La communauté internationale dit prendre note des dernières décisions du CEP
Les Ambassadeurs accrédités en Haïti, dont celui de l'Allemagne, du Brésil, du Canada, de l'Espagne, des Etats-Unis, de la France, des Nations Unies, de l'Organisations des Etats Américains et de l'Union Européenne, dans un communiqué conjoint en date du 12 décembre disent prendre note de la décision du Conseil Électoral Provisoire de fixer le délai de contestation de 72 heures du lundi 13 décembre au mercredi 15 décembre 2010. Ils exhortent les candidats à demander à leurs partisans de s'abstenir de tout recours à la violence et plaident pour la reprise des activités dans le pays paralysé depuis le 7 décembre après la publication des résultats préliminaires du scrutin.
Haïti: La Communauté Internationale prend note de la décision du Conseil Électoral Provisoire de fixer le délai de contestation de 72 heures du lundi 13 décembre au mercredi 15 décembre 2010, pour permettre à tous les candidats de soumettre leurs recours à l'instance légale du contentieux, avant le décompte final des voix. La Communauté Internationale encourage l'exploitation de toutes les voies légales pour faire avancer un processus électoral crédible afin de garantir que les résultats définitifs reflètent pleinement la volonté des électeurs haïtiens, dans la transparence et le respect de la constitution. Elle réitère son invitation à tous les candidats à utiliser les procédures de recours légaux mises à leur disposition par la loi électorale.
La Communauté Internationale prend également note de la proposition de la mise en place d'une Commission Spéciale de Vérification par le Conseil Électoral Provisoire et invite tous les acteurs concernés á prendre part au processus d'établissement de la Commission.
Prenant note que Article 31 de la constitution haïtienne garantit "La liberté d'association et de réunion sans armes à des fins politiques, économiques, sociales, culturelles ou toutes autres fins pacifiques" la communauté internationale déplore les actes de violence qui, entre autres, ont paralysé l'activité économique, empêché les écoliers et étudiants de poursuivre leurs cours et, plus tragiquement, entravé l'accès aux soins pour les malades du choléra.
La Communauté Internationale exhorte par conséquent tous les candidats à être à la hauteur de leurs responsabilités et à demander à leurs partisans de s'abstenir de tout recours à la violence, dont l'unique victime est l'ensemble du peuple haïtien.
La Communauté Internationale appelle instamment tous les acteurs politiques et étatiques à tout mettre en oeuvre pour avancer la reconstruction et pour permettre aux personnels de santé et aux acteurs humanitaires haïtiens et internationaux de continuer en toute sécurité à fournir la réponse vitale à l'épidémie de choléra. Des milliers de personnes en ont urgemment besoin.
Haïti-Elections-Crise Des observateurs nationaux jugent "insuffisant" le recomptage des procès-verbaux Seul un compromis politique entre les différents acteurs peut constituer une issue heureuse à la crise, estiment six organisations de la société civile alors que l'impasse paraissait totale malgré le début du processus de contre-vérification du CEP rejeté par les candidats Mirlande Manigat et Michel Martelly samedi 11 décembre 2010, Radio Kiskeya Une coalition d'organisations de la société civile haïtienne impliquées dans l'observation des dernières élections présidentielles, avec l'appui de l'Union européenne, a prôné samedi une issue négociée à la crise post-électorale jugeant insatisfaisante la proposition du CEP de recomptage des procès-verbaux, repoussée par deux des principaux candidats. La vérification des procès-verbaux "ne suffit pas pour conduire à une éventuelle sortie de crise", écrivent dans un communiqué conjoint six ONG, dont le Conseil national d'observation électorale (CNO), l'Initiative de la société civile (ISC) et le Conseil national haïtien des acteurs non-étatiques (CONHANE). En conséquence, un appel à la tenue de consultations est lancé à l'endroit des différentes parties. "Toute disposition de ce genre doit faire l'objet d'un dialogue, d'une concertation susceptible de déboucher sur un consensus suffisant, condition indispensable pour aboutir à des résultats acceptés par tous et pour une mise en oeuvre réussie", soutiennent les signataires. Plus loin, les observateurs nationaux font remarquer que les vérifications ne peuvent concerner seulement les trois compétiteurs qui auraient obtenu le plus grand nombre de suffrages. "Toutes les contestations doivent être entendues aussi bien pour les législatives que pour les présidentielles", exigent-ils. Selon les résultats contestés de la consultation du 28 novembre, la candidate démocrate-chrétienne Mirlande Hyppolite Manigat est arrivée en tête, lors du premier tour, avec 31% des voix devant le candidat du pouvoir, Jude Célestin (22%) et le chanteur populaire Michel Martelly (21%). De nombreux partisans de ce dernier, éliminé de la course à la succession de René Préval, ont paralysé pendant trois jours Port-au-Prince et plusieurs autres villes où de violentes manifestations ont fait cinq morts et causé d'importants dégâts matériels. Plusieurs centaines de jeunes partisans de l'artiste l'ont encore autoproclamé "Président" en défilant samedi soir dans les rues de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale) où une vive panique s'est emparée de la population. En réaction à ces graves événements, le Conseil électoral provisoire, discrédité et en perte d'autorité, avait décidé jeudi "d'enclencher une procédure d'urgence et exceptionnelle de vérification" des résultats des trois candidats les mieux classés sur les 17 en lice. A cet effet, une commission de vérification a été créée et devait comprendre les représentants de Manigat, Célestin et Martelly, les membres du CEP ainsi que des observateurs nationaux et internationaux. Ladite commission a tenu sa première réunion samedi après-midi avec très peu de ses membres désignés. La candidate du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) et son rival de Repons Peyizan ont, contrairement au candidat officiel, rejeté le recomptage des voix. "A l'analyse, il résulte que ce communiqué n'indique ni la date ni l'heure d'une éventuelle invitation des intéressés, ni surtout la procédure envisagée pour une telle opération. Dans ces circonstances, la candidate regrette de ne pouvoir s'associer à une pareille démarche", a indiqué dans un communiqué le conseil juridique de Mirlande Manigat en réponse à la démarche de l'institution électorale. Toutefois, la prétendante "demeure ouverte à toute initiative pouvant favoriser un dénouement de la crise, pourvu que la solution soit empreinte de transparence et de légalité", précise le communiqué. Plongée dans une crise politique majeure parallèlement à une virulente épidémie de choléra ayant causé plus de 2.000 décès et touché 100.000 personnes, Haïti commémore dimanche le onzième mois du violent séisme du 12 janvier. Cette catastrophe avait fait quelque 300.000 morts, 300.000 blessés et estropiés et 1,5 million de sinistrés restés depuis sans domicile. spp/Radio Kiskeya
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Des rumeurs persistantes faisant état de possibles affrontements post-électoraux circulent dans la ville du Cap-Haitien.
