lundi 15 mars 2021

Haïti doit suivre la LIBERTÉ DIPLOMATIQUE de la Jamaïque et cesser d'être l'ESCLAVE DIPLOMATIQUE des occidentaux.-

Haïti doit suivre la LIBERTÉ DIPLOMATIQUE de la Jamaïque et cesser d'être l'ESCLAVE DIPLOMATIQUE des occidentaux.-


Depuis plus de 48 heures, soit le 13 mars 2021,  la Russie a fait une offre publique d’appuis techniques pour aider Haïti à se stabiliser, à rétablir l’ordre public et la continuité ininterrompue de son processus démocratique constitutionnel.


En effet, le vendredi 12 mars 2021, une unité de la police nationale d'Haïti est tombée dans une embuscade causant la mort de 5 policiers et plus de 8 blessés; un policier serait porté disparu. Une opération qui montre au grand jour les faiblesses de la Police haïtienne au niveau technique, d'équipements, organisationnel et opérationnel. Les bandits ont pu récupérer un véhicule blindé et une mitrailleuse M50 qui les habilitent à intervenir n'importe où dans la capitale haïtienne pour kidnapper des gens et semer le deuil. 


A l’heure où je rédige ce papier, je suis sûr que certains conseillers et surtout des agents infiltrés sont en train de dire au Chef de l’État qu’il ne doit pas accepter l’offre de la Russie. Je serais d’accord avec eux, si les pays dits amis d'Haïti avaient agi en conséquence pour aider à combattre les gangs.


Mais en réalité, les États-Unis font semblant de ne même pas pouvoir arrêter les armes de guerre exportées de son territoire vers Haïti. Un officier américain d’origine haïtienne, sniper des forces spéciales, a eu la possibilité d’embarquer sur un vol commercial American Airlines, ses matériels de guerre et de débarquer à l'aéroport de Port-au-Prince, Haïti sans être inquiété. Il n’a été arrêté que grâce à l’intervention d’agents douaniers haïtiens qui le voyaient anormal. 


Qui croira que des douaniers haïtiens peuvent faire ce qui est impossible pour les agents de la TSA américaine?


La réalité, c’est que parmi les pays amis d'Haïti, il y a des hypocrites qui cherchent à renverser le président Jovenel Moïse, à l’humilier en l'empoisonnant sous de fausses accusations, comme ce fameux faux mandat fabriqué par des juges putschistes dans le cadre d’un dossier vide de plainte contre X.


En 2004, les États-Unis savaient pertinemment les pays qui déstabilisaient Jean-Bertrand Aristide. Ils n’ont rien fait parce qu’ils comptaient profiter du changement de régime qui en résulterait afin d’arrêter des gens, reprendre le contrôle de la situation avec un Premier Ministre exporté vers Haïti à partir de Boca Raton (Florida) et plus tard, de Jacques Bernard, “Gouverneur électoral” qui assurera l'élection de René Préval au premier tour, en violation de la loi électorale en vigueur. Comme on l’a vu, la mission de ce dernier était de vendre toutes les entreprises publiques à l’oligarchie connue sous le nom “Groupe de Bourdon” et la mise sous tutelle permanente d'Haïti à travers la #MINUSTAH.


Comme on a pu le constater, en plus du choléra qu’elle a introduit en Haïti, la MINUSTAH n’a rien fait pour combattre les gangs armés. Elle n’a fait que suivre la théorie du général français Loup Francart à savoir “Maîtriser la violence”, alors que les haïtiens ont besoin de l'anéantir pour pouvoir attirer des investissements et assurer le développement économique.


La #MINUSTAH servait de fenêtre néocoloniale pour tous ces pays obsédés par l'échec de la Révolution haïtienne de 1803. Haïti est ainsi prise au piège de la stratégie du chaos permanent, utilisée en Libye, en Syrie où des puissances étrangères utilisent des proxies comme moyens d’affaiblissement, de contrôle et d'anéantissement de certains États du Sud. 


En ce sens, ces grandes puissances qui s’autoproclament “amis d'Haïti", n’aideront jamais à solutionner le problème en Haïti. Au contraire, elles s’en servent pour y imposer une violence permanente, vider le pays de sa jeunesse, de ses cadres, de sa classe moyenne, tout en y prenant contrôle à travers des criminels d’une bourgeoisie voleuse et salope qui leur sert de néo-colons depuis 1806, suite à l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines.


