samedi 26 octobre 2024
dimanche 13 octobre 2024
La mafia d'État de la République dominicaine, la traite des haïtiens et dénonciations manipulatrices d'immigration illégale.- (Texte de Cyrus Sibert)
#Haiti doit dénoncer la mafia d’État de la République dominicaine qui est composée de militaires, de fonctionnaires et de politiciens, en vue d’organiser la traite de ressortissants haïtiens qu'ils exploitent dans l’agriculture, la construction, la prostitution... Ces mafieux gardent nos ressortissants haïtiens dans un statut illégal, sans papiers, pour mieux les exploiter et ensuite voler leurs biens lors des opérations de déportations.
De plus, cette mafia ose violer les droits des étudiants, des commerçants et des réfugiés haïtiens qui ont voyagé légalement en République Dominicaine. En ce sens, le gouvernement xénophobe extrémiste et fanatique du président @LuisAbinader, suspend les services d'immigration à l’endroit de ces ressortissants; ce qui les empêche de renouveler leurs papiers. Cette décision de suspendre les services est une stratégie visant à faire des migrants légaux, des illégaux; de les arrêter abusivement, de violer leurs droits et de saisir leurs biens, au mépris des conventions internationales et de la déclaration universelle des droits humains.
En plus de la maltraitance subie durant leur séjours, la mafia d'Etat de la République Dominicaine exploite les haïtiens en entrant et en sortant du territoire dominicain. Car, ce sont ses réseaux de recruteurs qui encouragent des chômeurs à venir travailler chez eux en république voisine et c'est cette même mafia qui les dépouille lors des campagnes de rapatriement forcé. Les discours sur l'immigration illégale des haïtiens n'étant qu'un écran de fumée pour cacher les crimes de traites de personnes, d'exploitation de travailleurs et de vol de leurs maigres revenus et effets personnels.
Les agissements du Président @LuisAbinader s’inscrivent dans une démarche fasciste anti-haïtienne lancée en 1994 lors de la crise électorale opposant le leader Peña Gomez au Président Joaquin Balaguer. La République Dominicaine est dirigée par une élite raciste, attachée aux idées esclavagistes. C’est une élite qui a une longue histoire de traite des personnes et d’exploitation des travailleurs dans des conditions inhumaines. Les campagnes successives de déportations ne visent qu'à masquer la réalité d'un pays incapable de se détacher des pires pratiques d'exploitation de l'homme par l'homme -- des pratiques esclavagistes.
Faut-il rappeler que le Président Jean-Pierre Boyer fut accueilli en Dominicanie par les dominicains non-blancs (à peau foncée), que cette élite dirigeante voulait re-placer en esclavage. Un système qui fut aboli au lendemain de l'annexion de ce territoire par le Général Boyer, suivie d'un décret d'émancipation de la femme dominicaine et de distributions de portions de terres au peuple dominicain, menacé d'esclavage par ses propres élites.
Contrairement à la propagande mensongère de cette élite rétrograde souffrant de crise identitaire schizophrénie identitaire, Jean-Pierre Boyer fut le défenseur de la liberté de tous les dominicains face aux velléités esclavagistes de ses dirigeants. Pour preuve, en 1829, le leader haitien conditionnât son alliance avec le Mexique contre l'Espagne à une décision du Président Mexicain Vicente Guerrero décrétant l'abolition de l'esclavage dans son pays.
Pourtant, dans la partie Est de l’Ile, dix sept (17) ans après avoir obtenu son indépendance d'Haïti, les dirigeants dominicains invitaient l'Espagne à re-coloniser la République Dominicaine et à rétablir l'esclavage.
Telle est la vérité historique que la classe dirigeante dominicaine n'arrive pas à cacher malgré ses campagnes de propagande anti-haïtienne. — Il est temps de faire le "Distingo entre victimes de trafic humain, réfugiés légaux, migrants illégaux en République Dominicaine”.
Cyrus Sibert, journaliste.
( Subscribe https://youtu.be/0E33kzN64QY )
dimanche 15 septembre 2024
Donald Trump Jr. Piles On With Racist Comments About Haitians.-
Donald Trump Jr. Piles On With Racist Comments About Haitians
Amid fallout from Donald J. Trump’s debunked claim about immigrants from Haiti stealing and eating people’s pets in a small Ohio city, the former president’s oldest son weighed in with his own aspersions on Haitians.
