Cyrus Sibert, AVEC L’OPINION,
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Cap-Haïtien, Haïti
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Willy Etienne le principal évadé de prison dans la nuit du 17 avril 2008 serait à la base d’un nouveau cas de kidnapping au Cap-Haïtien survenu ce jeudi 1 mai 2008 à 8hres p.m. D’après les informations fournies, une voiture de location rouge Land cruiser a fait irruption dans les parages de la maison de la victime pour l’emmener de force. Elle répond au nom de Denise, la femme du policier Volmar attaché au Commissariat de la police du Cap-Haïtien. Les kidnappeurs exigent 200,000 dollars US.
Continuellement les officiers de police critiquent la justice pour ses largesses en faveur des criminels. Constamment on relâche les bandits sans motifs. Même quand ils aient été arrêtés au prix de grands sacrifices.
Le cas récent est la libération de Janet un bandits qui, à deux reprises, est relâché par la justice capoise en échange de pots de vin soit 25,000 dollars.
Janet a été arrêté en compagnie de Nicky pour possession illégale d’arme à feu. Janet a retrouvés pratiquent la spoliation de terre de particuliers et souvent les officiers de police en sont bénéficiaires. Janet qui est le leader, le plus dangereux du gang est connu pour ses cas viols d’enfants, de braquages, de vols à main armée suivis de viols. Enos, un habitant de Morne-Rouge a été plusieurs fois victime par ces bandits qui sans ambages vous annoncent que ce soir ils arrivent. Enos et sa femme, deux investisseurs qui travaillaient au Cap-Haïtien se sont réfugiés à Provo, l’une des îles anglaises les plus proches de la cote Nord d’Haïti.
L’acte de kidnapping de la femme d’un officier de police est un avertissement lancé aux forces de l’ordre. La justice capoise est pourrie jusqu’aux os, la Direction Pénitentiaire aussi. Et nous prenons la responsabilité de le dire : le Doyen Me Alix Fucien, le Chef du Parquet Me Clersias Célancieux et la majorité des juges d’instruction dont l’Honorable Juge Heidi Fortuné n’y sont pour rien. Ils ont fait de leur mieux pour l’avancement de la justice. Le problème se situe au niveau des nominations à motivation politique de personnes non compétentes souvent motivées par l’argent, faites sous les ordres de parlementaires corrompus. Aussi, ces derniers protègent-ils les oranges pourries de la magistrature au Cap-Haïtien. En retour les trafiquants de drogue et les criminels qui leur sont proches sont libérés sans difficultés. L’Etat doit se pencher sur ce problème qui empêche aux juges de Bonne volonté d’avancer.
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
2 mai 2008
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