Un événement inoubliable
Le Nouvelliste | Publié le : 2013-02-14
Lemoine Bonneau lbonneau@lenouvelliste.com
Après la ville des Cayes l'année dernière, c'était le tour de la cité christophienne d'accueillir le carnaval national pendant les trois jours gras. Cette innovation de Michel Martelly, depuis son investiture comme président de la République, de déplacer le carnaval national de son lieu traditionnel,Port-au-Prince, vers les autres villes du pays a permis aux populations de différents départements de découvrir la beauté et les potentialités touristiques de la ville hôte. Nombreux sont les jeunes et les moins jeunes qui ont visité la ville du Cap-Haïtien pour la première fois. A la découverte des ruines du palais Sans-Souci, de la citadelle Laferrière, de Labadie et de Cormier plage, les visiteurs n'ont pas caché leur satisfaction devant tant de sites touristiques du Grand Nord et qui valent la peine d'être aménagés.
Pour la première fois depuis la fin des années quatre-vingt, époque où les grands navires touristiques accostaient tous les lundis le quai du Cap-Haïtien, la ville fondée par Bertrand d'Ogeron a retrouvé sa beauté d'antan. De l'entrée de la ville à Barrière-Bouteille, en passant par la rue Espagnol pour aboutir à Carrénage, la ville est propre et les maisons les unes plus impressionnantes que les autres attirent les regards de tous ceux qui avaient le privilège de faire le voyage pour l'occasion. Sans avoir disparu, les marchés de rue éparpillés un peu partout dans la ville depuis plusieurs années n'ont pas été un obstacle à l'embellissement de l'ancienne capitale de la colonie française de Saint-Domingue. Nonobstant les consignes de quelques opposants insignifiants, la population a pris part avec beaucoup d'enthousiasme au défilé des trois jours gras de ce carnaval qui aura marqué les Capois tant au point de vue organisationnel qu'au point de vue participatif.
La mairie du Cap-Haïtien et l'administration Martelly-Lamothe pourront-elles continuer à maintenir cette conquête de propreté et d'embellissement acquise à l'occasion du carnaval en faisant de cette agglomération urbaine une ville moderne à l'instar des autres villes moyennes de la région ? Comment le gouvernement va-t-il procéder pour stopper les constructions anarchiques dans les mornes surplombant la ville ainsi que dans les zones côtières afin de rendre Cap-Haïtien de plus en plus agréable ? Depuis une vingtaine d'années, les différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir ont relégué au second rang tout plan d'aménagement du territoire et du développement régional, en raison de leur incapacité de créer les conditions nécessaires à l'investissement étranger pouvant générer des emplois.
Martelly parviendra-t-il à réorganiser les villes en fonction d'un véritable plan de développement, là où tous ses prédécesseurs ont échoué ? Tiendra-t-il compte de la réalité et de la diversité de chaque département eu égard à leur niveau de développement ? A l'aune du carnaval dans chacun des chefs-lieux de département, le gouvernement devrait disposer d'experts capables d'inventorier les besoins des départements par pôle de développement régional et par modèle identitaire qui convient. Et la décentralisation serait effective au fur et à mesure par commune, par département et par région.
Pour la première fois depuis la fin des années quatre-vingt, époque où les grands navires touristiques accostaient tous les lundis le quai du Cap-Haïtien, la ville fondée par Bertrand d'Ogeron a retrouvé sa beauté d'antan. De l'entrée de la ville à Barrière-Bouteille, en passant par la rue Espagnol pour aboutir à Carrénage, la ville est propre et les maisons les unes plus impressionnantes que les autres attirent les regards de tous ceux qui avaient le privilège de faire le voyage pour l'occasion. Sans avoir disparu, les marchés de rue éparpillés un peu partout dans la ville depuis plusieurs années n'ont pas été un obstacle à l'embellissement de l'ancienne capitale de la colonie française de Saint-Domingue. Nonobstant les consignes de quelques opposants insignifiants, la population a pris part avec beaucoup d'enthousiasme au défilé des trois jours gras de ce carnaval qui aura marqué les Capois tant au point de vue organisationnel qu'au point de vue participatif.
La mairie du Cap-Haïtien et l'administration Martelly-Lamothe pourront-elles continuer à maintenir cette conquête de propreté et d'embellissement acquise à l'occasion du carnaval en faisant de cette agglomération urbaine une ville moderne à l'instar des autres villes moyennes de la région ? Comment le gouvernement va-t-il procéder pour stopper les constructions anarchiques dans les mornes surplombant la ville ainsi que dans les zones côtières afin de rendre Cap-Haïtien de plus en plus agréable ? Depuis une vingtaine d'années, les différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir ont relégué au second rang tout plan d'aménagement du territoire et du développement régional, en raison de leur incapacité de créer les conditions nécessaires à l'investissement étranger pouvant générer des emplois.
Martelly parviendra-t-il à réorganiser les villes en fonction d'un véritable plan de développement, là où tous ses prédécesseurs ont échoué ? Tiendra-t-il compte de la réalité et de la diversité de chaque département eu égard à leur niveau de développement ? A l'aune du carnaval dans chacun des chefs-lieux de département, le gouvernement devrait disposer d'experts capables d'inventorier les besoins des départements par pôle de développement régional et par modèle identitaire qui convient. Et la décentralisation serait effective au fur et à mesure par commune, par département et par région.
Lemoine Bonneau lbonneau@lenouvelliste.com
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