L’objectif de ce texte est de dire au président Jovenel de ne pas se laisser manipuler par les mauvais conseils de ses conseillers. Car, la Jamaïque  a reconnu Cuba et établi des relations diplomatiques avec le régime de Fidel Castro, en pleine guerre froide, depuis 1971, malgré les pressions des États-Unis. En 1972, elle a établi des relations diplomatiques avec la Chine Communiste. Elle a vendu ses minerais de bauxite à l’URSS durant la guerre froide, lui fournissant de l’aluminium pour la construction de ses avions de guerre. D’autres pays de la Caraïbe comme Barbade, Guyana, Trinidad et Tobago ont fait la même chose en 1973. (Tiré du livre "Dragon in the Caribbean” de Richard L. Bernal, p.70-71)


Récemment, la République Dominicaine, malgré ses liens plus forts que Haïti, avec les États-Unis a décidé d’utiliser ses droits d’État souverain pour établir des relations diplomatiques avec la Chine, malgré les pressions diplomatiques de Washington, du Sénateur Marco Rubio et encore pire, du cynique en diplomatie, le Président Donald Trump.


Haïti doit cesser d'être le “toutou diplomatique” des occidentaux!


Il faut cesser avec cette mentalité enfantine de pays incapable de s’affirmer sur la scène internationale, indépendamment des diktats des partenaires traditionnels. Le temps est venu de diversifier nos partenaires en fonction de nos intérêts de nation indépendante.  Car, en termes de résultats, il est clair que les occidentaux ont plus de respect pour les pays qui font preuve d'indépendance et de liberté diplomatique. Ils reçoivent plus et sont plus développés que nous, laquais des américains, des canadiens et des français.


Car, quand des gens meurent, quand des femmes et des enfants sont violés, c' est de la responsabilité des dirigeants de trouver des solutions rapidement. Cela ne suffit pas de s’adresser continuellement à la population sur facebook sur les médias traditionnels sans apporter des solutions rapides. La communication politique a des limites. En Haïti nous avons tendance à en abuser. 


Avec cette offre de la Russie, la solution est disponible, elle est sur la table. En conséquence, chaque personne tuée ou kidnappée à partir de ce 14 mars 2020  sera de la responsabilité directe du président Jovenel Moïse et inclusivement des membres de son gouvernement.


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

15 mars 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669





Lisez aussi : 

#Haïti, tentative permanente de coup d’Etat ou la persistance des pratiques du RÉSEAU FOCCART.-

https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/02/haiti-tentative-permanente-de-coup.html



