Haïti-Politique : Martelly participe au premier sommet des chefs d'États Latino-Américains et Caribéens
mercredi 30 novembre 2011
P-au-P, 30 nov. 2011[AlterPresse] --- Le président haïtien Michel Martelly se rendra à Caracas, la capitale du Venezuela, ce premier décembre pour participer au premier sommet des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté des États Latino-Américains et Caribéens (CELAC), informe un communiqué de la présidence.
Cette rencontre se déroulera les 2 et 3 décembre, précise le document acheminé à AlterPresse.
Ce sera aussi l'occasion pour le chef de l'État haïtien de rencontrer son homologue vénézuélien Hugo Chavez. Un diner officiel sera donné en la circonstance.
Michel Martelly estime particulière les relations haïtiano-vénézuéliennes et dit s'engager à les renforcer.
Le président Martelly compte également s'entretenir avec d'autres personnalités de la communauté, notamment sur les rapports d'Haïti avec d'autres pays du Sud.
La CELAC est un regroupement politique multilatéral de 33 pays de l'Amérique Latine et des Caraïbes, créé en février 2010 au Mexique. Elle vise à consolider l'intégration et la complémentarité entre ces pays.
La date du retour du président en Haiti n'a pas été indiquée.
mercredi 30 novembre 2011
Martelly présent au 1er Sommet de la CELAC à Caracas
Discours de circonstance (en langue anglaise) du Président Michel Martelly au FORUM «INVEST IN HAITI».
Discours de circonstance (en langue anglaise) du Président Michel Martelly devant plusieurs centaines d'investisseurs étrangers qui participaient au FORUM «INVEST IN HAITI» à Port-au-Prince du 29 au 30 novembre 2011. Le Chef de l'État d'Haïti a réitéré son engagement à apporter d'importants changements au peuple haïtien au cours de son mandat et annoncé la création de nouveaux emplois avec l'arrivée des investisseurs dans le pays.
Martelly's speech at Economic Forum.
Cliquez ici http://soundcloud.com/reseaucitadelle/martelly-forum-economic
Martelly's speech at Economic Forum.
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
COMMUNIQUE DE PRESSE : SOS Cité Soleil, les cas d’insécurité ne cessent de s’allonger.
SECTION DES DROITS HUMAINS DE LA FONDATION HAITIENNE FAMILLE DE DEMAIN
(FOHFADEM).
COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 28 Novembre 2011
CONTACTER: GERVAIS Garry
PHONES: (509) 3810-4830 / 3760-4093
A Cité Soleil, les cas d'insécurité ne cessent de s'allonger. Ce lundi 28 novembre 2011 Desley Romulus, c'est le nom d'un jeune adolescent de onze (11) ans qu'on a retrouvé son cadavre dans un canal non loin de Cité Lumière. Il habitait à 2ème Cité, Cité Soleil. Selon le témoignage de ses parents, ce garçonnet a été acheter du placatox pour ses parents quand des malfrats ont procédé à son enlèvement le vendredi 25 novembre dernier aux environs de 7 heures du soir. Les ravisseurs avaient réclamé 225,000.00 gourdes comme rançon. Selon la mère de l'enfant, les négociations avec les ravisseurs avaient conduites par l'oncle de l'enfant.
La mère du garçonnet, une marchande de viande de cabris au marché de Brooklyn avait payé en échange la somme de 60,000.00 gourdes aux ravisseurs. Malgré la somme versée, ceci n'empêche pas qu'on l'a assassiné crapuleusement. Le 21 septembre dernier, des bandits avaient tué par balles GENELUS Félix, un notable de la zone, un employé de la fonction publique. Deux (2) mois après justice n'est pas rendue à la famille éplorée. Cette dernière se voit obligée d'organiser les funérailles de la mère de Félix un mois et quelques jours après son inhumation. Elle pouvait vivre n'était-ce pas la mort de son fils.
