samedi 13 avril 2019

Haiti : Pour un État fort, capable de concevoir un espace économique et géopolitique garantissant l’émancipation des jeunes haïtiens.-

Haiti : Pour un État fort, capable de concevoir un espace économique et géopolitique garantissant l’émancipation des jeunes haïtiens.- 

[ L’urgence de repenser d’abord l’État haitien et les relations haitiano-dominicaines. ]

En février 2019, le livre “Prisoners of Geography’ (Prisonniers de la Géographie) de Tim Marshall nous a permis de mieux comprendre le déterminisme géographique qui conditionne la vie des peuples. Comme conclusion, nous avons pu comprendre que notre pays #Haiti ne peut pas échapper à son destin de pays de la Caraïbe, située dans l’arrière-cour des Etats-Unis, une hyper-puissance économique, politique, culturelle, technologique et surtout militaire; aussi, sommes-nous voisins de la République Dominicaine avec laquelle nous partageons l’île et obligés de cohabiter pour le meilleur et pour le pire.

Ce qui fait penser au RealPolitik. Suivant cette approche, Haiti doit sortir de sa tradition politique passionnelle ou idéaliste pour adopter des politiques qui sont conformes à sa réalité économique, sociale, géopolitique pour le bien-être de son peuple, en tenant compte des intérêts de ses voisins, dans une logique d’harmonie parfaite et de négociations permanentes.

Tenant compte du fait que le maitre de la RealPolitik s’appelle Henry Kissinger, nous avons donc pensé à acheter le livre “Kissinger the Negociator” de James K. Sebenius, R. Nicholas Burns et Robert H. Mnookin.

Mais d’abord, il fallait lire un livre sérieux sur l’histoire de l’évolution de notre pays, dans la caraïbe, par rapport à d’autres États de la région comme Cuba et la République Dominicaine. En ce sens, le livre du professeur Sauveur-Pierre Etienne “Haiti, La République Dominicaine et Cuba” (Etat, économie et société de 1492-2009) tombe à point nommé, avec ses 1252 références bibliographiques.

Dans son travail de recherche Professeur Pierre-Etienne décrit les moments cruciaux du développement de ces trois 3 Etats. Sans prétendre faire un résumé du livre, nous pouvons dire que nous avons été marqués par l’importance des Etats dans la concurrence capitaliste mondiale.

Nous avons compris que si nos ancêtres ont fondé l’État d’Haiti, c’était dans le but de mettre à la disposition du peuple noir, un outil de défense sur la scène internationale qui à ce moment était dominée par des Etats colonialistes, esclavagistes qui refusaient de nous considérer comme des êtres humains. Cet Etat “anti-esclavagiste/non-indépendant ou associé” fondé par Toussaint Louverture est devenu “anti-esclavagiste/indépendant”, après l’acte radical du Général Jean Jacques Dessalines, le 18 novembre 1803. Il portait une revendication que même des mulâtres comme Pétion ou Boyer ont respectée : L’abolition de l’esclavage, la liberté des noirs.

1- Après lui avoir fourni armes, argents, nourriture et soldats, le Général Alexandre Pétion n’a fait qu’une seule demande à Simon Bolivar : Abolition de l’esclavage dans les territoires qu’il aura libérés après chaque bataille ;

2- La première décision de Broyer en arrivant à Santo Domingo fut : l’abolition de l’esclavage et la distribution de terres aux nouveaux libres.

D’ailleurs ce fut le cas pour Toussaint Louverture lors de la conquête de la partie Est ou orientale de l’Ile.

Ainsi, pour empêcher à l’État d’Haiti de remplir son rôle de défense de la liberté et de l’émancipation des noirs, les grandes puissance ont mis en place une politique visant à l’affaiblir continuellement, l’empêchant de se renforcer.

Normalement, un Etat doit pouvoir monopoliser la contrainte physique i.e. faire respecter les lois de police et de sureté et la contrainte administrative ( collecter des taxes et des impôts pour pouvoir agir et entretenir sa légitimité populaire, son utilité; et surtout, protéger son patrimoine et ses avoirs — la lutte contre la corruption.)

C’est sur ces deux points que les comploteurs au niveau international ont joué pour affaiblir l’État indépendant créé par Jean-Jacques Dessalines.

Tout d’abord, il y a eu ce refus de payer les droits de douane. L’Empereur Dessalines a été assassiné, suite à son intervention dans le Sud contre les contrebandiers. Ensuite, il y a l’instabilité constante téléguidée par des commerçants du bord de mer qui sont en fait des agents de Puissances étrangères. Jusqu’à présent, les ennemis de la nation continuent de manipuler ses fils et filles pour provoquer la violence politique, des groupes armés, afin d’empêcher à l’Etat d’Haiti de se renforcer, d’avoir la capacité de monopoliser la violence (contrainte physique) et les contraintes fiscales.

Toujours dans le livre de Monsieur Pierre-Étienne, nous observons que les Etats dominicains et Cuba ont pu se renforcer à partir de dictatures neo-sultanistes dont les leaders les mieux connus sont Rafael Leonidas Trujillo et Fulgencio Batista à partir d’une nouvelle dynamique de centralisation du pouvoir, d’emboitement du territoire, qui permet aux dirigeants de collecter “les ressources nécessaires à l’organisation de ses appareils répressifs et administratifs…”

Alors, pourquoi la dictature neo-sultaniste de Dr François Duvalier n’avait-elle pas produit le même résultat?

En réponse à cette question, monsieur Pierre Etienne a préféré parler d’obscurantisme et de l’exclusion des masses populaires. Mais, nous savons que fondamentalement, c’est à cause des sentiments anti-duvaliéristes de l’auteur. Car, il est clair, que tous les problèmes de François Duvalier avec l’international étaient causés par son idéologie noiriste. Il est un fait que Trujillo qui a fait de son fils de 4 ans un Colonel de l’Armée Dominicaine et à 9 ans un général (dans le livre de Pierre-Etienne), n’était pas plus éclairé que le Dr François Duvalier. La dictature la plus féroce de l’époque n’était pas en Haiti. Passons!

Toutefois, il faut comprendre que dans les années 50, alors que la ségrégation raciale faisait rage aux Etats-Unis, une doctrine et/ou une idéologie qui valorise le nègre — démagogique ou pas, devait être combattue.

Le professeur Manigat n’a-t-il pas été victime d’une campagne dans laquelle on lui prête des idées noiristes?

Bref !


On peut dire que l’avenir d’Haiti passe par la volonté des haïtiens d’édifier un État fort, adapté à la nouvelle réalité — concurrentielle et capitaliste — mondiale.

Car, derrière chaque grande entreprise qui opère sur le marché global, il y a un État fort pour défendre ses droits et intérêts.
* Derrière Google, Apple, Facebook, il y a l’État Américain;
* Derrière les multinationales européennes, il y a l’Union Européenne;
* L’Etat chinois pour les entreprises chinoises…
* Et à la base de ces entreprises, il y a des investisseurs, des banques, des travailleurs…la croissance économique.

Comment allons-nous garantir l’avenir de notre peuple, créer des emplois pour les jeunes, défendre notre diaspora….si l’État haitien n’existe pas i.e. s’il n’arrive pas à monopoliser la force pour faire respecter la loi et collecter taxes et impôts?

Toussaint Louverture et Jean-Jacques Dessalines l’ont compris :

1- il fallait créer une armée nationale pour confronter la violence des colons esclavagistes,

2- puis, fonder un État capable de garantir aux noirs, l’exercice des droits liés à la liberté.

Aujourd’hui, il est de notre devoir de moderniser cet État, de l’adapter à la nouvelle réalité capitaliste mondiale et le renforcer suivant la logique démocratique.

Le devoir de tous les patriotes est de contribuer au renforcement de cet Etat et à la paix sociale. Un haitien qui agit en agent étranger attisant la violence politique, est un apatride. Nous avons dit PATRIOTES !!!

Sur ce, renforcement signifie aussi, capacité de l’État à protéger ses biens meubles, immeubles, ses avoirs : le trésor public. D’où, l’obligation de lutter contre la corruption.

Aussi, ceux qui exercent le pouvoir, doivent-ils comprendre que l’État ne peut pas être réduit à une personne, à leur personne ni à leur clan….l’État c’est NOUS, représentés par des institutions.

