L'hyperactif Laurent Lamothe Il a démissionné de ses entreprises pour se mettre au service de son ami de vieille date devenu président de la République. Une fois arrivé à la tête du ministère des Affaires étrangères, Laurent Lamothe se distingue par son dynamisme. Il a pratiquement changé la donne avec sa nouvelle théorie, dite ''diplomatie des affaires''. Les rencontres privées avec des personnalités haïtiennes et étrangères se succèdent. Le bureau de Laurent Lamothe ainsi que les salles d'attente du ministère sont toujours occupés durant la journée. Beaucoup d'activités dans les locaux du ministère des Affaires étrangères qui méritent des feux de signalisation pour éviter la collision entre les employés et les visiteurs, comme cela se fait régulièrement. Comme tout ministre qui se respecte, le chancelier est très rare et toujours pressé. « Vous ne pouvez lui parler que pendant dix minutes, il a tout de suite après vous une rencontre au palais national », lâche une jolie dame du cabinet privé de Laurent Lamothe avant l'interview. Certains estiment que Laurent Lamothe est l'un des plus productifs ministres de ce gouvernement. Il le sait bien et ne fait pas de fausse modestie. « Je suis là pour ça. Le président et le Premier ministre forment une équipe dont je suis membre. Ils me donnent des tâches que j'entends accomplir correctement au bénéfice de la population », dit-il avec une certaine satisfaction. Cet homme d'affaires, qui a visité 41 pays en 2009, ne lâche jamais son ipad et ses deux portables ultramodernes. Ceux qui le suivent sur twitter savent tout ce qu'il fait durant la journée. Il aime poster des messages sur son compte, il est branché et connecté. A ceux qui disent que Lamothe va bien au-delà des limites de son poste de ministre des Affaires étrangères, il leur fait remarquer qu'il est actuellement un homme politique à trois casquettes. Chancelier, tout le monde le sait et on ne peut pas lui reprocher d'être très présent dans ce domaine. Il est aussi le coprésident du Conseil consultatif pour l'investissement, mais c'est surtout son poste de conseiller spécial du chef de l'Etat qui lui donne l'autorité de se positionner dans pratiquement tous les champs d'action du gouvernement. Un homme puissant que ce Lamothe. Pour occuper ces trois postes - pas des moindres -, Laurent Lamothe dort beaucoup moins de nos jours. Pourtant, c'est quelqu'un qui n'a pas l'air fatigué. « J'avais l'habitude de travailler 18 heures par jour. Aujourd'hui, je travaille 21 heures, je dors à peine. Les tâches qui me sont confiées sont énormes. » Pour donner plus de résultats et pour éviter des conflits d'intérêts, l'homme d'affaires a démissionné de ses entreprises et se considère comme un ancien homme d'affaires. Il était P.D.G. de Global Voice Group (Nopin), une société de télécommunications. Ce qui ne veut pas dire qu'il a tout vendu. « C'est un honneur pour moi d'être au service de mon pays... », avance-t-il sans hésiter ni clignoter les paupières. Laurent Lamothe, qui a fait des études en sciences politiques et en administration, indique qu'il n'a jamais été le patron du président Martelly. Toutefois, il souligne que le chef de l'Etat a toujours été son ami. Il reconnaît l'avoir supporté financièrement pendant la campagne électorale, soulignant qu'il n'a pas été le seul à le faire. | |||
En arrivant au poste de ministre des Affaires étrangères, cet homme dans la quarantaine, a voulu mettre du sien avec des idées innovatrices. D'où son nouveau concept ''diplomatie des affaires''. « Nous devons pousser nos diplomates qui sont en contact avec les décideurs des pays étrangers à les aborder pour faire la promotion d'une bonne image d'Haïti et de ce qu'elle a de bon à offrir. Non seulement ils doivent faire leur travail de représentation mais je veux aussi qu'ils fassent la promotion des valeurs haïtiennes, de nos ressources, nos sites touristiques, nos belles plages... Un ambassadeur peut demander à rencontrer un ministre des Affaires étrangères, des hommes d'affaires et même le président du pays où il est en mission », réclame le chancelier. Pour ce père de deux filles, Linka et Lara, Haïti est un cas unique dans le