On Thursday, Donald Trump Jr. suggested that Haitian immigrants were less intelligent than people from other countries, and claimed that there was demographic evidence to back this up. He provided none.
“You look at Haiti, you look at the demographic makeup, you look at the average I.Q. — if you import the third world into your country, you’re going to become the third world,” Mr. Trump said in an interview with Charlie Kirk on Real America’s Voice, a conservative broadcasting network. “That’s just basic. It’s not racist. It’s just fact.”
Claims inherently linking race, nationality and intelligence have long played a role in scientific racism, which uses pseudoscience to try to justify false claims of racial inferiority or superiority. And intelligence quotient testing, a commonly used measure of intelligence, has long been criticized as unreliable.
Mr. Trump has emerged as a key campaign surrogate for his father. A spokeswoman for the Trump campaign did not respond to a request for comment.
Both Trumps have recently advanced the debunked claim that Haitian migrants were stealing and eating their neighbors’ pets in Springfield, Ohio. On their social media accounts, they have each posted memes of cats and dogs, nodding at the false claims and implicitly reminding people of the Trump campaign’s hard-line immigration stance.
At the presidential debate on Tuesday, the former president repeated these claims to the tens of millions watching, giving them their widest platform yet. His assertion drew an incredulous look from his opponent, Vice President Kamala Harris.
“In Springfield, they’re eating the dogs — the people that came in,” he said, referring to Haitian migrants. “They’re eating the cats. They’re eating the pets of the people that live there.”
In the aftermath of the debate, there were a number of bomb threats in Springfield, closing its City Hall, schools and a motor vehicles office.
Mr. Trump’s fixation on Springfield drew a heated rebuke on Friday from President Biden, who noted that Haitian immigrants were “under attack in our country right now” and who appeared to denounce Mr. Trump without naming him.
“It’s simply wrong,” Mr. Biden said. “There’s no place in America. This has to stop, what he’s doing. It has to stop.”
The National Haitian American Elected Officials Network, a nonpartisan group for Haitian American politicians, rejected Mr. Trump’s comments about Haitians and intelligence.
“That is so sad,” said Mary Estimé-Irvin, the group’s chairwoman. “The campaign is desperate.”
In a statement, the group added that many Haitian Americans will “vote overwhelmingly as one bloc to send a loud message to this racist-political nonsense.”
The Haitian population of Springfield has grown significantly in recent years. During the last census, in 2020, a little more than 58,000 people lived in the city; since the pandemic, between 12,000 and 20,000 Haitian immigrants have arrived, according to estimates by city officials. Most Haitians in Springfield and elsewhere in the United States are in the country legally, many having received temporary protected status from the Biden administration under a program started by President George W. Bush for citizens of countries in turmoil.
The post Donald Trump Jr. Piles On With Racist Comments About Haitians appeared first on New York Times.
https://dnyuz.com/2024/09/14/donald-trump-jr-piles-on-with-racist-comments-about-haitians/
vendredi 13 septembre 2024
dimanche 18 août 2024
L’Afrique a connu Jésus-Christ avant les blancs européens (Conversion des éthiopiens, Acte 8:26-40).
vendredi 2 août 2024
Guy Philippe : Leader ou Agent provocateur??? (Agenda National d’Haiti)
Analyse de l’attaque contre Garry Conille à l’Hopital Général d'Haiti.-
dimanche 28 juillet 2024
mercredi 24 juillet 2024
dimanche 14 juillet 2024
Le Mexique fait de la contribution d’Haiti à son indépendance, le fondement de sa diplomatie.-
Agenda National # 4 : Politisyen kap destabilize Haiti, se trayizon nan enterè advèsè ak lenmi Haiti.-
Conille Garry, l’homme de Laurent Lamothe ? == Extrait de notre émission Agenda National #3.-
Agenda National #3 : Comprendre les pratiques subversives qui créent la violence & le chaos en Haiti.-
Cyrus Sibert eksplike strateji oligak, raketè politik ak laprès ki kreye kawo an #Haiti. #lerecit
Cyrus Sibert, Agenda National : Réformes anti-monopoles économiques et intégration de la diaspora.-
AgendaNational #2 : Comment construire une vision de TEMPS LONG et géopolitique ambitieuse pr Haiti.
