L'hôpital Justinien est a 223 personnes infectées et 14 décès.
Au Limbé le nombre de malades a atteint 300 dont 25 décès.
Les techniciens ont peur d'une flambée épidémique qui pourrait inonder les structures existantes. Une telle situation produirait un débordement. Encore, les gouvernants de l'Etat central doivent faire preuve d'anticipation.
Pour le moment nous n'en sommes pas la. Il n'y a aucun changement dans la gestion des déchets et de l'hygiène publique qui démontre une politique publique qui vise a stopper la propagation de la maladie. Le pouvoir central qui aime tout contrôler en Haiti abandonne aux collectivités incapables et sans ressource le traitement des cadavres infectés. Le régime en place n'adopte pas les mesures qui s'imposent pour mobiliser le peuple contre la maladie. De jour en jour, il se montre impuissant.
Dans le Nord, les responsables haïtiens estiment que l'ONG Médecins Sans Frontière (MSF) a l'expertise nécessaire pour les aider a gérer l'épidémie. De plus, il existe une bonne coopération entre les autorités haïtiennes et MSF. Les représentants de l'Etat au niveau régional souhaitent que les recommandations soient suivies de financement de l'Etat central et d'actions urgentes pour stopper la maladie.
Dès les premiers jours, l'hôpital Justinien a pu réagir grâce a "Kombit Sante", une organisation de Maine établie en Haiti, qui avait constitué un stock de médicaments en prévision de la période cyclonique. "Kombit Sante" aurait commandé un nouveau stock spécialement pour faire face au choléra. Ces médicaments seraient en route.
Avec la stigmatisation, il est de plus en plus difficile de transporter les malades a l'hôpital. Un service ambulance est indispensable. En ce sens, l'hôpital Justinien utilise l'ambulance qui était destinée a la réduction de la mortalité maternelle. Il y a aussi l'ambulance de Haitien Heritage and Friends of Haiti qui bien que équipée pour une travail spécialisé offre des services aux personnes atteintes du choléra.
Nous attendons l'évolution de la situation pour déterminer la qualité du service ambulance qui aidera la population a faire face au refus des chauffeurs de taxi de transporter les malades vers les centres de soin.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com
12 novembre 2010.
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
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