monde et ses dirigeants doivent penser autrement. Selon Laurent Lamothe, la population a besoin d'abord d'emplois. C'est pourquoi les ambassadeurs ont l'obligation de vendre les bonnes choses du pays pour inciter les investisseurs à venir s'y implanter. « C'est en ce sens qu'on parle de diplomatie d'affaires, qui part à la recherche du secteur privé, contrairement à la diplomatie traditionnelle. Le peuple doit bénéficier directement de ce qu'on fait en créant des emplois. » Le profil des nouveaux ambassadeurs du pays Laurent Lamothe est en train de mettre en place un ensemble de critères pour faire la sélection des ambassadeurs avant de les envoyer devant le Sénat pour ratification. Selon le chef de la diplomatie haïtienne, le prochain représentant du pays à l'étranger doit avoir l'habitude des gens dans les milieux d'affaires. Il doit aussi avoir le profil d'un promoteur. « Nous demandons à chaque ambassade de venir avec quatre missions d'affaires par an en Haïti. Ce qui fera 168 missions d'affaires chaque année. Nous leur demandons également de rencontrer les chambres de commerce des pays où ils sont et ils doivent communiquer... », explique M. Lamothe. Il dit avoir trouvé une situation anormale au MAE où la plupart des représentations diplomatiques du pays n'avaient pas d'ambassadeurs, comme c'est le cas pour le Mexique, la France, entre autres. Deux pays qui ont des ambassadeurs en Haïti et des relations très importantes avec nous. Le coprésident du Conseil consultatif pour l'investissement se prépare à soumettre au Sénat la liste des ambassadeurs. « Nous avons d'excellentes relations avec le Parlement. Il est inclus dans la stratégie. Nous nous mettons d'accord sur le fait que le pays a besoin d'une représentation par des ambassadeurs. Un chargé d'affaires n'a pas la même influence qu'un ambassadeur », précise-t-il. Perspectives pour 2012 Le chancelier Lamothe va renforcer les relations avec les pays d'Afrique. Pour cela, il a besoin de 21 consuls honoraires et de trois ambassadeurs dont un en Afrique du Sud, un autre en Ethiopie qui loge le siège de l'Union africaine. Le titulaire du MAE veut avoir une place à l'UA, ne serait-ce comme observateur. Il veut intégrer la Banque africaine de développement. « Haïti retournera à ses racines », dit-il. Laurent Lamothe veut faire d'Haïti l'ami de tout le monde, en multipliant des rapports avec l'extérieur. Il n'écarte pas la possibilité d'intégrer toutes les structures capables d'apporter un plus pour le pays. Il a déjà demandé qu'Haïti devienne membre permanent du Sommet ibéro-américain. Il veut que le pays soit beaucoup plus présent en Asie. Le chancelier compte renforcer la solidarité avec les pays de l'Amérique du Sud, même si Haïti est déjà membre de la Communauté des pays de l'Amérique latine (CELAC). Il fera tout ceci avec le budget de 1,4 milliard de gourdes pour le ministère qu'il dirige et les 42 représentations diplomatiques. En outre, le patron du MAE souhaite que des sociétés énergétiques étrangères soient implantées en Haïti pour combler le déficit de 400 mégawatts de courant électrique auquel fait face le pays, la construction des routes payantes, entre autres. Et cela doit être le travail des représentants d'Haïti à l'extérieur, selon Laurent Lamothe, qui se dit déterminé à y parvenir. Un ambassadeur haïtien sera important à ses yeux que s'il arrive à faciliter l'investissement de sociétés étrangères dans le pays, avertit le ministre avant de conclure notre entretien et de passer à un autre rendez-vous. | ||
Robenson Geffrard rgeffrard@lenouvelliste.com |
Sidebar: Q&A With Haiti's Foreign Minister Laurent Lamothe
By Larry Luxner Written on January 2, 2012
PORT-AU-PRINCE — Laurent Lamothe, 39, is Haiti's foreign minister. A championship tennis player who represented his country at the Davis Cup in 1994 and 1995, Lamothe earned degrees from two Miami institutions — a bachelor's in political science from Barry University and an MBA from the University of St. Thomas. He went on to co-found Global Voice Group, a telecommunications firm whose rapid growth in emerging markets earned him a 2008 nomination as "Entrepreneur of the Year" from Ernst & Young.