La Section des Droits Humains de FOHFADEM dénonce la passivité de la police devant la recrudescence des actes de banditisme à Cité Soleil et demande aux autorités judiciaires de diligenter une enquête pour retrouver les auteurs de ces actes macabres.
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GERVAIS Garry
Directeur
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Haïti - Économie : Laurent Lamothe s’adresse aux investisseurs
Haïti - Économie : Laurent Lamothe s'adresse aux investisseurs
30/11/2011 14:32:42
Extraits de l'allocution du Ministre des Affaires extérieures :
« [...] Haïti a besoin d'investissements massifs, nous savons tous cela, mais aujourd'hui, c'est le jour où l'investissement obtient son coup d'envoi officiel. Merci au Président Moreno, de la BID pour votre soutien solide pour l'investissement en Haïti merci au Président Clinton et la Fondation Clinton, pour la coordination des investisseurs à venir en Haïti et merci aux hommes et aux femmes qui ont rendu cet événement possible aujourd'hui.
Ce sera le coup d'envoi à la création d'emplois, qui constituera la partie active de notre programme d'insertion sociale, tous les Haïtiens doivent bénéficier directement des investissements dans ce pays. Ce sera une stratégie gagnant-gagnant, à la fois pour les investisseurs, pour Haïti et les familles Haïtiennes.
Dans les cinq premiers mois du gouvernement, nous avons pris des mesures importantes pour encourager les investissements privés en Haïti, y compris une campagne de communication forte par le Président de la République lui-même, la promotion d'une nouvelle image d'Haïti à travers le monde [...] un changement dans la façon que nous faisons la diplomatie dans ce pays, d'un modèle traditionnel à une diplomatie des affaires. À partir de maintenant, toutes les Ambassades et Consulats ont des instructions pour promouvoir une image différente d'Haïti, une image d'espoir, une image où les choses seront faites de la bonne façon. Toutes les Ambassades et les Consulats auront du personnel qui vont pousser les investissements et les activités commerciales, nous allons recruter des gens avec des antécédents d'affaires, pour mieux communiquer sur les possibilités d'investissements en Haïti.
Nous voulons montrer une nouvelle Haïti [...] qui a la fierté et la dignité, qui veut être concurrentielle pour attirer des investisseurs étrangers.[...] Qu'est ce que le gouvernement fait pour changer les usages, l'inaction et le manque de leadership dans la prise de décision? Comme vous le savez, tout commence avec le leadership [...] notre Gouvernement a créé le Conseil Consultatif Présidentiel pour l'Investissement [...] ce Conseil va promouvoir la nouvelle image que nous voulons montrer d'Haïti, et conseillera le Président d'Haïti, sur les meilleures opportunités d'investissements. Nous avons 32 membres dans le Conseil, parmi les personnes les plus importantes du monde, pour mener à bien ce message de changement.
Cette semaine, des annonces importantes ont déjà été faites, Marriott vient de signer un accord pour venir en Haïti, nous sommes très heureux et fier de cela. Le Centre de Facilitation des Investissements (CFI) sera renforcée et va devenir un guichet unique. Une nouvelle plate-forme de e-gouvernement est en train d'être mise en place, cette plateforme permettra aux entreprises d'être créer plus rapidement. On passera d'un processus en douze étapes a un processus en deux étapes qui sera fait en ligne.
[...] c'est maintenant, le temps d'investir en Haïti. Haïti a un gouvernement démocratiquement élu, le Président du peuple a été élu avec 68% du vote, ce qui est fondamentalement un record dans l'histoire politique en Haïti, nous avons la stabilité politique, nous retrouvons la stabilité politique. Le climat d'investissements est maintenant, maintenant plus que jamais. [...] Ce n'est peut-être pas parfait, mais soyez assuré que nous travaillons jour et nuit pour faire de ce projet un énorme succès pour le bénéfice des dix millions de citoyens haïtiens qui nous attendent pour faire la bonne chose. Donnez à Haïti une chance d'investissement, nous sommes ouverts et vous attendons à bras ouverts.
