mercredi 27 mars 2013

Haiti : Un prêtre catholique, suspecté de complicité dans un cambriolage au Cap-Haïtien.

Le 16 février 2012, US Navy transporta une quantité de matériels et de médicaments de santé évaluée à 2,5 millions de dollars américains. Le don a été stocké au dépôt de la Paroisse Saint Francois de Vaudreuil au profit d'un réseau d'ONGs dénommé "Cap-Haitian Health Network". Le dépôt était sous contrôle de l'Eglise Catholique.

Au mois de mars 2012, précisément à partir de 2 mars, le gardien et le curé de la Paroisse déclarèrent aux représentants de l'ONG "Cap-Haitien Network" que le dépôt a été cambriolé à deux reprises. Dans sa déclaration faite à deux (2) agents investigateurs internationaux Corbin et Jacky, le prêtre de la Paroisse, le Père Alphonse, insistait sur le fait qu'en réalité ceux qui ont cambriolé le dépôt et emporté les 2,5 millions de dollars en matériels et équipements médicaux, pouvaient avoir une double des clefs, vu qu'en réalité les serrures n'ont pas été endommagées ni forcées.

A travers la 2e ville d'Haiti, des responsables de "Cap-Haitien Network" pouvaient identifier facilement les matériels et médicaments cambriolés qui se vendaient sur le marché local informel. Une revendeuse du nom de Madame Pillaile, ainsi connue, se défendait en accusant le gardien du presbytère de la Paroisse de Saint François de Salle au nom de Roland Fils-Aimé. Une perquisition a eu lieu en la résidence de cette dame, des articles cambriolés ont ainsi été retrouvés.

Ayant porté plainte, les responsables de "Cap-Haitien Network" ont obtenu l'arrestation du gardien dénoncé qui a déclaré, affirmativement, avoir vendu 150 caisses de savon liquide à 50 gourdes l'unité et 8 récipients de 5 gallons de désinfectant pour la somme de 250 gourdes. Le Gardien Roland a ainsi accusé plusieurs personnes dont des agents de sécurité du Presbytère.

L'enquête préliminaire a ainsi démontré l'implication de plusieurs personnes dont des membres du personnel médical, du corps de sécurité et même un ancien prête de la Paroisse. L'organisation FOOD FOR THE POOR en est sortie éclaboussée.

Comme on peut le constater, dans ces genres de cas impliquant des ONG et surtout l'Eglise, le premier combat se livre au niveau de l'appareil judiciaire. On joue sur les points faibles de la Justice haïtienne pour étouffer l'affaire. Selon certaine source, l'Eglise Catholique donne l'impression de chercher à bloquer le dossier. On chercherait même à obtenir la libération du principal témoin dans le dossier, le Gardien Roland Fils-Aimé. Depuis le mois d'Avril de l'année écoulée, l'instruction est paralysée à la Chambre d'Instruction Criminelle.

Les institutions suivantes : "Cap-Haitien Network", US NAVY de l'Armée Américaine et le DIRECT RELIEF INTERNATIONAL sont dans l'attente d'un aboutissement de l'enquête judiciaire haïtienne pour pouvoir tirer une conclusion et informer les contributeurs du don de 2,5 millions de dollars. Même quand leurs représentants sur le terrain sont objets de menaces de toutes sortes, elles n'entendent pas lâcher prise. Car, leur crédibilité face à des contributeurs américains influents dépend de la lumière sur ce dossier. Une affaire négligée par la justice capoise qui risque de représenter son talon d'Achille. 

Rappelons que le 22 octobre 2012, durant son passage dans le Nord à l'occasion de l'inauguration du Parc Industriel de Caracole, Madame Hilary Clinton avait insisté sur l'importance d'une justice équitable pour la relance de l'économie haïtienne par des investissements directs.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

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