Last September, Lamothe and former President Bill Clinton were selected to co-chair Haiti's Presidential Advisory Council on Economic Growth and Investment. In October, he was appointed to his current position by President Michel Martelly.
Lamothe spoke to The Washington Diplomat on the sidelines of a Haiti investment conference in Port-au-Prince organized by the Inter-American Development Bank. Here are excerpts from our Nov. 29 interview:
Q: What distinguishes the Martelly government from those of its predecessors?
A: "The governments of the past identified problems. We try to find solutions. This is the main difference. This administration is younger and more positive about the country. We have a can-do attitude. Past Haitian governments didn't have a business-minded approach. In the two and a half months since this [presidential advisory] council was established, we've already received four major international investors.
"Haiti is a young democracy, and as a young democracy, things usually take time. This is a mid- to long-term project, but we feel it's the only way for Haiti to get out of the misery that it's been in for the last 200 years."
Q: What are you specifically doing to attract foreign investment?
A: "This is a work in progress. We are introducing new laws in parliament that will make it easier to open a company, reducing the number of steps from 13 to two. For a long time, Haiti has been a closed country because of political and social instability. It took five months and three tries to form a government. Finally, we have a new prime minister [Garry Conille] who's an expert in international development, and a legitimate government with a philosophy of attracting private business to create sustainable development."
Q: Jan. 12 marks the second anniversary of the 7.0-magnitude earthquake that destroyed Port-au-Prince. Since then, what has the Interim Haiti Reconstruction Commission accomplished, and what is the future of this commission?
A: "The reconstruction commission was and is still on our agenda to be renewed. The president has asked for a 12-month extension. There have been some delays, but we're confident. Haiti has enormous tourism opportunities. The government has developed a plan that focuses on two key areas: our virgin coastline in the north, and the southern coast including Jacmel. The opportunities are there for investors to come. And the will is there from the government. And this meeting in Port-au-Prince is a wonderful platform to showcase what we have to offer the world."
Q: What sectors of the economy will you be focusing on?
A: "Our goal is to create sustainable jobs, and we feel the apparel industry is the quickest sector for creating those jobs. We're starting with 20,000 jobs in the northern industrial park, but we're not limiting ourselves to the apparel sector. Every sector is a priority for us. The earthquake caused over $6 billion in destruction. That creates opportunities. The word 'impossible' doesn't exist for us."
Q: How would you describe relations between the United States and Haiti?
A: "We feel that relationship is at its best moment ever. It's more of a true, genuine partnership right now. The Obama administration really cares for Haiti. They showed that during the earthquake and after the earthquake, and they show it every day. We've gotten significant assistance from the State Department on different aspects including the training of our police officers and the industrial park, in security matters, and in the energy sector."
Q: Haiti has been without an ambassador in Washington for several months. When do you expect to fill that position?
A: "We've already selected a candidate, but there's a process of 60 to 90 days before we get all the approvals. By the beginning of February, you will know who he is."
Q: Last month, President Martelly flew to Havana and met with Raúl Castro. What is the nature of Haiti's ties with the Castro government?