Merci »
Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-4362-haiti-tourisme-marriott-international-ouvrira-un-hotel-de-173-chambres-a-port-au-prince.html
http://www.haitilibre.com/article-3853-haiti-economie-martelly-lance-officiellement-le-ccpi-a-new-york.html
http://www.haitilibre.com/article-3766-haiti-economie-lancement-du-conseil-consultatif-presidentiel.html
http://www.haitilibre.com/article-4115-haiti-economie-la-deutsche-bank-discute-de-possibilites-d-investissements.html
HL/ HaïtiLibre
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Haïti - Agriculture : La Colombie va aider les producteurs de café haïtien.
Haïti - Agriculture : La Colombie va aider les producteurs de café haïtien
30/11/2011 13:32:39
La Colombie, en partenariat avec la BID et la Fédération Nationale des producteurs de Café (FNC), a annoncé hier, en marge du forum «Invest in Haïti», son soutien à un effort de coopération en Haïti, visant à renforcer la culture du café haïtien, comme instrument de réduction de la pauvreté.
Dirigé par le Fonds Multilatéral d'Investissement, ce programme bénéficiera à plus de 10,000 petits agriculteurs sur une période de 3 ans. La Colombie contribuera pour un montant de 120,000 dollars américains destinés à mobiliser les capacités techniques de la FNC. La Fédération Nationale des producteurs de Café, qui représente plus de 500,000 familles paysannes colombiennes, entend faire bénéficier les producteurs de café haïtien de meilleures pratiques dans la production du café, la reforestation et la sécurité alimentaire.
Luis Alberto Moreno, le Président de la BID a fait l'éloge du café haïtien, et s'est dit confiant des opportunités qu'apportera cet accord de coopération. De son côté, l'ex Président Clinton, a salué le choix de la FNC et de la BID d'investir dans la production du café haïtien, qu'il estime compétitif sur le marché international.
La compagnie multinationale Nestlé, la plus grande société alimentaire au monde, en partenariat avec la MIF et la BID fournira gratuitement de nouvelles semences et plants aux planteurs de café haïtien.
Cette coopération est la deuxième initiative du gouvernement de Colombie, qui depuis 2010, a fourni plus de 4 millions de dollars pour la reconstruction d'Haïti.
Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-4367-haiti-economie-bilan-de-la-premiere-journee-du-forum-invest-in-haiti.html
HL/ HaïtiLibre
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30/11/2011 13:32:39
La Colombie, en partenariat avec la BID et la Fédération Nationale des producteurs de Café (FNC), a annoncé hier, en marge du forum «Invest in Haïti», son soutien à un effort de coopération en Haïti, visant à renforcer la culture du café haïtien, comme instrument de réduction de la pauvreté.
Dirigé par le Fonds Multilatéral d'Investissement, ce programme bénéficiera à plus de 10,000 petits agriculteurs sur une période de 3 ans. La Colombie contribuera pour un montant de 120,000 dollars américains destinés à mobiliser les capacités techniques de la FNC. La Fédération Nationale des producteurs de Café, qui représente plus de 500,000 familles paysannes colombiennes, entend faire bénéficier les producteurs de café haïtien de meilleures pratiques dans la production du café, la reforestation et la sécurité alimentaire.
Luis Alberto Moreno, le Président de la BID a fait l'éloge du café haïtien, et s'est dit confiant des opportunités qu'apportera cet accord de coopération. De son côté, l'ex Président Clinton, a salué le choix de la FNC et de la BID d'investir dans la production du café haïtien, qu'il estime compétitif sur le marché international.
La compagnie multinationale Nestlé, la plus grande société alimentaire au monde, en partenariat avec la MIF et la BID fournira gratuitement de nouvelles semences et plants aux planteurs de café haïtien.
