L'Institut Haitiano-Américain reprend ses activités à partir du lundi 3 mai 2010
L'Institut Haitiano-Américain voudrait présenter ses plus sincères condoléances et ses plus profondes sympathies à tous ceux qui ont été affectés par le tremblement de terre du 12 janvier dernier. Il profite également de l'occasion pour informer le public en général de la reprise des cours à partir du lundi 3 mai 2010. Veuillez noter que l'Institut fonctionnera tous les jours de 8:00 a.m. à 4:00 p.m., y compris le samedi.
(Fin de texte)
The Haitian-American Institute resumes its activities On Monday, May 3, 2010
The Haitian-American Institute would like to take this opportunity to extend its sincerest condolences and deepest sympathies to all those affected by the January 12, 2010 earthquake. We are pleased to announce classes will resume on Monday, May 3, 2010. Our doors will open daily from 8:00 AM to 4:00 PM including Saturday.
(End of text) |
vendredi 30 avril 2010
L'Institut Haitiano-Américain reprend ses activités à partir du lundi 3 mai 2010.
L'État mythomane
L'État mythomane
Par Jacques Attali, publié le 28/04/2010 à 17:21
La situation grecque et le débat sur la burqa semblent a priori n'avoir aucun rapport. Et pourtant, l'un et l'autre renvoient à une grave pathologie dont souffre de plus en plus l'Etat moderne, et en particulier l'Etat français. Incapable de faire respecter les normes qu'il fixe, ni de lever les recettes dont il a besoin pour remplir ses missions, il ment à tout le monde, en produisant des textes inapplicables et en distribuant de l'argent largement imaginaire. Enfin, comme tout menteur, il finit par se mentir à lui-même: il devient un Etat mythomane, qui ne cherche surtout pas à savoir si ce qu'il dit est vrai.
Jusqu'à ce que la réalité le rattrape.
En Grèce, l'Etat, comme celui d'autres pays européens - dont la France - dépense beaucoup plus qu'il ne gagne, triche sur ses recettes et ses dépenses, ment à ses créanciers, à ses électeurs et à lui-même, finissant par croire qu'il a les moyens de ses folies. Jusqu'à ce que quelqu'un lui dise qu'il est ruiné et lui réclame la vérité, c'est-à-dire de l'argent réel.
Il en est de même, en France, à propos de la burqa: l'Etat veut faire croire qu'il entend légiférer pour que disparaisse une pratique. En réalité, il n'a décidé d'agir ainsi que pour montrer à ses électeurs qu'il est de leur avis, tout en sachant fort bien qu'une telle loi sera vraisemblablement déclarée inconstitutionnelle et que, même si elle ne l'était pas, elle ne serait pas appliquée. Comme la loi sur la polygamie, qui est pourtant une offense encore plus violente aux droits de la femme.
De même encore sur tant d'autres sujets, tel, par exemple, l'enseignement primaire: l'on continue à prétendre que tout va bien, alors que la France s'enfonce chaque année dans les profondeurs des classements internationaux.
Alors l'Etat, n'ayant plus les moyens réels d'agir sur le monde, se contente de produire des textes et de dépenser l'argent qu'il n'a pas ; tout occupé à mentir à lui-même et aux autres, il devient l'Etat mythomane. Et, comme tous les gens atteints par cette maladie mentale, il ment de plus en plus: l'inflation législative et le déficit public sont les formes que prend, en politique, le délire verbal du mythomane.
Pendant un temps, il peut le faire en toute impunité; en tout cas aussi longtemps que les électeurs ont intérêt à flatter ce délire, auquel ils participent. Puis, en politique comme dans la vie privée, la vérité finit par reprendre ses droits. D'abord, parce que le menteur se fait prendre au piège de ses mots: le mythomane, en multipliant ses mensonges (c'est-à-dire, dans le cas de l'Etat, ses lois non appliquées et ses dépenses non financées), oublie le proverbe yiddish bien connu, selon lequel "un bon menteur ne donne jamais de détails".
Ensuite, parce que l'État mythomane se fait prendre au piège de la réalité: à un moment, le citoyen se rend compte qu'on lui a fait des promesses intenables, qu'on lui verse de l'argent qu'on n'a pas, qu'on a fait des lois que personne ne cherche à faire appliquer. Il réalise alors qu'il a, face à lui, un grand malade, qu'il faut traiter comme tel. Qu'il ne sert à rien de l'insulter, de le maudire, de le traiter de menteur. Il faut seulement le mettre hors d'état de nuire. Hors d'État de nuire.