Le Sénateur Moise Jean-Charles qui est revenu d'un voyage en Finlande depuis vendredi garde sa présence secrète dans le département. De son fief a Milot, il organise des réunions avec des groupes venus de partout, les plus sollicités sont les gangs de la ville du Cap-Haitien.
Des armes et de l'argent ont été distribués en conséquence. Les capois s'attendent a une reprise de la violence.
Les partisans de Michel Martelly persistent et signent: ils gagneront les rues pour forcer le CEP a respecter leur vote. Ils risquent d'être renforcés par des partisans de Mirlande Manigat et d'autres candidats qui ne croient plus au CEP. Ces militants minimisent les menaces des hommes de l'INITE. Ils estiment que INITE même armé, n'a pas la popularité nécessaire pour imposer la violence: "La dialectique de la violence ne sera pas en sa faveur" disent-ils.
Cyrus Sibert, Réseau Citadelle
12 décembre 2010
www.reseaucitadelle.blogspot.com
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Depuis à l'origine du « mouvement démocratique », les données de la transition du Duvaliérisme à Lavalas étaient faussées à la base pour n'avoir pas pris en compte la nécessité du vote démocratique. Tous les deux (2) courants étaient issues de la même matrice sociale, la révolution de 1946, de sorte que le fait de remplacer les quarante-sixards de droite (les Duvaliéristes) par les quarante-sixards de gauche (les Lavalas) dans le contexte post occupation américaine de 1915 s'est révélé ne pas être la bonne recette pour négocier le virage de la société haïtienne vers la modernité et le progrès. Et pour cause, les tenants de l'une ou l'autre tendance idéologique se sont relayés au pouvoir depuis 1946 (Estimé, Magloire, Duvalier, Aristide et, maintenant, Préval), avec des fortunes diverses, sans qu'on puisse dire qu'on ait pu, à aucun moment de la durée, réaliser l'Unité historique du peuple revendicatif face à la classe séculaire du vrai pouvoir d'état pour forcer l'ouverture du marché des opportunités de nature économique au bénéfice du plus grand nombre, comme l'avait si bien exprimé en 1986, feu le professeur Marcel Gilbert. Entre le rejet de la dictature duvaliériste comme système anachronique de gouvernement et l'adhésion aveugle au populisme Lavalas tout aussi répugnant et qui, en plus, se nourrit d'anarchie et d'impunité; entre l'arrogance des rescapés des anciennes aristocraties des villes, nostalgiques de leur statut et privilèges et l'irruption des paysans des mornes dans les espaces urbains ; entre cette volonté de maintenir telles quelles les structures féodales et les privilèges qui y sont attachés et la défiance menaçante des jeunes militants des milieux populaires, « nos ghettos », chauffés à blanc et mis en selle par cet anarco-populisme ambiant, les principes, les normes et les recettes démocratiques peinent à trouver un espace pour s'épanouir dans ce capharnaüm digne d'un film de science-fiction. C'est que les révolutions, le progrès économique et social, le développement humain ne s'improvisent pas. Ce n'est pas du jour au lendemain qu'une nation peut gagner la lutte contre la pauvreté. Ce n'est pas, non plus, le fait que Lavalas ait réussi à occuper l'espace politique depuis près d'une trentaine d'années que ce mouvement, tout comme les autres mouvements avant lui, ne mérite d'être remis en question. D'autant plus que la montagne aura, finalement, accouché d'une souris. En tout cas, le bilan est très maigre et parle de lui-même. L'établissement de l'autorité de l'état pour permettre à un Gouvernement légitime d'exercer, envers et contre tous, les fonctions régaliennes de souveraineté, de défense nationale, de sécurité intérieure et de justice ; l'établissement et le maintien d'un climat de sécurité dans un environnement de stabilité qui crée un cadre favorable aux affaires, aux investissements privés et publics pour la satisfaction des besoins de base de la population, à la production des biens et services pour l'échange marchand, en particulier pour l'exportation vers le marché global, à la création d'emplois et de richesses durables, à la formation et la rétention de cadres professionnels compétents pour affronter les défis du présent et du futur, etc. est un processus long, laborieux et, le plus souvent, mal aisé, pour répéter l'autre. Mais plus que tout, il faut prendre le temps de construire le leadership social et politique pour mener une entreprise d'une telle envergure. Il nous faut prendre le temps de concilier les intérêts divergents qui ont toujours bloqué toutes les tentatives de sortie de crise dans ce pays. « Il nous faut de l'intelligence, du savoir-faire, des moyens ». Pour le moment et, pour ce que nous avons vu et vécu jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas encore trouvé cette échantillon d'haïtiens qui peuvent réunir, à la fois, ces trois (3) facteurs d'intelligence, de compétence et capacité de mobilisation de ressources pour piloter le train de mesures à adopter pour nous sortir du bourbier. En fait, il n'y a jamais eu rien de démocratique dans les démarches de tous ces acteurs politiques qui nous ont promis, jusqu'ici, le changement et la démocratie. Et pour cause, les partis et regroupements qu'ils ont fondés, dirigés ou intégrés dans leur recherche de chapeau légal, ne peuvent justifier d'un quelconque fonctionnement démocratique en leur sein. Pas d'élections pour remplacer le leadership du Parti ; pas de pratiques démocratiques dans les processus de prise de décisions importantes ; pas de politiques transparentes pour faciliter l'intégration ou le renouvellement de cadres du parti. Et pour cause, la majorité des Haïtiens moyens n'adhèrent à aucun parti politique. Soit qu'ils n'aient jamais été sollicités pour s'y inscrire, soit que les rares partis qui les ont approchés ont fait le mouvement en période suspecte d'élections et n'avaient pas beaucoup de chances de les recruter ou n'affichaient pas assez de décorum pour être pris au sérieux. De plus, il est facile de constater que la vie d'un parti politique en Haïti ne dépend ni de son effectif, ni de la cotisation de ses membres. Tous attendent d'accéder au pouvoir pour se faire une santé. Et c'est la que la situation se complique. Car, au lieu d'être un moyen d'assurer l'alternance démocratique et le renouvellement du personnel politique, les élections sont devenues un moyen d'occuper l'espace du pouvoir d'état pour atteindre des objectifs qui auraient du être déjà pris en compte et être satisfaits au niveau des structures des partis politiques. La tenue d'élections en Haïti relèvera toujours du casse-tête chinois tant que le pouvoir d'état constituera le « seul » moyen de recruter et de fidéliser des partisans, de récompenser tous ceux qui auront aidé ou contribué à l'accession au pouvoir, de punir des adversaires ou des ennemis politiques en les faisant subir des passe-droits qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Dans les conditions actuelles, les élections sont organisées seulement en faveur de ceux qui ont pu faire la démonstration de leur capacité de les empêcher ou de les boursiller. Nous vivons