Cette coopération est la deuxième initiative du gouvernement de Colombie, qui depuis 2010, a fourni plus de 4 millions de dollars pour la reconstruction d'Haïti.
Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-4367-haiti-economie-bilan-de-la-premiere-journee-du-forum-invest-in-haiti.html
HL/ HaïtiLibre
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Quelques photos sur le lancement du Parc Industriel du Grand Nord. (Courtoisie de Viky Delore Ndjeuga, MINUSTAH)
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Note de l'économiste Nesmy Manigat A propos de l'éditorial du Nouvelliste "Ne pas perdre le Nord"
Cher Frantz,
Je partage totalement ton edito «Ne pas perdre le Nord» qui souligne l'importance des investissements en cours dans la région du "Grand Nord" d'Haiti. Certes, c'est facile pour un homme du Nord, dirais-tu. Effectivement, il n'y a aucun doute que le Nord est la locomotive qui entraine désormais le wagon économique du pays.
Mais ou va le Nord? Ce « grand nord » pourrait devenir ce que le Cibao est pour la république dominicaine avec ses universités, ses zones franches, ses plaines agricoles, ses resorts touristiques de Puerto plata, ses pôles de services (aéroport Cibao et port manzanillo etc..). Ceux qui ont participé aux foires « Expo-Cibao » connaissent la force de ce label. Notre grand Nord est exactement frontalier de cette région de Cibao et présente géographiquement les mêmes potentiels, incluant celui de la synergie avec cette dite région.
Aucun plan stratégique ou de compétitivité n'aurait pu mieux proposer cette synchronisation fortuite d'investissements en cours ou achevés dans le Nord et le nord-est d'Haïti : Université, deux parcs industriels, (Codevi, Caracol), route nationale no 6 reconstruite, prochainement un aéroport international ….
Pourvu qu'après coup, que tout cela soit mis en cohérence et qu'à l'instar du Cibao, un réel leadership régional prenne la mesure des enjeux, car pour l'instant tout cela n'est que le fruit d'un heureux hasard. Pour ne pas perdre le Nord, je dirais que le Nord a besoin d'un réel plan de compétitivité et d'un label pour mettre à profit tout cela, car après tout, le mal développement ca existe aussi. Nos collectivités locales doivent être prêtes à assumer ces mutations.
C'est aussi pour cela que j'applaudis cette initiative des élus parlementaires du Nord et du Nord-est qui unanimement ont décidé de transcender les appartenances politiques pour avancer en rang serré sur ces dossiers à travers le forum socio-économique des Elus du Nord et du Nord-est. Espérons que cela tienne et entraine aussi les chambres de commerce régionaux qui doivent se renforcer et surtout les acteurs du système éducatif de cette région. En effet, actuellement les premiers emplois modérément à valeur ajoutée de ces investissements sont actuellement occupés par des dominicains en majorité (contremaitres, mécaniciens, ....) faute en partie d'écoles professionnelles avec des carrières correspondant aux réelles demandes du marché du travail. Ce développement ne saurait laisser de coté ces milliers de jeunes qui sortent de nos écoles, hélas sans qualification réelle, pour la majorité.
Mais, c'est bien, commençons par le commencement, pourvu que le Nord pense déjà à demain et que le reste du pays l'appuie.
Finalement, il n'y a aucun doute que le Nord a été pris par surprise face à ces nouveaux développements, mais la réalité est là et il nous faut en tirer profit. Autant vivement que le Nord retrouve d'abord le Nord.
Merci Frantz.
Haïti: EDITO : Ne pas perdre le Nord
Les annonces se succèdent à Port-au-Prince, dans le cadre de Invest in Haiti, la première grande conférence des investisseurs de l'ère Martelly. Il est de bon augure que le tapis rouge soit déroulé pour le capital avant que nous nous mettions à quemander.
Si l'hôtel Karibe est le coeur de la conférence, le département qui tire vraiment son épingle du jeu est le Nord du pays. Le grand Nord, comme aiment le dire les fiers originaires de cette région qui restent attachés au temps où le pays était divisé en cinq départements géographiques.