Enfin, nous devons accepter que la République Dominicaine et Cuba ont une longueur d’avance titanesque sur Haiti... les considérer comme des opportunités. Car, partager une frontière terrestre avec une économie stable et en pleine expansion, c’est un privilège géographique. Les dirigeants haïtiens ont intérêt à coopérer avec la République Dominicaine sur les dossiers importants pour sa sécurité intérieure, la lutte contre le crime organisé transfrontalier, l’immigration illégale, l’environnement…

Les dominicains progressent énormément dans des secteurs comme le tourisme et la sous-traitance. On pourrait envisager une stratégie de complémentarité, suivant une logique d’interdépendance géographique i.e. deux (2) peuples prisonniers sur une ile, exposés aux mêmes difficultés environnementales, sismiques… les mêmes défis comme le trafic de drogue, le crime organisé, le trafic humain, le trafic d’organes…

Imaginez, une catastrophe naturelle mondiale comme l’irruption du volcan de Californie dont les cendres pourraient anéantir l’humanité sur une courte période, un puissant séisme ou du moins la fonte de la l’Arctique. Haitiens et Dominicains se retrouveront ensemble, sur l’Ile, isolés du reste du monde, obligés de coopérer pour survivre.

Cela ne sert à rien de dire aux enfants dominicains que Haiti a occupé son pays, sans lui en expliquer le contexte historique ni le fait que c’est grâce à ces invasions que l’esclavage fut aboli dans la partie Est de l’Ile, suivi de distribution de terres aux nouveaux libres (Toussaint Louverture le 27 février 1801 / Jean Pierre Boyer le 9 février 1822). D’ailleurs, l’État colonialiste et esclavagiste espagnol annexa le territoire dominicain — sur demande de dirigeants blancophiles dominicains — dix sept (17) ans après le départ des forces haïtiennes.

Une meilleure connaissance de l’histoire des deux (2) peuples permettrait d’instaurer une culture de respect mutuel.

Définitivement, Haiti doit développer avec la République Dominicaine des relations pragmatiques, à l’instar

- des Etats-Unis et de l’Angleterre (Royaume Uni);
(une ancienne colonie et son ancienne métropole)

- de l’Inde et du Royaume Uni;
(une ancienne colonie et son ancienne métropole)

- du Portugal et du Brésil;
(une ancienne colonie et son ancienne métropole)

- du Mexique et des États-Unis;
(une pays qui a vu 2/3 de son territoire annexé par un puissant voisin, mais qui grâce à sa langue et sa démographie, reprend l’avantage culturel, linguistique et même économique sur les territoires perdus et même sur l’ensemble du territoire américain.)

- des États-Unis et de la Chine;
(une superpuissance concurrencée par un ennemi émergeant; mais, les deux (2) acceptent l’interconnexion économique comme moyen de coexistence pacifique, une police d’assurance de non-agression, vu que l’effondrement de l’un, entrainerait la destruction de l’autre.)

On appelle cela #SoftPower ou #SmartPower.

Nous devons être assez intelligents pour transformer nos contentieux historiques en puissants liens d’interdépendance, de coexistence pacifique au profit des deux (2) peuples.



Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
http://reseaucitadelle.blogspot.com
13 avril 2019

La CPI n’enquêtera pas en Afghanistan.-

La CPI n’enquêtera pas en Afghanistan.-

Par Stéphanie Maupas Publié le 13-04-2019

[ Les juges ont estimé que la procureure, Fatou Bensouda, n’a aucune chance de parvenir à arrêter les auteurs de crimes et conduire des procès. ]

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont rejeté, vendredi 12 avril, toute enquête sur les crimes commis en Afghanistan. Faute de coopération de Kaboul et de Washington, les magistrats estiment qu’aucun procès ne pourrait aboutir et qu’une enquête ne servirait donc pas « les intérêts de la justice ».

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) n’enquêtera pas sur les crimes commis en Afghanistan, du moins pas maintenant, ont décidé les juges dans une décision rendue le 12 avril. En novembre 2017, Fatou Bensouda avait demandé l’autorisation d’ouvrir une enquête pour les crimes commis par les talibans, les services de sécurité afghans, les forces américaines et internationales, la CIA et le nouvel acteur du conflit, l’État islamique. La procureure souhaitait aussi enquêter sur les prisons secrètes de la CIA pour des tortures commises contre des Afghans enlevés et interrogés en Pologne, en Roumanie et en Lituanie.

La Cour ne peut mener des affaires sensibles

Pour les juges, la Cour est compétente, les crimes sont graves, mais une telle enquête ne servirait pas « les intérêts de la justice ». Ils estiment que la procureure, Fatou Bensouda, n’a aucune chance de parvenir à arrêter les auteurs de crimes et conduire des procès. Le contexte international n’est pas favorable. Le bureau du procureur n’a pas été capable de tenir un seul procès solide depuis 15 ans et n’est donc pas prêt. L’affaire serait donc vouée à l’échec. La décision a suscité les protestations immédiates de professeurs de droit international et d’organisations de défense des droits de l’homme. La FIDH a dénoncé « une décision inacceptable et honteuse », tandis que HRW accuse « un coup dévastateur pour les victimes ».

Pour les juges, il n’y a aucune chance que les protagonistes du conflit coopèrent avec la Cour. Ni les talibans, ni Kaboul, ni Washington. Mais s’ils le font en termes légaux, ils reconnaissent ainsi avoir cédé à la pression américaine. Si les États-Unis ont, depuis l’ouverture d’un examen préliminaire (une étape préalable à l’enquête) du procureur, il y a 11 ans, toujours tenté de peser, de façon discrète, pour empêcher la poursuite de leurs ressortissants, ils ont, à partir de septembre 2018, menacé publiquement la Cour.

Le faucon John Bolton et Donald Trump promettaient tour à tour de détruire la juridiction dont Washington n’a jamais ratifié le traité fondateur. Début avril, le Secrétaire d’État, Mike Pompeo, mettait en œuvre le programme de sanctions dirigé contre toute personne liée à l’enquête, en révoquant le visa de la procureure Fatou Bensouda. Les pressions de ces trois fervents défenseurs de la torture l’auront donc emporté. La Cour avait pourtant obtenu un soutien de plusieurs capitales et de l’ONU contre les menaces de Washington.

Kaboul jouait le jeu

Du côté de Kaboul, le pouvoir afghan avait, au cours des dernières années, joué « le jeu » de la justice internationale, en prenant une série de mesures lui permettant de juger les auteurs de crimes devant ses propres tribunaux, si la Cour devait s’emparer d’une affaire visant ses forces de sécurité, police et services de renseignement. Le statut de Rome, code pénal de la Cour, avait été traduit en dari et pashto et le code afghan complété de sorte à permettre aux magistrats du pays de juger, le cas échéant. Car la Cour n’intervient qu’en dernier recours. Si un État n’a ni les moyens ni la volonté politique de conduire lui-même les procès. S’ils jugent eux-mêmes, elle est ainsi disqualifiée.

À Kaboul, le Afghanistan Analyst Network estime que le pouvoir peut désormais souffler, car « pris entre son obligation légale de coopérer avec la Cour et sa dépendance totale à (…) un gouvernement américain implacablement opposé à la Cour, la perspective d'une enquête de la CPI était horrible. » Aucun gouvernement n’est prêt à coopérer les yeux bandés dans les enquêtes de la Cour, tous régimes confondus, dictatoriaux ou démocratiques. C’est à la Cour, juges et procureurs, de mettre en place des stratégies contraignantes, qui nécessitent une connaissance fine des enjeux et des réseaux politiques à l’échelle locale et géopolitique, sans perdre de vue leur finalité : rendre justice.

Le soutien des victimes à l’enquête en Afghanistan

En rendant leur décision, les juges infligent aussi un sérieux revers aux victimes afghanes. Sollicitées pour dire si elles pensaient qu’une enquête serait contraire aux « intérêts de la justice », elles avaient massivement, et au mépris des risques qu’elles encourraient, invité la Cour à s’engager, notamment, parce que « le gouvernement actuel en Afghanistan ne peut pas maîtriser les chefs de guerre en Afghanistan et de nombreux crimes sont perpétrés, mais, par peur, personne ne peut faire entendre sa voix. »

Les menaces continuent de Washington

Cette décision était très attendue à La Haye, Kaboul, Washington, mais aussi Jérusalem. Immédiatement après la décision, Donald Trump a salué « une grande victoire », pour menacer de nouveau la Cour de toute tentative de poursuites contre des responsables israéliens pour la colonisation des territoires occupés et la guerre de 2014 à Gaza, dont la procureure a été saisie par les Palestiniens.