cela depuis 1987 et, en fait, il n'y a jamais eu d'élections dans le pays tant que la coalition des forces de gauche, qui contrôle une majorité électorale relative dans le pays, n'était pas en mesure de les gagner. C'est qu'il n'y pas d'équilibre des forces politiques pour forcer le jeu démocratique et l'alternance politique. Entre les quarante-sixards de droite et les quarante-sixards de gauche, le jeu n'a jamais forcé à couper dans le sens d'une alternance ordonnée du pouvoir et de ses privilèges. C'est toujours les machinations, les coups d'état, les percées louverturiennes, les élections truquées, la dictature de la majorité sur les minorités, etc. qui ont toujours ouvert la voie à l'accession du pouvoir en Haïti. Cette coalition de forces de gauche a, certes, occupé tous les avenus du pouvoir d'état mais elle n'a jamais réussi à faire passer ses choix économiques et sociaux, malgré ses victoires électorales successives, parce que n'ayant jamais disposé de capacité légale de dissuasion et de répression à sa disposition. Elle a toujours préféré utiliser « le béton » au lieu de donner les garanties nécessaires pour mettre en confiance les secteurs minoritaires, mais importants, de la société qui auraient pu l'accompagner dans la démarche de l'établissement de moyens légaux de dissuasion et de coercition. C'est vrai, aussi, qu'elle a toujours refusé et refuse, encore aujourd'hui, d'intégrer, de façon autonome, le mouvement de la globalisation de l'économie et de la mondialisation des affaires pour faire bénéficier à la population haïtienne des retombées de nos relations diplomatiques, économiques et commerciales avec nos partenaires étrangers. Elle a toujours préféré utiliser des excuses et des prétextes pour justifier son incapacité à porter les changements souhaités par la société haïtienne et à prendre des dispositions, même, contraignantes pour satisfaire les revendications du Peuple. _________________ Georgemain PROPHETE est un ancien Délégué Départemental, Représentant du Gouvernement dans le Nord.
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Par Georgemain PROPHETE « La loi est une pour tous et elle doit être le consentement de tous ceux pour qui elle est faite ». Si les forces de l'argent et les tenants du Pouvoir d'État veulent maintenir leur mainmise sur les opportunités économiques, la manne étrangère, les fonds de la Reconstruction et les activités productives, donc, rentables du pays, ils doivent se résoudre à investir pour renforcer les structures politiques légitimes qui leur donneront accès au contrôle du pouvoir d'état. Ils doivent renoncer à continuer à financer des opérations électorales « coup de poing » organisées dans le but de confisquer les élections par le biais de la fraude. Ces forces doivent savoir que l'expression du vote populaire est un acquis du combat démocratique et qu'il est temps que ce vote soit valorisé et respecté. En ce sens, Le bourrage des urnes ne peut plus être un mode de scrutin et une garantie de gagner les élections. De son côté, la Communauté Internationale ne peut plus continuer à jouer au Ponce Pilate pendant que des apprentis sorciers trafiquent le vote populaire à chaque fois et faussent, ainsi, le résultat des élections. Elle sait ou, mieux, elle devrait savoir que la signature des procès-verbaux la veille des jours d'élections que nous avons connue sous le règne des Duvalier a été remplacée par la pratique des votes multiples ou le bourrage des urnes, suivant le cas, et que des dispositions spécifiques doivent être prises pour garantir l'intégrité du vote une fois acquis. En général, la pratique du vote multiple est appliquée quand la population veut donner un vote sanction ou de défiance au pouvoir en place et profite de la faiblesse du système mis en place pour maximiser ses chances de succès aux élections en votant plusieurs fois, tandis que le bourrage des urnes est utilisé quand le candidat du pouvoir n'est pas sur de gagner le vote populaire et utilise des procédés d'intimidation et, parfois même, la violence pour prendre le processus en otage. A titre d'illustration, en 1979, Cap-Haïtien a vu rouge avec LEROUGE lors des élections législatives en réponse et en rupture avec le Gouvernement d'alors. C'était la même chose en 1990 qui a vu la victoire du Prêtre Jean-Bertrand ARISTIDE, fer de lance des Communautés ecclésiales de Base (TKL). De même, lors du premier tour des sénatoriales partielles de 2009, les urnes étaient déjà remplies dans tous les Centres de Vote de Milôt depuis 8 : 00 AM alors que les bureaux de vote avaient ouvert à 6 :00 AM. Quelle dextérité ? Le Conseil Électoral a du, par la suite, annuler plus de douze mille (12000) des voix frauduleusement recueillies par l'un des candidats en lice devant l'évidence des preuves qui lui ont été soumises. Plus près de nous, lors des élections de 2006, la pression du béton a forcé le résultat en faveur du Candidat René Préval qui a été acclamé Président des le premier (1er) tour. N'était-ce la pression populaire, un deuxième tour était dans la logique des choses possibles. Je crois donc que, pour ces élections de 2010, l'heure est venue non pas, comme le recommande la Communauté Internationale, de nous engager dans une processus de vérification et ou de validation de procès-verbaux d'élections et de recomptage des voix mais de faire une radiographie complète du dernier scrutin pour isoler les irrégularités d'avant le scrutin et les fraudes perpétrées le jour du vote et faire en sorte que, plus jamais, cette pratique de bourrage d'urnes comme mode de scrutin, genre de farce ou plaisanterie de mauvais goût, ne puisse être envisagée pour gagner les élections à venir dans le pays. Nous avons déjà choisi la démocratie comme système de Gouvernement et nous espérons que nous pourrons compter sur nos amis de la Communauté Internationale pour la consolider au mieux. Nous devons arriver à faire du vote populaire un élément déterminant pour l'accession au pouvoir et à créer un lien dynamique entre le vote populaire et la gouvernance politique et économique. Ceux qui aspirent à nous diriger doivent savoir que, s'ils ne peuvent pas s'assurer du vote majoritaire comme c'est le cas du Sénateur élu Steven BENOIT, ce n'est même pas la peine de poser leur candidature aux postes électifs prévus dans le système politique haïtien. Ils doivent être en mesure de gagner le suffrage populaire pour mériter d'être pris au sérieux. Jusqu'à présent, il a suffi de recruter quelques autoproclamés leaders et de les maquiller pour qu'ils puissent servir de mannequin dans la vitrine de la démocratie. C'est une pratique très courante qui sert de façade pour cacher la réalité sociale, économique et politique. La réalité est que, pendant longtemps, on a fait miroiter aux yeux du Peuple Haïtien les bienfaits de la Démocratie et que, jusqu'à présent, les promesses démocratiques ne peuvent être réalisées et que, au contraire, le peuple a vécu beaucoup de non évènements. Comment demander à une population désabusée, qui ne se sentait nullement concernée par un processus électoral décrié par la classe politique mais