mercredi 29 novembre 2017

Kedler Augustin / Laurent Lamothe : le rapport Beauplan est «illégal, irrecevable» et «scandaleux» .-

Kedler Augustin / Laurent Lamothe : le rapport Beauplan est «illégal, irrecevable» et «scandaleux» “Le Sénat est frappé de forclusion.”, “seule la Cour des comptes est habilitée au post-contrôle”,  “c’est une violation de la Constitution”, le clientélisme et le caractère politicien de l’enquête prouvent qu’il s’agit  d’un abus de pouvoir à des fins de persécution politique, donc d’une violation des droits humains; Ce qui est passible de la Cour Inter-Américaine de Justice. #Petrocaribe — #ReseauCitadelle #LeRecit





L’analyse du sénateur du Nord-ouest, Me. Kedler Augustin sur Scoop fm et la conférence de presse de  l’ancien PM Lamothe démontrent arguments à l’appui que le rapport Beauplan est «illegal, irrecevable» et «pas sérieux».

Deux jours avant la tenue de la séance du sénat autour du rapport concernant la gestion des fonds de Petro caribe, le sénateur Kedler Augustin argumente sur le plan du droit et déduit que le rapport présenté est illégal et irrecevable.


Le sénateur Kedler Augustin / archives

C’est dans l’émission «Haïti Débat» de radio SCOOP FM ce mardi 28 novembre 2017 que Me. kedler Augustin a donné son appréciation du rapport. Au cours de son intervention, le professeur Augustin a montré sa volonté d’enlever le costume de «tèt kale» et mettre celui d’un analyste objectif.
Pour établir son avis envers le rapport, le juriste a particulièrement souligné la page sept du rapport (où la commission n’a considéré que les gouvernements de Préval et de Martelly, or la période d’étude va de 2008 à 2016, ce qui comprend également le gouvernement Privert). En effet à la page 7, on peut lire l’extrait suivant : 
«Les périodes annuelles allant de septembre 2008 à septembre 2016 couvertes par le mandat de la Commission ont vu deux (2) Chefs d’États se succéder, René Garcia PREVAL et Joseph Michel MARTELLY. Sous l’Administration de ces deux (2) Chefs d’États, cinq (5) Gouvernements ayant à leur tête cinq (5) Premiers Ministres, se voyaient installés.»
Pourquoi le rapport est-il illégal et irrecevable ?
Basant sur la constitution, pour faire suite à ce rapport ; seule la Haute cour de justice pourrait intervenir, or selon le sénateur, cette cour ne peut infliger des sanctions contre les personnes indexées que si ces dernières sont encore en poste car à l’article 189.1 de la constitution, en parlant de la Haute cour de justice, on lit ce qui suit :
« Elle ne peut prononcer d’autre peine que la destitution, la déchéance et la privation du droit d’exercer toute fonction publique durant cinq (5) ans au moins et quinze (15) au plus. »
En revanche, il ajoute que les principales personnes indexées dans le rapport ne sont pas en poste.
Le juriste, a encore souligné des vices de forme à la page huit (8) où il est démontré que 
 «le temps de recouvrement des comptes à recevoir […] provenant de la vente des produits pétroliers aux compagnies locales démontre que les modalités de paiements ne sont pas respectées.»
 Jovenel Moïse dans  le rapport
 Plus loin à la page 49 du rapport, là où il est question des contrats de projets des lampadaires ; le sénateur a relevé des conclusions fautives faites par la commission dans le rapport concernant le contrat signé avec la compagnie COMPHENER S.A de Jovenel Moïse qui, selon les commissaires aurait surfacturé les prix d’installations. 
Voici le commentaire de la Commission que nous lisons à la page 71 du rapport :
«Ce contrat de fournitures et dinstallation de 65 lampadaires dans la localité Savanettes et 
Mont-Organisé. Passé de Gré à Gré , il fut signé le 11 janvier 2013, entre le BMPAD et la 
firme COMPHENER S.A représenté par Jovenel MOISE sans l’approbation de la CSC/CA 
et ni l’obtention du certificat de non objection de la CNMP.
Le montant du contrat est 4, 949,389 Gourdes. Dont le cout moyen d’un lampadaire est de 
76,144 Gourdes dans le cadre de ce projet. Tandis que le cout moyen d’un lampadaire d’une 
autre firme est de 37,077 Gourdes. D’où un ecart de 39,067 Gourdes.
Le montant décaissé est de 4, 875,148 Gourdes.
Les 2 % à prélever pour le compte de la DGI ont été effectués et versés.»


Laurent Lamothe en conférence de presse/28 nov 2017

Par ailleurs, l’ex-premier ministre Laurent S. Lamothe lors d’une conférence de presse ce mardi 28 novembre a également critiqué le rapport Beauplan, en se défendant preuves à l’appui,  D’un autre côté l’ancien premier ministre et son équipe font état d’environ «40 allégations mensongères». Laurent Lamothe s’est  notamment questionné sur l’objectivité de ce rapport rédigé par des sénateurs de l’opposition, durant cette présentation que l’homme d’affaires qualifie «d’analyse technique et politique»  qui conclut que le rapport est scandaleux, visant ternir l’image de l’entourage du président Jovenel Moïse, ce qui n’est « pas sérieux » regrette l’ex-chef de gouvernement.

mardi 28 novembre 2017

#Haiti #Pédophilie : De nouvelles accusations contre monsieur Michael Geilenfeld.-


#Haiti #Pédophilie : De nouvelles accusations contre monsieur Michael Geilenfeld.-

Six ans après notre premier article concernant les allégations persistantes d’abus sexuels contre des enfants de l’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 et le traitement anormal de ce dossier par l’Etat haïtien, la justice haïtienne et les responsables de l’ONG “Heart with Haiti”, Monsieur Rod Khattabi, un ancien agent expérimenté de l’Agence américaine HomeLand Security et décoré à plusieurs reprises pour ses services à travers le monde, vient de déposer par devant un tribunal de Portland, Maine (USA), une déclaration sous serment (Affidavit) qui confirme notre enquête journalistique, tout en renforçant les accusations avec de nouveaux témoignages, de nouvelles preuves et des détails.

Comme il est impossible pour des victimes de pédophilie et d’abus sexuels d’obtenir justice en Haiti, les jeunes qui accusent Monsieur Geilenfeld espèrent que la justice américaine sanctionnera leur bourreau.

En effet, depuis plus d’un an, les victimes de l’orphelinat Saint Joseph attendent une décision de la Cour d’Appel de Port-au-Prince. L’accusé qui devait se présenter à la bar a mystérieusement obtenu ce blocage favorable. Aussi, est-il bruit que l’accusé contre qui existerait un mandat d’amener suite à d’autres plaintes, est en cavale en République Dominicaine où il continue de voir des jeunes haitiens.

Qu’est ce qui empêche à la justice haïtienne de convertir ce mandat d’amener en mandat d’arrêt international?

Triste réalité, dans un pays qui condamne l’esclavage en Libye, alors que sur son territoire, l’esclave des enfants (restavèk), la traite des enfants et les abus sexuels sur mineurs sont traités avec légèreté.

A @ReseauCitadelle, nous croyons que le temps, l’allié du juste, nous donnera toujours raison.

Nous vous invitons à lire le témoignage sous serment de l’Agent Spécial Rod Khattabi à l’adresse :

https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/affidavit-of-a-former-homeland-security-investigator-bring-more-accusations-against-michael-geilenfeld

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
26 novembre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

lundi 27 novembre 2017

#Haiti - Les enquêtes d’un Sénat fou : Décès du juge Jean-Serge Joseph, la nationalité de Martelly, #Petrocaribe.-


Pourquoi il nous faut “une vérification juri-comptable (forensic audit) conduite par une firme étrangère dont la réputation est au-dessus de tout soupçon”, une enquête technique et apolitique? (Texte de Cyrus Sibert)

1- Parce que le Sénat haïtien est réputé pour ses enquêtes politiques, diffamatoires et mensongères qui ne correspondent pas à la réalité.