Et tant pis pour ceux dont la vie dépendait du mythomane.
La Natcom ci-devant la Teleco
La compagnie vietnamienne Viettel devient avec 60% l'actionnnaire majoritaire de la Téléco qui sera convertie en Natcom
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Port-au-Prince, 29 avril 2010 – (AHP) - La banque de la République d'Haïti (BRH) a signé jeudi un accord de partenariat avec la compagnie vietnamienne Viettel par le quel cette dernière investira dans un premier temps 59 millions de dollars pour contrôler 60% de la compagnie nationale qui sera transformee en une nouvelle société baptisée NATCOM.
La VIETTEL devrait investir par la suite une autre tranche de 40 millions de dollars sur une période de 4 ans. Ce qui porterait son investissement à près de 100 millions de dollars.
Des 3 compagnie qui avaient présenté des propositions, la VIETTEL avait été déclarée en décembre dernier gagnante de l'appel d'offre lancé par la BRH et préparé par la Société financière internationale ( SFI), de concert avec le Conseil de Modernisation des entreprises publiques (CMEP).
Selon des informations communiquées par la BRH, la nouvelleTeléco ( la NATCOM) va déveloper des services de teléphone fixe et cellulaire, en plus de l'Internet à grande vitesse. L'investissement de la VIETTEL va aider à construire le premier réseau de fibre optique en haïti, ce qui devrait facliter le dévelopement de l'Internet dans tous les recoins du pays.
Le gouverneur de la banque centrale, Charles Castel a fait savoir que l'amélioration du système de communication en Haïti est un grand plus dans le cadre des efforts entrepris pour la reconstruction après le séisme devastateur du 12 janvier .
"L'engagement de la VIETTEL est un signe de confiance envoyé aux autres investisseurs du privé interessé aux efforts de développement et de reconstruction d'Haïti", a souligné M. Castel.
Le directeur general adjoint de la VIETTEL, Nguyen Manh Hung, a indiqué que l'investissement dans la Téléco est un signe clair que nous entrons pour de vrai en Haïti.
" Nous avons hâte de participer à la reconstruction du pays, avec la construction de nouvelles infratructures et la distribution de services de télécommunication, a fait savoir M. Hung.
Les autorités haïtiennes ont decidé jusqu'au bout de céder la majorite des actions de la Teléco à la VIETTEL, malgré les nombreuses critiques émanant notamment de syndicalistes et de parlementaires qui ont parlé de liquidation et de câdeau.
Et le fait par la VIETTEL de confirmer son engagement après le séisme du 12 janvier au cours duquel le bâtiment abritant son siège central de la Téléco au Canapé-Vert a été gravement endommagé, prouve que la compagnie vitnamiennefait une affaire en or , selon les mêmes secteurs.
Mais les autorités gouvernementales rétorquent que la Téléco était déficitaire et que l'Etat a tout à gagner en cédant la majorité.
" Les près de 100 millions que va apporter la VIETTEL, représentent le plus gros investissement direct en Haïti depuis le 12 janvier, selon la BRH.
Bulletin météo du vendredi 30 avril 2010.
Valable jusqu'au 02 mai 2010 Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique Un centre de haute pression logé un nord des grandes Antilles influence les conditions météorologiques dans la caraïbe centrale. Il génère une masse d'air sec qui séjourne sur Haïti aujourd'hui. Cependant, quelques activités de pluie isolée légère demeurent toutefois possibles pour Haïti ce soir. Prévisions pour Haïti - Temps ensoleillé ce matin et brumeux par endroits; - Des passages nuageux sont prévus en début de soirée ; - Hausse légères des Températures mais agréables en milieu de soirée ; - Chance de pluie isolée légère sur les hauts reliefs en soirée. Prévisions pour Port-au-Prince et environs · Chaud, ensoleillé et brumeux durant la journée · Nuageux en début de soirée ; · Tº. max. : 34ºC ; Tº min: 22ºC ; · Chance de pluie isolée légère en soirée. Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince Aujourd'hui 30 Avril. Lever : 05h 22mn Coucher : 06h 11 mn Samedi 01 Mai. Lever : 05h 22 mn Coucher : 06h 11 mn Dimanche 02 Mai. Lever : 05h 21 mn Coucher : 06h 11 mn Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM Bulletin météo marine du vendredi 30 avril 2010 Valable jusqu'au 01 mai 2010 Prévisions maritimes: Zone côtière nord : Vendredi & le week-end * Vent du secteur nord-est : 15-20 nœuds ; * Hauteur des vagues: 4 à 6 pieds ; * Mer peu s agitée. Golfe de la Gonâve : Vendredi & le week-end * Vent du secteur est : 20/25 nœuds ; * Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ; * Mer peu agitée. Zone côtière sud: Vendredi & le week-end * Vent du secteur est: 20-25 nœuds ; * Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ; * Mer peu agitée. Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM |
Des leaders politiques désapprouvent toute tentative de formation d'une assemblée constituante.