Aucun ressortissant américain, aucun représentant d’un pays allié ne tombera dans les filets de la Cour, c’est le message. La décision consacre les critiques émises par l’Union africaine depuis l’émission de mandats d’arrêt contre l’ex-président soudanais Omar el-Béchir il y a dix ans. Plusieurs États africains lui reprochaient d’être l’outil de politiques occidentales de changement de régime. Des critiques que la magistrate gambienne, Fatou Bensouda, espérait contrer en lançant son enquête. Mais la justice internationale reste celle des vainqueurs. Depuis les négociations diplomatiques établissant la Cour, en 1998, les États-Unis bataillaient contre la toute-puissance de la Cour. La décision sur l’Afghanistan ne renie pas la force du droit, mais souligne la faiblesse des hommes de loi.

mercredi 10 avril 2019

Le Palais National doit communiquer avec intelligence, suivant l’esprit démocratique! #LeReCit

Dans une ambiance de présidentialisme excessif, de culte de la personne peu-démocratique, à la salle de départ de l’Aéroport du Cap-Haitien à destination des Etats-Unis, sur un petit écran de télé, des spots publicitaires ou publi-documentaires sur les réalisations du président Moise Jovenel tournent en boucle, sans répit. On dirait une salle de lavage de cerveau en URSS, en Corée du Nord ou en Chine, lors de la révolution culturelle de Mao Tse-tung.

Pressurés par leur obsession de plaire le au Chef de l’État, les stratèges de la communication du gouvernement en place n’arrivent pas à comprendre le caractère agressif et même contre-productif de l’opération.

Vraiment ! Même quand on peut-être un supporter ou curieux de se renseigner sur les activités et les réalisations du gouvernement haïtien, ce mode de diffusion est lassant.

En effet, les meilleures techniques de propagande dans une société démocratique — non totalitaire i.e. où on ne peut pas contraindre le citoyen — recommandent de faire passer le message subtilement, en provoquant l’intérêt du destinataire, suivant une logique d’intérêts composés ou liés.

On pourrait diffuser de bonnes musiques haïtiennes et à chaque pause; soit, après 2 ou 3 cliques, lancer le message du pouvoir. Cela passerait mieux.

Mais, des spots de propagande en continu, sans un break, c’est pas trop intelligent.

De plus, la musique de fond utilisée pour produire ces messages est funèbre. On dirait une musique conçue pour la production d’histoires tristes.

Le bon sens et le peu de compréhension de la réalité haïtienne vous diront qu’il y a un blocage… quelque chose ne va pas?

C’est contre-productif, il faut le repenser!

Ce qu’il faut comprendre… ce procédé est contraire aux discours démocratiques véhiculés par le président de la République. Alors que Jovenel Moise parle de démocratie, n’importe quel diplomate, intellectuel, universitaire ou journaliste avisé, peut en déduire — à tort, que le pays est sur une mauvaise pente.

Je doute que cela soit l’intention réelle du Chef de l’État. Pensons plus aux excès des courtisans qui n’arrivent pas à comprendre que la démocratie fonctionne selon des critères et de toute une série de valeurs. Tout signal contraire peut provoquer embarquements et/ou emmerdements.

Ce culte de la personnalité “Président Jovenel” “Président Jovenel” “Président Jovenel” pour le peu qu’on présente, diffusé sous contrainte à des voyageurs obligés d’écouter un discours sans répit, nous place à la limite de la ligne démocratique à ne pas franchir.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
www.reseaucitadelle.blogspot.com
10 avril 2019

https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1115987381834924034

[Video #LeReCit] La technique utilisée par les experts en communication du Palais National s’appelle “direct attack”. Dans ce cas précis, la stratégie consiste à marteler, comme un marteau sur un clou, en vue de faire rentrer le message dans la tête du citoyen.

Or, le problème avec cette technique dans une société démocratique —- non fasciste et non totalitaire —- dans laquelle on ne peut pas contraindre les citoyens à “adhérer”, c’est qu’elle provoque la résistance chef la majorité des personnes ciblées.

Dans le livre PROPAGANDA de Edward Bernays, réédité en 2005 par Noam Chomsky, au chapitre 4 titré “The psychology of public relations”, on parle de nouvelles méthodes de relations publiques:

«...dealing with men in the mass through their group formations, to set up psychological and emotional currents which will work for him.
Instead of assaulting sales resistance by direct attack... (better) in removing sales resistance...(by creating) circonstances which will swing emotional currents so as to make for purchaser demand.» page 77.

« ...is one of the functions of the public relations counsel to discover at what points his client’s interets coincide with thoses of other individuals or groups.» p. 81

« The ideas of the new propaganda are presicted on sound psychology based on enlightenment self-interest.» p. 82

La consommation forcée ne correspond pas à une société démocratique; c’est aussi une preuve de manque d’imagination. Au lieu de forcer le public, rendez le produit ou le message intéressant, amusant; travaillez sur les facteurs de résistance au message.

N.B.: Ce n’est pas par fantaisie nous aimons publier des citations et même des photos de livres. Pour nous, ce sont des arguments d’autorité visant à faire taire les mauvaises langues, à clouer au sol les gens de mauvaise foi. #LeRCit


Les organisations haïtiennes de droits humains réclament une enquête sur la traçabilité des fonds #Petrocaribe.-

Lisez cette proposition de l’ECC, jugée sérieuse par #LeReCit, parce qu’elle va dans le sens d’une enquête sur la traçabilité des fonds #Petrocaribe, envers et contre tous.— Des numéros de comptes importants ont déjà été publiés en ce sens, par Le @ReseauCitadelle, #LeReCit

1- #Haiti : Liste des Firmes/Entreprises et Institutions publiques ayant reçu des décaissements en provenance directe des Fonds #PetroCaribe.-
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/11/haiit-liste-des-firmesentreprises-et.html

2- #Haiti : Liste de comptes ayant reçu des fonds #Petrocaribe.- 
 https://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/12/liste-de-comptes-ayant-recu-des-fonds.html
Lettre de l’ECC 👇🏾👇🏾👇🏾👇🏾
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ENSEMBLE CONTRE LA CORRUPTION (ECC) :
CARDH – CEDH - CE-JILAP – CONHANE – CRESFED – PAJ - RNDDH – SKL

Ensemble Contre la Corruption prend acte de la diffusion dans les médias d’une Ordonnance provenant du Juge Ramoncite ACCIME chargé d’instruire le dossier relatif aux plaintes sur la dilapidation des fonds PétroCaribé, déposée au Greffe du Parquet le 21 mars 2019. A travers cet acte judiciaire, le juge ordonne que des mesures conservatoires soient prises contre 18 personnalités et 13 entreprises identifiées, qui auraient des comptes à rendre en tant qu’ordonnateurs publics ou prestataires de service, en gelant leurs comptes bancaires.

ECC rappelle que le décret du 8 septembre 2004 créant l'Unité de Lutte Contre la Corruption, la loi du 26 février 2001 relative au blanchiment des avoirs, celle du 11 novembre 2013 sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et celle du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption font de l'ULCC, de l'UCREF et de la BRH des entités préposées à la lutte contre la corruption et le blanchiment des produits de la corruption.

De plus, Ensemble Contre la Corruption réitère qu’il y a lieu que le Pouvoir Exécutif prenne deux décisions majeures capables de montrer sa volonté de faciliter la marche vers la réalisation du procès PetroCaribe :

i) le retrait de la loi du 25 mai 2017 portant sur l’Organisation et le Fonctionnement de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), et plaçant cette institution sous la tutelle du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique ;

ii) le changement de l’actuel Directeur Général de l’ULCC, Monsieur David Bazile, qui est un membre dirigeant du parti politique « PHTK », ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, signataire de la résolution No 8 en date du 11 décembre 2013 relative aux projets financés par les fonds PetroCaribe, afin d’éviter d’être juge et partie à la fois.

Sans vouloir remettre en question le bien-fondé de ces mesures conservatoires ou donner une quelconque directive aux instances judiciaires, Ensemble Contre la Corruption exhorte le Juge d’Instruction à poursuivre ses investigations en :

1. Sollicitant la pleine et entière collaboration de l’ULCC par la production d’un rapport complet et détaillé du patrimoine des Ordonnateurs publics en questions. Ce rapport exhaustif mettra en évidence l’évolution du patrimoine de ces derniers, de leur prise de fonction jusqu’à nos jours. ECC fait remarquer que la loi du 20 février 2008 sur la déclaration de patrimoine fait obligation à l'agent public de produire sa déclaration de patrimoine à son entrée en fonction et à sa sortie de fonction; ce, pour vérifier s'il y a une disproportion marquée entre les moyens du fonctionnaire acquis depuis son entrée en fonction et le montant accumulé du traitement et des émoluments auxquels la charge occupée lui a donné droit.