Exemples : 

L’enquête sur la mort du juge Jean Serge Joseph (le samedi 13 juillet 2013), pour laquelle une Commission Sénatoriale ad hoc avait recommandé la mise en accusation du président Joseph Michel Martelly, du premier ministre Laurent Salvador Lamothe et du ministre de la justice Jean Renel Sanon (1) et qui par la suite fut démentie formellement par le rapport d’autopsie du “Bureau du coroner du Québec”.

En effet, « Le résultat de l’autopsie et l’analyse toxicologique permettent cependant de conclure que le décès de Jean Serge Joseph est le résultat d’une hémorragie cérébrale spontanée», lit-on dans le rapport d’investigation du coroner. (2)

N’était-ce cette autopsie, résultat d’une enquête technique d’une agence sérieuse du Canada, le Sénat haïtien aurait continué à accuser Michel Martelly, Laurent Lamothe et Jean-Renel Sanon de crime de sang.

Qui pis est, ces personnalités que des Sénateurs avaient vilipendé injustement dans la presse nationale et internationale, n’ont eu droit à une excuse officielle du Parlement haïtien.

Aussi, doit-on se rappeler des accusations du Sénateur Moise Jean-Charles, présentant le président Michel Martelly comme détenteur d’un passport américain.

Ce Sénat fou a lancé une enquête, gaspillé des ressources de l’Etat. Et, n’était-ce l’intervention de l’Ambassadeur des Etats-Unis pour rejeter leur accusation et confirmer que le “Président haïtien n’est pas un citoyen américain”, ils auraient continué avec leur accusation mensongère en vue de destituer le chef de l’Etat et de faire main basse sur le pouvoir Exécutif.

Nous supportons l’idée d’une enquête technique internationale et apolitique sur #PetroCaribe afin de déterminer les vrais coupables, la responsabilité de Youri Latortue dans la gestion des projets de reconstruction des Gonaives, l’origine du financement de la campagne de Beauplan, le financement de la campagne électorale de l’INITE en 2010, les trafic d’influence des Sénateurs, etc.

Le citoyen Serge Pierre-Pierre est allé aux extrêmes en proposant : “DE FAIRE VÉRIFIER PAR LES EXPERTS DE LA MINUJUSTH EN LA MATIÈRE, CETTE UNIÈME FACE DE LA FORCE D'OCCUPATION/SURVEILLANCE ONUSIENNE DEPUIS 1994…”

Nous sommes d’accord, pourvu que les corrompus n’arrivent pas à enterrer la vérité avec cette mascarade d’enquête sur #PetroCaribe.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 novembre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://t.co/jeR8LSzneW
—————-
1- http://www.alterpresse.org/spip.php?article15176#.WhxamLaZNp8

2- http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/128443/Le-juge-Jean-Serge-Joseph-est-mort-de-cause-naturelle-revele-son-autopsie.html

Lisez aussi : #Haiti #Petrocaribe — Consensus citoyen pour une enquête technique et apolitique.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/11/haiti-petrocaribe-consensus-citoyen.html

dimanche 26 novembre 2017

Les accusations #Petrocaribe #Haiti, les armes de destruction massive en #Irak ou la technique du combat politique par la désinformation.-


Les accusations #Petrocaribe #Haiti, les armes de destruction massive en #Irak ou la technique du combat politique par la désinformation.- (Texte de Cyrus Sibert)

L’interview de Madame Marie-Lucie Bonhomme réalisée avec le Sénateur Evalière Beauplan sur son Rapport #PetroCaribe, rappelle étrangement la présentation du Général américain Colin Powell devant le conseil de sécurité, quand il devait convaincre la communauté internationale du mensonge que l’Irak de Saddam Hussein possédait encore des armes de destruction massive représentant une menace pour la sécurité internationale.

L’histoire et la sociologie étant deux (2) béquilles indispensables à une bonne analyse politique, on ne peut pas ignorer ces faits qui participent d’un cynisme politique déstabilisateur, au mépris de l’homme, de la vérité et des intérêts supérieurs des peuples.

Le président de la Commission Sénatoriale d’enquête ne pouvait pas répondre à une question simple de madame Bonhomme, à savoir : Pourquoi, n’avait-il pas contacté les personnes concernées pour leur informer des possibles irrégularités constatées, de leur donner la possibilité de réagir, avant de les accuser formellement dans un document officiel du Sénat, au risque de leur causer de graves préjudices?

En effet, dans le livre “The CIA and the Culture of Failure: U.S. Intelligence from the End of the Cold War”, John A. Diamond explique ce comportement malsain de certains dirigeants politiques. L’auteur raconte, preuves à l’appui, comment les hommes politiques ont tendance à exiger la justification d’une idée ou d’une opinion préconçue, dans le but de justifier un projet politique préétabli. Ces dirigeants politiques mobilisent des ressources faramineuses sur des histoires imaginaires, au lieu de réagir suivant les rapports fondés sur des faits concrets et la vérité.

Par exemple, l’Irak. Dick Cheney, est arrivé à la Maison blanche avec son projet d’envahir ce pays pour des raisons
1- économiques : pétrole,
2- idéologiques : a) Droite religieuse, b) Fukuyama : théorie fin de l’histoire, c) Religieuse : Jardin d’Eden, berceau de l’histoire biblique,
3- géopolitiques.

Au lieu de suivre les rapports d’intelligence disponibles, il exige que les agences de renseignement justifient son projet d’invasion.

En ce sens, les opérateurs en intelligence doivent inventer des faits, provoquer des incidents, créer toutes sortes d’histoires farfelues capables de créer le “casus belli” justifiant l’entrée en action de la machine de guerre des Etats-Unis d’Amérique. Le tout, relayé par des médias complices, par des Journalistes naifs, corrompus ou incompétents. Ce qui empêche aux agences de renseignement de suivre des évolutions de situations concrètes comme l’effondrement de l’Union Soviétique ou les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Tout rapport qui ne concerne pas l’objectif visé, étant classé sans suite.

Les reportages dans les médias étrangers sur le Rapport #Beauplan rappellent tristement le cas de Judith Miller, cette journaliste americaine du New York Times, controversée parce qu’elle a relayé les campagnes de désinformation de la CIA contre Mouammar Kadhafi. Même récipiendaire d’un prix Pulitzer, elle s’est laissée manipuler par les agences de renseignement, jusqu’à supporter les accusations mensongères de Washington contre Saddam Hussein.

Nous vivons actuellement la même réalité, en Haiti, dans le cadre du dossier #PetroCaribe.

- Durant le quinquennat du Président Michel Martelly, l’opposition politique formée par la coalition électorale qui n’a pas réussi à garder le pouvoir conformément aux prévisions du président René Préval et de son parti INITE, a martelé sans cesse dans la presse, toute sorte de mensonge sur la gestion du fonds #PetroCaribe.

C’était une arme de combat anti-TET-KALE; et, on peut imaginer que les services de renseignement des Etats-Unis qui n’ont jamais digéré les ambitions géopolitiques du Venezuela dans la région, ont bien apprécié cette campagne anti-PetroCaribe.

Si pour MOPOD/Pitit Dessalines/Lavalas l’objectif visait à empêcher au peuple haïtien d’avoir un bon souvenir des réalisations du président Michel Martelly et de son mouvement TET-KALE, les ennemis du Venezuela en obtiennent une perception négative de cette générosité du président Hugo Chavez. Ne soyez pas surpris s’ils ont une main invisible dans toute cette campagne visant à salir les efforts de solidarité d’un gouvernement socialiste de l’Amérique latine.

Durant toutes les manifestations et des 260 émissions “Ramase” organisées pendant les cinq (5) ans, sans compter les autres talk-show politiques, #Petrocaribe a toujours été présenté comme une vaste opération de corruption, de dilapidation et de détournement de fonds.