Dimanche, deux événements ont marqué la journée. Des élus du Nord se sont entendus à l'unanimité sur une position commune. De quoi créer un pôle politique inédit, basé sur l'appartenance à une région et la défense d'intérêts communs.
Dimanche aussi, les opérateurs du terminal portuaire du Cap-Haïtien ont organisé une cérémonie pour se rappeler au bon souvenir des investisseurs. Le port du Cap est bon pour le service. Ce n'est pas une petite bataille alors que des industries pourvoyeuses d'emplois s'apprêtent à s'installer dans un rayon de moins de cent kilomètres.
Qui dit industries et emplois dit importation, exportation, consommation de toutes sortes de biens qui doivent arriver à bon port. Il y a une belle opportunité. Pour le Cap. Il y a aussi une décision à prendre si on veut, comme le prévoit le plan directeur du Tourisme, préserver la belle baie de Fort-Liberté.
Lundi, ce fut l'inauguration officielle d'un tronçon de la route Port-au-Prince-Cap-Haïtien. La Banque interaméricaine de développement (BID), le même jour, a accepté de financer à hauteur de sept millions de dollars les sept premiers kilomètres entre Bon-Repos et Titanyen. La portion Saint-Marc-Gonaïves est en chantier grâce aux fonds Petrocaribe, et Gonaïves-Cap est sous étude. L'argent manque pour l'achever, mais si le Nord continue sur sa lancée, ce sera chose faite dans les cinq ans qui viennent. Nous serons loin des vingt ans d'attente que les soubresauts politiques ont imposé à la réfection en profondeur de la route nationale # 1.
Sur le même tracé de la nationale # 1, si tout va bien, la route Labadie- Citadelle Henry en passant par l'Acul du Nord sera une réalité et déjà on rêve de voir, dans un avenir pas trop lointain, des centaines de touristes gravir les pentes de la jamais prise forteresse, car jamais assiégée.
Entre le Cap et la frontière d'avec la République dominicaine, il y a l'université offerte par nos voisins, qui doit être inaugurée le 12 janvier 2012. Il y a aussi les usines de Codevi et le parc industriel de Caracol. En un clin d'oeil, sans que Port-au-Prince et ses investisseurs peureux ne s'en rendent compte, le plus grand bassin d'emplois peu spécialisés de la République va voir le jour alors que la capitale ne peut ni agrandir le parc industriel public, ni faire démarrer de nouveaux parcs industriels privés, ni mettre en opération les bâtiments industriels qui servent de simples dépôts de marchandises.
Une semaine avant la conférence des investisseurs, le ministre des Affaires étrangères avait annoncé la construction d'ici deux ans de l'aéroport du Cap-Haïtien. Vingt fois depuis 1986 cette information a fait la manchette des journaux. Cette fois, l'argent est disponible, espérons que des querelles d'attribution ne perturbent pas, encore une fois, les prévisions.
Pour rester dans une figure facile, la capitale a perdu le nord. Depuis 1986, la ville-république n'a pas pu trouver son cap pour savoir quelle inflexion donner à son avenir. Ville industrielle ? Ville dortoir ? Ville marché ? Ville cerveau ? Capitale économique ?
Le Cap, le Nord et le grand Nord doivent se mettre à réfléchir à leur avenir. Si tout se passe bien, le décollage sera fulgurant. Et la région, déjà connectée à la République dominicaine et à l'étranger, sans passer par Port-au-Prince, peut devenir le prochain pôle de croissance du pays, ou le prochain monstre.
Avec le Nord, on ne doit pas encore une fois perdre le nord.
Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com
Les annonces se succèdent à Port-au-Prince, dans le cadre de Invest in Haiti, la première grande conférence des investisseurs de l'ère Martelly. Il est de bon augure que le tapis rouge soit déroulé pour le capital avant que nous nous mettions à quemander.