vendredi 12 mars 2021

Ponzi and Pyramid Schemes Spread Across Caribbean.-

https://insightcrime.org/news/caribbean-ponzi-pyramid-schemes/

CARIBBEAN / 9 MAR 2021 BY KATYA BLESZYNSKA A new investigative report shows Ponzi and pyramid schemes have proliferated across Caribbean countries during the pandemic, and authorities have been unable to keep up. The report — by the Caribbean Investigative Journalism Network (CIJN) — looked at cases of fraud in Guyana, Trinidad and Tobago, Barbados, Antigua and Barbuda, Jamaica and the British Virgin Islands. The schemes “have already cost would-be investors in the hundreds of millions of dollars,” the report’s authors wrote. A Guyana couple was arrested in August 2020 for allegedly running an unlicensed and unregistered investment company called “Accelerated Capital Firm Inc.,” which collected $27 million from around 17,000 people, the Guyana Chronicle reported. The pair, who are awaiting trial, faces around 80 counts of conspiring to obtain money under false pretenses, according to prosecutors. Similar schemes, in which people are encouraged to invest tantalizingly small amounts of money — from $5 to $25 — to receive an eightfold return, have also appeared in Guyana under names like “Freedom Family” and “Bless and be Blessed.” A Trinidad and Tobago company called “Drugs Sou Sou” is under investigation for a similar investment scheme. A 42-year-old contractor who was struggling to make payroll said the company offered him returns of up to 600 percent, according to the CIJN report. Such investment schemes have also proliferated in other regions of Latin America. In Cuba, authorities recently caught wind of a Ponzi scheme disguised as a game called “La Bola.” It asked people to invest 500 Cuban pesos ($20) and then convince 14 others to do so. The scheme proved popular. By February 15, one Havana police station alone had allegedly recorded more than 300 complaints related to the scam. These schemes are not new in the Caribbean. In the 1990s and 2000s, Antigua was home to one of the world’s largest Ponzi schemes — the “Stanford Ponzi” — in which $8 billion was stolen from investors worldwide. Texas financier Allen Stanford ran the fraud from his offshore bank in Antigua. Over the course of 20 years, Stanford used investors’ money to fund his real estate projects, business ventures and billionaire lifestyle. He was convicted in 2012 in the United States, where he is currently serving a 110-year prison term. A fraudulent investment company called “Cash Plus” emerged in Jamaica in 2002. The scheme — which ensured lenders up to 120 percent in annual returns, with 10 percent paid back monthly — collapsed in 2008, owing $10 billion to more than 40,000 investors. It took almost a decade to form a case against the company’s owner Carlos Hill, who was acquitted in 2017 for lack of evidence. Many Caribbean nations have struggled to combat these schemes. Laws are outdated and can contain loopholes, according to the CIJN report. In Guyana, for example, pyramid selling is prohibited, but the law “only covers goods and services and not financial investments.” Following the “Cash Plus” scandal, Jamaica amended its financial laws in 2013 to explicitly ban Ponzi and pyramid schemes. Trinidad and Tobago and Antigua and Barbuda have no targeted legislation in place, according to CIJN. InSight Crime Analysis The economic crisis and job volatility caused by the pandemic may have made such schemes more attractive to people with few resources who suddenly find themselves in need. In late February, the Caribbean Development Bank revealed that the GDP of its 19 borrowing member countries contracted by an average of 12.8 percent in 2020, due to the drop in commodity exports and tourism. Past financial schemes sought to ensnare rich investors, but fraudsters are increasingly preying on economically vulnerable communities. Moreover, financial fraud is a low priority of Caribbean governments that are scrambling to reduce COVID-19 cases, secure vaccines and salvage battered economies. Guyana Attorney General Anil Nandlall told CIJN “the issue needs to be pursued as a matter of urgency” regionally by the Caribbean bloc of countries known as Caricom and the Caribbean Financial Action Task Force. Proposals to update legislation and provide recourse for victims of these schemes must also be put forward. Barbados Finance Minister Ryan Straughn is pushing for regulation overseeing the country’s legal peer-to-peer lending systems to be extended to cover Ponzi schemes. But he admits that convictions in such cases would be tricky. “Unfortunately, unless there is some kind of contract or documentation, then ultimately it would be John Brown’s word against John Public…the lack of information makes it difficult to prosecute,” Straughn told CIJN. Across the Caribbean, as well as among Caribbean populations in the United States, pyramid schemes are often disguised as communal savings clubs known as “sou-sous.” The clubs often have innocuous names like “partners,” “box hands” or “blessing looms.” The clubs — derived in West-Africa — are used by people who don’t have easy access to banks. A factor that has made these schemes so prevalent in the Caribbean is the tactic of infiltrating and scamming religious, ethnic and minority communities, which is known as “affinity fraud.” With the Stanford Ponzi, tight-knit Jewish communities across Latin America were disproportionately affected, while in Barbados, schemes known as “blessing circles” have proliferated in churches in the form of charity donations. Many of these groups have promoted themselves to marginalized communities as a way for them to build wealth and become financially empowered. The pandemic has caused a number of financial crimes to prosper in Latin America, including usurious lending operations and fraudulent investment schemes. A high-profile actress in Argentina made headlines after authorities alleged she was involved in “telares de abundancia” or “abundance looms,” which are pyramid schemes cleverly marketed as online female solidarity groups that piggyback on the country’s movements to legalize abortion and reduce gender violence. https://insightcrime.org/news/caribbean-ponzi-pyramid-schemes/?fbclid=IwAR0Patnz5jyHCmizcfQEbTJlmFhNcqRhWiWzJMkelZyRu5syc9h7ftwM5vE