samedi 6 juillet 2024
Extrait de AGENDA NATIONAL #1 : Épurer le vodou haitien des pratiques esclavagistes (zombification).-
jeudi 4 juillet 2024
Cyrus Sibert lance son Emission AGENDA NATIONAL (Test)
https://youtu.be/LsHa2wMJ94k?si=mfaro1dMAC9_BtRa via @YouTube
lundi 1 juillet 2024
L’oligarchie haïtienne et sa sous culture arriérée de société esclavagiste.- #lerecit
Cyrus Sibert et son franc-parler sur la diplomatie capturée d'Haiti.- Agenda National/Agenda Lakay
mardi 11 juin 2024
Cyrus Sibert te nan Emission Table Ronde — Agenda National/ Agenda Lakay...
dimanche 9 juin 2024
samedi 8 juin 2024
CYRUS SIBERT atake diskou medyòk BILOLO KONGO kont Jesus-Christ. AGENDA LAKAY/ AGENDA NATIONAL
lundi 3 juin 2024
Analyse sur Real Madrid / Mexico / Garry Conille / Police Haiti / Trump / Biden — Bonjan Analiz
vendredi 31 mai 2024
Economie de monopoles : Fondement économique de l’échec de la démocratique de l’échec de la démocratique en Haiti.-
Dans le livre les "Nouveaux Pouvoir” (Power-shift), Alvin Toffler explique la coexistence entre système politique et système économique. La démocratie exige une système économique de marché libre capable de faciliter l’intégration et la participation économique. En ce sens, il est impossible de réussir un processus démocratique avec un système économique neo-féodal monopoliste. La stabilité politique en Haiti passe par des réformes anti-monopolistes. Le systeme économique qui correspondant à la démocratie est la lire concurrence dans un intérieur marché libre. —— Analyse de Cyrus Sibert, Journaliste.
jeudi 7 mars 2024
Les Etats-Unis ont-ils encore le contrôle de la situation en Haïti? (Texte de Cyrus Sibert)
Secretaire d'Etat Brian A.Nichols and PM de facto Dr Ariel Henry |
Depuis l'assassinat du président Jovenel Moise, l'Administration du Président Joe Biden mène une diplomatie partisane donnant carte blanche au gouvernement des assassins dirigé par le premier ministre Ariel Henry en Haiti. Avec un cynisme incroyable, l'homme indexé dans la mise à mort du président constitutionnellement élu d'Haïti obtient un chèque en blanc pour engager le pays, dépenser les recettes du trésor public, comme bon lui semble. Le 7 février dernier qui marque la fin de la mission qu’il s'était lui-même fixée, est passé comme un jour normal. Aucune note du syndicat des diplomates occidentaux affectés en Haïti, le fameux COREGROUP, pour condamner la répression violente des manifestations pacifiques qui réclamaient la démission de l’imposteur qui a tout fait pour ne pas organiser les élections promises.
Le peuple haitien a eu droit à une campagne médiatique du Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis qui, personnellement, a arpenté tous les médias de la capitale haïtienne en vue d’imposer au peuple haitien l’idée qu’il est condamné à vivre sous un régime dictatorial, non élu, sans aucune légitimité…et que seul compte le support des Etats-Unis au "Roi Henry", rejetant ainsi tout mouvement pacifique appelant au départ de l’imposteur. En agissant de la sorte, les Etats-Unis se sont associés à un régime impopulaire, nul, nihiliste et violent, dont les liens avec ceux qui ont assassiné le président constitutionnel sont évidents.
Un mois après, mars 2024, un mouvement de rébellion des gangs armés fait irruption dans la capitale haïtienne avec des revendications qualitatives i.e. de nature politique. Son porte-parole Jimmy Chérizier alias Barbecue explique sans ambages que les "hommes armés" réclament le départ du Premier Ministre Ariel Henry et prônent une nouvelle approche révolutionnaire dénommée "Vivre Ensemble". Ils ont attaqué plusieurs commissariats de Port-au-Prince, la Capitale haïtienne, mettant la Police Nationale sur la défensive après qu’elle a perdu plus de 6 de ses membres.
Les leaders Moise Jean-Charles et Guy Philippe, qui prônaient avant une révolution pacifique en vue de débarrasser le pays de la dictature de Ariel Henry le 7 février 2024, annoncent une alliance et un Conseil présidentiel. Ils ordonnent la poursuite de la luute et appellent le peuple à la mobilisation générale pour une révolution nationale.