Ce n’était pas l’unique campagne d’ailleurs. 1- Il y a eu cette désinformation sur les intentions du président Martelly de ne pas organiser des élections; alors que l’opposition bloquait le vote de toute loi électorale au parlement; 2- Faut-il rappeler cette campagne de désinformation qui accusait à répétition #PHTK/TET-KALE de fraudes électorales massives. N’était-ce la présence des observateurs internationaux au Centre de Tabulation, ces politiciens rétrogrades, de mauvaise foi, liés à des oligarques haïtiens qui contrôlent les grands médias et corrompent des correspondants de presse internationaux, auraient continué à bloquer le processus électoral en Haiti au profit d’une transition sans fin.

Entretemps, rien n’est dit sur les sommes faramineuses absorbées par les compagnies électriques. Aussi, a t-on l’impression que #Petrocaribe n’existait plus sous la Présidence provisoire de Jocelerme Privert, qui n’a réalisé que le seul projet de réhabilitation du pont de la “Route 9”, malgré les centaines de millions de dollars décaissés par son administration.

- Logiquement, après toutes ces accusations sans fondement, comme les américains l’ont fait pour l’Irak avec Colin Powell, il est impératif d’inventer les voies et moyens pour les justifier. Et, cela passe par la fabrication de rapports basés sur des inventions mensongères, diffamatoires, des assertions qui ne cadrent pas avec la réalité.

En ce sens, on ne peut attendre rien de sérieux d’aucune enquête réalisée par ces politiciens. Car,
si pour l’Irak le mensonge à justifier était « l’existence des armes de destruction massive imaginaires” , pour ceux qui cherchent à évincer TET-KALE du pouvoir, le mensonge à justifier est “la dilapidation ou la disparition imaginaire des fonds #Petrocaribe ”.

Un mensonge qui ne correspond pas avec la realité. Vu que

1- tout le monde sait qu’Haiti a été récemment détruit par un tremblement de terre;

2- les dégâts sont évalués à 14 milliards de dollars, sans compter les cyclones, les ouragans, les intempéries, chikungunya, sécheresse, le choléra et les manifestations violentes ou instabilité politique. Ce qui donne un montant d’environ, 25 milliards de dollars de dégâts;

3- il n’est un secret que la communauté internationale n’a pas respecté ses promesses d’octroyer à Haiti une aide financière de 9 milliards de dollars pour sa reconstruction.

4- Les bailleurs de fonds se sont contentés de financer l’aide d’urgence et humanitaire à savoir : les camps de tentes, l’eau, nourriture, produits d’hygiène et de subventionner des sinistrés à travers le programme “Cash-for-work”.

Alors, si l’argent #Petrocaribe avait disparu comme on le prétend, comment les gouvernements qui se sont succédé, de 2008 à nos jours, ont-ils pu construire tant d’infrastructures?

Sous le gouvernement Martelly-Lamothe, 185 projets ont été budgétisés en 2 ans et demi. Si on ajoute à cette liste l’unique projet de Privert, à savoir la réhabilitation du pont de la “route neuve”, on peut dire 186 projets à partir de 2011; sans compter les réalisations de René Préval.

Avec quel argent, l’Etat haïtien a t-il financé la sortie du pays des décombres du 12 janvier 2010?

On s’amuse à crier au scandale pour le 1.7 milliard de #PetroCaribe, dépensé dans des infrastructures ou des projets sociaux, alors qu’on garde le silence sur les 2.7 milliards de dollars dépensés à travers l’électricité ou le #Blackout. Un silence qui traduit le contrôle des oligarques haïtiens sur la conscience des politiciens traditionnels.

Pourtant, à l’arrivée du gouvernement Martelly-Lamothe on a opéré un renforcement des procédures de décaissement des fonds #Petrocaribe. Car, avant, le président de la République et le Premier ministre effectuaient les dépenses directement. Eh bien, sous la Présidence de monsieur Martelly, les décaissements sont réalisés en douze (12) étapes. De plus, le gouvernement Martelly/Lamothe avait budgétisé les fonds, ce qui rend plus difficile tout détournement. (Voir tableau organigramme de décaissement)

Face à cette campagne de désinformation contre #PetroCaribe, il y a:
- La route Pétion ville- Furcy,
- La route de Fermathe,
- La route de Frères,
- La route de Canape-vert,
- Les rues du Centre-ville de Port-au-Prince
- La route de Cité soleil
- La route La saline - base Amiral Killick
- Toutes les rues de Delmas
- Les rues de Gonaives
- La Reconstruction de Gonaives
- Les rues de Cap-Haitien
- Réparation de l’aéroport de port-au-Prince détruit par 12 janvier
- Ciné Triomphe
- Viaduc de Delmas
- 5 Shelter de secours en cas desastres naturels
- Construction d’hôpitaux comme l’hôpital de Fontamara
- Construction de marché : Archahaie, Mirbalais, Jacmel
- 25 stades
- Construction des locaux des Ministères détruits par le séisme du 12 janvier
- Places publiques
- Equipements pour la Police #PNH : Voiture Daihatsu, pickup, uniforme, armement, Base CIMO,
- Débarcadères à Petit-Goave, Jérémie,
- Lycée Pignon, Pilate, Petit-Goave,
- 10 renovations urbaines : exemple Mirbalais, Lascahobas, Marchand Dessalines, Jacmel, Gonaives,
- Assistance sociale : Restaurants communautaires, Ti-Manman Cheri,
- Les 13e mois de salaire accordé pour supporter les fonctionnaires à la réouverture des classes,
- Subvention des livres et matériels scolaires,

A l’exception de la Route de Ouanaminthe financée par l’UE, de la Route Ntle#1 et celle de Mirbalais financée par la BID (Banque Inter-Américaine de Developpement), toutes les routes sont financées par #Petrocaribe.

#Petrocaribe, c’est 1.7 milliards de dollars sur dix (10) ans; soit, 170 millions par an. Donc, les réalisations justifient l’utilisation de ce montant sur dix (10) ans.

Toutefois, on n’écarte pas la possibilité d’enregistrer quelques cas de corruption. Cependant, ils resteront isolés et doivent-être bien documentés avec des preuves irréfutables. Aussi, leur éventuelle existence ne pourra jamais occulter l’efficacité de cette aide venue d’un pays du Sud, qui a permis à Haiti de se relever.

Ceux qui comme les hommes de Dick Cheney cherchent à justifier leur politique d’agression, n’accepteront jamais les faits. Ils continueront à crier au scandale, à présenter #PetroCaribe comme ils l’entendent et à inventer des accusations mensongères, des rapports diffamatoires contre les membres du mouvement TET-KALE. Leurs enquêtes ne viseront jamais à chercher la vérité, mais à justifier une idée préconçue qui ne correspond pas à la réalité. Incapables de remporter des élections, leur survie politique dépend uniquement de cette entreprise malveillante. Ils continueront à fabriquer ce tissu de mensonges qui représente leur seul espoir de refaire surface. Mais le dilemme : plus ils accusent sans preuve, plus ils gardent leurs ennemis politiques présents dans l’opinion publique; plus le peuple découvrira leur mensonge, plus leur déchéance de la scène politique sera irréversible donc définitive.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
26 novembre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

samedi 25 novembre 2017

#Haiti #Petrocaribe — Consensus citoyen pour une enquête technique et apolitique.-

#Haiti #Petrocaribe — Consensus citoyen pour une enquête technique et apolitique : Frandley Julien, Garry Victor et Cyrus Sibert, sur la même longueur d’onde.- 

[ En réaction à deux textes parus dans le Journal LeNational.] https://t.co/qm8dzR1Kax

A- Garry Victor est mécontent parce qu’un présentateur de TV prend le soin de dire : “des sénateurs de tendance Lavalas”, pour parler du Rapport du Sénateur Beauplan.

Après, il concède dans le même texte :

"Et alors ? Que le rapport soit partial cela ne veut pas dire qu’il ne contient pas des faits réels.”…. “On peut trouver aussi que des personnes indexées dans ce rapport soient innocentes et que plein d’autres noms cités ici le sont.” dixit Garry Victor, encore dans le journal LeNational.