A: "We have a very good relationship with Cuba. The Cubans were especially good to us after the earthquake, and after the cholera outbreak. Cuban doctors have made 4 million consultations and have treated 76,000 cases of cholera. They are present in most of the rural clinics. Cuba is helping us, along with Venezuela, to fix the airport in Cap-Haïtien, and there's a tripartite agreement with Cuba and Venezuela to provide energy. We're also working with Cuba in the education sector, where they're teaching 250,000 illiterate people to learn the basics, especially in the merchant sector. Some of our merchants don't know how to read and write."
Q: Haiti shares the island of Hispaniola with the Dominican Republic, and there's a long history of tension and hostility between your two countries. How do relations with Santo Domingo stand at the moment?
A: "There are some points of interest we want to resolve. The treatment of Haitians is one of those issues. President [Leonel] Fernández has helped us on numerous occasions, but in order to better defend the interests of the Haitian people, it's important to have good relations with the leaders of the Dominican Republic."
Q: Many Haitians are unhappy with the presence of thousands of United Nations peacekeepers under the Minustah banner, yet does it make sense for Haiti to have its own army, as President Martelly has proposed?
A: "Minustah has an annual mandate that expires every year. In order to create long-term stability, you need to have a force that can replace Minustah when their term ends. Businessmen want to feel secure, and their physical buildings need to be secure. In order for them to feel safe, you must have the manpower to safeguard them. Nobody will invest in this country if they cannot drive down the street. We want to keep the Haitian people safe against all types of destabilizing factors. We are working to find the right formula to have a force in place when Minustah leaves.
"The crime rate has gone down, so have the number of violent attacks. Gang members have been disarmed, so the general security situation has greatly improved. We want it to improve even more. That's why we want to strengthen the police force, increase the number of police officers on the streets, and increase the amount of information coming to the police."
Q: How long do you expect the United Nations to remain in Haiti?
A: "As long as they're needed to keep the country safe."
About the Author
Larry Luxner is news editor for The Washington Diplomat.
Last Edited on January 2, 2012
Le Ministre de l'Économie vise une croissance de 10% en 201208/01/2012 09:30:17
André Lemercier Georges, le Ministre de l'Économie et des Finances a dit, dans une entrevue, qu'il estimait la croissance de l'économie d'Haïti en 2011 à 5%. Il affirme que les causes sont connu et que le gouvernement allait mettre en place des politiques, afin de réaliser l'objectif de 10% de croissance en 2012.
«... on a eu une période électorale et une transition assez longue, [...] on a eu [une croissance] probablement autour de 5% mais ceci est justifié par plusieurs raisons [...] il est vrai qu'on a pas eu les 10% escompté, mais on connait les causes, on les a analysées et on va s'assurer que dans la mise en œuvre de nos politiques cette année, on arrive à obtenir les résultats espérés [...]
L'idée c'est qu'il faut que nous ayons des politiques et des stratégies, qui montrent que nous voulons atteindre cette croissance. [...] il y a un niveau d'investissement qui doit être fait dans les secteurs de la construction, touristique et agricole. Ce niveau d'investissement a trois composantes :
Une composante d'investissement publique qui va mettre en place les infrastructures dans lesquels le secteur privé ne peut pas investir. Le niveau d'investissement de ces infrastructures, ces super structures, c'est l'État qui va venir avec, en terme de garantie, en terme de support, en terme de politiques.
Nous allons avoir des investissements parapublics; des organismes de développement et des ONG vont venir faire des investissements en Haïti.
Enfin ce qui va être important, c'est les investissements privés qui vont contribuer à cette croissance [...]
Il faut que l'on arrive à mettre en place des mécanismes, qui permettent aux gens de venir investir pour diminuer le niveau de subvention directe [...] donc on va mettre en place des politiques de supports, des politiques de fonds de garanties partielles, des politiques d'assurances qui vont permettre à ces secteurs, aux gens qui on la possibilité d'investir, de venir investir avec la mise en place de mécanismes, de politiques économiques et fiscales qui accompagneront ces investisseurs [...] »
HL/ HaïtiLibre
«... on a eu une période électorale et une transition assez longue, [...] on a eu [une croissance] probablement autour de 5% mais ceci est justifié par plusieurs raisons [...] il est vrai qu'on a pas eu les 10% escompté, mais on connait les causes, on les a analysées et on va s'assurer que dans la mise en œuvre de nos politiques cette année, on arrive à obtenir les résultats espérés [...]