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Cap-Haïtien : des logements sociaux, une aubaine pour des déplacés.
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Nouvelle manifestation à Saint Marc et Miragoane contre la loi d'urgence.
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jeudi 29 avril 2010
Des sinistrés du 12 janvier organisent un défilé de mode au Cap-Haitien.
Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo. fr Le lundi 19 Avril 2010, l'Impérial Ecole de Haute Couture et Manufacture (EHCM), dans le cadre de l'opération KOLE ZEPOL instaurée par des membres de la société civile capoise en faveur des sinistrés du séisme du 12 janvier 2010 réfugiés au Cap-Haitien, a organisé un défilé de mode. Sur 180 étudiants, 95 dont 48 garçons, tous, victimes du séisme du 12 janvier 2010, ont défilé avec des vêtements cousus par eux-mêmes. Ils sont à leur 33eme jour de travail dans le cadre d'un programme de 1 an débuté le lundi 1er mars 2010. Me Carry Hyppolite, Jean Raymond Saint-Hubert et Madame Azmire C. Emilien sont les initiateurs de ce mouvement citoyen qui a permis à des jeunes sinistrés d'avoir une activité utile, dans l'attente d'un véritable programme gouvernemental de prise en charge des victimes. Dans leur allocution de circonstance, les organisateurs ont salué l'engouement des jeunes pour la formation. Malgré les problèmes de chaises, de tissus et d'autres fournitures pour les travaux pratiques, les jeunes ont répondu présents. Ils se sont défoncés pour assimiler les techniques de la Haute couture. Cette initiative louable de personnalités crédibles de la société civile capoise, n'a pas reçu les supports escomptés. Les demandes de nourriture adressées au PAM (Programme Alimentaire Mondiale) sont restées dans réponse. Selon des témoignages, le Maire de la ville du Cap-Haitien - Michel Saint-Croix n'apporte pas son soutien au programme parce qu'il n'est pas son initiateur. A ses yeux, une telle activité est sans retombées politiques. Seul le Consul Dominicain au Cap-Haitien a visité les étudiants et les dirigeants du programme KOLE ZEPOL. Le diplomate de la République voisine a ainsi promis d'apporter une aide significative aux 180 étudiants du Programme KOLE ZEPOL. Dans l'attende d'un support mérité, le lundi 19 avril 2010, 95 des 180 jeunes étudiants ont défilé, présentant au public capois les fruits de 33 jours d'apprentissage et de travail. Un défilé qui prouve qu'en dehors des acteurs bien pourvus en moyens de propagande les présentant, suivant une approche paternaliste, comme les sauveurs d'Haïti, la société haïtienne se prend en charge. Il existe à travers le pays des initiatives en faveur des victimes du séisme du 12 janvier 2010 qui méritent d'être encouragées. L'aide internationale devrait aller en faveur de ces actions pratiques non-partisanes et non-électoralistes qui visent réellement le bien des personnes victimes du séisme qui a frappé Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 29 Avril 2010, 17 hres 11. |
NSAC NEWS - April 29, 2010
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COMMUNIQUÉ DE TROIS ORGANISATIONS DES DROITS HUMAINS
COMMUNIQUÉ : AU NOM DE L'ETAT DE DROIT
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Les organisations signataires ne cachent pas leur étonnement, leurs inquiétudes et leurs préoccupations sur les failles multiples qui ont caractérisé les différentes étapes du vote de la loi dite d'urgence et sur les problèmes qu'il ne manquera pas de créer dans un avenir proche et lointain, si on n'applique pas les correctifs qui s'imposent.
