'avoir de bonnes relations sur la scène internationale et au niveau des Nations unies.∙
La ministre de l'Economie et des Finances, Marie-Carmelle Jean-Marie, qui participait à cette cérémonie, a, pour sa part, salué au nom du président de la République, Michel Joseph Martelly, et le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe, la bonne tenue des relations entre les deux pays et souhaité qu'elles se renforcent au bénéfice du peuple haïtien, et bien entendu des Chinois.∙
«En cette occasion, je veux surtout mettre l'accent sur l'importance des liens d'amitié qui unissent les peuples haïtien et chinois. Les relations commerciales entre les deux pays sont appelées à se renforcer. D'ailleurs, il y a de plus en plus d'entrepreneurs chinois qui sont intéressés à venir investir en Haïti. J'espère qu'ils contribueront à l'édification d'une Haïti moderne et prospère», a indiqué la ministre avant de souligner que l'amitié sino-haïtienne se renforcera et se perpétuera.Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.comDominique Domerçant
Source: Le Nouvelliste,
L'échec de la manifestation du dimanche et la marée humaine qui accompagnait le président Martelly de l'aéroport au palais est un signe évident que la nation haïtienne dans toute ses composantes est en avance sur la classe politique qui traine encore les approches politiques qui ne font plus recette en 2012.
Cette opposition fait la surenchère en tout et sur tout. Elle fait une propagande que les politiques savait faire pendant la deuxième guerre mondiale à savoir le « début c'est déjà la fin ». Le peuple avec tout son lot de tracas, ne cède pas à la sirène du découchage et préfère à vaquer librement à ses petites occupations de survivance. La population dans son désarroi le plus profond est lucide et entend divorcer avec la méthode de la chair à canon. La leçon de cette sagesse politique doit porter tout un chacun à comprendre la dynamique politique sur les vrais enjeux des populations.
Nous avons en mémoire les diverses allégations avancées par les opposants au Martellisme qui est une force idéologique montante en ce qu'il charrie comme obligation de résultat, dynamisme agissant, la transparence dans les affaires de l'Etat. Cette masse critique qui est en train de construire à l'intérieur du peuple inquiète les immobilistes. Le rythme politique imprimé par le président Martelly laisse tous les compétiteurs dans une autodéstabilisation parce qu'ils sentent venir leur retraite politique définitive.
Nous disons que tout domaine de la vie sociale comme la politique a ces principes encore que la politique haïtienne a des spécificités à elle-même. Donc, il est de bon sens que ces acteurs politiques aillent dans la direction de la modernité politique versus construction des institutions publiques.
Nous craignons dans cette confusion le manque d'intérêt pour la stabilisation politique d'Haïti dans les Caraïbes et toute l'Amérique Latine. Le peuple haïtien ne veut plus faire les frais d'une certaine presse internationale anti-Haïti, anticipe avec maturité les offres de désordres et de
troubles politiques des Moise Jean Charles, Paul Denis et les autres suiveurs.
Le message est clair, le divorce du peuple avec les vieilles méthodes est commencé. Maintenant, la nation haïtienne veut penser son avenir et son pays. Messieurs, mesdames les opposants, Prenez garde de ne pas être à cote de la marche de l'histoire.
 | |
 | |