qu'on a poussée aux urnes, d'accepter sans broncher des fraudes aussi grossières et des résultats aussi incohérents ? Chaque fois qu'on promet au peuple des élections libres, honnêtes et démocratiques, il s'attend à ce que son vote soit pris en compte à travers un processus électoral transparent mené à terme jusqu'aux résultats définitifs. C'est vrai que la situation est critique. C'est vrai aussi que les besoins sont immenses et les ressources limitées. Comment, en effet, concilier Populisme, Pouvoir Populaire et Démocratie dans un environnement marqué les carences de toutes sortes ? C'est-à-dire, jusqu'à quel point un pouvoir, d'essence populaire, peut se permettre d'être démocratique ? De même, on peut continuer le questionnement et nous demander qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour que le bourrage d'urnes ne puisse continuer à remplacer le vote populaire ? Que faire quand on est convaincu que les urnes ont été trafiquées ? Jusqu'à quel point les forces de l'argent peuvent permettre un exercice démocratique du pouvoir politique quand il s'agit de la défense de leurs intérêts étant donné que ces forces se sont toujours données les moyens pour contrôler, subjuguer et, des fois, antagoniser les forces politiques pour mieux les manipuler, les corrompre et les coopter pour les lâcher à la vindicte populaire après les avoir utilisées et vidées de leur substance et de leur contenu. L'heure est venue, pour nos amis de la Communauté Internationale, de changer de paradigme dans le cas d'Haïti et de faire en sorte que cette quête de mieux-être et cette promesse de démocratie puissent enfin se concrétiser, se matérialiser et se réaliser. Après toutes les tribulations que nous avons vécues en Haïti durant cette année 2010 (Tremblement de Terre, Cyclones, Cholera, etc.), c'est le moins que l'on puisse espérer de ces amis qui nous ont promis, en prime, près de onze (11) milliards de dollars pour la Reconstruction du Pays. ________________ Georgemain PROPHETE est un ancien Délégué Départemental, Représentant du Gouvernement dans le Nord.
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« La loi est une pour tous et elle doit être le consentement de tous ceux pour qui elle est faite ». Si les forces de l'argent et les tenants du Pouvoir d'État veulent maintenir leur mainmise sur les opportunités économiques, la manne étrangère, les fonds de la Reconstruction et les activités productives, donc, rentables du pays, ils doivent se résoudre à investir pour renforcer les structures politiques légitimes qui leur donneront accès au contrôle du pouvoir d'état. Ils doivent renoncer à continuer à financer des opérations électorales « coup de poing » organisées dans le but de confisquer les élections par le biais de la fraude. Ces forces doivent savoir que l'expression du vote populaire est un acquis du combat démocratique et qu'il est temps que ce vote soit valorisé et respecté. En ce sens, Le bourrage des urnes ne peut plus être un mode de scrutin et une garantie de gagner les élections. De son côté, la Communauté Internationale ne peut plus continuer à jouer au Ponce Pilate pendant que des apprentis sorciers trafiquent le vote populaire à chaque fois et faussent, ainsi, le résultat des élections. Elle sait ou, mieux, elle devrait savoir que la signature des procès-verbaux la veille des jours d'élections que nous avons connue sous le règne des Duvalier a été remplacée par la pratique des votes multiples ou le bourrage des urnes, suivant le cas, et que des dispositions spécifiques doivent être prises pour garantir l'intégrité du vote une fois acquis. En général, la pratique du vote multiple est appliquée quand la population veut donner un vote sanction ou de défiance au pouvoir en place et profite de la faiblesse du système mis en place pour maximiser ses chances de succès aux élections en votant plusieurs fois, tandis que le bourrage des urnes est utilisé quand le candidat du pouvoir n'est pas sur de gagner le vote populaire et utilise des procédés d'intimidation et, parfois même, la violence pour prendre le processus en otage. A titre d'illustration, en 1979, Cap-Haïtien a vu rouge avec LEROUGE lors des élections législatives en réponse et en rupture avec le Gouvernement d'alors. C'était la même chose en 1990 qui a vu la victoire du Prêtre Jean-Bertrand ARISTIDE, fer de lance des Communautés ecclésiales de Base (TKL). De même, lors du premier tour des sénatoriales partielles de 2009, les urnes étaient déjà remplies dans tous les Centres de Vote de Milôt depuis 8 : 00 AM alors que les bureaux de vote avaient ouvert à 6 :00 AM. Quelle dextérité ? Le Conseil Électoral a du, par la suite, annuler plus de douze mille (12000) des voix frauduleusement recueillies par l'un des candidats en lice devant l'évidence des preuves qui lui ont été soumises. Plus près de nous, lors des élections de 2006, la pression du béton a forcé le résultat en faveur du Candidat René Préval qui a été acclamé Président des le premier (1er) tour. N'était-ce la pression populaire, un deuxième tour était dans la logique des choses possibles. Je crois donc que, pour ces élections de 2010, l'heure est venue non pas, comme le recommande la Communauté Internationale, de nous engager dans une processus de vérification et ou de validation de procès-verbaux d'élections et de recomptage des voix mais de faire une radiographie complète du dernier scrutin pour isoler les irrégularités d'avant le scrutin et les fraudes perpétrées le jour du vote et faire en sorte que, plus jamais, cette pratique de bourrage d'urnes comme mode de scrutin, genre de farce ou plaisanterie de mauvais goût, ne puisse être envisagée pour gagner les élections à venir dans le pays. Nous avons déjà choisi la démocratie comme système de Gouvernement et nous espérons que nous pourrons compter sur nos amis de la Communauté Internationale pour la consolider au mieux. Nous devons arriver à faire du vote populaire un élément déterminant pour l'accession au pouvoir et à créer un lien dynamique entre le vote populaire et la gouvernance politique et économique. Ceux qui aspirent à nous diriger doivent savoir que, s'ils ne peuvent pas s'assurer du vote majoritaire comme c'est le cas du Sénateur élu Steven BENOIT, ce n'est même pas la peine de poser leur candidature aux postes électifs prévus dans le système politique haïtien. Ils doivent être en mesure de gagner le suffrage populaire pour mériter d'être pris au sérieux. Jusqu'à présent, il a suffi de recruter quelques autoproclamés leaders et de les maquiller pour qu'ils puissent servir de mannequin dans la vitrine de la démocratie. C'est une pratique très courante qui sert de façade pour cacher la réalité sociale, économique et politique. La réalité est que, pendant longtemps, on a fait miroiter aux yeux du Peuple Haïtien les bienfaits de la Démocratie et que, jusqu'à présent, les promesses démocratiques ne peuvent être réalisées et que, au contraire, le peuple a vécu beaucoup de non évènements. Comment demander à une population désabusée, qui ne se sentait nullement concernée par un processus électoral décrié par la