En effet, après que l’homme d’affaires Rosny Desvarennes, dont le nom a été cité à tort par Dimitri Vorbe, eut boudé légalement une invitation illégale de l’élu de l’Artibonite, c’est au tour de l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe, respectueux des principes démocratiques, de refuser catégoriquement de se prêter au petit jeu politique de Monsieur 30% (Youri Latortue), mis en place à des fins électoralistes.
Dans une correspondance responsive adressée au président du Sénat de la République, Joseph Lambert, l’ex-chef de Gouvernement a fait part, avec raison, de son refus de prêter le flanc à la tentative abjecte de M. Latortue de trainer les dossiers de l’État dans le caniveau des basses combines visant à jeter le discrédit sur sa personne et à brouiller les cartes au profit d’intérêts électoralistes.
Reconnaissons-le! La lettre de l’ancien Premier ministre Lamothe est très amère. Mais, elle est parfaitement à la dimension de la bêtise sans nom mise en branle par le dilapidateur des caisses de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), sous couvert de la Commission sénatoriale Éthique et Anti-corruption.
Il ne fait aucun doute que ceux qui avaient la responsabilité de gérer les fonds de l’État doivent un jour ou l’autre rendre des comptes. Une règle élémentaire de la Démocratie qui n’échappe guère à M. Laurent Lamothe qui, plus d’une fois, s’était mis à la disposition, du Sénat de la République.
Mais, parce que les masques des politiciens qui se servent de ce dossier pour asseoir leur capital politique sont tombés depuis bien longtemps, l’ex-chef du Gouvernement n’est pas dupe; il refuse catégoriquement d’emprunter consciemment la voie de la boucherie.
Qui plus est, à la Commission sénatoriale Éthique et Anti-corruption, Laurent Lamothe a déjà dit tout ce qu’il avait à dire et soumis tous les documents qu’il avait à soumettre dans le cadre de la prétendue enquête sur l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Respectueux de valeurs démocratiques, Laurent Lamothe reste disposé et disponible à répondre aux questions de la Justice de son pays au cas où elle ferait appel à lui.
Mais une fois de plus, l’ancien Premier ministre affirme haut et fort qu’il n’entend prêter le flanc à la tentative abjecte de M. Latortue de trainer les dossiers de l’État dans le caniveau des basses combines visant à jeter le discrédit sur sa personne et à brouiller les cartes au profit d’intérêts électoralistes.
Source : Haiti 24