Jean Erich René
La désignation de Robert Manuel comme Premier ministre traduit l’intention manifeste du Président René Préval d’instaurer un régime de fer. Pris sous les feux croisés des acteurs, le durcissement c’est l’exit qu’envisage le Chef d’État. Son problème capital c’est la menace constante de Jean Bertrand Aristide, confronté à des problèmes de résidence en Afrique du Sud. Sa famille est effrayée par les violences xénophobes de Johannesburg. Il en résulte au moins 50 morts et des centaines de blessés. Les immigrants sont mal vus. L’opposition au Président Thabo M'Beki, le protégé d’Aristide, ne tolère pas non plus sa présence. Cette situation désole Minouche qui envisage le divorce afin de regagner la terre américaine interdite à son mari. Coincé comme une souris dans une souricière, Aristide nourrit les projets les plus achiavéliques pour rentrer en Haïti.
René Préval a toujours dit qu’il n’a pas de programme politique. Il n’a pas de solution à la famine qui sévit en Haïti. Que personne ne lui demande compte de sa gestion de la crise : IL N’EN A PAS! L’issue la plus évidente c’est de démissionner afin de regagner Marmelade. Une telle décision inquiète ses partisans qui tirent de grands avantages économiques. Aussi partent-ils à la recherche d’une solution pour garder René Préval au Palais National. Leur dévolu tombe sur Robert Manuel, un chevalier sans peur qui ne recule devant aucun danger même au péril de sa vie. Il a participé à la démobilisation des soldats des FAD’H. Dans le cercle de ses amis, à cause de son attitude de sapeur pompier, on le surnomme : « Pa pè chay ». Le Tribunal Pénal nternational ne l’inquiète pas. Son livre préféré c’est le Code Pénal. La répression policière est sa solution favorite.
Pour mieux saisir le profil de l’homme, rappelons qu’après l’attaque de la voiture de la Sœur de Préval à la rue Magloire Ambroise, Robert Manuel a accusé Jean Bertrand Aristide. Marie-Claude Préval Calvin, secrétaire du Président était fâchée contre l’arrestation de Ernest Bennet qui avait l’autorisation d’entrer en Haïti, sur la demande de son Père mort d’une crise cardiaque en apprenant la nouvelle. Rouge de colère elle aurait invectivé Aristide au téléphone tout en demandant à Préval : qui est le Président? Elle a eu tout de suite la réponse en sortant de son bureau, quant sa voiture fut criblée de balles. Son chauffeur fut tué et aujourd’hui elle se déplace sur une chaise roulante.
De tels affronts ne sont pas digérés par Robert Manuel qui voulait procéder à l’arrestation d’Aristide. Préval s’y opposait pour ne pas déchaîner la furie lavalassienne. Lors de la rébellion de l’Armée Rouge à Cité Soleil, navré de constater la mollesse du Gouvernement, Robert Matador Manuel, s’est présenté seul sur le front pour rencontrer les belligérants et leur a exprimé sa façon de penser. A son retour au Palais National, on lui a appris qu’il vient de frôler la mort. « Qu’importe » répondit-il. En octobre 1999 c’est l’ambassadeur américain qui a dû accompagner Robert Matador Manuel, en partance pour l’exil, au pied de l’avion. Il prétend avoir autant de graines qu’un melon de St Marc. On doit s’attendre à de vives réactions. Haïti est aux portes de l’Enfer.
La désignation de Robert Manuel comme Premier ministre traduit l’intention manifeste du Président René Préval d’instaurer un régime de fer. Pris sous les feux croisés des acteurs, le durcissement c’est l’exit qu’envisage le Chef d’État. Son problème capital c’est la menace constante de Jean Bertrand Aristide, confronté à des problèmes de résidence en Afrique du Sud. Sa famille est effrayée par les violences xénophobes de Johannesburg. Il en résulte au moins 50 morts et des centaines de blessés. Les immigrants sont mal vus. L’opposition au Président Thabo M'Beki, le protégé d’Aristide, ne tolère pas non plus sa présence. Cette situation désole Minouche qui envisage le divorce afin de regagner la terre américaine interdite à son mari. Coincé comme une souris dans une souricière, Aristide nourrit les projets les plus achiavéliques pour rentrer en Haïti.
René Préval a toujours dit qu’il n’a pas de programme politique. Il n’a pas de solution à la famine qui sévit en Haïti. Que personne ne lui demande compte de sa gestion de la crise : IL N’EN A PAS! L’issue la plus évidente c’est de démissionner afin de regagner Marmelade. Une telle décision inquiète ses partisans qui tirent de grands avantages économiques. Aussi partent-ils à la recherche d’une solution pour garder René Préval au Palais National. Leur dévolu tombe sur Robert Manuel, un chevalier sans peur qui ne recule devant aucun danger même au péril de sa vie. Il a participé à la démobilisation des soldats des FAD’H. Dans le cercle de ses amis, à cause de son attitude de sapeur pompier, on le surnomme : « Pa pè chay ». Le Tribunal Pénal nternational ne l’inquiète pas. Son livre préféré c’est le Code Pénal. La répression policière est sa solution favorite.
Pour mieux saisir le profil de l’homme, rappelons qu’après l’attaque de la voiture de la Sœur de Préval à la rue Magloire Ambroise, Robert Manuel a accusé Jean Bertrand Aristide. Marie-Claude Préval Calvin, secrétaire du Président était fâchée contre l’arrestation de Ernest Bennet qui avait l’autorisation d’entrer en Haïti, sur la demande de son Père mort d’une crise cardiaque en apprenant la nouvelle. Rouge de colère elle aurait invectivé Aristide au téléphone tout en demandant à Préval : qui est le Président? Elle a eu tout de suite la réponse en sortant de son bureau, quant sa voiture fut criblée de balles. Son chauffeur fut tué et aujourd’hui elle se déplace sur une chaise roulante.
De tels affronts ne sont pas digérés par Robert Manuel qui voulait procéder à l’arrestation d’Aristide. Préval s’y opposait pour ne pas déchaîner la furie lavalassienne. Lors de la rébellion de l’Armée Rouge à Cité Soleil, navré de constater la mollesse du Gouvernement, Robert Matador Manuel, s’est présenté seul sur le front pour rencontrer les belligérants et leur a exprimé sa façon de penser. A son retour au Palais National, on lui a appris qu’il vient de frôler la mort. « Qu’importe » répondit-il. En octobre 1999 c’est l’ambassadeur américain qui a dû accompagner Robert Matador Manuel, en partance pour l’exil, au pied de l’avion. Il prétend avoir autant de graines qu’un melon de St Marc. On doit s’attendre à de vives réactions. Haïti est aux portes de l’Enfer.
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