Enfin, Monsieur Victor recommande : “…une contre-expertise et donc une enquête approfondie pour s’assurer si ce que ce rapport dit est vrai et si partialité il y a, si d’autres personnes dans d’autres secteurs ne sont pas impliquées.”
( Extrait de : La mauvaise foi — http://www.lenational.org/la-mauvaise-foi/ )


B- Quant à notre ami Frandley Julien, il demande de “Faire la part des choses”, tout en constatant que

1- “Le rapport comporte des inexactitudes. Par exemple, le montant de l’enveloppe allouée à certains projets est majoré dans certains cas, et minoré dans d’autres. Parfois, l’existence d’avenants à certains projets est ignorée par les commissaires, etc.”

2- “cette tendance à comparer les prix de différents fournisseurs en vue de définir un prix moyen pour le km ou les lampadaires ne résiste pas à l’analyse”

3- “L’appartenance politique des commissaires et le clientélisme ont affecté le produit final. Ceux qui ont la moindre idée de la gouvernance d’Haïti au cours de ces dernières années s’attendaient à voir une liste plus longue d’anciens officiels incriminés.”

4- “Il est vrai que les rapporteurs avaient souscrit leur action à un nombre déterminé de projets, mais on sent que le choix de ceux-ci était influencé par des facteurs autres que le souci d’efficacité, et qu’en négligeant des corrompus notoires de la liste, le rapport risque de les laver par omission.”

5- “Les rapporteurs ont donné dans la subjectivité. Par exemple, cette tendance à comparer les prix de différents fournisseurs en vue de définir un prix moyen pour le km ou les lampadaires ne résiste pas à l’analyse.”

6- “…certaines artères peuvent nécessiter plus de travaux préparatoires et ancillaires que d’autres, ce qui justifierait un prix plus élevé pour des travaux apparemment similaires. Dans un tel cadre, les accusations de surfacturation ne sont pas justifiées, d’autant que les commissionnaires ne se sont pas donné la peine d’auditionner les entreprises ciblées.”

7- “…il est de mauvais ton d’indexer des entreprises privées pour des travaux menés à terme, et réceptionnés par le maitre d’ouvrage en l’absence de collusion avérée entre les parties prenantes.”
[ Extrait de : Quel suivi donner au rapport #Beauplan? — http://www.lenational.org/suivi-donner-rapport-beauplan/ ]



C- Suite à la lecture de ces deux analyses, Cyrus Sibert de @ReseauCitadelle réalise qu’il existe un consensus sur le caractère BIAISÉ du Rapport.

Alors, on se demande : Est-ce qu’un Rapport peut-être BON et MAUVAIS en même temps?

Cette assertion de Frandley Julien dit tout : “Le rapport comporte des inexactitudes. L’appartenance politique des commissaires et le clientélisme ont affecté le produit final.” extrait du Journal LeNational.

Conclusion :

Étant donné qu’il est inconcevable qu’une société civile puisse fonder sa lutte contre la CORRUPTION sur des Rapports conçus par des politiciens CORROMPUS, surtout par des parlementaires connus pour leur pratique de trafic d’influence, la société civile haïtienne doit se positionner en faveur d’une enquête professionnelle, juste et indépendante.

En ce sens, nous sommes d’accord avec Frandley Julien qui propose qu “une vérification juricomptable (forensic audit) conduite par une firme étrangère dont la réputation est au-dessus de tout soupçon” mène une enquête indépendante.

Sur ce point, il y a l’antécédent créé par la majorité de l’OPL au Parlement en 1999, quand elle avait engagé une firme privée pour enquêter sur la gestion de l’ex-Ministre de l’Education Jacques Edouard Alexis, nommé Premier Ministre par le Président René Préval.

On imagine déjà la tête des corrompus du Sénat qui espéraient retrouver leur virginité morale, en se faisant passer pour des hommes modèles qui militent contre la corruption, ce cancer pour le développement national, qui leur a fait tant de bien.

Ce consensus citoyen pour une enquête sérieuse, est-il à la base de cet empressement à faire entériner tacitement le rapport sénatorial de Youri Latortue par le juge Jean Wilner Morin?

Avec ces commissions d’enquête, les Corrompus du parlement sont en train de rééditer la stratégie de Ponce Pilate, à savoir : puisque le peuple réclame une condamnation, condamnons n’importe qui ; pourvu qu’on lui donne satisfaction.

Il faut éviter ce piège. On ne pourra pas combattre la corruption avec l’équilibrisme ni le relativisme qui plaisent aux gens. Il est de rigueur que si “le produit final est affecté”, les Rapports de #Youri et de #Beauplan sont baisés donc ne peuvent-être considérés que comme des compilations d’allégations non-encore élucidées.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
25 novembre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

vendredi 24 novembre 2017

Discrimination de #Beauplan/#Lavalas contre les marchands de poissons de Fontamara.-




Ti vizyon zwit Senatè Beauplan ak akolit lavalas li yo, anpeche yo konprann nesesite pou machann pwason fontamara gen yon mache modèn, ak :

- Pò pou bato pechè,
- Chanm fwad pou konsève pwason,
- Pakin pou 150 machin, nan yon gran
espas byen amenaje ak 300 etalaj.
- Twalèt modèn, douch, elatrye…

Menm jan ak makèt oubyen “Super Marché” kote Beauplan konn al achete yo.

Jiska mwa desanm 2014, premye minis Lamothe te debloke 25% nan lajan mache a, tandiske travay yo te rive 30%.

Se prejije kont ti machann Fontamara ki fè yo sispann finanse pwojè mache
modèn pou machann pwason nan Fontamara.

@ReseauCitadelle /// WhatsApp : 509-3686-9669
https://web.facebook.com/LeRecitHaiti/videos/10156978537329478/

jeudi 23 novembre 2017

#Haiti - Réponse de l’ex-ministre des TPTC l’ing. Jacques Gabriel au rapport Beauplan.-

#Haiti - Réponse de l’ex-ministre des TPTC l’ing. Jacques Gabriel au rapport Beauplan.- https://t.co/NCIApWpKWI

National - 

Port-au-Prince, le 21 novembre 2017
Monsieur Youri LATORTUE,
Président du Sénat de la République
En ses Bureaux

Monsieur le Président du Sénat,

Je vous écris ces lignes suite à la diffusion du deuxième rapport concernant l’utilisation des Fonds Petro Caribe.Avant d’être Ministre des Tavaux Publics, Transports et Communications du 8 septembre 2008 au 18 octobre 2011, soit trois ans et un mois, j’ai gravi les échelons de la Fonction Publique jusqu'à devenir Directeur Général. J’estime avoir été un fonctionnaire respectueux des principes de la Constitution de mon Pays et de ses lois.

J’ai eu l’opportunité de poser des actes administratifs sous l’égide de lois d’urgence que vous remettez en question, pour sauver la ville des Gonaïves noyée sous les eaux de la Quinte, endossé des travaux d’infrastructures au bénéfice de la Collectivité, lesquels ont été identifiés,et décidés par les Conseils des Ministres des deux Gouvernements auxquels j’ai appartenu. 