classe politique mais qu'on a poussée aux urnes, d'accepter sans broncher des fraudes aussi grossières et des résultats aussi incohérents ? Chaque fois qu'on promet au peuple des élections libres, honnêtes et démocratiques, il s'attend à ce que son vote soit pris en compte à travers un processus électoral transparent mené à terme jusqu'aux résultats définitifs. C'est vrai que la situation est critique. C'est vrai aussi que les besoins sont immenses et les ressources limitées. Comment, en effet, concilier Populisme, Pouvoir Populaire et Démocratie dans un environnement marqué les carences de toutes sortes ? C'est-à-dire, jusqu'à quel point un pouvoir, d'essence populaire, peut se permettre d'être démocratique ? De même, on peut continuer le questionnement et nous demander qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour que le bourrage d'urnes ne puisse continuer à remplacer le vote populaire ? Que faire quand on est convaincu que les urnes ont été trafiquées ? Jusqu'à quel point les forces de l'argent peuvent permettre un exercice démocratique du pouvoir politique quand il s'agit de la défense de leurs intérêts étant donné que ces forces se sont toujours données les moyens pour contrôler, subjuguer et, des fois, antagoniser les forces politiques pour mieux les manipuler, les corrompre et les coopter pour les lâcher à la vindicte populaire après les avoir utilisées et vidées de leur substance et de leur contenu. L'heure est venue, pour nos amis de la Communauté Internationale, de changer de paradigme dans le cas d'Haïti et de faire en sorte que cette quête de mieux-être et cette promesse de démocratie puissent enfin se concrétiser, se matérialiser et se réaliser. Après toutes les tribulations que nous avons vécues en Haïti durant cette année 2010 (Tremblement de Terre, Cyclones, Cholera, etc.), c'est le moins que l'on puisse espérer de ces amis qui nous ont promis, en prime, près de onze (11) milliards de dollars pour la Reconstruction du Pays. Georgemain PROPHETE est un ancien Délégué Départemental, Représentant du Gouvernement dans le Nord.
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LE FIASCO ÉLECTORAL DU 28 NOVEMBRE 2010 : PROPOSITION RÉALISTE POUR UNE SORTIE DE CRISE RESPONSABLE L'impasse électorale du 28 novembre 2010 résulte de la mise en œuvre d'un plan de confiscation de la souveraineté populaire par l'équipe au pouvoir. En effet, le président René Garcia Préval et son parti Inite, de concert avec certains membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP), bénéficiant de la complicité de quelques représentants influents de la communauté internationale, ont décidé, de façon délibérée, de contrôler systématiquement la machine électorale. Les prétendues failles techniques ou défaillances institutionnelles dont parle la conseillère électorale Ginette Chérubin, sont la matérialisation du projet criminel du président Préval visant à atteindre un taux de participation populaire ne dépassant pas 20 % des citoyens désirant voter. Ainsi, 80 % des personnes qui sont allées remplir leur devoir civique ont été empêchées de le faire le 28 novembre 2010. La terrible journée électorale du 28 novembre 2010 a été précédée par une campagne générale de distribution massive de machettes et d'armes à feu, de nomination de délégués et de vice-délégués, de révocation de juges de paix, de commissaires du gouvernement, de transfert d'officiers de police non inféodés au parti Inite et leur remplacement par des partisans zélés du président Préval. Aussi le président Préval et Inite ont-ils mis en place le dispositif criminel assurant l'impunité totale aux auteurs du kidnapping électoral du 28 novembre 2010. Des urnes remplies et scellées l'avant-veille et la veille, des centres de vote contrôlés par des hommes armés, des mandataires et des juges de paix du parti Inite, tel a été le décor impressionnant et impensable du naufrage électoral macabre du 28 novembre 2010 qui n'a rien à envier aux scenarii de politique fiction les plus grotesques. Vu le rôle majeur joué par le président René Garcia Préval, les barons d'Inite, les conseillers électoraux Gaillot Dorsinville, Lionel Raphael et Ginette Chérubin, des représentants de la communauté internationale tels que Edmond Mulet, José Miguel Insulza, Collin Granderson et Perceival J. Paterson dans ce fiasco électoral, ils doivent être écartés de la gestion de la crise. En conséquence, une Commission d'enquête indépendante devrait être mise sur pied dans le plus bref délai afin d'évaluer le processus électoral au niveau législatif et présidentiel. Le rapport final une fois soumis, les responsables de ce crime de lèse-souveraineté populaire et de lèse-démocratie seraient poursuivis conformément à la loi par devant les tribunaux nationaux et internationaux en vue d'éviter la répétition de pareils crimes dans le futur. La nomination d'un nouveau Directeur général honnête, crédible et compétent permettra aux membres restants du CEP de poursuivre le processus électoral sur la base, cette fois, des recommandations de la Commission d'enquête indépendante. Le gouvernement du Premier ministre Jean Max Bellerive resterait en fonction jusqu'à l'installation de la 49e Législature et l'investiture du nouveau président démocratiquement élu. Fait à Port-au-Prince, le 13 décembre 2010 Suivent les signatures…
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http://www.huffingtonpost.com/blackberry/p.html?id=795356 December 11, 2010 14:34:49 Democratic Senator Patrick Leahy (VT), chairman of the powerful Senate Appropriations Committee's Subcommittee on the State Department and Foreign Operations, has called on President Obama's administration to suspend aid to Haiti and cancel visas for its top officials. Leahy's statement comes as the streets of Haiti are in chaos over a disputed election that was plagued by fraud, voter intimidation, ballot stuffing and violence even before the votes were counted. Secretary of State Hillary Clinton and her husband, Bill Clinton, who is the UN Special Envoy to Haiti, have so far been silent on the contested elections. This silence may end as Sarah Palin will be in Haiti this weekend with Franklin Graham, who heads up Samaritan's Purse, a charitable organization involved in providing water filtration and other aid to the 1.5 million displaced in refugee camps since the January earthquake which killed 250,000 and injured up to 300,000. Polling and leaked results had indicated a surprise in which the Preval government's choice, Jude Celestin, was relegated to third place behind a grandmother and a popular, flamboyant musician. All polling had indicated that 70-year-old Mirlande H. Manigat, a former parliamentarian, Sorbonne graduate and the wife of a past president, along with businessman and musician Michel "Sweet Mickey" Martelly (49) had surged in a crowded field. The final tally prompted a statement from the US Embassy in Haiti questioning results that put Celestin in the two-person run-off ahead of Martelly. In a statement, Leahy said: As if Haiti did not have enough problems, now, once again, those in power there are