2. Demandant à la BRH et à l’UCREF un rapport complet, détaillé de tous les mouvements de fonds réalisés sur les comptes de tous les Ordonnateurs publics et toutes les entreprises dont les noms figurent sur le rapport de la CSCCA relatif à la gestion des fonds PétroCaribé. La mission de l'UCREF consistera ici à retracer, à partir des rapports de la CSC/CA et de l'ULCC, les comptes des personnes visées domiciliés tant dans les institutions financières haïtiennes que dans les banques étrangères. De concert avec la BRH, elle sera en mesure d'identifier les comptes de ces personnes physiques et morales et de vérifier les mouvements de fonds réalisés sur ces comptes. Avec le concours de certaines unités d'intelligence financière étrangères, l'UCREF pourra identifier leurs comptes domiciliés dans des banques étrangères et les mouvements de fonds dont ils sont l'objet.

3. Examinant minutieusement ces rapports qui ne doivent pas concerner exclusivement les comptables et ordonnateurs publics indexés dans le rapport de la CSC/CA. Les investigations doivent aussi s'étendre aux chefs de l'Etat sous les administrations desquels ils ont servi, ce, aux fins de vérifier s'il n'y a pas des indices graves d'enrichissement illicite ayant un lien direct avec le fonds PetroCaribe à l'encontre de ces derniers. Car, le Juge d'instruction instruit, en principe, in rem et non in personam, de sorte que tout en se limitant aux faits infractionnels inscrits dans le réquisitoire d'informer du parquet, il peut envelopper dans les liens de l'inculpation tous individus contre qui pèsent des indices concordants de ces faits, même si ces individus ne sont pas visés dans ce réquisitoire d'informer.

Ensemble Contre la Corruption demeure convaincu que cette démarche se révélera payante pour le Juge d’Instruction et jettera sur le chemin de la réalisation du procès une lumière pour une prise de décision judiciaire forte, justifiée et inattaquable.

Port-au-Prince, le 5 avril 2019.

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10156249085249478/10158511424459478

Attention à une sur-utilisation de la phrase politique "dialogue national” !!!

#LeReCit estime que le président @MoiseJovenel ferait mieux de se concentrer sur les problèmes réels de la population : L’inflation, le dollar, électricité, le pétrole, l’insécurité.

Impossible de faire de l’utilisation abusive des “phrases” une méthode de gouvernance viable ni de remplacer la "Caravane du Changement” par “Dialogue national”. #Haiti est dans une impasse, son existence même dépend de décisions concrètes.

Car, le danger : Une sur-utilisation du "Dialogue National" peut créer bcp trop d’attente autour d'un événement qui ne dépend pas de @MoiseJovenel. Ce qui offre aux radicaux la possibilité de le faire échouer en vue de prouver que le Président n’a aucun leadership.


#LeReCit

https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1113808209406517251

Haiti - dialogue national : Dialoguons sans démagogie! #LeReCit

Un vrai dialogue national devrait se faire sur des thématiques essentielles, établies sur la base des priorités pour arrêter le dépérissement de l’État-nation d’Haiti…par exemple, le rétablissement de l’autorité de l’Etat.

Une bonne lecture du livre du professeur Sauveur Pierre Etienne sur la construction des États dans la Caraïbe permet de comprendre que la réussite de Cuba et de la République Dominicaine — contrairement à #Haiti — est le résultat de la capacité des leaders d’ériger un État fort, possédant le monopole de la contrainte physique (monopole de la force) et administrative (fiscale, douane).

Ces deux États ont pu faire respecter les lois en vigueur sur leur territoire, le droit de propriété, faire régner l’ordre public et collecter les recettes (impôts et taxes).

Grâce à ces changements, ils ont pu transformer leur économie agricole en une économie de services. Ces États, malgré leurs faiblesses, ont réussi, parce qu’ils ont fait de la paix sociale, de l’ordre public et du respect du droit fiscal, leurs principales priorités.

Aujourd’hui, le président Moise Jovenel doit apporter des corrections dans son programme.

C’est une erreur d’avoir abandonné les secteurs de services comme le tourisme, la sous-traitance et leurs corollaires (sécurité, assainissement, apaisement social dans les grandes villes) pour concentrer toutes les ressources du pays dans le secteur agricole à partir de la “Caravane du Changement”.

Il faut le reconnaître et rectifier le tir.

Comme il savait le répéter : “la stabilité est le premier des biens publics”. Or, il est impossible d’atteindre cette stabilité politique sans le règne de la loi, en implorant la pitié des bandits.

D’ailleurs, il faut le reconnaitre, l’ « État TETKALE », depuis 2011, a trop négligé l’aspect autorité de l’État, au profit des projets qui lui font ressembler à une grosse ONG embrouillée dans l’exécution d’activités… De plus, les stratégies d’autodestabilisation sur la base de luttes intestines comme le financement de manifestations contre le premier Laurent Lamothe par des hommes du pouvoir #TetKale n’ont pas aider à renforcer l’État.

Le comble, il existe trop d’amalgames entre l’État et le secteur privé — ou certains hommes d’affaires qui abordent les dossiers d’État avec légèreté, sous prétexte d’amitié personnelle avec le président de la République.

Un État n’implore pas la pitié des bandits, il les contraint à respecter la loi et l’ordre public. On doit respecter l’État, sinon le craindre!


https://web.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478/10158502757959478/

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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02 Avril 2019

Petrocaribe - Haiti : Deux éléments dans l’ordonnance du juge Ramoncite ACCIME attirent l’attention du citoyen avisé :

Deux éléments dans l’ordonnance du juge Ramoncite ACCIME attirent l’attention du citoyen avisé :


1- La même erreur que les Sénateurs Youri/Beauplan, à savoir, inculper un mort… M. Lionel Granpierre;

2- Seules les compagnies de lampadaires sont visées, une étrange manoeuvre consistant à écarter les grosses compagnies et de cibler le président de la République Jovenel Moise. 


Bagay sa mande swiv de prè !!! Paske si yon pwofesè bay fè yon devwa, epi li wè menm fot yo nan kopi plizyè elèv, li ka fasilman panse ke yo kopye; gen yon ki dikte lòt ki sa pou yo ekri…


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1110994221023051776
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Gen yon sitwayen di’m sepa yon sèl mò ki gen nan dosye jij la. Mesye Michel Content mouri mwa novanm 2018. Anpil moun ap poze tèt yo kesyon kòman Pakè-a fè transfere yon rekizitwa bay jij la ak non moun mouri ladan’l, san li pa verifye. Sitwayen sa yo sete kad tout moun konnen.

Malgre tou, #LeReCit trè konfòtab ak wout jij enstriksyon an ap pran la. UCREF, ULCC, se revandikasyon nou pou swiv wout lajan an pase epi evite yo bay lòt moun pote chay. Sèlman, nou vijilan. Yo pap bannou ankèt sèlman sou ti lampadè epi retire konpayi #REPSA 
@LatortueYouri 

Pou moun ki blye, nap fè sonje se #LeReCit kite piblye lis konpayi ki resevwa kòb #Petrocaribe ak lis kont labank konpayi sa yo. Ocnam Claméus pedi djòb li pou sa.
An bon lojik, desizyon jij Ramoncite ACCIME pou mande UCREF ak ULCC ankete sou wout kòb la, rantre nan apwòch nou.

Sèl yon bonjan ankèt sou wout kòb #Petrocaribea kap fini ak pil yo di, akizasyon manti, sispisyon sou moun serye, epi devwale chat mimi kap pran pòz yo ka veye bè. 
Men, nap rete vilijan! Ankèt ULCC UCREF dwe fèt sou tout moun, sou tout konpayi...pa sèlman sou ti konpayi lanpadè!

#LeReCit

https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1111054269577396224?s=21

Refleksyon sou echèk “Lock peyi” 29 mas 2019 la.- #LeReCit

Mwen wè yon mesaj chaje dafè Haiti nan Washington kap demanti akizasyon vyolasyon dwa moun an #Haiti.

Bon! Si w gen yon gouvènman ki refize denonse konpòtman vyolans opozisyon kap itilize zam, planifye asasinen prezidan Jovenel, fè menas ak entimidasyon, se nòmal pou advèse pouvwa sa akize li. Se tankou yon match football, si w pa atake ekip ki anfas w, lap atake’w san rete jiskaske w pran gòl.

#LeReCit pap pale de bagay sa ankò, paske pouvwa #TetKale sa yo chaje moun 5e kolòn kap pran pòz konseye, tandiske vrè djòb yo se pyeje pouvwa nan enterè boujwa ipokrit kap pran pòz yo zanmi prezidan.

Bò kote pa nou..., nap toujou denonse jiskaske Washington manje extremis yo.

Paske 3/4 ti boujwa sa yo kap finanse vyolans ak koudeta konnen trè byen depi w kanpe anfas politik Etazini, sitou anfas konseye sekirite nasyonal ki nan Mezon Blanch lan, w ka chaje pwoblèm.