Si l'hôtel Karibe est le coeur de la conférence, le département qui tire vraiment son épingle du jeu est le Nord du pays. Le grand Nord, comme aiment le dire les fiers originaires de cette région qui restent attachés au temps où le pays était divisé en cinq départements géographiques.
Dimanche, deux événements ont marqué la journée. Des élus du Nord se sont entendus à l'unanimité sur une position commune. De quoi créer un pôle politique inédit, basé sur l'appartenance à une région et la défense d'intérêts communs.
Dimanche aussi, les opérateurs du terminal portuaire du Cap-Haïtien ont organisé une cérémonie pour se rappeler au bon souvenir des investisseurs. Le port du Cap est bon pour le service. Ce n'est pas une petite bataille alors que des industries pourvoyeuses d'emplois s'apprêtent à s'installer dans un rayon de moins de cent kilomètres.
Qui dit industries et emplois dit importation, exportation, consommation de toutes sortes de biens qui doivent arriver à bon port. Il y a une belle opportunité. Pour le Cap. Il y a aussi une décision à prendre si on veut, comme le prévoit le plan directeur du Tourisme, préserver la belle baie de Fort-Liberté.
Lundi, ce fut l'inauguration officielle d'un tronçon de la route Port-au-Prince-Cap-Haïtien. La Banque interaméricaine de développement (BID), le même jour, a accepté de financer à hauteur de sept millions de dollars les sept premiers kilomètres entre Bon-Repos et Titanyen. La portion Saint-Marc-Gonaïves est en chantier grâce aux fonds Petrocaribe, et Gonaïves-Cap est sous étude. L'argent manque pour l'achever, mais si le Nord continue sur sa lancée, ce sera chose faite dans les cinq ans qui viennent. Nous serons loin des vingt ans d'attente que les soubresauts politiques ont imposé à la réfection en profondeur de la route nationale # 1.
Sur le même tracé de la nationale # 1, si tout va bien, la route Labadie- Citadelle Henry en passant par l'Acul du Nord sera une réalité et déjà on rêve de voir, dans un avenir pas trop lointain, des centaines de touristes gravir les pentes de la jamais prise forteresse, car jamais assiégée.
Entre le Cap et la frontière d'avec la République dominicaine, il y a l'université offerte par nos voisins, qui doit être inaugurée le 12 janvier 2012. Il y a aussi les usines de Codevi et le parc industriel de Caracol. En un clin d'oeil, sans que Port-au-Prince et ses investisseurs peureux ne s'en rendent compte, le plus grand bassin d'emplois peu spécialisés de la République va voir le jour alors que la capitale ne peut ni agrandir le parc industriel public, ni faire démarrer de nouveaux parcs industriels privés, ni mettre en opération les bâtiments industriels qui servent de simples dépôts de marchandises.
Une semaine avant la conférence des investisseurs, le ministre des Affaires étrangères avait annoncé la construction d'ici deux ans de l'aéroport du Cap-Haïtien. Vingt fois depuis 1986 cette information a fait la manchette des journaux. Cette fois, l'argent est disponible, espérons que des querelles d'attribution ne perturbent pas, encore une fois, les prévisions.
Pour rester dans une figure facile, la capitale a perdu le nord. Depuis 1986, la ville-république n'a pas pu trouver son cap pour savoir quelle inflexion donner à son avenir. Ville industrielle ? Ville dortoir ? Ville marché ? Ville cerveau ? Capitale économique ?
Le Cap, le Nord et le grand Nord doivent se mettre à réfléchir à leur avenir. Si tout se passe bien, le décollage sera fulgurant. Et la région, déjà connectée à la République dominicaine et à l'étranger, sans passer par Port-au-Prince, peut devenir le prochain pôle de croissance du pays, ou le prochain monstre.
Avec le Nord, on ne doit pas encore une fois perdre le nord.
Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com
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