trying to subvert the will of the people. The United States must come down squarely in support of the Haitian people's right to choose their leaders freely and fairly. By suspending direct aid to the central government and visas for top officials and their immediate family members, the United States would be sending that message. This process needs to bring about a legitimate government respected by the Haitian people and recognized by the international community. Leahy's request to freeze travel for Haitian government officials is important, given the WikiLeaks cable on Haiti that indicated the current president, Rene Preval, wants to guarantee his safety after the election. From 09PORTAUPRINCE575, DECONSTRUCTING PREVAL: Thus, they argue, his [Preval's] overriding goal is to orchestrate the 2011 presidential transition in such a way as to ensure that whoever is elected will allow him to go home unimpeded. Based on our conversations, this is indeed a matter that looms large for Preval. He has said to me on various occasions that he is worried about his life after the presidency, that he would not survive in exile. His concerns seem real, given Haiti's history, albeit somewhat overblown at this point in time. The State Department has also issued a travel advisory to Haiti for US citizens, recommending against all unnecessary travel as violence continues and reports from there indicate continuing violence over the disputed election. We received direct street testimony from our regular contact, and there is more from the Haitian Lawyers Leadership Network: (This is what) happened on the Champ de Mars. I was not in PA, I was in Carrefour when I heard about it. Some people wearing Celestin's t shirt were demonstrating on the Champs de Mars by 1 pm. (wearing Celestin's t-shirt don't mean anything to me cause anyone can do it, anyone who wants an explosion in Haiti -- it could be Celestin or anyone else) So they were around 50 according to witnesses. They had a car and a few motorbikes with them. As they were singing, dancing and walking on the streets some people on the champs de Mars started to yell "Micky, Micky" (Martelly's artist name) and one of the bikers got a bottle on his head. So he stopped his motorbyke and walked towards those people. He took his gun and shooted people just like , from one block of LePlaza and two blocks from the main police station of PAP. They talked about three to five people were killed and many injured. The closes health care facilities is the General Hospital. Dr Alix Lassegue ( who you met ) talked on radio to say that the hospital can still provide health to people sick or people injured, of course everything is not ok as usual because of the situation of the street but he needed help this afternoon because the X Ray lab is not working and the people injured needed X Ray in emergency. Reuters has supporting video here, but embedding has been disabled. In Friday's DOS press briefing and in response to a question as to whether DOS would support Leahy, Assistant secretary Phillip Crowley hedged on taking immediate action, but seemed to signal that DOS would stand behind its original statement from the Haiti embassy. We have already publicly stated our significant concerns about the results that have been announced. There is a process underway. I think today is the last day to file formal complaints to challenge the results that have been announced. And we are committed to support this review. It needs to be credible. The results that -- when these results are finalized, leading to a run-off election next month, the people of Haiti have to believe that these are the candidates that they have chosen, they haven't been chosen by the government behind closed doors. This is a critical moment for Haiti. We are prepared to support Haiti. We are also sending a very clear message to the existing government that that this election has to be done properly, in accord with the wishes of the Haitian people. We will judge our future relationship by the actions that Haiti undertakes, but -- and we are committed to supporting this process. But let's wait until we see what happens first, and then we will judge the implications. Camp Canaan in November Photo: Nienaber Silence from US officials such as Secretary of State Clinton cannot be endured for much longer as a cholera epidemic continues to spread unabated with 96,092 cases and 2,167 deaths. Even these numbers are in dispute, as it is widely believed that there is gross under-reporting from remote areas. Civil unrest has compounded the problem, but the government and NGOs had done virtually nothing to prepare for an epidemic of diarrheal disease since the January earthquake. The squalid, fetid conditions in the camps and lack of access to clean water all but guaranteed an epidemic. UN Nepalese Base in Mirebalais Photo G. Nienaber The CDC, French scientists and The New England Journal of Medicine have confirmed that the cholera strain was introduced into Haiti in a single event at the UN base in Mirebalais, where Nepalese soldiers were deployed from a cholera stricken area in their homeland. Septic waste leaked or was dumped into the Artibonite River system -- the source of water for drinking and bathing.
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Posté: 2010 Dec 11 - 20:55
• Des centaines de jeunes supporteurs du chanteur populaire Michel Martelly, candidat à l'élection présidentielle d'Haïti arrivé en troisième position au premier tour, ont manifesté samedi soir dans les rues de Pétion-ville, banlieue est de la capitale Port-au-Prince, a constaté l'AFP.
«Martelly ou la mort, Martelly est président», ont scandé les manifestants qui dansaient au son d'une musique populaire dans des rues plongées dans l'obscurité pour réclamer la victoire du candidat non qualifié pour un second tour.
Les traditionnels marchands ambulants qui occupent les trottoirs ainsi que les marchés publics se retiraient pour laisser des rues vides alors que des automobilistes affolés se déplaçaient dans toutes les directions dans une panique généralisée.
«Qu'est ce qui se passe, quelle est la nouvelle», demandait un policier arme au poing en suivant les manifestants qui allaient forcer les supermarchés de Pétion-ville à fermer leurs portes.
«Martelly est président, nous le voulons, c'est lui que nous avons choisi», chantait la foule.
«En tant que jeune Haïtien, j'aimerais que Mme Manigat (Mirlande Manigat, la candidate à la présidence arrivée en tête du premier tour) se retire de la course parce que cette affaire va se terminer dans un affrontement entre Martelly et Célestin (Jude Célestin, le candidat du pouvoir)», a averti Junior Métélus, déterminé à défendre son vote pour Martelly «par tous les moyens».
Profitant d'une rencontre avec des professionnels de la santé sur l'épidémie de choléra, le chef de l'état sortant René Préval a lancé samedi un nouvel appel au calme à ses compatriotes.
AFP
«Chaque fois qu'il y a des troubles et des manifestations, chaque fois que les routes sont bloquées, c'est le choléra qui se propage davantage», a dit M. Préval.