John Bolton ki se konseye prezidan Donald Trump paka defini yon politik epi pou ti boujwa salòp ak blakawout panse yo ka bloke li nan finanse extremis ak teroris an Haiti. Sa pa posib! Se paske Palè Nasyonal refize jwe ak posibilite diplomatik yo ki fè gen tout dilatwa sa yo.

Sa w dwe konnen, sèke Konseye Sekirite nan Mezon Blanch se reskonsab tout ògan politik etranjè espesyal oubyen sekrèt Etazini ki vle di, enstitisyon tankou CIA, Fòs espesyal, yo tout ap travay anba sipèvizyon li.

Se pou rezon sa, nan kominikasyon #LeReCit, nou toujou mande sanksyon kont tout moun kap finanse vyolans an #Haiti. Paske nou konnen Mezon Blanch ak John Bolton gen mwayen pou verifye sous vyolans epi pran sanksyon kont boujwa kriminèl kap chache simen latwoublay an Haiti.

Nou pa wè kòman nan dat 29 mas la, #LeReCit pat poste anyen! Se gabèl nou te ba yo pou yo te finanse vyolans an #Haiti, kanpe anfas Politik John Bolton, Mezon blanch epi pou yo manje yo.

Fòk nou di tou, anakopopilis pagen bagay lach konsa. Pou yo fè vyolans, fòk yo gen garanti Lapolis ap kite yo fè sa yo vle san reyaji… Ak nouvo Premye Minis a.i. sa ki la, non sèlman primati pap bay yo lajan pou lock peyi-a, men tou PNH pagen kouvèti lòd Chèf CSPN pou’l chita gade yo kap kraze brize.

Paske, li klè ke pèp la kapab gen revandikasyon li, kapab toujou gen revandikasyo popilè...lè sa pagen pwoblèm, gouvènman an dwe aji vit…. men lè w gen mouvman vyolans ke lajan ap finanse, sa se yon lòt koze. Depi manèv vyolans sa kont politik jeyopolitik Washington, lap manje yo tankou kann, sitou si li di’w non.

Al mande mesye FRAH yo ak ansyen militè FADH yo… ya di’w. Blan an te mèt konn itilize’w nan tan pase, depi politik li chanje, li di’w sispann, se sispann.

Dayè, tout boujwa sa yo ki cho devan bann nan, yo renmen vwayaje USA, fòk madanm yo ak pitit yo al shopping Miami lè week-end , yo chaje lajan nan bank USA, yo chaje byen nan peyi USA, yo gen anpil patnè USA, yo gen kat de kredi, yo fè tranzaksyon an dola US, yo paka viv san USA.

Fè yon ti vwayaje yon vandredi aprèmidi pou’w wè kantite moun sa yo kap voyaje pou al pase week-end Florida.

Epi tou, yon bann nan yo gen orijin ak koneksyon nan peyi Arab yo, nan yon moman kote sevis ransèyman Etazini ap veye epi denonse aktivite Hezbollah nan zòn nan… LaRisi trè aktif, Venezuela trè enflyan nan peyi Syri ak anpil koneksyon ak Siryen ki nan diaspora oubyen andedan peyi Syri.

Daprè sa mwen tande, gen zòt ki cho nan koze finanse mouvman vyolans nan peyi-a, se pwomotè komès ak “la Chine kominis” yo ye. Aloske Washington di li klèman : fòk li repouse enflyans Chinwa yo nan zòn nan. Konseye Sekirite nasyonal John Bolton trè enplike nan politik sa... Genyen tou Elliott Abrams ki se zèl di ke yo fenk nome nan Depatman Leta Ameriken ki pa konn jwe.

Al fè rechèch sou moun sa yo pou’w gen yon lide de ki sa yo te fè deja ak kisa yo konn fè. W paka ap fè politik san w pa konn moun.

Kidonk, si w wè nèg yo panse yo ka fè sa yo vle nan peyi-a, se paske yo gen moun nan pòs kle adedan Palè Nasyonal, Ministè lajistis oubyen nan Ministè Afè Etranjè pou paralize reyaksyon pouvwa a…
- anpeche rapò serye fèt sou zak vyolans yo,
- anpeche gouvènman an denonse konpòtman antidemokratik opozisyon an,
- anpeche gouvènman an mande UCREF fè rapò sou mouvman lajan chak fwa manifestasyon vyolans pral fèt,
- anpeche lajistis mande otopsi kadav ki pran bal pou detèmine endis ak prèv,
- anpeche pouvwa sa envite anketè ki nan Anbasad Meriken oubyen MINUJUSTH asiste ankèt sa yo, se dekwa pou yo ka mete’l nan rapò yap voye aletranje,
- epi, anpeche pouvwa sa soumèt rapò sa yo tout kote nan nivo nasyonal ak entènasyonal.

Apre sa, chak fwa reprezantan pouvwa sa ap pran lapawòl nan Tribin nasyonal ak entènasyonal yo ta dwe toujou raple egzistan rapò sa yo epi kondane konpòtman vyolans opozisyon radikal ki refize respekte jwèt demokrasi ak tout moun kap finanse vyolans kont popilasyon an.

Ak sa nou di la yo... lapè!

Ap toujou gen mouvman pèp ki chita sou revandikasyon lejitim sosyal ak ekonomik... Men zafè ti boujwa chita ap planifye vyolans lan, sa ap fini.

Kòm nou menm nan #LeReCit nou konsyan de wòl nou kòm jounalis lib, nan yon mond kote kominikasyon evolye tèlman ke li libere moun ki kapab eksprime yo, jiskaske tout gwo stratèj militè rekonèt ke se yon gwo zam “asymetrik” ki ka ede w genyen oubyen pedi yon batay….., pandan espyon yo ap pyeje prezidan an, oubyen pandan yon seri reskonsab nan leta ap ranse betize, nap kontinye pyeje advèsè yo jiskaske yo konprann ke se sèl respekte jwèt demokrasi ki yon garanti pou yo.

Gen yon konsansis nan nivo entènasyonal ak tout demokrat entènasyonal ki vle se nan eleksyon pou tout diskisyon politik tranche an #Haiti.

Pa pèdi tan nan pale anpil, mande dyalòg pou voye prezidan ale. Momenntòm lan se eleksyon nan fen ane 2019 la; …pawòl dyalòg se fè tan pase jiskaske eleksyon rive. Lè sa, na wè ki moun ki pral kapab bloke eleksyon sa.

Nou konstate ke anpil moun ap itilize sak te pase 2004 pou jistifye demand demisyon Prezidan Jovenel. Anpil moun kap fè politik pral di’w “yo te bloke eleksyon sou Martelly nan lane 2016”. Ebyen, politik pa fèt san analiz evolisyon sitiyasyon andedan tankou deyò peyi-a.

Nan lane 2004, pouvwa Aristide la te konteste nan nivo nasyonal tankou entènasyonal, anpil rapò te pale de frod elektoral..., Aristide te rive rete sou pouvwa gras ak yon akò ke peyi CARICOM yo te prezante bay OEA nan Somè kite fèt Canada an 2001. Lè sa George Bush te dakò si Aristide poze yon seri zak ouvèti ak apèzman.

- Ebyen, lè Aristide tounen sot Canada, nan ayewopò a, li di : “Zero + Zero = Zero bare” yon fason pou pase opozisyon an anba betiz.
Olye li aplike akò a, nan dat 17 desanm, li boule lokal Pati Politik Opozisyon ak kay dirijan Pati politik ak lidè politik,
- san konte asasina Jean Dominique, gang kap touye moun tout kote, politik dwòg..(12% tout dwòg kap rantre Etazini te pase pa Haiti)..., eskwokri kowoperativ pou vole lajan moun nan klas mwayèn... elatriye.
Nou oblije raple bagay sa yo pou jenn ki pat viv sitiyasyon politik sa yo…

Aktyèlman, manda prezidan Jovenel Moise pa konteste nan nivo entènasyonal; menm nan nivo nasyonal, rezilta tout verifikasyon yo te montre li genyen eleksyon yo, — sak pi grav la : depi premye tou…. Al gade rapò KEP, “OEA”, “Union Europeenne”, “MINUSTAH”, Anbasad Etazini, elatriye.

Jodia, fokon yo retounen nan karyaib la. Yo ap kite Irak, Afganistan ak peyi Siri. Se sak fè yo pi aktif nan karayib ak merik la. Nan sans sa, lejitimite elektoral se yon zam politik entènasyonal ke peyi Etazini ap itilize kont Maduro ak lòt lenmi ke li bezwen afebli.

