La majorité des journalistes commettent l'erreur de présenter et de questionner la présidence et/ou le premier ministre désigné sur d'éventuelles négociations voire discussions avec les blocs parlementaires.
Tout en ne sous estimant pas le rôle des blocs au Parlement, ils font le jeu des partis politiques qui ont voulu se cacher derrière certains blocs pour régler leurs affaires.
Nous encourageons nos journalistes à essayer de ramener la question dans les cadre prescrit par la constitution. Les discussions pour la formation d'un gouvernement doivent se faire les partis politiques et non avec des blocs au Parlement. La gouvernance de l'État est discutée, présentée et concertée avec les blocs parlementaires.
En dépit du fait qu'ils représentent un parti politique au parlement, les parlementaires ont des responsabilités propres et personnelles dans la surveillance de la bonne gouvernance et de l'adéquation des projets de l'Exécutif avec les attentes et les besoins des citoyens.
Ce n'est pas parce que certaines personnalités sont à la fois parlementaires et Chefs ou membres de directoires de Partis (les honorables sénateurs: Edmonde Beauzile, Youri Latortue, Joseph Lambert, Andris Riché) qu'il faut placer tous les ceux qui participent aux discussions sur la formation du gouvernement sur un même pied d'égalité.
Peut-être est-ce la faute de la Présidence qui a prématurément initié des discussions avec les blocs parlementaires? Peut-être est-ce la faute des partis politiques qui se sont consciemment effacés pour accorder de l'espace à leurs élus au Parlement? Peut-être est-ce de notre faute, nous qui savons et qui comprenons, pour n'avoir pas su informer davantage sur le fonctionnement des grands pouvoirs de l'État.
Quoiqu'il en soit, il faut corriger très rapidement cette dérive qui risque d'affaiblir davantage les partis politiques.
Wb
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