L'idée c'est qu'il faut que nous ayons des politiques et des stratégies, qui montrent que nous voulons atteindre cette croissance. [...] il y a un niveau d'investissement qui doit être fait dans les secteurs de la construction, touristique et agricole. Ce niveau d'investissement a trois composantes :
Une composante d'investissement publique qui va mettre en place les infrastructures dans lesquels le secteur privé ne peut pas investir. Le niveau d'investissement de ces infrastructures, ces super structures, c'est l'État qui va venir avec, en terme de garantie, en terme de support, en terme de politiques.
Nous allons avoir des investissements parapublics; des organismes de développement et des ONG vont venir faire des investissements en Haïti.
Enfin ce qui va être important, c'est les investissements privés qui vont contribuer à cette croissance [...]
Il faut que l'on arrive à mettre en place des mécanismes, qui permettent aux gens de venir investir pour diminuer le niveau de subvention directe [...] donc on va mettre en place des politiques de supports, des politiques de fonds de garanties partielles, des politiques d'assurances qui vont permettre à ces secteurs, aux gens qui on la possibilité d'investir, de venir investir avec la mise en place de mécanismes, de politiques économiques et fiscales qui accompagneront ces investisseurs [...] »
HL/ HaïtiLibre
Écrit par MYP Vendredi, 06 Janvier 2012 14:33
Ce n'est pas un rêve. Les 3 jours gras pour le carnaval 2012 auront lieu bel et bien aux Cayes. Le délégué départemental du Sud Gabriel Fortuné est plutôt fier d'une telle décision prise par l'administration de Michel Joseph Martelly qui constitue la concrétisation d'une promesse faite durant la campagne électorale et renouvelée le 18 décembre dernier à l'occasion des fêtes de fin d'année.
«Ce carnaval pour nous les gens du Sud est un cadeau inestimable qui va nous donner l'occasion de mettre en exergue les multiples potentialités du département » a déclaré l'ex-parlementaire.
«Ce carnaval pour nous les gens du Sud est un cadeau inestimable qui va nous donner l'occasion de mettre en exergue les multiples potentialités du département » a déclaré l'ex-parlementaire.
D'importantes dispositions sont en train d'être prises en vue de faire de ce carnaval une réussite a fait savoir Gabriel Fortuné. Déjà des instructions ont été passées pour déclarer d'utilité publique tout espace qui sera réservé pour les travaux d'agrandissement de l'aéroport du Sud, baptize Antoine Simon. Ces travaux devraient être exécutés durant l'année 2012 a confirmé le délégué départemental du Sud Gabriel Fortuné.
A l'occasion du carnaval de 2012 tout le Sud devrait s'attendre à l'annonce officielle de la construction tant attendue du grand port du Sud soit à « Flamand » ou à « St Louis » a indiqué Gabriel Fortuné. Pour le délégué départemental du sud, " il n'y a point de doute le carnaval du Sud sera une grande réussite" et le «Carrefour des 4 Chemins devrait être ce que le Champ de Mars a toujours représenté pour le carnaval de Port-au-Prince. " Il ne faut point y avoir de polémique entre Port-au-Prince et les Cayes dans le dossier du carnaval".
"Chaque haïtien doit jouer sa partition dans le carnaval car il s'agit avant tout d'un événement pour le pays tout entier avec un accent particulier en faveur de la decentralization" a lancé Gabriel Fortuné. Concernant la capacité d'accueil du Sud pour le carnaval Gabriel Fortuné se veut rassurant car toute la population "est engagée fermement pour la pleine réussite de ces festivités".Infohaiti.net
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