Yo pap kite okenn moun nan peyi d’#Haiti vin bloke eleksyon 2019 yo. Si pouvwa sa byen jwe pou kontradiksyon entènasyonal ak jeyopolitik yo, pagen rezon pou’l pè. Na gen pou’n di Cyrus te di sa…

Konsèy #LeReCit ap bay tout jenn lidè nan kat kwen peyi-a : Prepare nou pou eleksyon. Nou di jenn lidè, paske ansyen lidè yo pap viv nan sikonskripsyon ankò…yo chita kapital nan reyinyon ap bwase milyon, fè kòb nan bloke peyi, nan lock peyi… Kite mele yo si komin kote wap viv la gen pwoblèm dlo, manje, sekirite, jistis, sante, transpò, elatriye?
Anpil nan ansyen politisyen yo te nan pouvwa deja, yo gen anpil rezèv…oubyen yap fè lajan nan opozisyon, yo gen dwa pa sou ale nan eleksyon. Kòm ansyen lidè, bilan anpil nan yo pa bon tou…pagen mwayen pou moun sa yo parèt devan pèp la….

Kidonk, se jenn lidè yo ki dwe asire relèv la. Eleksyon yo ap fèt !!! Si w koute ansyen lidè yo w pap prepare….w riske rete nan opozisyon radote nan radyo jiskobou, menmjan ak yo !


Cyrus Sinert
#LeReCit @reseaucitadelle
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mardi 2 avril 2019

Merci James Morrell pour ton support — HaitiPolicy !!!

Toute ma gratitude à Monsieur James Morrell de https://haitipolicy.org qui, en ce jour du 1er juin 2012, lors de cette activité de sensibilisation à Washington en faveur des enfants victimes d’Haiti, s’était présenté en renfort de la cause.-

Merci James! #LeReCit

https://haitipolicy.org/2019/03/standing-with-cyrus


mercredi 27 mars 2019

Sommet Trump-Caraïbe : #Haiti a surtout besoin de stabilité; les États-Unis doivent sanctionner les riches oligarques qui financent la violence politique…

Sommet Trump-Caraïbe : #Haiti a surtout besoin de stabilité; les États-Unis @realDonaldTrump doivent sanctionner les riches oligarques qui financent la violence politique…et fragilisent (Undermine) la politique du gouvernement américain...

Demandez à un bourgeois haïtien l’origine de sa fortune, il vous répondra qu’il a travaillé dur, comme ses parents. Il ne vous dira pas si sa fortune est, en grande partie, le fruit des massacres, des guerres civiles, d’exécutions sommaires, de camps de concentration; en un mot : de violation de droits humains, le prix du sang des innocents que ses grands-parents ont fait couler depuis l’indépendance de ce pays.

Si nous condamnons avec le monde le massacre des juifs et toutes les tueries organisées contre les peuples innocents, nous devons dénoncer ce comportement criminel des élites haïtiennes et surtout ceux qui les ont financé et qui continuent de le faire. Car, apporter des moyens financiers et matériels pour la réalisation de massacres fait de quiconque un complice de crimes, donc, un criminel. C’est le cas pour tous les riches qui ont financé la Shoah (le génocide des juifs durant la 2e guerre mondiale) et les massacres au Rwanda.

Loin de nous l’idée de chercher des boucs émissaires. Mais, il est un fait qu’en deux (2) siècles, ce petit jeu criminel qui consiste à inciter les rivalités politiques, à attiser la haine et la violence, à encourager le renversement des pouvoirs publics établis en concoctant des Coups d’État, a couté la vie à plusieurs centaines de milliers de citoyens haïtiens, à de pauvres innocents, des paysans sans défense; sans compter les victimes indirectes.

Le plus révoltant, quand on écoute — aujourd’hui — l’intervention des fils et petits-fils, descendants de ces bourgeois criminels, on se demande s’il ne s’agit pas d’un comportement raciste contre les nègres de la Première République noire indépendante, fondée dans partie occidentale de l’Ile?

Sur la participation financière des commerçants dans le financement des émeutes, des insurrections et/ou guerres civiles, les violations de droits humains, la violence généralisée qui a secoué Haiti, affaiblissant son État tant sur le plan interne qu’externe, Sauveur Pierre Étienne écrit :

“Pour ces commerçants, les émeutes populaires, les incendies, les insurrections et les guerres civiles sont très lucratifs. C’est ce qui explique qu’ils les financent.” p.145

“…les insurrections et les guerres civiles incessantes vont achever de ruiner le pays, mettant à nu l’impuissance de l’État.

…ce militarisme à outrance et cette prolifération de guerres civiles permettent aux trafiquants étrangers de tous poils de réaliser de “bonnes affaires” en vendant des armes et des munitions aux chefs de guerre qui n’ont pour tout projet politique que le système : 
« Ôte-toi de là que je m’y mette ».  Comme ces commerçants vendent parfois à crédit, le succès de ces aventures militaires leur garantit des privilèges illimités au détriment des intérêts du pays.” p.150

“Élites politiques, commerçants-consignataires, représentants du corps diplomatique, puissances étrangères participent au travail de sape du monopole de la contrainte physique de l’État (l’État haïtien n’a plus le monopole de la violence ni de la contrainte physique), condition sine qua non de la centralisation du pouvoir. Le néo-patrimonialisme, la contrebande et la corruption généralisée finiront par devenir à bout du monopole fiscal de l’État (Haiti n’arrive pas à collecter les taxes, impôts et droits de douane qui lui sont dûs).” p.146

Toutes les conditions sont ainsi réunies pour l’occupation américaine, suivie de la mise sous tutelle actuelle de l’ONU.

Aujourd’hui, nous vivons cette même réalité. Des élites politiques qui refusent le jeu démocratique, qui cherchent toutes formes de prétextes pour appeler à des agitations, des commerçants qui financent la violence politique conspirant ouvertement contre la politique de stabilité des États-Unis, des Nations Unies et/ou de la Caricom, une police faible et une armée en gestation….

Tenant compte des préoccupations géostratégiques des États-Unis dans la région, notamment l’invasion commerciale de la Chine et le renforcement de la présence Russe au Venezuela et à Cuba, on se demande si à la faveur de ces troubles politiques incessantes, Washington ne décidera pas d’appliquer une politique d’absorption totale d’#Haïti, faisant de ce territoire une zone tampon stratégique pour sa frontière Sud ? — à moins que la Maison Blanche ne décide d’adopter une politique permanente de sanctions contre tous ces éléments riches de la bourgeoisie haïtienne, ces oligarques qui conspirent ouvertement contre sa politique d’apaisement, de pacification ou de stabilité en Haiti — en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Il est temps que toutes les parties et couches sociales d’#Haiti adoptent le jeu démocratique comme seul mécanisme pour l’exercice des droits politiques et/ou pour accéder au pouvoir. Au lieu de financer la conspiration, la violence et l’instabilité, ce serait mieux de financer le renforcement des partis politiques (pas seulement des DEALS, des pots de vin lors des campagnes électorales), les organisations de la société civile comme les organisations de défense des droits humains, les activités caritatives, les universités, la recherche…


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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27 mars 2019

lundi 25 mars 2019

Arrêtons le processus de décomposition de l’État d’Haiti.-


Lu pour vous : #LeReCit

En parlant de l’État Louverturien (de Toussaint Louverture) dans le livre “Haiti, La République Dominicaine et Cuba”, le professeur Sauveur Pierre Étienne fait une remarque sur l’État qui doit interpeller les dirigeants actuels du pays et tous les citoyens sains d’esprit :

“…la possibilité de survie et de consolidation de ce dernier dépend de sa capacité à garantir la souveraineté interne et externe du pays, c’est-a-dire à assurer l’ordre et la sécurité sur le plan national et à protéger ses frontières ou à faire la guerre contre d’éventuels envahisseurs. Tout État, pour remplir ces deux fonctions, extrait d’abord et fondamentalement des ressources de la société et les affecte à la création et à l’entretien d’appareils coercitifs et administratifs.” p.99

Donc, 

- un État comme Haiti qui est incapable de collecter des impôts, des taxes et des droits de douane;

- un État qui n’arrive pas à protéger ses recettes en luttant contre la corruption;

- un État qui n’arrive pas à neutraliser les gangs armés, est un État en voie de disparition.

D’où la nécessité de la tutelle internationale, déguisée en Missions de Maintien de la Paix de l’ONU (MICIVIH + MINUHA + MANUH + MINUSTAH + MINUJUSTH) .

#LeReCit suit avec intérêt les décisions du Premier Ministre intérimaire dans sa mission de liquidation des affaires courantes. Déjà nous voyons transparence (la publication d’une liste de décisions adoptées) et fermeté. L’histoire prouve que c’est dans ce genre de situation exceptionnelle, des citoyens et des patriotes courageux et compétents émergent.

La survie de l’État d’#Haiti, cet acte audacieux de nos ancêtres face à un monde colonialiste, raciste et esclavagiste, passe par le rétablissement du monopole de la violence légale, par la répression de tous les bandits et de tous les délinquants.

