lundi 20 septembre 2010

Narcotrafic : Haïti ne bouge pas d’un iota sur la liste noire américaine.

Haïti-USA-Drogue


Narcotrafic : Haïti ne bouge pas d'un iota sur la liste noire américaine.


Dans sa certification annuelle rendue publique samedi, l'administration Obama a encore reconduit notre pays parmi les vingt principaux États producteurs et de transit responsables de l'expansion du trafic de drogue sur la planète


samedi 18 septembre 2010,

Radio Kiskeya


Pour la énième fois, les Etats-Unis ont retenu Haïti sur la liste des pays d'Amérique latine et des Caraïbes impliqués dans le trafic de drogue international alors que les autorités locales n'ont cessé de souligner le renforcement de la coopération bilatérale, avec Washington, dans la lutte contre ce fléau.


Dans son rapport annuel rendu public samedi par le Département d'Etat, la Maison Blanche a indexé une vingtaine de pays dans le monde, dont treize appartenant à notre région, pour leur rôle de "producteurs majeurs ou de plateformes de transit de stupéfiants" destinés principalement aux marchés américain et européen.

Blâmant notamment la Bolivie et le Venezuela pour n'avoir pas "respecté de manière évidente" leurs engagements, le Président Barack Obama a néanmoins promis le maintien des programmes d'aide offerts aux différents pays concernés.


Haïti figure dans la deuxième catégorie, celle des territoires de transit, avec la République Dominicaine voisine, la Jamaïque, les Bahamas, le Costa Rica, l'Équateur, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama et le Pérou.


Parmi les producteurs, l'administration américaine a identifié le Venezuela d'Hugo Chàvez, la Bolivie d'Evo Morales, la Colombie et le Mexique. Mais aussi, des pays d'autres régions du monde comme l'Afghanistan, le Pakistan, la Birmanie (Myanmar), le Laos ou encore l'Inde.


Le Président haïtien René Préval a, maintes fois, répété qu'à son avis, pour briser la chaîne du commerce international de la drogue, l'offensive devrait être menée en priorité dans les pays consommateurs dont la demande entraîne nécessairement, dit-il, la production et l'acheminement de stupéfiants.


Malgré les promesses renouvelées de la Police Nationale et la présence de la Mission de stabilisation de l'ONU (MINUSTAH), de nombreuses pistes clandestines servant à l'atterrissage de nuit de petits avions remplis de cargaisons de cocaïne en provenance d'Amérique de sud continuent d'être opérationnelles à travers le pays.


Ces dernières années, des représentants de l'Agence antidrogue des États-Unis (DEA) ont arrêté en Haïti et extradé en Floride un certain nombre de trafiquants de drogue. Parmi eux, d'anciens hauts responsables de l'Etat sous l'administration Lavalas qui, pour certains, ont été libérés et déportés après une longue période d'emprisonnement ayant suivi leur condamnation. spp/Radio Kiskeya

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
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WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

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