Au Sénat de la République dont les deux Commissions concernées m’ont stigmatisé pour l’acquisition d’équipements au bénéfice d’une entité de l’Etat (CNE) dépendant du Ministère que je dirigeais,je rappelle que le 11 juillet 2017 lors de mon audition, j’ai remis en main propre au Sénateur BEAUPLAN, Président de la Commission, entre autres et sous caméra filmant la session, un texte synthétisant la mise en contexte que j’ai eu à faire, et trois (3) dossiers volumineux. Les deux premiers contiennent les contrats d’acquisition des équipements reçus des concessionnaires, les fiches de livraison, de vérification, les bordereaux et les copies des ordres de transferts du compte 1110-57-182 logé à la Banque Centrale, aux comptes des bénéficiaires. Pour les deux lots, soit (340) unités d’équipements, USD59,988,835.00 ont été utilisés sur les 60 millions de dollars américains affectés à cette fin. J’ai remis également au Président de la dite commission, dans les mêmes conditions, un troisième dossier réunissant les copies des pièces justifiant les virements sur les comptes de fonctionnement du CNE jusqu'à concurrence de USD19,983,960.20 sur la base de 37 requêtes formelles du CNE entre le 16 janvier 2009 et le 11 août 2011. Ces décaissements peuvent être vérifiés à travers les états des comptes 1110-57-182 et 1110-57-395 disponibles à la BRH.

Pour un travail objectif et efficient, la Commission aurait dû consulter les états des deux comptes libellés en dollars ouverts à la BRH pour la gestion des fonds (l’enveloppe totalisant 80 millions de dollars américains) à savoir : le 1110-57-182 et le 1110-57-395. Ces comptes dont j’ai été l’ordonnateur ont été audités en septembre 2011 par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), qui, je cite : « n’a relevé aucune irrégularité dans la gestion du Ministère ». A la page 112 du rapport de la Commission présidée par le Sénateur BEAUPLAN, celle-ci relaye in extenso cette conclusion comme suit : « la CSC/CA ne constate aucune irrégularité tant pour les dépenses de USD 59,988,835.00 effectuées pour l’acquisition des équipements dont bénéficie le CNE, que pour les transferts de fonds aux comptes du CNE totalisant USD 19,999,975.48 par les responsables du MTPTC. Ces fonds permettaient à cette institution de fonctionner dans le cadre des travaux de réhabilitation des routes »(page 67 du rapport de CSC/CA) fin de citation.

De ce fait, Monsieur le Président du Sénat, je ne saurais être accusé de « détournement de fonds ». Cependant, pour ne pas me rendre justice, la Commission ne s’est pas référée au Moniteur No 82 du lundi 8 septembre 2008 me nommant Ministre des Travaux Publics, des Transports et Communications par arrêté de la Première Ministre et du Président de la République en désignant, quelqu’un d’autre que moi comme ordonnateur de ces comptes comme le témoignent les pages 89 à 112 du rapport.

En principe, mon dossier aurait dû être clos car l'utilisation des fonds affectés au CNE était le seul motif de l’audition du 11 juillet 2017, la question fondamentale à clarifier. Néanmoins, pour laisser planer un doute sur ma crédibilité, la Commission à la page 107 de son rapport dit ce qui suit : « Le MTPTC a bénéficié de ressources provenant des Fonds Petro Caribe pour l’exécution de quatre (4) projets totalisant USD 13,550,000.00. Cette valeur fut versée aux comptes du Ministère en sept (7) virements. Les dépenses afférentes à ces projets n’ont pu être vérifiées, vu que les documents n’ont pas été fournis » fin de citation. Pour aider la Commission dans son travail, sont ci-dessous indiqués les numéros de comptes relatifs à ces projets, ouverts à la BRH, et dont les documents se trouvent à la Comptabilité du MTPTC:

Programme d’Urgence Post Désastre-Infrastructures Eau Potable # 1110-56-961

Programme d’urgence Post Désastre- Infrastructures Electriques # 1110-57- 003

Programme d’Urgence Post Désastre - Assainissement # 1110-56-985 et 1112-56-998

Programme d’Urgence Post Désastre-Infrastructures Routières # 1110-57-027

Ces comptes ont été audités par la CSC/CA en septembre 2011 et les états de comptes peuvent être obtenus à la BRH.

Ils ont été alimentés pour les montants suivants :
1) Programme d’urgence Post Désastre- Infrastructures Electriques : USD6,800,000.00

2) Programme d’Urgence Post Désastre – Assainissement
(Total équivalent USD) : USD 2,750,000.00

3) Programme d’Urgence Post Désastre- Infrastructures Eau Potable : USD2,000,000.00

4) Programme d’Urgence Post Désastre-Infrastructures Routières : USD2,000,000.00

Total des ressources allouées : USD13,550,000.00


Monsieur le Président du Sénat,

Je n’ai nullement l’intention de m’éterniser sur des « coquilles », des « erreurs » de toutes sortes qui gênent des Professeurs, comme moi, habitué depuis 34 ans à encadrer des étudiants d’Université, à corriger leurs projets de sortie tant dans le fond que dans la forme.

Je vais directement à l’analyse qui est faite de trois(3) projets au lieu de quatre (4) dont deux concernent le MTPTC et figurant dans la résolution du 11 février 2010. Cosignataire avec le MEF des deux contrats analysés par la Commission Sénatoriale, j’assume les remarques qui suivent que j’estime être fondamentales.

1 -Le projet de Réhabilitation de la Route Miragoâne /Petite Rivière de Nippes

• L’état d’avancement de 80% indiqué par la commission est faux. Ce projet est terminé et le certificat de réception définitive a été émis le 22 février 2016. Cette information peut être vérifiée au MTPTC ainsi qu’auprès de la firme d’exécution concernée.

• La comparaison du coût au kilomètre de cette route avec celle de la Nationale100 (RN1), TronçonFreycineau(St-marc) / BIGOT(Gonaïves) sans tenir compte de leur localisation, de la zone traversée, de la nature des interventions bref de leurs spécificités, est absolument aberrante. La déduction et je cite : « Il y a eu à ce niveau une surfacturation et que les travaux ont été volontairement et à dessein surestimés » fin de citation, est encore plus aberrante et traduit une certaine légèreté a tirer des conclusions, par paresse intellectuelle peut-être.

Les évaluateurs n’ont pas lu le contrat et ignorent que celui-ci a été établi, non pas sur la base d’un coût kilométrique mais bien sur la quantité de travaux à réaliser. S’ils avaient lu les « attendu que » des pages liminaires pour les deux projets dont ils comparent les coûts, ils se seraient rendus compte que les Entreprises titulaires des marchés (V & F et IngenieriaESTRELLA ) n’ont pas été choisies au hasard. L’une intervenait sur la Nationale 200 (Grand-Goâve-Miragoâne-Fonds des Nègres-Aquin) projet financé par la Banque Interaméricaine de Développement(BID) et l’autre sur la Nationale 100,(tronçonTitanyen-HôtelXaragua - ST Marc), également financé par la BID.

Elles ont été retenues, parce qu’elles avaient leurs installations de chantier à proximité des sites (Miragoâne, St-Marc) d’une part et d’autre part elles avaient accepté d’appliquer les mêmes prix unitaires qui leur avaient permis de gagner, par appel d’offres, d’autres projets précédemment financés par la BID. Cette démarche est donc une sécurité contre la surfacturation, vu que les prix unitaires de référence avaient déjà été analysés et acceptés par le MTPTC pour les zones concernées.

2-Le Projet RéhabilitationFreycineau(St Marc) / Bigot (Gonaïves)
Contrairement à ce que rapporte la Commission Sénatoriale, les documents originaux du Contrat portent la date de signature du 28 janvier 2010 et sont disponibles au MTPTC, au MEF, et à l’Entreprise. La commission a conclu abusivement et je cite: « qu’il y a eu au sujet de ce dossier une volonté manifeste de tromper l’Administration et d’user d’un subterfuge pour l’addition d’un montant devant servir à d’autres fins que celles de l’exécution du contrat » fin de citation.

En me prêtant ces intentions malhonnêtes, la Commission veut se construire une argumentation qui, à l’évidence, est dénuée de tout fondement et de toute logique. 

Dans l’échantillon de 4 projets mentionnés par la Commission, il n’y en a que deux (2) (sur lesquels nous venons d’apporter les précisions) qui concernent le MTPTC. Les accusations invoquées sont absolument fausses. Les conclusions tirées par la Commission sont faites sur la base de suppositions fallacieuses qui ne peuvent être démontrées.

