#Haiti #PetroCaribe : La #MINUJUSTH se positionne dans une lutte politique interne pour le pouvoir.-
Moins d’un semaine après que Madame Bintou Keita, la sous-secrétaire générale aux opérations de maintien de la Paix des Nations Unies eut déclaré que “le système judiciaire d’#Haiti est malade et dysfonctionnel”, la MINUJUSTH publie un communiqué saluant la saisine illégale et anti-constitutionnelle du cabinet d’instruction pour un dossier technique complexe qui relève du Tribunal administratif; une note de presse qui met à nu, ce que nous avions toujours compris à @ReseauCitadelle, à savoir qu’un secteur politique infiltre les Nations Unies et ses missions de maintient de paix pour mener une politique secrète, parallèle, encourageant des manoeuvres subversives, au risque de semer le trouble, l’instabilité et le chaos.
Ce Communiqué de la MINUJUSTH prouve que cette mission est une monstruosité formée d’incapables, sans aucune compétence académique qui pourrait les aider à comprendre le fonctionnement des institutions dans un Etat de droit. Car, dans tout système démocratique, dans tout État de droit, les lois et la Constitution désignent les juridictions suivant les matières et les personnes en litige.
Comme “les bons…. restent en métropole”, il faudrait se référer aux universitaires de la métropole pour comprendre qu’une mission dite de renforcement de la Justice et de l’Etat ne saurait encourager les manoeuvres des politiciens violents et corrompus qui cherchent à se faire passer pour des apôtres de la lutte contre la Corruption, alors qu’ils sont en train de dévaliser la caisse des fonds de pension des ouvriers et des employés de l’Etat. Le pire, ce communiqué ne cadre pas avec tous rapports de l’ONU qui n’ont cessé de constater le dysfonctionnement de la justice haïtienne.
La publication d’un tel communiqué de la MINUJUSTH, quelques heures avant le lancement de la Session des Chefs d’Etat de la Caricom, visait à désavouer le Président Jovenel Moise. C’est un acte politique anti-gouvernemental de la MINUJUSTH en vue d’affaiblir l’Etat d’Haiti et son gouvernement. De plus, en ignorant la résolution de Sénat de la République recommandant un traitement institutionnel et constitutionnel du dossier, la MINUJUSTH crée un incident diplomatique qui doit-être traité comme tel. L’ONU, fautive d’avoir introduit le choléra en Haiti, ne doit pas être un accroc à notre souveraineté nationale.
N’étant pas de la dernière pluie, en observant les reportages orientés de certains correspondants de médias étrangers en Haiti, mettant en vedette “Monsieur 30%”, sans mentionner l’autre version, nous avions toujours compris que les menées subversives des extrémistes et anarco-populistes étaient soutenues par un secteur de la communauté internationale…les descendants de ceux qui n’ont jamais accepté que notre pays soit émancipé.
Ils se cachent derrière des institutions de Bretton-Woods, pour paralyser tout élan de développement endogène. Ils activent “Monsieur 30%” et d’autres leaders violents comme leurs agents provocateurs. Ils sont contre les initiatives nationales comme la “Caravane du changement”; ils ont financé les agitations politiques dans le pays durant les cinq (5) ans du président Martelly et cherchent à appliquer un plan secret d’anéantissement d’Haiti au profit de la République Dominicaine…; la coopération européenne leur sert de cheval de Troie pour réaliser leur agenda.
Si cette monstruosité qu’on appelle MINUJUSTH avait réellement pour mission de renforcer la justice et l’Etat de droit en Haiti, elle aurait milité en faveur du renforcement de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) et proposé l’aide technique de la Communauté internationale en vue d’encadrer cette institution constitutionnelle pour une enquête technique, apolitique, impartiale et non-partisane. L’assistance apportée régulièrement au Conseil Electoral Provisoire (CEP) illustre clairement la marche à suivre. Car, le peuple haitien ne veut pas d’un rapport d’enquête partielle truffé des mensonges, qui laisse de coté tous les projets exécutés dans l’Artibonite (le fief de “monsieur 30%”) et les 2.3 millards dollars empochés par les oligarques de l’énergie.
Mais, cette colonne clandestine qui déteste TET-KALE parce qu’elle le prend pour la “droite”, préfère se rabaisser à des manoeuvres politiciennes d’accusations mensongères. Elle salue le transfert d’un dossier qui relève de la justice administrative et de finance publique, par devant une juridiction ordinaire légalement incompétente, mais piégée et contrôlée par la coalition politique anti-TET-KALE qui cherche à renverser le Président de la République.
Ce faisant, la MINUJUSTH s’est ouvertement positionnée en faveur du projet de Coup d’Etat institutionnel, déguisé en pseudo-lutte-contre-corruption, menée par les parlementaires les plus corrompus de toute l’histoire du parlement haïtien. Au peuple haïtien d’en prendre note.
Les militants politiques nostalgiques des temps anciens qui infiltrent la MINUJUSTH doivent respecter le cadre juridictionnel et procédural en vigueur. La République souveraine d’Haïti n’a d’autre choix que de respecter sa Constitution et ses Lois.
Faut-il signaler que le communiqué en question fut publié par des membres de l’opposition politique, avant même que la MINUJUSTH l’ait rendu public. De plus, en parlant de justice, le peuple haïtien qui croyait que la Mission de l’ONU allait commencer par le dédommagement des victimes du choléra, attend encore avec impatience.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, #Haiti
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