Aussi, doit-il retrouver sa solvabilité, sa crédibilité en collectant — par la force, si nécessaire — les taxes, les impôts et les droits de douane.

Enfin, la légitimité de notre État aux yeux du peuple haitien, en terme de capacité à apporter des solutions, dépend de la lutte contre la corruption afin de protéger le trésor public qui constitue le fondement même de son existence en tant qu’acteur économique au niveau national et international; mais surtout de protecteur des couches défavorisées.


[ Irrité par la situation d’instabilité chronique et d’ingouvernabilité chaotique (1910-1915), un Secrétaire américain déclare : “Haiti est une nuisance à notre porte”. ] Citation reprise dans le livre “ Haiti, La République Dominicaine et Cube” de Sauveur Pierre Etienne, p.155

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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25 mars 2019

jeudi 21 mars 2019


Ann defann karaktè Papa Dessalines.- #LeReCit

Apre midi-a, pandan mwen sot chache premye pitit fi mwen lekòl, map rankonte’l atrosite blan ewopeyen te konn fè nan karayib la ak nan amerik latin. Li reponn mwen, san ezite : “Jan moun sa yo renmen kritike Papa Dessalines pou masak fransè yo!”

Repons sa pouse’m pataje dekouvèt sa yo mwen fè nan liv pwofesè Sauveur Pierre-Etienne ki rele “Haiti, La République Dominicaine et Cuba”, nan chapit 2 ki gen pou tit : “La construction et la formation de l’État dans la Caraibe.” p.47 —58.

Ebyen, sepa 2 krim, piyaj ak masak, moun sivilize sa yo te konn fè…

Tou dabò, zòn karayib sa gen yon istwa pirat ak kontrebann. Nou pa dwe janm blye ke se kontrabandye ki touye Papa Dessalines. Map mande’m eske nou pa dwe konsidere karaktè antropolojik koripsyon ak kontrebann kap fini ak peyi d’#Haiti.

- An 1554, yon fransè yo rele François Leclerc ke yo te bay ti non Janm debwa, travèse lanmè atlantik ak 10 bato ak pou misyon piye tout vil ki nan karayib la. Li pran kontwòl vil Santiago Cuba kote anpil moun oblije al sere nan yon vil yo rele Bayamo pou yo pa touye yo, paske Francois Leclerc te bay lòd masakre yo. Menm mesye sa te bay lòd, yon lane apre, pou boule vil La Havane;

- Le 10 janvye 1568, yon “Corsaire” angle (ki se moun Roi bay dwa mache kraze brize pou li) ke yo rele Francis Drake antre nan vil Santo Domingo, piye, vole, boule, okipe’l pandan yon mwa;

- Nan ane 1591, yon kapitèn angle yo rele Christopher Newport atake, piye, boule, masakre moun nan vil Leogane;

- An 1652, yon kòsè anglè yo rele Christophe Myngs kite nan tèt 11 bato ak 1,300 bandi, debake Santiago de Cuba kote li piye, masakre, boule…menm klòch legliz katolik la li pa kite.

- An 1666 sou lòd gouvènè anglè Jamaique, yonn nan fiblisye kite pi kryèl ke yo te rele Mansfield atake, piye, boule, masakre moun nan plizè pò Cuba;

- De 1678 a 1685, blan fransè yo detri e masakre anpil moun nan Jamaique ak vil Santiago de los Caballeros (Sendomeng);

- An 1689, fransè yo sou kòmandman yon gouvènè yo rele Cussy detri vil Santiago de los Caballeros;

- Le 21 janvye 1691, espanyòl yo ak anglè detri konplètman ak touye tout moun yo twouve nan vil Okap,

- Le 24 me 1695, espanyòl yo ak anglè detri pou yo lòt fwa vil Okap. Pandan 2 fwa sa yo teknik yo itilize : yon sènen vil ak anpil solda ki soti Sendomeng epi yon flot bato sou lanmè ap bonbade vil la san rete avan solda yo rantre masakre moun epi piye tout sa yo jwenn. (Paj 53)

Nou pa menm pale de masak endyen yo…

Liv Pwofesè Sauveur Pierre Etienne sa demontre kòman vyolans, piyaj, masak, sete bagay kite konn fèt chak jou nan karayib la…yon seri atrosite kite planifye epi telegide depi nan metwopòl koloni yo : Espagne, Angleterre, Portugal, Hollande… 

Men, blan sa yo se Dessalines yo kontinye ap kritike pou sal imaj li ak memwa li; yo fè nou menm aysyen etidye “Le massacre des français”, nou fè disètasyon sou li, tandiske yo menm yo pa pale de tout krim ak masak yo fè… yo sèlman rakonte pitit yo bèl epope…

Aysyen louvri zye nou !!! Chache konnen pou’n konprann kote nou gad. Paske “Empire Rome” te domine latè pandan plis pase 1000 ane. Ki vle di 200 lane endepandans ke nou genyen pa anyen, li kapab yon ti rekreyasyon avan yo rekomanse toupizi nou. Yo ka toujou reprann kontwòl nou, si nou kontinye ranse betize.

Se chak jou dominiken ap repete sa Haiti te fè yo ki mal pandan 25 lane okipasyon. Eske yo janm pale de tout krim, tout masak, piyaj ak dife angle, espanyòl ak franse te fè sou bout tè yo a?

Tout masak, piyaj ak dife blan yo fè nan karayib, amerik di sid, afrik, azi, dizon nan mond lan, se pou yo volè byen lòt pèp, tankou lò, ajan, elatriye. Tandiske kòz Dessalines sete pou libète, pou retire nou nan esklav… me se li blan yo ap kritike…

Dwe gen yon travay ki fèt nan sans sa, pou louvri zye aysyen ak pèp dominiken, pou ede yo konpran jwèt kolon yo, ki jodia ap pran pòz sivilize… men ki pa blye metye yo.

Dayè, chak fwa gen lagè, yo refè menm bagay yo…bonbade vil, lage bonm sou vil ak inosan. San nou pa rasis, nap di : Kolon Blan yo te vyolan — menmlè jodia yo maske vyolans yo a ak teknoloji, yo toujou vyolan — e yo ka refè menm vyolans yo kont nou. Se nou menm ki pou konsyan de sa, pou nou sispann divize, kole zepòl, epi konstri avni nou ak defans nou.


Cyrus Sibert, Okap, #Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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21 mas 2019


#LeReCit répond à un jeune haitien au sujet du Tweet de @AmelieBaron.-

#LeReCit répond à un jeune haitien au sujet du Tweet de @AmelieBaron.-

L’influence américaine est telle en #Haiti que @MarcoRubio doit faire peu de cas de la personne du New Premier Ministre. N’importe qui sera obligé de collaborer. Donc, il s’agirait de la nécessité de combler le vide. D’ailleurs, la France & l’UE sont à la traine des USA.

Il y a plus de soldats américains en Europe qu’en #Haiti; les forces européennes sont sous commandement US. La puissance américaine est mondiale. C’est de la manipulation — misant sur votre ignorance, quand on vous fait croire que seule Haiti est sous domination américaine.

D’ailleurs, la domination #US dans la caraïbe suite à sa grande guerre contre l’Espagne, nous a délivré de ces puissances européennes qui voulaient ré-instaurer leur système colonial. En 1861, l’Espagne de retour en République Dominicaine, avait contesté les frontières d’#Haiti

Il est temps pour nous, haïtiens, de pratiquer le #REALPOLITIK. Il faut finir avec la diplomatie trop idéaliste et/ou passionnelle et défendre les intérêts de notre peuple dans cet espace géopolitique dominé par les Etats-Unis, les efforts de la République Dominicaine et Caricom.

Car, si grâce à la bataille de Vertières, les #USA ont pu acheter la Louisiane des mains d'un Napoleon désespéré, la guerre américaine contre l’Espagne nous a donné la garantie qu’aucune puissance européenne ne remettra en question notre indépendance. Il faut le reconnaitre, comme les américains ont reconnu notre contribution à leur indépendance et leur puissance.

Alors, ne laissez pas des colonialistes nous manipuler en jouant sur le nationalisme, le patriotisme ou la non-ingérence, des valeurs qu’ils n'ont jamais respectées…#Africa.
Seul un mal avisé peut croire qu'un français est contre l’ingérence étrangère en #Haiti
#LeReCit


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1108760293197389825?s=21

Cyrus Sibert, Okap, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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21 mas 2019

Bon!!! ki sa Jean Henry Céant tap regle nan Primati .... ?

Bon!!! ki sa Jean Henry Céant tap regle nan Primati .... ?

