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Des observateurs questionnent le rôle de la police dans les évènements qui secouent le Port de la ville du Cap-Haïtien. Comme lors de élections municipales de décembre 2006, les forces de sécurité adoptent une attitude tolérante vis-à-vis de ceux qui sèment la violence devant le port de la ville de Cap-Haïtien. Des hommes amenés par Michel Saint-Croix, le Maire de la ville, arrivent jusqu’à frapper les employés qui n’ont pas la même opinion qu’eux. Le Mardi 4 décembre 2007, Ronald Célicourt fut agressé physiquement par Arthur ainsi connu, un membre du corps de sécurité de Michel Saint-Croix. Depuis lundi, des agents de la police adoptent un comportement jugé complice, face à ceux qui organisent le siège du Port de la ville.
Tandis que d’un coté des policiers terrorisent les jeunes de Trou du Nord sous prétexte de ramener l’ordre, au Cap-Haïtien, la Police laisse faire. Les manifestants - des anciens employés renvoyés en février 2004, qui ont été dédommagés en 2006 par le gouvernement en place - arrivent à faire pression sur la barrière de sécurité du port sous les yeux de policiers qui ne font rien pour ramener l’ordre. Les militants du mouvement espèrent installer une direction qui leur sera favorable et retrouver leur poste.
Beaucoup de policiers dans le Nord sont réputés politisés. Avec Guy Philippe, ils avaient organisé les élections frauduleuses de 21 mai 2000. Le 3 décembre 2006, ils avaient adopté un comportement tolérant en faveur du Candidat Lavalas Michel Saint-Croix. Les bandits de Michel Saint-Croix avaient opéré sous les yeux des policiers. Passivement, ces derniers avaient laissé la voie libre aux bandits de Michel Saint-Croix. Malgré tout, le Candidat Lavalas n’a eu que 3,500 voix dans une ville de plus de 500,000 habitants.
La stratégie du parti Lavalas au Cap-Haïtien est de prendre la ville en otage par la violence et avec l’assurance que les policiers de la PNH qui seront déployés sur le terrain en vue de ramener l’ordre n’interviendront pas contre eux. Ils agissent en deux étapes : 1- Annoncer un bain de sang pour intimider les citoyens et les forcer à rester chez eux 2- Envahir les bureaux de vote le jour des élections pour remplir les urnes de bulletins et falsifier les procès-verbaux.
Aussi longtemps qu’il y aura dans le Nord des policiers politisés et corrompus qui ne cachent pas leur alliance avec les leaders violents du mouvement Lavalas, il n’y aura pas d’élections libres dans le Nord. Cette situation continuera jusqu’à une réplique violente des partis adverses en vue de les forcer à respecter les règles du jeu démocratique.
Si aujourd’hui la ville du Cap-Haïtien est politiquement assiégée par des bandits Lavalas, c’est parce qu’il y a au sein de la police locale une petite oligarchie proche des leaders lavalas, qui cherche par tous les moyens à retrouver les temps anciens. Les policiers membres de cette oligarchie regrettent sérieusement que les leaders Lavalas du Nord avec lesquels ils participaient au trafic de la drogue et à la contrebande, ne soient plus au pouvoir. Ils cherchent par tous les moyens à retrouver les avantages perdus.
C’est sur ces gens que Nawoon Marcellus compte pour retrouver son siège au parlement et relancer les affaires. Depuis le 7 février 2006, la population capoise n’a jamais voté.
Seule une investigation sérieuse sur les policiers du Nord, c’est-à-dire, un engagement de l’inspection générale de la police, peut changer l’ordre des choses. Le vetting est attendu dans le Nord et le Nord-Est pour la professionnalisation de la PNH, l’avancement de la démocratie, la liberté et le progrès.
Nous venons d’apprendre que cet après-midi du 6 Décembre 2007, le Maire Michel Saint-Croix, l’instigateur des violences contre le port, a franchi la barrière de l’A.P.N. avec ses hommes, sans respecter les mesures de sûreté et cela à l’insu de la direction. Tristement, il était accompagné du Sénateur Kelly Bastien.