Ces considérations n’ont aucun rapport avec les conclusions et allégations de la page 146 du rapport à savoir et je cite : « Détournement de fonds, concussions et forfaiture » fin de citation. Dans le cas de cette dernière charge, toutes les actions entreprises par le Ministère rentrent dans le cadre des lois d’urgence de septembre 2008 à avril 2010 ainsi que la loi sur la passation des marchés de Juin 2009. Par ailleurs, ces actions ont été justifiées par le fait que les marchés découlant de la loi sur l’Etat d’urgence sont exempts des dispositions de la loi du 12 juin 2009 fixant les règles générales relatives aux Marchés Publics.

En définitive,  je constate avec regret que les documents fournis lors de mon audition au Parlement le 11 juillet 2017, n’ont pas été consultés avec sérieux et professionnalisme ou n’ont pas été du tout consultés et je me demande pourquoi? J’ai exercé ma profession avec une grande compétence en 44 ans de carrière et j’ai été engagé dans différents créneaux d'activités intéressant le génie civil, le management public, la gestion de projets et l’enseignement universitaire. Je ne saurais accepter qu’on crée un scandale autour de mon nom, de celui de ma famille, en mettant en doute mon intégrité, mon honnêteté, mon honneur. Je ne suis pas devenu Ministre des TPTC par hasard; mon cheminement dans l’Administration Publique m’a amené à la prise en charge du MTPTC dans des conditions difficiles. J’ai toujours respecté mes engagements, en particulier, face aux défis imposés par les quatre (4) cyclones de 2008 et le séisme de 2010. En conclusion, je rejette totalement toutes les accusations formulées contre moi et qui visent à ternir ma réputation, jusqu’à mettre en doute mon professionnalisme et mon sérieux.

Recevez, Monsieur le Président du Sénat, mes salutations distinguées.

ANNEXE

LISTE DES DOCUMENTS DE REFERENCE CITES DANS CETTE LETTRE ET DISPONIBLES AU PARLEMENT

1. Moniteur #82 du lundi 8 septembre 2008- Arrêté nommant le citoyen Jacques GABRIEL Ministre des Travaux Publics, Transports et Communications

2. Texte Résolution 20 septembre 2008 et procès-verbal du Conseil des Ministres en date du 9 octobre 2008

3. Lois sur l’Etat d’urgence
a. Loi sur l’état d’urgence de Septembre 2008 (Moniteur #83- 10 septembre 2008)
b. Amendement de la Loi sur l’état d’urgence d’avril 2010 

4. Loi fixant les règles générales aux Marchés Publics et aux conventions de concession d’ouvrages de Service Public (Moniteur #60- 12 juin 2009 et #78- 28 juillet 2009)

5. Acquisition Equipements CNE (USD60,000,000.00)
a. Contrats d’acquisition des deux lots d’équipements
b. Fiches de vérification des différents lots d’équipements
c. Requêtes de paiement des concessionnaires
d. Fiches de livraison des Equipements
e. Bordereaux émis par les concessionnaires
f. Copies des ordres de transferts du compte 1110-57-182 du MTPTC, logé à la BRH aux comptes des concessionnaires.
g. Copies des états du compte 1110-57-182 du MTPTC vérifiables à la BRH

6. Fonds destinés au fonctionnement du CNE (USD 20,000,000.00)
a. 37 requêtes formelles du CNE allant de la période du 16 Janvier 2009 au 11 Août2011et ordres de virement adressés à la BRH
b. Copies des états du compte 1110-57-395 du MTPTC vérifiables à la BRH

7. Rapport de vérification de tous les comptes utilisés dans le programme d’urgence 2008 doté de USD197,560,000.00 (Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA)- septembre 2011)

8. Quatre (4) projets du Programme d’urgence Post Désastre (Infrastructures Eau Potable etélectriques, Assainissement et Infrastructures Routières - USD 13,550,000.00)
a. Copie des états des comptes: 1110-56-961 / 1110-57- 003 / 1110-56-985 et 1112-56-998 / 1110-57-027vérifiables à la BRH

9. Echantillon de projets retenus pour vérification par la Commission
a. Contrat relatif au Projet de Réhabilitation de la Route Miragoâne /Petite Rivière de Nippes vérifiable au MTPTC
b. Contrat relatif au Projet de Réhabilitation de la Route Freycineau (St-Marc) / Bigot (Gonaïves)vérifiable au MTPTC
c. Certificat de réception définitive du Projet Réhabilitation de la Route Miragoâne /Petite Rivière de Nippes émis le 22 Février 2016 vérifiable à l’Entreprise

Jacques GABRIEL, Ing. M. Sc. Ex-Ministre des TPTC 8 Sept. 2008 – 18 Oct. 2011

mercredi 22 novembre 2017

#Haiti #PetroCaribe : Sortons du populisme parlementaire.-

#Haiti #PetroCaribe : Sortons du populisme parlementaire.- (Texte de Cyrus Sibert)

Les mensonges sur la route de Cerca-Carvajal remettent en question la capacité réelle d’une Assemblée politique à mener des enquêtes administratives. La Constitution haïtienne, l’avait prévu. Elle a pris le soin de confier cette tâche à une institution compétente et hautement technique.

Après le Rapport “Bâclé’’ du Sénateur Youri Latortue, le dernier travail en date, celui de Beauplan contient plus de 50 fautes graves, des accusations mensongères ou diffamatoires, commises par négligence ou de façon intentionnelle, à des fins politiciennes. Plusieurs observateurs estiment que le nombre d’omissions est spectaculaire.

Concernant la Route de Cerca Carvajal, sur tous les médias de la capitale, les trois Sénateurs Lavalas, Beauplan, Nenel et Don Kato ont accusé l’ex-Premier Ministre d’avoir fait construire 10.5 kilomètres de route en lieu et place des « 17 kms » contractés. Ils ont affirmé sans aucun doute que l’argent a été détourné; ils ont même réclamé des poursuites judiciaires contre l’ex-ordonnateur de deniers publics.

Des médias étrangers comme Miami Herald et RFI ont relayé ces accusations sans contacter les personnes concernées. Grâce aux maladresses de ces derniers, les parlementaires Lavalas ont fait un gros coup médiatique. Normalement, on devrait intenter des actions en justice contre le Sénat, comme personne morale de droit public, sujet de droit. Aussi, les médias qui ont relayé ces informations mensongères, sans l’autre version, pourraient se retrouver impliquer dans un procès civil pour faute grave ou du moins “négligence” ayant causé des dommages.

En réalité, cette situation est la conséquence de cette volonté des chefs de fil au parlement de pratiquer ce que nous appelons du “populisme parlementaire”. On croit pouvoir agir à la place d’autres institutions spécialisées, faire le travail d’autres personnes compétentes.

Mais, en réalité, on ne s’improvise pas, un matin, “enquêteur administratif”. Cela réclame une certaine formation technique, un cadre technique de travail et surtout de l’expérience.

On l’a vu :

Les Sénateurs accusent les anciens ministres de ne pas faire le retenu légal de 2% en faveur de la DGI; tandis que légalement, le Ministère des Finances effectue cette transaction automatiquement pour tous les décaissements opérés à partir du Ministère des finances, donc de la Banque Centrale (BRH). Les ministères sectoriels qui n’ont pas reçu les fonds n’ont pas accès à l’argent donc on ne peut pas leur accuser de ne pas faire de retenus au profit de la DGI.

Le rapport exige la mise en accusation du Président @MOISEJOVENEL comme propriétaire de COMPHENER pour un contrat de 65 lampadaires, d’un montant de 4,949,389.25 gourdes, qui est de loin en dessous des 40 millions de gourdes qui est le seuil légal à partir duquel une passation de marchés est obligatoire. Aussi, les enquêteurs, ont-ils inventé un prix moyen par lampadaire qui ne correspond pas aux calculs.