1- Pou yon premye minis paka jwenn 10 depite vote afavè li nan yon asanble ki gen plis pase 100 depite?

2- Li chita ap repete lap desann nan Sena... epi li pa menm ka reyini kowòm nan Asanble Senatè yo?

Leson politik nan sak pase a ...se diferans ant
- fòs politik pou fè presyon nan lari,
- fòs pou pran pouvwa
ak
- fòs pou rete sou pouvwa.

Sa ki rive PM Céant demontre ke misye telman pase tan ak gaspiye lajan nan mete presyon pou chache rive prezidan, li neglije fòs ki ka ede’l rete sou pouvwa.

An 1991, prezidan Aristide te komèt menm erè sa. Li tap boulvèse lari-a, bay presyon kraze brize, revoke etamajò lame, tandiske li pat kontwole anyen nan fòs ki te ka ede’l rete sou pouvwa.

Prezidan Manigat te komèt menm erè sa.

Nan tan sa, apre Jean Claude Duvalier te fin kite pouvwa, sete lame, sektè prive, kominote entènasyonal...

Anpil nèg jounen jodia ke w wè kap fè bri nan radyo, kraze brize, fè vyolans, pagen okenn fòs politik pou pran pouvwa. Lidè sa yo ak patizan yo pral pase tout vi yo nan fè bri Jiskoubou, san yo pa janm rive pran pouvwa.

Apre sa, jan nou sot wè li-a, lè w fin pran pouvwa, w dwe travay pou ka rete sou pouvwa. Nan sans sa w dwe gen kontròl enstitisyon leta tankou Palman (paske se nan demokrasi nou ye), fòs sekirite PNH/FADH, jistis, ransèyman oubyen entelijans, administrasyon piblik, gwoup de baz òganize ki ka ede’w gen kontròl peyi-a, yon bon diplomasi pou mete blan an konfyans ki vle di fè’l konnen w pa la pou atake enterè jeyopolitik li, epi w dwe omwens divize sektè prive a, mete sa ki vle chanjman yo bò kote’w... tout bagay sa yo dwe chita sou yon bon kanpay kominikasyon kap pale ak pèp la eksplike’l jefò kap fèt ak difikilte wap rankontre.

Nan demokrasi w paka dirije Palman, ni Lajistis, direkteman. Se pouvwa endepandan yo ye, nan sans sa w dwe devlope bonjan kowoperasyon ak yo, enplike yo...itilize teknik yo rele “SoftPower” oryante yo dousman, kiltive enterè konpoze oubyen enterè konbine ki vle di chache tout tan konsansis, gade ki sa majorite moun ka dakò sou li.

Premye minis Laurent Lamothe te bon nan sa. Se pou rezon sa anpil retrograd ki pa eklere te toujou ap di li achte palmantè. Kreten sa yo te refize konprann ke nan demokrasi, w paka monte sou otorite leta kelkeswa pozisyon yo ye, w paka bouskike palmantè…yo pa timoun ki rete avè’w, se konsansis pou’w chache tout tan ak yo.

Pou fini, menmsi yon moun gen problèm ak Jocelerme Privert, w dwe dakò ke li konn kòman pou franchi 3 etap sa yo. Al gade fason li te pran pouvwa ak fason li te pran tout dispozisyon rapid rapid pou fè revokasyon ak nominasyon ki pèmèt li rete sou pouvwa aprè me 2016, jiskaske li fin reyalize eleksyon.

Prezidan René Préval, se yon gwo egzanp de koman w ka pran pouvwa nan eleksyon epi kenbe’l ak fòs jiskaske manda w fini, remèt li an pozisyon de fòs apre w fin reyalize eleksyon.

Cyrus Sibert, Okap, #Haiti
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20 mars 2019

mercredi 20 mars 2019

Trump va rencontrer Jovenel Moïse et 4 autres dirigeants des Caraïbes

Le bureau de la Porte-Parole de la Maison blanche annonce, dans un communiqué en date du mardi 19 mars 2019, une rencontre entre le Président américain, Donald Trump et 5 dirigeants des Caraïbes, parmi eux, Jovenel Moïse. Sécurité et commerce, seront au menu des discussions, qui se dérouleront le vendredi 22 mars prochain.

“Donald Trump a hâte de travailler avec les pays de la région pour renforcer la coopération des États-Unis en matière de sécurité et lutter contre les pratiques économiques prédatrices de la Chine”, lit-on dans ce communiqué du bureau de la Porte-Parole de Maison blanche.

A cette rencontre, le 45e président des Etats-Unis discutera de sa vision pour des relations diversifiées dans les Caraïbes et des opportunités potentielles d'investissement dans l'énergie. Cette réunion, selon la Porte-Parole de la Maison blanche, Sarah Sanders, vise également à réaffirmer la profonde amitié et l’engagement du président Trump envers les pays de la Caraïbes.

Donald Trump profitera de cette réunion pour aussi remercier les dirigeants du soutien qu’ils ont apporté au processus de paix et de démocratie au Venezuela, plongé dans une grave crise politique et économique.

« Les États-Unis restent un bon ami des Caraïbes et cherchent à s’appuyer sur un fier héritage en tant que partenaire privilégié de la région », a souligné Mme Sanders.

La rencontre se déroulera à Mar-a-Lago, la station balnéaire du président américain en Floride, et réunira les dirigeants des Bahamas, de la République dominicaine, d’Haïti, de la Jamaïque et de Sainte-Lucie.

Source : LoopHaiti

"Le Premier Ministre est l'émanation du parlement!”…frappé d’un vote de censure, il est démissionnaire. - Analyse!

"Le Premier Ministre est l'émanation du parlement!”…frappé d’un vote de censure, il est démissionnaire. 

Les manoeuvres de Youri Latortue prouvent comment son parti Ayiti An Aksyon (AAA) peut représenter une menace pour le Parlement haitien — qui a toujours subi les assauts de l’Exécutif à travers l’histoire — et, la démocratie en général.

Car, le “temps politique” est différent du “temps de l’horloge”. En affaiblissant les principes pour une question d’intérêts conjoncturels, on crée de mauvais précédents au risque d’ouvrir la boite de pandore.

En ce sens, si les Sénateurs se laissent entrainer dans les combines du Sénateur Latortue, le leader du parti AAA, demain, un Chef de gouvernement pourra ignorer le Parlement, ses Parlementaires et faire valoir son droit de rester au pouvoir malgré leur vote de censure.

La Constitution fait du Président de la République le garant de la bonne marche des institutions. C’est la raison pour laquelle #LeReCit avait demandé au Président Jovenel Moise d’entériner rapidement la décision de la Chambre des députés en désignant, lors d'un Conseil des Ministres, un Premier Ministre a.i.

Malheureusement, jusqu’ici, le Palais National adopte des positions passives comme “prendre acte”, “informer le Sénat du vote de la Chambre basse”…

De telle lenteur risque d’affaiblir les principes, la règle de droit et de renforcer l’audace des magouilleurs qui savent pertinemment qu’ils défendent une cause perdue.

Faut-il rappeler que cette pratique d’incertitude, de lenteur et même de faiblesse, de la part de #TetKale, depuis Michel Martelly, fait croire aux adversaires qu’ils peuvent toujours changer l’ordre des choses par la propagande mensongère, la subversion et la violence. De plus, elle déconseille à des citoyens de la société civile de supporter le régime.

En situation de crise, quand on traine les pieds, on perd le momentum et permet à l’adversaire de prendre l’avantage…

En passant, Céant et ses hommes devraient avoir honte de ce vote de censure écrasant au Parlement.. 93 pour, 6 contre, 3 abstention.

Comment expliquer qu’un Premier Ministre en exercice, qui a dépensé tout ce argent dans le budget national, n’ait pu obtenir 40 votes favorables, pas même 20, pas même 10.

Et, c’est cet homme déchu qui souhaite rester à la Primature…, en demandant aux Sénateurs d’anéantir le droit constitutionnel du Parlement haitien de renvoyer les gouvernements? #AlaPay!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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20 mars 2019

mardi 19 mars 2019

L’État haitien pratique la Traite de la diaspora.- #LeReCit

Dans son livre “#Haiti, Rép. Dom. et Cuba”, p.42, Sauveur Pierre Etienne explique comment le CAPITALISME et la TRAITE DES NOIRS ont renforcé les États européens au 16e siècle.

#LeReCit pense qu’aujourd’hui, La TRAITE DE LA DIASPORA et la MENDICITÉ INTLE supportent l’État haitien.

Au lieu d’applaudir l’augmentation des transferts, il faut les dénoncer et exiger de véritable politique économique capable de créer la richesse. Car, plus de transferts signifie appauvrissement de la diaspora, baisse de son niveau de vie ou compétitivité, retraite misérable.


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