lundi 3 mai 2010

La République dominicaine accordera une couverture légale


Santiago. - La République dominicaine où résident plus d'un million d'haitiens illégaux, dotera d'une couverture provisoire à tous les étrangers qui vivent de manière irrégulière dans le pays. Ces derniers auront trois années pour mettre de l'ordre dans leur situation. C'est ce qu' a informé aujourd'hui un juge de l'Assemblée Centrale Électorale (JCE).

Robert Rosario, président de la Chambre Administrative du tribunal électoral, a expliqué que ces étrangers durant trois années devront régulariser leur statut migrateur, en optant pour une résidence, pour la citoyenneté dominicaine ou par un document officiel leur permettant d'entrer et de sortir du territoire national.

Il a rappelé que pour que les enfants de ces etrangers aient une piece d'identité, le registre des étrangers a été approuvé dans la nouvelle Constitution locale, mise en vigueur en Janvier dernier.
Le fonctionnaire a déclaré que cette provision légale livrée aux immigrants ne changera pas pour autant leur condition. Mais ils pourront en servir dans leurs transactions avec les organismes de l'Etat. Cette provision légale fera beaucoup de biens aux immigrants irréguliers, principalement les haitiens.

Rosario a dit pendant l'inauguration d'un bâtiment qui logera les bureaux de la JCE dans la localité de Sabana Iglesia , dans la province de Santiago (Nord), que la mesure cherche a résoudre le problème migrateur qui a un grand impact sur le registre civil local.
"Avec cette provision, nous allons avoir la capacité de collecter des informations sur des citoyens nationaux et étrangers qui se trouvent dans notre pays et, en outre, nous leur donnerons l'occasion d'avoir un document qui permet d'accéder à tous les services et les facilités qu'offre l'Etat dominicain ", a signalé Rosario.
Par ailleurs, le fonctionnaire a informé que, dans des provinces comme Santiago et autres villes frontalières, 22 à 30 pour cent des accouchements dans les hôpitaux sont des haitiens qui traversent la frontière parce que leur pays ne dispose pas des installations hospitalières pour cela.

"Le nouveau-né recoit un acte de naissance d'étranger. La mère retourne dans son pays avec cette pièce d'identité qui n'affecte pas ni la nationalité de la mère ni celle de l'enfant qui est reconnu comme haitien ", a précisé le juge dominicain.

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