Il est à noter que Moise Jean-Charles s’est toujours présenté comme un fanatique de Cuba, du Président Nicolas Maduro de Venezuela, du président Vladimir Poutine avec le drapeau russe dans toutes ses manifestations de rue et de la Gauche Sud-Américaine en général. Quant à Guy Philippe, cet ancien commissaire de police et ancien chef de la rébellion armée de 2003, il vient tout juste de sortir de prison aux Etats-Unis où il a été humilié dans une affaire de blanchiment d’argent de la drogue. Ce jeune officier charismatique a été formé en Équateur (Amérique latine) et épouse les idées populistes de Hugo Chavez. Aux abois, les masses populaires voient en ces deux personnages l’espoir de sortir le pays du chaos. Moise Jean-Charles et Guy Philippe jouissent actuellement d’une popularité considérable en Haiti.
De plus, il y a le facteur déclencheur :
Ils sont de plus en plus nombreux les vidéos circulant sur les réseaux sociaux de chefs de gangs qui reprochent au Premier Ministre De facto Ariel Henry de les avoir trahis en signant un Accord avec le Kenya pour le déploiement d’une force multinationale dont la principale mission est leur extermination. Ce qui rappelle le ralliement historique des bandes armées face à l'expédition de l'armée Napoléonnienne dirigée par le Général Leclerc en 1803.
Or, sur la scène internationale, la Russie, la Chine et de nombreux pays de l'Amérique latine se sont toujours opposés à l’idée de mission militaire en Haïti. Au Conseil de Sécurité de l'ONU, le veto Russe et/ou Chinois est toujours utilisé pour bloquer les résolutions allant en ce sens. Récemment, à une réunion des pays de la Caraïbe, le président Nicolas Maduro a dénoncé l’idée de force étrangère en Haïti.
Déduction logique : les gangs armés qui ont servi la politique du Premier Ministre Ariel Henry, le gouverneur plénipotentiaire de l'Administration Biden en Haïti, décident d’abandonner leur chef pour trahison, parce qu'il vient de signer leur extermination au Kenya. Ce faisant, ils décident de rejoindre “la coalition anti-déploiement de troupes étrangères en Haïti” que dirige le Sénateur Moïse Jean-Charles et le Commandant Guy Philippe; une position partagée par le Venezuela, la Russie, la Chine, Cuba, le Nicaragua et d’autres leaders de l’Amérique latine qui risquent de les supporter.
Washington et tous ceux qui ont soutenu le Premier Ministre Ariel Henry - malgré les preuves de collusion avec les assassins du Président Jovenel Moïse et de ses pratiques d'instrumentalisation des gangs criminels pour justifier son refus d’organiser des élections et se maintenir au pouvoir - ne pourront pas critiquer ces gangs armés qui décident aujourd’hui de changer de camp. C’est la dure conséquence d’une diplomatie immorale et cynique. Elle dé-légitimise tout jugement de valeur morale quand cela tourne à son désavantage.
Comment les mêmes dirigeants américains qui ont demandé au Gouverneur de New York Andrew Cuomo de démission pour une allégation d’harcellement sexuel peuvent-ils supporter Dr Ariel Henry contre qui des preuves directes pèsent dans l’assassinat du président Jovenel Moise?
En conséquences, aujourd'hui, Haïti évolue dans les bas-fonds de la realpolitik où les rapports de forces violentes influencent l’arc de l’histoire.
Sommes-nous en train de vivre le scénario des pays de l'Afrique de l'Est - Niger, Mali, Burkina Faso?
Dans le contexte actuel, tout déploiement de forces militaires internationales sera perçu comme une mission de protection de la personne du Premier Ministre Ariel Henry. Ce qui expose les policiers du Kenya, des pays de la CARICOM et autres dans un climat de lutte politique partisane avec le risque d’amplifier les combats dans la Capitale haïtienne et d’engendrer des guérillas accidentelles “Accidental guerilla”. Une mission de paix qui risque de transformer Haïti en champ de bataille entre belligérants géopolitiques avec des dommages collatéraux considérables.
La conjoncture peut-être plus compliquée qu’on le pense.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
07 Mars 2024
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr
Suivez nous :
https://twitter.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/