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Depuis 2004, je n'arrête pas de répéter que l'on ne peut pas faire de compromis avec la mafia au pouvoir. Chaque geste de civilité et tout comportement de respect a l'égard de leur constitution et de la bienséance, deviennent synonymes de faiblesse et de naïveté, en même temps que des signes d'impuissance et de capitulation. Ils s'en servent, sans hésitation, pour augmenter leur marge de manoeuvre, mettre a exécution leurs macabres desseins et avancer leur agenda de destruction de la République d'Haiti. Nous ne devons jamais négocier avec la bande a Préval. Ils obéissent a leur propre loi du crime organisé. Ils ne gouvernent pas Haiti. Ils ont reçu la mission de DETRUIRE Haiti. Il nous faut prendre le temps de reconsidérer le profil des aigris au pouvoir. Ils viennent de la classe des frustrés et des complexés, trop longtemps maintenus dans une forme d'execration silencieuse, a l'intérieur de leur propre environnement familial et social. Certains sont des arrivistes, d'origine obscure qui seraient restés des parias, toute leur vie, sans la déferlante aristidienne. Ce sont ces hommes, privés de dignité ou de nobles aspirations, sinon d'une rage animale de s'enrichir, même s'ils doivent prostituer leur propre fille, qui cherchent désespérément a s'accrocher a un pouvoir, qui, graduellement et inexorablement, échappe a leur insatiable emprise. Ils oublient, et c'est ce qui arrive a tous les crétins, qu'on ne peut vraiment rien posséder sur cette terre. Dis-moi, mon ami, après avoir jonché la republique de tant de cadavres, qu'emporteras-tu dans ta bière qui bientôt sera mise en terre? Le gouvernement provisoire est notre seule planche de salut. Qui sont les patriotes de la dernière heure, qui veulent s'inscrire sur cette liste, présenter immédiatement un plan d'action, alerter la presse internationale, accompagner et encourager le peuple dans ses revendications, former une délégation chargée de confirmer nos intentions auprès des pays amis favorables a notre cause? Nous devons AGIR maintenant! Dr. Keny Bastien Pour une Haiti Souveraine et Prospère.
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Les élections ne sont pas une priorité pour le peuple haïtien pour le moment. Les élections du 28 novembre 2010 doivent être tout simplement annulées. Notre système électoral, tel qu'il est présentement, n'a donné que de médiocres résultats, à part de rares exceptions. Il est de toute urgence qu'on y apporte des réformes. Sans un système électoral viable et fiable, on ne peut pas aspirer à une société démocratique. Pour éviter une guerre civile, le Chef de l'État doit donner sa démission pour faciliter l'établissement d'un gouvernement de consensus avec les acteurs importants de la classe politique et de la société civile. D'un commun accord, la constitution doit être mise en veilleuse. Ce gouvernement aura à s'entendre sur une feuille de route pour les prochains 6 mois. Les propositions suivantes s'imposent : La Constitution doit être révisée avec l'idée de remettre le centre du pouvoir de décision aux collectivités territoriales, par l'entremise d'une Assemble Constituante. Le peuple sera appelé à voter la nouvelle constitution le 16 janvier 2011. L'Assemblée Constituante Nationale, composée de 25 membres doit conclure et publier ses travaux sur la nouvelle Constitution en janvier 2011. Les points suivants sont à considérer : -Nécessité de rendre fonctionnelles et effectives les Collectivités Territoriales. (Un exécutif Départemental composé de 3 membres) -Choix du lieu de la Nouvelle Capitale Administrative d'Haïti. Nécessité de changer la date d'investiture du Président-Élu. La date du 7 février étant considérée comme une date partisane, je recommanderais d'adopter le 2 janvier, qui est aussi le Jour des Aïeux, comme la nouvelle date d'investiture. -Nécessité de résoudre d'une façon définitive le problème des Haïtiens vivant à l'étranger, qui ont acquis, pour des raisons pratiques, la nationalité de leur pays d'accueil, tout en tenant compte du besoin d'attirer les ressources de la diaspora vers la Mère-Patrie, au regard de la loi haïtienne, l'Haïtien né Haïtien le demeure toute sa vie. -Nécessité de restreindre le Parlement à une seule branche, le pays ne pouvant pas se payer le luxe d'un parlement bicamérale à cause de ses limitations financières. (Chambre des Communes) -Nécessité de définir les attributions de l'Assemblée Constituante et de limiter la durée de son mandat. Outre sa mission de réviser et d'amender la Constitution, l'Assemblée Constituante, au terme de ses travaux, se transformera en un Conseil Constitutionnel, qui aura pour tâche de veiller à l'application stricte et au respect de la Constitution. Le Conseil devra élire un de ses membres comme son Président. Le Conseil Constitutionnel restera en fonction jusqu'au 2 janvier 2015. Propositions de Thérèse Guilloteau en date du 10 décembre 2010
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COMMUNIQUE DE PRESSE CPBCMM :#015 Date 11 Dec, 2010 Pour diffusion immédiate REPONSE AU CONSEIL ELECTORAL PROVISOIRE Monsieur Gaillot Dorsinvil Président du Conseil électoral provisoire Pétion-Ville Monsieur le Président, Accusant réception de votre invitation à participer au recomptage des procès-verbaux des résultats du scrutin du 8 novembre 2010, je m'empresse de vous informer qu'en ma qualité de candidat à la Présidence de mon pays, par respect pour moi-même et surtout pour le Peuple haïtien, je me vois contraint de décliner cette invitation. La question que tout un chacun est amené à se poser en cette circonstance bien malheureuse, est celle-ci : quel est l'intérêt et quelle est l'économie de cette démarche tout à fait surprenante et illégale du CEP, démarche qui, à n'en point douter, ne vise qu'à conforter ce dernier dans sa position exprimée le mardi 7 décembre 2010, qui viole les intérêts et les droits de l'immense majorité du Peuple haïtien, victime expiatoire d'une véritable machination politique. La solution à cette farce publique qui a déjà occasionné des pertes regrettables en vies humaines, ne consiste certainement pas en un recomptage pur et simple des procès-verbaux en possession du CEP, mais bien en l'annulation radicale des procès-verbaux des centres et/ou bureaux de vote saccagés, vandalisés, objet de fraudes massives et scandaleuses en faveur du candidat du Parti au pouvoir, M. Jude Célestin, tel que constaté par la presse tant nationale qu'internationale, le Peuple haïtien en son entier et le Centre national d'Observation électorale (CNO) ; ce que ce CEP n'est pas sans ignorer. Vous vous rappelez, Monsieur le Président, que bien nombreux étaient les citoyens qui, en violation de la Constitution et de la loi électorale, ont été empêchés d'exercer leurs droits politiques en raison, d'une part, des voies de fait et autres menaces exercées contre eux et d'autre part, des irrégularités flagrantes observées dans l'organisation des élections. Le Centre national d'Observation électorale (CNO), présent le jour des élections dans tous les centres et bureaux électoraux, jusqu'à la fermeture des bureaux de vote, agissant en toute indépendance et sous aucune pression, avait rendu public les vrais résultats, les seuls et uniques résultats crédibles des élections présidentielles, à partir des procès-verbaux non truqués. Il est à se demander par quel moyen, par quel artifice et suite à quelles pressions politiques gouvernementales ou autres, ce CEP croupion est parvenu à réduire à sa portion congrue le quantum des voix que j'ai obtenu pour, avec la même vitesse, augmenter celui de Jude Célestin. Cette fraude patente et inadmissible a été immédiatement éventée et démasquée par une population en fureur. Les crimes et délits contre la Constitution, les crimes et délits relatifs à l'exercice des droits politiques, les attentats à la liberté sont prévus et sévèrement punis par la Loi pénale. Les membres du Conseil électoral provisoire (CEP) en aucune façon, n'auraient du ni valider, ni cautionner ces actes arbitraires, illégaux et scandaleux, engageant leur responsabilité personnelle. Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations très distinguées que vous aurez l'obligeance d'étendre aux autres membres du Conseil électoral provisoire. Michel J. MARTELLY Candidat à la Présidence, Repons Peyizan. Bureau de Presse Campagne Michel J. Martelly Contacts :Leila Rusciani 37 33 37 17 Leilarusciani@gmail.com Carine Beauvoir : 37 98 18 87 carine_beauvoir@yahoo.com
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Le véhicule du Sénateur Moise Jean-Charles a participé a une opération de distribution d'armes et d'argent le vendredi 10 décembre - au soir - dans la ville du Cap-Haitien et ses environs. Des gangs appelés "Base" auraient reçu 75,000 gourdes chacun et des armes pour attaquer le centre ville et libérer des prisonniers a la prison civile. Ils comptent sur les criminels incarcérés pour grossir leur nombre et faire face a leur situation d'impopularité dans le Nord. Des évadés de prison participent déjà activement a l'exécution du plan. Une liste de 40 maisons a incendier au centre ville a été établie. Les commanditaires se proposent de passer a l'action a partir de ce dimanche. Plusieurs informateurs de la Police nationale participent a ce mouvement criminel qui vise a masquer le déficit de popularité du parti INITE par un duel opposant les résidents du centre ville a ceux de Lafossette. Un mouvement d'ailleurs très impopulaire vu que Martelly et le principal adversaire du Candidat au Sénat du Parti INITE dans le Nord, Dr Wesner Polycape sont très populaires dans les bidonvilles . Les partisans du pouvoir risquent d'être pris en sandwich par des milliers de jeunes des quartiers populeux et du centre ville qui rejettent le régime en place au profit de Michel Martelly. Le Directeur Départemental de la Police doit se désolidariser de ces informateurs proches du pouvoir qui lui fournissent de fausses informations pour l'empêcher de saisir la réalité. Faute d'actions préventives et d'arrestations, il risque d'être responsable dans un massacre incroyable. Faut-il signaler que l'actuel Sénateur du Nord Moise Jean-Charles bien qu'en visite en Finlande, ces hommes ont été activés par une personne inconnue en vue de mener un mouvement qui vise a incendier des maisons dans la ville du Cap-Haitien. Son véhicule de service est utilisé pour distribuer des armes et de l'argent dans les quartiers populeux. Le Maire-adjoint de la 2e ville Fritz Joseph, accusé de distribution de machettes et de meurtre sur la personne du jeune James Johnson - 16 ans- le mardi 7 décembre 2010, bras droit du Sénateur Moise Jean-Charles, est le principal organisateur de la violence au profit de l'INITE. Dans d'autres quartiers de la ville, les gens se préparent au pire. Le Cap connaît actuellement une course aux armements. Cyrus Sibert, Réseau Citadelle 11 décembre 2010 www.reseaucitadelle.blogspot.com
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Intervenant au Micro de Lucien Jura a l'émission "Moment Vérité" sur Radio Signal FM, les représentants de Mirlande Manigat, de Michel Martelly et du "Groupe des 12 candidats pour l'annulation" se sont mis d'accord sur le renvoi du Conseil Électoral Provisoire (CEP) Me Gervais Charles, Représentant de Michel Martelly, a parlé de replâtrage du CEP de façon substantielle, faute d'avoir participé au complot en empêchant a 1 million d'électeurs de voter, en changeant les membres de bureaux de vote et les superviseurs préalablement choisis en accord avec les partis politiques, en favorisant l'envahissement des bureaux de vote par les mandataires de l'INITE et en facilitant l'introduction de plusieurs milliers de procès-verbaux falsifiés dans le système de comptage. Comme solution, le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Port-au-Prince, représentant Michel Martelly, propose une évaluation de la situation par une Commission d'expert. Il n' écarterait pas l'annulation du scrutin, si le rapport d'enquête prouve cette solution indispensable. Génard Joseph, Représentant du Groupe des 12 candidats propose des élections générales au mois de janvier en guise de 2e tour. La majorité relative serait adoptée pour élire les candidats. Celui qui arrive en tête gagnerait. Ce compromis serait adopté pour éviter que les étrangers profitent de la crise actuelle pour humilier les leaders haïtiens au pouvoir avec des sanctions humiliantes comme l'annulation des visas. Comme pré-requis, le CEP doit partir et laisser la place a un CEP de consensus. Janin Léonidas, Représentant du RDNP, mandaté par Madame Mirlande Manigat, propose aussi un replâtrage du CEP en profondeur, une évaluation des fonds disponibles pour de nouvelles élections, le retrait de Jude Célestin pour qui on avait organisé les fraudes. INITE doit payer le prix. Garry Joseph, le Coordonnateur départemental Ouest de l'INITE qui représentait la Plate-forme présidentielle demande a tous les partis de faire front commun derrière Madame Manigat pour aller dans un 2nd tour sans changer le CEP. Une proposition qui a été rejetée par les autres partis qui voient dans le Conseil Électoral, le principal responsable de la crise actuelle. D'autre part, nous apprenons la tenue d'une réunion a la Nonciature Apostolique pour trouver un accord entre les acteurs. La participation des quatre (4) premiers Candidats au second tour seraient sur la table. Cyrus Sibert, Réseau Citadelle 11 décembre 2010 www.reseaucitadelle.blogspot.com
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Des jeunes de la ville du Cap-Haitien dénoncent l'initiative du Sénateur du Nord Moise Jean-Charles qu'ils accusent de distribuer de l'argent et des armes aux gangs dans la région liés au pouvoir.
Cette opération viserait a réprimer toute manifestation en faveur de Michel Martelly.
Ces autorités seraient en train d'encourager la violence tout en neutralisant la police avec de fausses informations ou par des menaces administratives.
Depuis l'assassinat de James Johnson, 16 ans, a la rue 2J, on a enregistré aucune arrestation.
Ceux qui ont blessé 14 manifestants et tué Johnson, mercredi dernier en présence de la police, continuent de circuler librement, machette en main, malgré un communiqué de la Police départementale interdisant le port de machette en milieu urbain.
Le Maire-adjoint Fritz Joseph, accusé dans le meurtre circule librement jusqu'à proférer des menaces contre le correspondant de Radio Vision 2000 pour avoir diffusé la nouvelle.
On ne peut que parler de dérives totalitaires du régime en place qui par la voix du Sénateur Joseph Lambert avait annoncé la guerre civile.
Cyrus Sibert, Réseau Citadelle
11 décembre 2010
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