#Haiti doit dénoncer la mafia d’État de la République dominicaine qui est composée de militaires, de fonctionnaires et de politiciens, en vue d’organiser la traite de ressortissants haïtiens qu'ils exploitent dans l’agriculture, la construction, la prostitution... Ces mafieux gardent nos ressortissants haïtiens dans un statut illégal, sans papiers, pour mieux les exploiter et ensuite voler leurs biens lors des opérations de déportations.
De plus, cette mafia ose violer les droits des étudiants, des commerçants et des réfugiés haïtiens qui ont voyagé légalement en République Dominicaine. En ce sens, le gouvernement xénophobe extrémiste et fanatique du président @LuisAbinader, suspend les services d'immigration à l’endroit de ces ressortissants; ce qui les empêche de renouveler leurs papiers. Cette décision de suspendre les services est une stratégie visant à faire des migrants légaux, des illégaux; de les arrêter abusivement, de violer leurs droits et de saisir leurs biens, au mépris des conventions internationales et de la déclaration universelle des droits humains.
En plus de la maltraitance subie durant leur séjours, la mafia d'Etat de la République Dominicaine exploite les haïtiens en entrant et en sortant du territoire dominicain. Car, ce sont ses réseaux de recruteurs qui encouragent des chômeurs à venir travailler chez eux en république voisine et c'est cette même mafia qui les dépouille lors des campagnes de rapatriement forcé. Les discours sur l'immigration illégale des haïtiens n'étant qu'un écran de fumée pour cacher les crimes de traites de personnes, d'exploitation de travailleurs et de vol de leurs maigres revenus et effets personnels.
Les agissements du Président @LuisAbinader s’inscrivent dans une démarche fasciste anti-haïtienne lancée en 1994 lors de la crise électorale opposant le leader Peña Gomez au Président Joaquin Balaguer. La République Dominicaine est dirigée par une élite raciste, attachée aux idées esclavagistes. C’est une élite qui a une longue histoire de traite des personnes et d’exploitation des travailleurs dans des conditions inhumaines. Les campagnes successives de déportations ne visent qu'à masquer la réalité d'un pays incapable de se détacher des pires pratiques d'exploitation de l'homme par l'homme -- des pratiques esclavagistes.
Faut-il rappeler que le Président Jean-Pierre Boyer fut accueilli en Dominicanie par les dominicains non-blancs (à peau foncée), que cette élite dirigeante voulait re-placer en esclavage. Un système qui fut aboli au lendemain de l'annexion de ce territoire par le Général Boyer, suivie d'un décret d'émancipation de la femme dominicaine et de distributions de portions de terres au peuple dominicain, menacé d'esclavage par ses propres élites.
Contrairement à la propagande mensongère de cette élite rétrograde souffrant de crise identitaire schizophrénie identitaire, Jean-Pierre Boyer fut le défenseur de la liberté de tous les dominicains face aux velléités esclavagistes de ses dirigeants. Pour preuve, en 1829, le leader haitien conditionnât son alliance avec le Mexique contre l'Espagne à une décision du Président Mexicain Vicente Guerrero décrétant l'abolition de l'esclavage dans son pays.
Pourtant, dans la partie Est de l’Ile, dix sept (17) ans après avoir obtenu son indépendance d'Haïti, les dirigeants dominicains invitaient l'Espagne à re-coloniser la République Dominicaine et à rétablir l'esclavage.
Telle est la vérité historique que la classe dirigeante dominicaine n'arrive pas à cacher malgré ses campagnes de propagande anti-haïtienne. — Il est temps de faire le "Distingo entre victimes de trafic humain, réfugiés légaux, migrants illégaux en République Dominicaine”.
Cyrus Sibert, journaliste.
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