Comprendre la crise électorale pour en trouver la solution
Les élections dans le monde occidental ne sont pas une partie de plaisir. Les élections surtout les élections á l'occidental sont une convention internationale pour la conservation des institutions nationales garantes de l'ordre social et économique établi. Cette convention internationale sous entend la protection des intérêts des nantis et la recherche de bénéfices marginaux pour la classe ouvrière et pour les couches vulnérables. Aujourd'hui, la destruction des institutions nationales par le pouvoir Lavalas appuyé par les Nations Unies , durant les vingt dernières années ne représentent pas un cadre macroéconomique sécuritaire pour les investissements des fonds de la reconstruction. Les Nations Unies sembleraient attendre de Mr Préval, l'organisation d'une élection qui permettrait á la population d'élire de nouveaux dirigeants politiques qui viendraient créer le cadre macroéconomique sécuritaire favorable á l'investissement post séisme. Le président Préval, sous la pression des ténors de l'INITE ,habitué á jouer de vilains tours politiques aux Nations Unies qui les a toujours acceptés , en voulait passer outre une nouvelle fois mais a été pris de court par la gestion catastrophique du séisme du 12 janvier, par la gestion décevante du cholera et aujourd'hui par la gestion putride d'un processus électoral qui a révolté le petit peuple auquel le CEP a refusé le droit politique paisible de changer les futurs dirigeants du pays. La presse nationale a fait voler en éclat le scandale du 28 novembre au visage des haïtiens, tandis que la presse internationale a fait éclater á la face du monde la gestion politique complaisante et contradictoire du processus électoral par les Nations Unies á l'endroit de Lavalas, tous les partis politiques proches confondus. Les grands du monde occidental eux aussi paniqués questionnent leurs ambassadeurs accrédités á Port-au-Prince et demandent aux Nations unies de corriger l'incorrigible.
Ce qui se trame derrière ce tohubohu électoral c'est d'un coté , la lutte entre le pouvoir exécutif actuel lié aux intérêts économiques de la lupen bourgeoisie haïtienne et á ceux de la haute finance internationale gérés par les Nations Unies et d'autre part, c'est la bataille pour le remplacement du pouvoir politique actuel par une nouvelle équipe politique appelée á gérer également avec les Nations Unies les fonds de la reconstruction d'Haïti, cette fois ci dans un nouveau décor politique qui réintègre l'institutionnalisation du pays détruite par le pouvoir lavalas.
Le remplacement de l'ancienne équipe politique par une nouvelle équipe implique non seulement le jugement l'emprisonnement et la déchéance des fortunes économiques amassées par les tenants actuels du pouvoir aux prix de la mal gouvernance mais aussi l'indexation de l'OEA des Nations Unies, du CARICOM, du Brésil, de Washington, de Paris et de Toronto qui ont toujours cautionné cette mal gouvernance pour garantir leur propre gouvernance á partir de la gouvernance destructive des ONG.
En gros le projet politique de la population votante qui a crié au scandale était d'aller aux élections pour sortir son carton rouge et pour sanctionner tout ce beau monde la journée du 28 novembre .Il en a été empêché par le CEP qui a pipé les élections comme une Carte « « maree » « ou file ou pran, ou koupe ou pran »
Le peuple des rues au cours de la journée mémorable du 28 novembre a dit non á la politique de « coquinage » et de copinage du président Préval et de l'internationale .Il a provoqué le scandale des élections que, nous élites, devrions repenser sans salir la réputation des Nations Unies , ni ternir le pouvoir du président Préval qui représente le pouvoir qui est encore aux affaires.
En clair le peuple des rues a fait avorter le projet politique de l'INITE , a fait échouer le projet économique du secteur économique des affaires, a fait échouer le projet électoral du CEP, a rendu caduque la loi électorale , a mis le CEP hors d'état de nuire, le porte démissionnaire et le fait rester en fonction pour expédier les affaires courantes en attendant de fixer les responsabilités
Il semblerait que Martely et Manigat ont compris le problème et ont décidé de ne pas s'associer au projet macabre du président Préval, des Nations Unies et de l'OEA d'accoucher d'une solution battade á partir du recomptage de procès verbaux prostitués, infectes et irrecevables dans un processus de vérification du vote. Cette nouvelle position commune de Martely et de Baker devrait faciliter la recherche d'une solution politique tout en ayant á la mémoire que les législatives font aussi partie du problème á résoudre quelque soit le sort réservé aux malheureux élus et que les hommes de l'INITE ont aussi leurs mots á dire
Tout semble indiquer qu'on s'avancerait vers une solution politique qui réunirait :
-Les Candidats majeurs Jude Celetin, Manigat, Martely, Ceant et Baker avec leurs avocats et conseillers politiques .Les noms des autres candidats n'auraient pas été retenus pare qu'ils représentent soit des poids politiques insignifiants soit des doublures du candidat du pouvoir
-Le Nations Unies, L'OEA, l'UE, la CARICOM, USA, CANADA, La France et le Brésil comme éléments faisant partie du problème et de sa solution
-Les représentants de la classe politique qui pressentant le fiasco électoral s'étaient abstenus de participer aux joutes du 28 novembre.
Evidemment des gardes fous devraient être posés, comme le 7 février 2011, qui représente la date limite et indiscutable pour la passation du pouvoir et l'obligation faite au président Préval de prendre l'initiative de convoquer ce dialogue national dont les conclusions s'imposeront á toutes les parties en présence.
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