Des professionnels en audit administratif n’auraient jamais commis ces fautes graves qui avilissement le Sénat. Comme d’habitude, ils travaillent en toute transparence, questionnant les personnes concernées sur les irrégularités probables en vue d’avoir leur version des faits. Ils peuvent l’accepter ou la rejeter. Mais, dans les deux (2) cas, ils mentionneront dans le rapport ce qu’ils ont constaté, la version de la personne concernée et les raisons techniques pour lesquelles ils n’ont pas accepté de telles explications.

Il est temps de cesser cette pratique fantaisiste et populiste initiée par des Sénateurs-candidats à Présidence, qui utilisent #PetroCaribe pour faire une campagne pré-électorale permanente. Il faut revenir à une approche institutionnelle, en vue de trouver les vrais coupables, pour des cas avérés — soutenus par des preuves irréfutables — de corruption et de détournement de fonds.

Le combat de la société civile haïtienne contre la corruption ne peut se baser sur les acrobaties politiciennes des parlementaires souvent corrompus. Car, le trafic d’influence qu’exercent ces derniers sur les ministres et les directeurs généraux est aussi un crime de corruption répréhensible.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 novembre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156971422384478/?type=3

mardi 21 novembre 2017

How traffickers exploit children in #Haiti’s orphanages.- @CNN

Haiti (CNN)

There are at least 30,000 children living in orphanages in Haiti. It is a staggering number for a country of 10 million people, but perhaps even more shocking, most of them are not orphans.

The government estimates 80 percent of the children living in orphanages have at least one living parent.

In many cases, parents themselves are placing their children in institutions because they cannot afford to care for them. It is a practice that has long been common in Haiti, exacerbated by the 2010 earthquake that left tens of thousands of people homeless. Parents believe their children will be better off in an orphanage where they will be fed, cared for, and sent to school.

Unfortunately, that is not often the case.

The government's top anti-trafficking official says many orphanages are profiting off the backs of children.
"They are forced into labor," says Fils-Lien Ely Thelot, president of the National Committee Against Human Trafficking. "And they're allowed to live in squalor so that foreigners will give money out of pity."


'We have to educate the donors'

According to a report released in June 2017 at Haiti’s first national conference on child trafficking, an estimated $100-million a year is being donated to orphanages in Haiti by church groups and non-profits, mostly in the United States.

The non-profit that authored the report, Lumos, which was started by Harry Potter author JK Rowling, says most of that money never reaches the children who lack basics, like food, water, medical care, and education. In the worst cases, Lumos has witnessed and reported on cases of child sexual exploitation and human trafficking inside Haiti's orphanages.

"We have to educate the donors and the volunteers," says Georgette Mulheir, executive director of Lumos. "For all of your best intentions, if you are giving money to orphanages, if you are volunteering in orphanages, you are helping to drive trafficking in Haiti."

Child finders prey on the vulnerable

Mulheir says Haiti doesn't have an orphan crisis; it has an orphanage crisis. She says unscrupulous people have seen that orphanages are a way to make money, and they prey on the most vulnerable people in their communities.

"They pay people called 'child finders' who go out into the community and essentially put pressure on parents to give them their children," Mulheir says. "They will tell parents, 'you are poor, you can't afford your child's education. Give them to the orphanage. We'll make sure they have an education, have healthcare, have opportunities that you could never give them.'"

42-year-old Mireille says that’s what happened to her.

Her nightmare began on January 12, 2010, when a 7.0 magnitude earthquake struck near her family home. She was still living in a temporary shelter four years later near Port-au-Prince, when her husband died. Mireille was left struggling to provide for her three young boys, when she was approached by a man who offered to help.

That man, she says, was Jonathas Vernet, a self-proclaimed community leader and owner of Four Winds Spirit orphanage. Mireille says Vernet promised he would take good care of her children.

"I didn't have anything to take care of them," Mireille says. "He told me that he would put them in school."

Mireille says she was assured her children were thriving in their new home, so she never went to visit them. She was shocked two years later, when she was contacted by Lumos and informed that her children were suffering.

"When I showed up I saw the beds weren't covered, they weren't drinking clean water, the kids were sick," she says of her visit in May 2016. "I thought the orphanage was a good orphanage, but the condition I found them in when I finally went to see them... they were dirty, all their clothes were dirty."

In a joint investigation by Lumos and the Haitian government, Four Winds Spirit was cited as one of the worst orphanages in the country in June 2016, and shut down by the government agency that oversees Haiti's orphanages.

Mulheir remembers her first visit to the orphanage. It was Mireille's oldest son, Sondy, who opened the door and let her in. He was just 11 years old at the time.

"He was about the size of an 8-year-old, so I would not have said he was 11," she says. He was emaciated. He was so skinny and he was wearing very dirty, ragged clothes. He was very, very distressed, very stressed. He struggled to make eye contact and he was just clearly a traumatized child, as were the other 40 who we saw that day."

Sondy says Vernet forced all of the children to work. The children did all the cooking and cleaning. They collected firewood and washed clothes. They never went to school. And Sondy says they all suffered neglect and physical abuse.

"When I was in the orphanage, (Vernet) beat us," Sondy says. "I didn't like it there at all."

Vernet admits he hit the children with a whip, but he calls it discipline, not abuse. He also acknowledges the conditions in his orphanage were bad, but he blames American donors who came to visit the children and brought small amounts of food and water, but didn't offer sustained financial support.

Vernet even acknowledged lying to parents to convince them to give up their children, but he says they deceive him, too, by denying the children belong to them.

"They lie to me too," he explains. "I have to lie too, they lie to me. 'No father?' 'No, I'm not the mother, they not my kids.' They lie to me, I take them," he says.

Vernet says he doesn't understand what he did wrong. Thelot, Haiti's top anti-trafficking official, says that attitude is very common.

"You can find people that practice human trafficking, and they are not conscious that what they are doing is human trafficking," Thelot says.

An urgent problem

Mulheir says education is crucial.

"People need to understand that if you set up an orphanage in order to make money out of children as a business, that is a form of trafficking, and it's not going to stop until someone is prosecuted for doing this," she says.

Although Lumos has worked with the government to close five orphanages that trafficked children, none of the orphanage owners have been arrested.

Thelot says the issue is not a priority for police. The Haitian government created a national committee on human trafficking in 2015, but has not committed any resources to allow the committee to function.

"We don't have an office, we don't have employees, we don't have the means to go out in the field and push investigations, we don't have any direct contact with any of the official authorities that are supposed to accompany us when we go out in the field," Thelot says." "So it is extremely hard and frustrating to get the results people are expecting from us."

Thelot says fighting human trafficking is not a priority for a government that is dealing with so many other issues, like widespread dire poverty. According to the World Bank, one quarter of all Haitians live on less than $1.23 a day.

"This is a problem of urgency," Thelot says. "This is a country where every day we have a lot of urgencies to address, so other things can wait and wait, and sometimes, wait, wait for a long time."

Replacing orphanages with foster care

Lumos aims to end the institutionalization of children worldwide by 2050.

In many countries, like the United States, orphanages don't exist anymore, replaced by a system of foster care and small group homes. This is what Lumos wants for Haiti, but changing long-held traditions and cultural practices isn't easy.

There are, of course, children who truly are orphans. Mulheir concedes there are certain circumstances when you can't reunite a child with their family.

"Either the family is completely absent, the child was abandoned at birth or you've got a very abusive family or you've got parents who simply don't want their child back and nothing you can do will persuade them," she says.

Even for these children, Lumos does not support placing them in orphanages. In those circumstances, Lumos advocates for foster care and local adoption. Mulheir says there are some foster families in Haiti already, but the system only exists on a small scale.

"A big part of the solution for Haiti that we're helping the government with, is to develop foster families across the entire country," she says.

Hope and healing

Lumos remains in close contact with reunited families to make sure parents don't send their children back to an orphanage. The practice is so much a part of the culture in Haiti, that it is difficult to change hearts and minds.

"We're doing a lot of work with churches, with communities ... to change people's minds about orphanages," Mulheir says. "We have to get social workers and teachers and people who are respected in the communities to spread the message."

