Présidentielle : le sort de Chavez entre les mains des Vénézuéliens
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin au Venezuela pour un scrutin présidentiel qui oppose six candidats, dont deux principaux, le président sortant Hugo Chavez (photo) et un ex-gouverneur investi par l'opposition, Henrique Capriles Radonski. | Eitan Abramovich
Près de 19 millions de Vénézuéliens doivent choisir ce dimanche entre réélire pour six ans le président Hugo Chavez, au pouvoir depuis treize ans, ou opter pour un virage politique avec le jeune candidat de l'opposition, l'ex-gouverneur riche Etat de Miranda (nord), Henrique Capriles Radonski.
Une semaine avant le scrutin, la plupart des enquêtes plaçaient le leader de la gauche radicale latino-américaine, 58 ans, en tête des intentions de vote.
Mais son challenger, 40 ans, a comblé une bonne partie de son retard au cours de la campagne, au point de représenter la plus grande menace électorale qu'ait eu à affronter Hugo Chavez depuis sa première élection fin 1998. Au total, six candidats se présentent à ce scrutin présidentiel.
139 000 militaires déployés pour assurer la sécurité du scrutin
Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures locales (12h30 heure française). Avant même que le jour se lève, des partisans du président sortant ont fait sonner le clairon un peu partout dans la capitale pour inviter les électeurs à se rendre le plus tôt possible aux urnes. Dès avant l'ouverture, des files d'attente avaient commencé à se former à Caracas. Le scrutin se déroulera jusqu'à 18 heures (0h30 à Paris), mais les bureaux ne pourront pas fermer tant qu'il restera des électeurs faisant la queue pour voter. La diffusion des résultats est attendue environ trois heures après la fermeture du dernier bureau.
Quelque 139 000 militaires ont été déployés sur tout le territoire. Les frontières ont été fermées samedi «aux personnes et aux véhicules» pour garantir la sécurité du scrutin, qui se déroulera sous l'oeil de dizaines de milliers d'observateurs des deux camps et d'organismes indépendants ainsi que de 200 «accompagnateurs» internationaux.
Chavez bénéficie toujours du soutien populaire
Le charismatique président vénézuélien, cible en 2002 d'une tentative de coup d'Etat, puis diminué par un cancer qui lui a valu deux opérations et de lourds traitements médicaux ces 15 derniers mois, a promis en cas de victoire de rendre «irréversible la révolution socialiste» dans les six ans à venir. A la tête des premières réserves de brut au monde, Hugo Chavez bénéficie toujours après 13 ans au pouvoir d'un fort soutien populaire, en raison notamment des nombreux programmes sociaux qu'il a mis en place, financés par la rente pétrolière.
Capriles veut réconcilier les secteurs privés et publics
Investi en février par une trentaine de partis d'opposition, de droite comme de gauche, Henrique Capriles a promis lui d'en finir avec le clivage politique entre pro et anti-Chavez, de lutter contre une insécurité endémique et de réconcilier les secteurs publics et privés, en s'inspirant d'un modèle de centre-gauche à la brésilienne.
Ce nouveau défi électoral pour Hugo Chavez, déjà réélu deux fois depuis sa première victoire en décembre 1998, est observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés.
Une semaine avant le scrutin, la plupart des enquêtes plaçaient le leader de la gauche radicale latino-américaine, 58 ans, en tête des intentions de vote.
139 000 militaires déployés pour assurer la sécurité du scrutin
Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures locales (12h30 heure française). Avant même que le jour se lève, des partisans du président sortant ont fait sonner le clairon un peu partout dans la capitale pour inviter les électeurs à se rendre le plus tôt possible aux urnes. Dès avant l'ouverture, des files d'attente avaient commencé à se former à Caracas. Le scrutin se déroulera jusqu'à 18 heures (0h30 à Paris), mais les bureaux ne pourront pas fermer tant qu'il restera des électeurs faisant la queue pour voter. La diffusion des résultats est attendue environ trois heures après la fermeture du dernier bureau.
Quelque 139 000 militaires ont été déployés sur tout le territoire. Les frontières ont été fermées samedi «aux personnes et aux véhicules» pour garantir la sécurité du scrutin, qui se déroulera sous l'oeil de dizaines de milliers d'observateurs des deux camps et d'organismes indépendants ainsi que de 200 «accompagnateurs» internationaux.
Chavez bénéficie toujours du soutien populaire
Le charismatique président vénézuélien, cible en 2002 d'une tentative de coup d'Etat, puis diminué par un cancer qui lui a valu deux opérations et de lourds traitements médicaux ces 15 derniers mois, a promis en cas de victoire de rendre «irréversible la révolution socialiste» dans les six ans à venir. A la tête des premières réserves de brut au monde, Hugo Chavez bénéficie toujours après 13 ans au pouvoir d'un fort soutien populaire, en raison notamment des nombreux programmes sociaux qu'il a mis en place, financés par la rente pétrolière.
Capriles veut réconcilier les secteurs privés et publics
Investi en février par une trentaine de partis d'opposition, de droite comme de gauche, Henrique Capriles a promis lui d'en finir avec le clivage politique entre pro et anti-Chavez, de lutter contre une insécurité endémique et de réconcilier les secteurs publics et privés, en s'inspirant d'un modèle de centre-gauche à la brésilienne.
Ce nouveau défi électoral pour Hugo Chavez, déjà réélu deux fois depuis sa première victoire en décembre 1998, est observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés.
Source: LeParisien.fr Avec l"AFP
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