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
6 Décembre 2007
Des observateurs questionnent le rôle de la police dans les évènements qui secouent le Port de la ville du Cap-Haïtien. Comme lors de élections municipales de décembre 2006, les forces de sécurité adoptent une attitude tolérante vis-à-vis de ceux qui sèment la violence devant le port de la ville de Cap-Haïtien. Des hommes amenés par Michel Saint-Croix, le Maire de la ville, arrivent jusqu’à frapper les employés qui n’ont pas la même opinion qu’eux. Le Mardi 4 décembre 2007, Ronald Célicourt fut agressé physiquement par Arthur ainsi connu, un membre du corps de sécurité de Michel Saint-Croix. Depuis lundi, des agents de la police adoptent un comportement jugé complice, face à ceux qui organisent le siège du Port de la ville.
Tandis que d’un coté des policiers terrorisent les jeunes de Trou du Nord sous prétexte de ramener l’ordre, au Cap-Haïtien, la Police laisse faire. Les manifestants - des anciens employés renvoyés en février 2004, qui ont été dédommagés en 2006 par le gouvernement en place - arrivent à faire pression sur la barrière de sécurité du port sous les yeux de policiers qui ne font rien pour ramener l’ordre. Les militants du mouvement espèrent installer une direction qui leur sera favorable et retrouver leur poste.
Beaucoup de policiers dans le Nord sont réputés politisés. Avec Guy Philippe, ils avaient organisé les élections frauduleuses de 21 mai 2000. Le 3 décembre 2006, ils avaient adopté un comportement tolérant en faveur du Candidat Lavalas Michel Saint-Croix. Les bandits de Michel Saint-Croix avaient opéré sous les yeux des policiers. Passivement, ces derniers avaient laissé la voie libre aux bandits de Michel Saint-Croix. Malgré tout, le Candidat Lavalas n’a eu que 3,500 voix dans une ville de plus de 500,000 habitants.
La stratégie du parti Lavalas au Cap-Haïtien est de prendre la ville en otage par la violence et avec l’assurance que les policiers de la PNH qui seront déployés sur le terrain en vue de ramener l’ordre n’interviendront pas contre eux. Ils agissent en deux étapes : 1- Annoncer un bain de sang pour intimider les citoyens et les forcer à rester chez eux 2- Envahir les bureaux de vote le jour des élections pour remplir les urnes de bulletins et falsifier les procès-verbaux.
Aussi longtemps qu’il y aura dans le Nord des policiers politisés et corrompus qui ne cachent pas leur alliance avec les leaders violents du mouvement Lavalas, il n’y aura pas d’élections libres dans le Nord. Cette situation continuera jusqu’à une réplique violente des partis adverses en vue de les forcer à respecter les règles du jeu démocratique.
Si aujourd’hui la ville du Cap-Haïtien est politiquement assiégée par des bandits Lavalas, c’est parce qu’il y a au sein de la police locale une petite oligarchie proche des leaders lavalas, qui cherche par tous les moyens à retrouver les temps anciens. Les policiers membres de cette oligarchie regrettent sérieusement que les leaders Lavalas du Nord avec lesquels ils participaient au trafic de la drogue et à la contrebande, ne soient plus au pouvoir. Ils cherchent par tous les moyens à retrouver les avantages perdus.
C’est sur ces gens que Nawoon Marcellus compte pour retrouver son siège au parlement et relancer les affaires. Depuis le 7 février 2006, la population capoise n’a jamais voté.
Seule une investigation sérieuse sur les policiers du Nord, c’est-à-dire, un engagement de l’inspection générale de la police, peut changer l’ordre des choses. Le vetting est attendu dans le Nord et le Nord-Est pour la professionnalisation de la PNH, l’avancement de la démocratie, la liberté et le progrès.
Nous venons d’apprendre que cet après-midi du 6 Décembre 2007, le Maire Michel Saint-Croix, l’instigateur des violences contre le port, a franchi la barrière de l’A.P.N. avec ses hommes, sans respecter les mesures de sûreté et cela à l’insu de la direction. Tristement, il était accompagné du Sénateur Kelly Bastien.
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
6 Décembre 2007
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