Mireille has received that message loud and clear. Today, she makes a modest living selling small items on the street, and she receives support from Lumos to send her children to school. She says life isn't easy, but she will never put her children in an orphanage again.

"I'm making it work," she says. "I'm living with my children."
For that, her eldest son is grateful. He's back in school, and dreams of a future as a school teacher.

He's growing, he's thriving, he's happy.

"When I live with my mom, my mom shows me a lot of love, a lot of affection," Sondy says. "When I'm with my mom, I have everything. When I was in the orphanage I didn't have anything."Haiti (CNN)

There are at least 30,000 children living in orphanages in Haiti. It is a staggering number for a country of 10 million people, but perhaps even more shocking, most of them are not orphans.

The government estimates 80 percent of the children living in orphanages have at least one living parent.

In many cases, parents themselves are placing their children in institutions because they cannot afford to care for them. It is a practice that has long been common in Haiti, exacerbated by the 2010 earthquake that left tens of thousands of people homeless. Parents believe their children will be better off in an orphanage where they will be fed, cared for, and sent to school.

Unfortunately, that is not often the case.

The government’s top anti-trafficking official says many orphanages are profiting off the backs of children.

"They are forced into labor," says Fils-Lien Ely Thelot, president of the National Committee Against Human Trafficking. "And they're allowed to live in squalor so that foreigners will give money out of pity."

'We have to educate the donors'

According to a report released in June 2017 at Haiti’s first national conference on child trafficking, an estimated $100-million a year is being donated to orphanages in Haiti by church groups and non-profits, mostly in the United States.

The non-profit that authored the report, Lumos, which was started by Harry Potter author JK Rowling, says most of that money never reaches the children who lack basics, like food, water, medical care, and education. In the worst cases, Lumos has witnessed and reported on cases of child sexual exploitation and human trafficking inside Haiti's orphanages.

"We have to educate the donors and the volunteers," says Georgette Mulheir, executive director of Lumos. "For all of your best intentions, if you are giving money to orphanages, if you are volunteering in orphanages, you are helping to drive trafficking in Haiti."

Child finders prey on the vulnerable

Mulheir says Haiti doesn't have an orphan crisis; it has an orphanage crisis. She says unscrupulous people have seen that orphanages are a way to make money, and they prey on the most vulnerable people in their communities.

"They pay people called 'child finders' who go out into the community and essentially put pressure on parents to give them their children," Mulheir says. "They will tell parents, 'you are poor, you can't afford your child's education. Give them to the orphanage. We'll make sure they have an education, have healthcare, have opportunities that you could never give them.'"

42-year-old Mireille says that’s what happened to her.

Her nightmare began on January 12, 2010, when a 7.0 magnitude earthquake struck near her family home. She was still living in a temporary shelter four years later near Port-au-Prince, when her husband died. Mireille was left struggling to provide for her three young boys, when she was approached by a man who offered to help.

That man, she says, was Jonathas Vernet, a self-proclaimed community leader and owner of Four Winds Spirit orphanage. Mireille says Vernet promised he would take good care of her children.

"I didn't have anything to take care of them," Mireille says. "He told me that he would put them in school."

Mireille says she was assured her children were thriving in their new home, so she never went to visit them. She was shocked two years later, when she was contacted by Lumos and informed that her children were suffering.

"When I showed up I saw the beds weren't covered, they weren't drinking clean water, the kids were sick," she says of her visit in May 2016. "I thought the orphanage was a good orphanage, but the condition I found them in when I finally went to see them... they were dirty, all their clothes were dirty."

In a joint investigation by Lumos and the Haitian government, Four Winds Spirit was cited as one of the worst orphanages in the country in June 2016, and shut down by the government agency that oversees Haiti's orphanages.

Mulheir remembers her first visit to the orphanage. It was Mireille's oldest son, Sondy, who opened the door and let her in. He was just 11 years old at the time.

"He was about the size of an 8-year-old, so I would not have said he was 11," she says. He was emaciated. He was so skinny and he was wearing very dirty, ragged clothes. He was very, very distressed, very stressed. He struggled to make eye contact and he was just clearly a traumatized child, as were the other 40 who we saw that day."

Sondy says Vernet forced all of the children to work. The children did all the cooking and cleaning. They collected firewood and washed clothes. They never went to school. And Sondy says they all suffered neglect and physical abuse.

"When I was in the orphanage, (Vernet) beat us," Sondy says. "I didn't like it there at all."

Vernet admits he hit the children with a whip, but he calls it discipline, not abuse. He also acknowledges the conditions in his orphanage were bad, but he blames American donors who came to visit the children and brought small amounts of food and water, but didn't offer sustained financial support.

Vernet even acknowledged lying to parents to convince them to give up their children, but he says they deceive him, too, by denying the children belong to them.

"They lie to me too," he explains. "I have to lie too, they lie to me. 'No father?' 'No, I'm not the mother, they not my kids.' They lie to me, I take them," he says.

Vernet says he doesn't understand what he did wrong. Thelot, Haiti's top anti-trafficking official, says that attitude is very common.

"You can find people that practice human trafficking, and they are not conscious that what they are doing is human trafficking," Thelot says.
An urgent problem

Mulheir says education is crucial.

"People need to understand that if you set up an orphanage in order to make money out of children as a business, that is a form of trafficking, and it's not going to stop until someone is prosecuted for doing this," she says.

Although Lumos has worked with the government to close five orphanages that trafficked children, none of the orphanage owners have been arrested.

Thelot says the issue is not a priority for police. The Haitian government created a national committee on human trafficking in 2015, but has not committed any resources to allow the committee to function.

"We don't have an office, we don't have employees, we don't have the means to go out in the field and push investigations, we don't have any direct contact with any of the official authorities that are supposed to accompany us when we go out in the field," Thelot says." "So it is extremely hard and frustrating to get the results people are expecting from us."

Thelot says fighting human trafficking is not a priority for a government that is dealing with so many other issues, like widespread dire poverty. According to the World Bank, one quarter of all Haitians live on less than $1.23 a day.

"This is a problem of urgency," Thelot says. "This is a country where every day we have a lot of urgencies to address, so other things can wait and wait, and sometimes, wait, wait for a long time."

Replacing orphanages with foster care

Lumos aims to end the institutionalization of children worldwide by 2050.

In many countries, like the United States, orphanages don't exist anymore, replaced by a system of foster care and small group homes. This is what Lumos wants for Haiti, but changing long-held traditions and cultural practices isn't easy.

There are, of course, children who truly are orphans. Mulheir concedes there are certain circumstances when you can't reunite a child with their family.

"Either the family is completely absent, the child was abandoned at birth or you've got a very abusive family or you've got parents who simply don't want their child back and nothing you can do will persuade them," she says.

Even for these children, Lumos does not support placing them in orphanages. In those circumstances, Lumos advocates for foster care and local adoption. Mulheir says there are some foster families in Haiti already, but the system only exists on a small scale.

"A big part of the solution for Haiti that we're helping the government with, is to develop foster families across the entire country," she says.

Hope and healing

Lumos remains in close contact with reunited families to make sure parents don't send their children back to an orphanage. The practice is so much a part of the culture in Haiti, that it is difficult to change hearts and minds.

"We're doing a lot of work with churches, with communities ... to change people's minds about orphanages," Mulheir says. "We have to get social workers and teachers and people who are respected in the communities to spread the message."

Mireille has received that message loud and clear. Today, she makes a modest living selling small items on the street, and she receives support from Lumos to send her children to school. She says life isn't easy, but she will never put her children in an orphanage again.

"I'm making it work," she says. "I'm living with my children."
For that, her eldest son is grateful. He's back in school, and dreams of a future as a school teacher.

He's growing, he's thriving, he's happy.

"When I live with my mom, my mom shows me a lot of love, a lot of affection," Sondy says. "When I'm with my mom, I have everything. When I was in the orphanage I didn't have anything."