Il s'agit en fait d'un vote d'une légitimité douteuse faisant appel à une chambre de députés dont le mandat a expiré depuis le 7 janvier 2010 alors que la Constitution établit clairement « en aucun cas le mandat des députés et des sénateurs ne saurait être prolongé.» Quand au Sénat il lui manquait dix voix à cause des élections reportées. Cette procédure bancale a quand même été utilisée pour confier les responsabilités à un exécutif dont le mandat se termine dans huit mois.
Les débats n'ont pas réussi à faire la lumière sur des termes légaux fondamentaux et laissent planer une confusion entre Etat d'urgence et Etat de siège et sur l'étendue des pouvoirs de chaque institution pendant cette période. Cela représente une menace permanente sur les droits des citoyens. C'est avec une légèreté déconcertante que la décision a été prise de dégager pour cette période des voies et des moyens qui échappent à toute juridiction et à tout contrôle des instances institutionnelles haïtiennes.
Cette loi inclut aussi la création de la Commission Internationale de Reconstruction (CIR). Dans la perspective de grands moyens qui seront nécessaires dans les dix ans qui viennent pour remettre sur pied le pays, la question des procédures pour conduire des chantiers et des projets n'est pas clairement établie : qui sera en contrôle, qui portera la responsabilité des dépenses ? Le passé nous a démontré avec quelle légèreté on a pu procéder dans des circonstances analogues. Pour la création d'un organisme original, dont l'action se répercutera sur plusieurs décades, on ne peut pas comprendre qu'elle repose sur un exécutif dont le mandat se termine le 7 février 2011. Les droits des personnes peuvent être menacés aussi bien que le destin du pays lui-même.
Vu l'importance des opérations qui doivent s'étendre sur plusieurs décades, vu les dégâts que l'avidité et la corruption peuvent causer, les organisations soussignées lancent un appel urgent pour la formation d'une plate-forme de vigilance et de plaidoyer incluant les associations de la société civile, les organes de presse et les instances internationales concernées pour que le peuple haïtien soit protégé par la réalité d'un Etat de Droit.
Port-au-Prince, le 25 avril 2010
Jean-Claude Bajeux, CEDH, P. Jan Hanssens, JILAP Jean Lhérisson, HSI
Le RNDDH sollicite officiellement une enquête sur des allégations de corruption en rapport avec le vote de la loi d'Etat d'urgence.
mercredi 28 avril 2010,
Radio Kiskeya
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) sollicite une enquête de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) au sujet du scandale entourant le vote de la loi d'Etat d'urgence de 18 mois.
Le RNDDH se dit préoccupé par des rumeurs persistantes selon lesquelles trois (3) parlementaires auraient été monnayés pour participer à la séance, dans une correspondance datée du 26 avril 2010 à l'ULCC dont Radio Kiskeya a pu disposer d'une copie.
L'organisme de défense des droits humains cite nommément les trois parlementaires en question dans ladite correspondance, en l'occurrence les sénateurs Céméphise Gilles, Judnel Jean et Rudy Hérivaux. Il y est précisé qu'ils auraient reçu des montants respectifs de 5 millions de gourdes, 3 millions de gourdes et 40 mille dollars américains.
« De tels faits méritent d'être approfondis par une enquête sérieuse, car la population haïtienne a droit à la vérité », déclare le RNDDH précisant que l'Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), devenue « une institution amorphe » depuis la nomination de son actuel Directeur, aurait pu contribuer à la cueillette d'informations sur les comptes bancaires et l'évolution du patrimoine de ces parlementaires. En dépit de cette réserve par rapport à l'UCREF, le RNDDH a toutefois transmis à cette institution une copie de sa lettre à l'ULCC.
Estimant inacceptable que la refondation de l'Etat, prônée par le président René Préval, démarre sur fond de corruption, de pots de vin et de mauvaise gouvernance, le RNDDH sollicite formellement de l'ULCC l'ouverture d'une enquête sur les allégations concernant les 3 parlementaires. L'organisme de défense des droits humains dit en ce cens espérer qu'il existe encore dans les institutions haïtiennes « des hommes et des femmes déterminés à lutter effectivement contre la corruption et à changer l'image d'Haïti ».
[jmd/Radio Kiskeya]